Avis sur Le Chevalier du roi

Film d'aventures américain des plus classiques se déroulant au Moyen-âge avec une représentation bien hollywoodienne de l'époque et de l'esprit chevaleresque ; Tony Curtis joue le brave chevalier ici qui croit-il être issu d'une "basse extraction" spoiler: Mon Dieu un gueux parmi les nobles...
mais à force de bravoure il va pouvoir se venger, je ne vais pas vous raconter toute l'histoire car il y a un méchant vraiment fourbe...puis une donzelle bien sur (l'actrice Janet Leigh, son épouse à l'époque).
Tout cela est bien sympathique à suivre d'ailleurs le début m'a plu cependant Le Chevalier du roi reste assez limité et dans le genre on a connu mieux à l'époque ; niveau action rien de bien palpitant, ça se suit sans jamais s'ennuyer (bien que ce soit limite par moment) bref rien de spécial et malheureusement vite oublié.

Bien que d'une facture visuelle très plaisante, ce bon film d'aventures de la « Universal » a le dèfaut de ne pas être plus connu que ça! A tort car Tony Curtis y est excellent en chevalier qui conquiert de haute main son adoubement et le coeur de sa belle, Janet Leigh! Question beautè, Barbara Rush n'est pas mal non plus dans le film même si elle n'a pas le beau rôle, celui de Lady Anne de Mackworth! Angleterre, sous le règne du roi Henry IV! On se croirait revenu au temps du Moyen Age dans un spectacle cinescopè (le premier de la Universal) et technicolorisè à l'ancienne qui procure encore aujourd'hui un vrai plaisir nostalgique, notamment grâce aux costumes, aux dècors, aux duels à l'èpèe et aux scènes de tournoi médièval èvoquant avec panache l'art de la joute! Voilà ni plus ni moins un classique du genre, calibrè pour tous les inconditionnels d'action et de scènes spectaculaires! Dècèdè en 1964, à 66 ans, Rudolph Matè est un rèalisateur (l'excellent "D.O.A", le formidable et malheureusement trop mèconnu "Sally and Sainte Anne"...) que l'on redècouvre grâce aux chaînes du câble et du satellite dont les films ne sont pas dèpourvus de charme...

Un film de cape et d'épée datant de 1954 signé par le cinéaste talentueux Rudolph Maté !! J'ai vu quelques films dans différents genres de ce metteur en scène mais ces oeuvres étaient intéressantes à suivre c'est le cas avec "Le chevalier du roi". Sur un scériario énigmatique, on y suit les aventures de Miles, fermier poursuivi par un comte pour avoir malmené ses hommes, il trouve refuge dans un chateau grace à une bague et une lettre de son père défunt auquel le chef des lieux ordonne à ses hommes de lui donner la meilleur formation possible pour devenir chevalier, pourquoi, le héros et le spectateur se pose la question. Une oeuvre passionnante a suivre aves les lumières en couleurs comme souvent chez Rudolph Maté, un brin de romantisme, des duels de chevalerie ou d'épée et un couple de vedettes du film qui le seront dans la vie entre le jeune premier très athlétique Tony Curtis et la belle Janet Leigh, pour la petite histoire, ils auront une fille qui s'appellera Jamie Lee Curtis. Un long métrage méconnu que j'invite a découvrir.

Depuis longtemps j'attendais de voir un film enthousiasmant se passant au temps du moyen âge, peu importait les lieux. Le chevalier du roi se situe en Angleterre sous le règne de Henry 4, il comble mes attentes. J'en connais environ une vingtaine mais aucun ne me parait aussi parfait. Tout y est, je n'ai que des louanges à faire à la première vision. Très étonné d'une mise en scène si belle de la part d'un cinéaste inconnu du public, je suis allé regardé le Curriculum vitae de Maté, il a été le chef opérateur de Drayer dans La vie de Jeanne d'Arc et dans Vampyr…Tout s'explique. Comme le scénario totalement imaginaire est passionnant dans ses détails, les divers personnages gentils ou méchants sont aussi bons les uns que les autres, que la morale nous tire toujours vers le haut, on sort du film aussi heureux que les enfants de 5 ans sortent du'' monde de Némo''. Bien entendu, il est nécessaire d'aimer le flamboyant cinéma américain des années 50 qui apprenait les spectateurs à ressentir les films avec des émotions comparables à celle de Siegfried regardant son lac. Il y a aussi derrière ce pur spectacle beaucoup à apprendre et c'est d'autant plus facile que c'est beau, les relations politiques sont complexes, les jalousies dévastatrices, les prises de risques abondent. les scènes d'amour courtois fréquentes et l'action omniprésente. On ne croirait jamais que Tony Curtis et Janet Leigh sont mariés dans le vie depuis plus de deux ans, ni que Herbert Marshall est un des comédiens préférés de Lubitsch, c'est dire s'ils se sont bien intégré dans l'atmosphère du moyen âge européen vu par Hollywood. Un 6 étoiles de genre.

Un "film de chevaliers" dans toute sa splendeur, qui a bercé mon enfance ! Tony Curtis campe un jeune homme fougueux, vraie tête de mule (loin du stéréotype du chevalier romantique !), la princesse est belle, audacieuse quand il le faut (quel coup de hanche au cours de la partie de criquet !), mais aussi consciente des conventions, le maître d'armes est terrifiant et charismatique, le "méchant" est parfait ! Le gentil Francis est un faire-valoir qui s'en sort très bien, quant à la discrète Meg elle est charmante ! Ce film est techniquement très bon, on ne s'ennuie pas un instant, au contraire on est plongés dans ce moyen-âge peu réaliste (tout est propre, etc...) mais bien sympathique. Le tournoi est magnifique, voici une joute digne de ce nom. Bref, ce film sera le point de départ de nombreux jeu d'enfants de combats à l'épée et les grands regarderont avec leur âme d'enfant et passeront un super moment !