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fastsnake
3 abonnés
245 critiques
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3,0
Publiée le 15 juillet 2010
Vu le nom, je m'attendais à un film de gangsters, avec des histoires d'omertà et de mafia, mais pas du tout! La perspective du prêtre tenu par son "secret professionnel" est intéressante, même si l'univers clérical me semble quelque peu mal dépeint (ou alors, pas assez exploité). Je pense qu'aujourd'hui, un remake de ce film concernerait un avocat (voire un médecin), tenus eux aussi par un même genre de secret, et cela n'apporte rien à ma critique, mais j'avais envie de vous le dire.
PS: Et puis c'est tourné au Québec (ça à la rigueur...), mais surtout, on a le droit à des acteurs un peu différents pour une fois. Enfin à ce que je sache.
Un film relativement peu connu dans la filmographie d'Hitchkock, mais néanmoins, à mon avis, un de ses chefs-d'œuvres. Le suspense, trait commun de la plupart des films du grand réalisateur, la symbolique et l'intérêt de l'histoire, qui est des plus prenantes, sont autant de facteurs qui font de ce film un très grand film.
Quel film ! On voit la lutte de monty. Il a deux choix mais aucun n'est acceptable : se taire et risquer la mort ou bien parler et trahir sa religion et ce en quoi
Encore un joyau que nous offre le maître du suspense, riche d'une interprétation remarquable de tous les acteurs et d'un scénario sans faille. Montgomery Clift est fantastique, impressionnant, conférant à son personnage toute la retenue et la sensibilité qui s'imposaient. La tension est bien évidemment au rendez-vous, et ce, jusqu'au bout. Mais Sir Alfred va plus loin : non content de réaliser un nouveau grand film, il y ajoute une véritable réflexion sur le devoir, les valeurs, les secrets, la morale... Tout cela sur fond de religion, thème qui, de par son éducation, le touchait personnellement. On comprend alors la part d'application et d'implication que le cinéaste a mise dans ce film, pour un résultat grandiose, vraiment excellent.
Bonne intrigue, excellent cheminement dans la psychologie des personnages, décors pittoresques dans le vieux Québec, mais quelques défauts. La fin est un peu tiré par les cheveux, Keller agit de manière exagérée comme pendant tout le film, d'ailleurs. Et puis la romance en flashback est intéressante parce qu'elle replace le contexte de la Seconde Guerre Mondiale, mais c'est très stéréotypé et les coïncidences sont un peu dures à avaler. Un Hitchcock sympa quand même et qui porte un regard très critique sur le système judiciaire et sur les jugements moraux de la bonne société.
Un film relativement ennuyeux. On le sentait dès le début: la mise en place de l'intrigue n'est pas hitchcockienne. Un manque de rythme flagrant qui résiste jusqu'au générique de fin. Un flashback très long et ennuyeux, qui reste trop détaillé pour ce qu'il importe dans la suite des évènements. Un film dont on connait très vite l'issue, puisqu'à cette époque on ne pouvait tout se permettre avec la religion. De plus, le jeu d'acteurs est relativement plat, n'arrive pas à nous faire rentrer dans le film. Et comme la musique est laborieuse... Non, vraiment, ce film aurait mérité un meilleur traitement.
Hitchcock ne nous avait préparé à un sujet de ce genre. Mais il réussit à nous tenir en haleine pendant tout le film, malgrés la fin trop convenue. Mais il est soutenu par une bonne équipe d'acteurs, mené par le génial Montgomery Clift, et par un scénario impeccable.
Malgré un concept original, ce film d'Alfred Hitchcock ne compte pas parmi ses plus réussis : il est trop bavard et le suspense peine à s'installer laissant trop vite la place à l'ennui et au désintérêt.
Des éléments intéressants mais surtout beaucoup de maladresses dans cet Hitchcock mineur mis en scène en 1952 et répondant au titre de "I Confess". Après "Strangers On A Train", le cinéaste acquit une relative indépendance auprès des studios qui lui permit de déguiser ce drame psychologique en une énième production de suspense made in A.H. Monty Clift, la star du film y interprète effectivement un prêtre tiraillé entre la foi religieuse et la justice "pénale" à laquelle la police a recours : un assassin vient de lui confesser un meurtre sans masquer son identité. Un double problème se dessine très vite puisque portant une soutane le soir du crime, il vient à être confondu par les enquêteurs avec le prêtre en question. Alors que faire ? Si le thème du faux coupable tend évidemment à ressortir de même que l'illégitimité morale d'un couple "aventurier" sincèrement amoureux, Hitchcock parvient dans le fond à ne pas se répéter : la notion de culpabilité chrétienne y est très forte, la frontière bien-mal établie de façon troublante et le polar présenté au départ est vite détourné : par d'innombrables flashs-backs, le suspense est volontairement éventé, dirigeant le spectateur vers les caractères des personnages devant une intrigue sans franc intérêt. Tout cela fonctionne plutôt bien et l'on ne peut que se réjouir de voir le maître s'aventurer dans des registres quelque peu différents de ses longs-métrages habituels. Pourtant, sa virtuosité est ici remplacée par une réalisation offrant certes techniquement de belles variations mais surtout un insupportable besoin de tout expliquer, répéter sans arrêt avec lourdeur. La direction d'acteurs est mauvaise, pas dans le ton, le final prévisible : on pouvait attendre des portraits plus fouillés de la part du maître et une intensité émotionnelle un peu plus présente : l'ennui de quelques séquences se fait franchement sentir et l'on ressort finalement assez déçu d'un film qui s'annonçait à la base très bien. Pour moi, c'est moyen...
La Loi du Silence, 1952, d’Alfred Hitchcock, avec Montgomery Clift, Karl Malden, Anne Baxter. Clift joue un prêtre accusé à tort d’un meurtre, pour lequel il a recueilli en confession, les aveux du coupable. Notre héros, le Père Logan, campé par un acteur toujours un peu fragile et vulnérable, christique même, malgré ses yeux lagon des îles, protège l’assassin par l’incontournable principe du secret de la confession, qu’à aucun moment, bien sûr, il ne songe à remettre en cause. On connaît dès le début du film le meurtrier (astuce reprise par Colombo !). Le suspens tient donc au cheminement de la vérité que pourront faire l’inspecteur, le juge, puis les jurés lors du procès. Hitchcock nous offre un cadre religieux qu’il semble bien connaître. Final moralement propret.