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Un visiteur
3,0
Publiée le 16 août 2011
Un Hitchcock secondaire qui exploite jusqu'à l'excès le secret de la confessio. L'idée est plaisante sur le papier mais le scénario ne va pas plus loin et ne gagne jamais en profondeur. L'ensemble se laisse cependant regarder grâce au talent naturel de metteur en scène d'Alfred Hitchcock. Rien d'inoubliable.
La qualité du film est largement au-dessus de certain film d'époque et surtout actuel. Dans la filmographie de Hitchcock, malgré son relatif échec, il reste une œuvre extrêmement bien finie et peaufinée, n'ayant rien à envier à ses soi-disant classiques.
Il est presque étonnant de constater après l'avoir vu que "La loi du silence" est sorti en 1952. Car en effet, Alfred Hitchcock signait alors un film extrêmement moderne, alors qu'aujourd'hui l'ordre paroissial est de plus en plus contesté et fui. Plus même que moderne, visionnaire. On notera d'ailleurs une introduction lors de laquelle des panneaux "Direction" ramènent à un crime exécuté par un homme en soutane... La fin progressive du christianisme symbolisé par le fléau de l'âme humaine, par le péché... Toutefois, ces affirmation peuvent paraître hâtives et quelque peu hasardeuses. C'est pourquoi il faut aussi se concentrer sur l'aspect du film en lui-même: Hitchcock, plus que quiconque, était le maître pour construire ses films sur des schémas machiavéliques, où un tel, à la suite de coïncidences fâcheuses est pris pour un autre. Ici, le rendement du principe est parfait, net et sans bavure, mais en plus ce "tel" connait la vérité mais est mis au secret par ses convictions... Cela offre des dialogues intenses, assurément intelligents, au milieu de personnages pris au doute et établis avec beaucoup de justesse, ainsi qu'un suspense fort appréciable. Montgomery Clift étincelle dans son rôle de prêtre tourmenté. Une véritable réussite.
La réalisation d'Alfred Hitchcock est toujours aussi impeccable. Le grand maître signe ici un film qui gagne à être connu, et dans lequel on retiendra surtout l’impressionnante aura de Montgomery Clift en prêtre consciencieux.
Hitchcock, reconnaissait quelques années plus tard après la sortie d' "I Confess" que c'était une erreur de l'avoir réalisé. On ne peut pas lui donner du tort. Un thriller écclesiastique, une enquête avec un Père qui ne peut avouer le nom du coupable d'un crime qui est venu se confesser auprès de lui. Cela aurait fait sans doutes un grand film de Sir Alfred. Hélas, non la faute à un scénario insignifiant et un dénouement risible. Heureusement,la réalisation sans convictions est sauvée par ses interprètes , Montgomery Clift en tête, en Abbé Logan, juste dans son rôle de confesseur d'Eglise calme et stable, Malden en policier agréable sans plus. Un Hitch mineur auquel j'attendais plus.
C'est plutôt pas mal mais c'est loin d'être un des meilleurs du réalisateur à mon avis. Bon, alors déjà, reconnaissons qu'Hitchcock était vraiment un cinéaste d'une grande modernité. Il parle d'une histoire qui est toujours finalement d'actualité, même près de soixante ans plus tard. On reconnait là un sujet qui lui convient bien et qui rejoint des thèmes de sa filmographie. Le problème c'est que, là où d'habitude Hitchock parvient toujours à redynamiser son récit, là c'est moins évident pour lui apparemment. La faute peut-être à un scénario qui montre assez vite ses limites. Au niveau de la distribution, Montgomery Clift assure dans le rôle du prêtre Logan.
I CONFESS fut plutôt bien accueilli par le public français lors de sa sortie au début des années 50, beaucoup mieux par exemple que LE GRAND ALIBI ou LE PROCES PARADINE. Il y a longtemps que je ne l'avais pas revu et j'en avais gardé un souvenir mitigé. Aujourd'hui, ma religion est faite (si j'ose dire) : c'est l'un des films les plus faibles d'Hitchcock. Le scenario de départ est d'un intérêt limité et le traitement ne parvient pas à transcender le côté théâtral. Bien sûr, Hitchcock n'est pas n'importe qui et le film comporte de temps en temps un beau plan, une séquence brillante ; le montage témoigne de la patte du maître ; la direction d'acteurs est parfaite, avec une réserve cependant pour Anne Baxter, pas au mieux de sa forme.
Un film correct mais sans plus. Hitchcock a fait beaucoup mieux. Le scénario est intéressant mais pas pleinement exploité. Du coup, cette histoire de meurtrier qui avoue à un prêtre son forfait, avant de le faire accuser pour échapper à la justice n'est pas des plus prenantes. Certes l'intrigue s'épaissit à travers une histoire d'adultère qui prend les traits d'Anne Baxter et de ses si beaux yeux, mais ça ne suffit pas. Ajoutez-y un rythme assez lent, un procureur interprété par un acteur plutôt mal à l'aise, et on obtient un film qui a mal vieilli. Karl Malden et Montgomery Clift ne peuvent pas à eux seuls palier les défauts du film.
bon c'est vrai qu'il à vieilli. comme beaucoup de films de hitchcock. mais le film peu devenir un excellent divertissemant. le suspence est bien la , la mise en scène reste correct, et le scénario pas mauvais. reste un bon film
Alfred Hitchcock réalise ici une brillante et remarquable adaptation de la pièce de théâtre écrite par Paul Anthelme en 1902. Il situe l'intrigue principale à Québec (le film oscille donc entre la VO et la VF) et nous amène à la rencontre de deux hommes, le père Michael Loganun et un homme qui s'accuse d'un meurtre. Ce dernier souhaite se confesser et comme l'église catholique interdit à un prêtre de révéler ce qu'il entend lors d'une confession, le meurtrier est assuré que son secret sera bien gardé. Mais hélas, tout ne va pas se passer comme prévu, le meurtrier ayant revêtit une soutane lors de son passage à l'acte, c'est évidemment un prêtre qui sera accusé du meurtre et comme par hasard, il a fallut que cela tombe sur le père Michael Loganun (interprété tout en finesse par l'excellent Montgomery Clift). Mais comment prouver sa bonne foi lorsque l'on doit cacher la vérité ? C'est bien là que tout repose le film. Ajoutez à cela une histoire d'adultère et vous obtenez ici un trépident polar, brillamment orchestré par Alfred Hitchcock. La Loi du silence (1953) est un énième chef d'oeuvre du "Maître du suspens", un véritable régale !
Un film d'Alfred Hitchcock méconnu et de qualité ne peut être qu'à découvrir. Je trouve que le titre français est meilleur que l'original, en effet Montgomery Clift lié par le secret de la confession ne peut rien dire, la loi du silence. Il est très rapidement soupçonné d'un meurtre qu'il n'a pas commis, un thème souvent utilisé par le maître du suspens, mais ne peut se défendre à cause de ses plus profondes convictions. Alors, beaucoup se diront pourquoi se tait-il, pourquoi sacrifier sa vie. Cela ne gâche rien à ce très bon film, même si on a un peu de mal à imaginer dans la réalité une telle chose. Montgomery Clift, malgré des tensions avec le réalisateur, est excellent dans le rôle du père Logan, Karl Malden et Anne Baxter sont bien dirigés et complètent ce casting de très bonne qualité. La bande originale du film m'a plu et donne pas mal de rythme, le scénario est bon avec une histoire d'amour chamboulé par la guerre. Un très bon film à ne pas manquer si on est fan d'Hitchcock ou de Clift, ou comme moi des deux.
Un Hitchcock noir assez particulier avec une très belle photo noire et blanc et un bon casting. L'entrée en matière fait saliver pourtant au final ça fait pchitt ! On a droit au minimum syndical c'est bien dommage.
Sujet intéressante exploitée à merveille par Hictchock! un début lent, le rythme du film accélère jusqu'à une fin mémorable. Pas le plus grand d'Alfred Hitchcock mais un très bon film.
Reprenant un de ses thèmes fétiches qu’est « l’innocent accusé », Hitchcock signe avec La Loi du Silence un film brillant mais injustement méconnu. Le personnage principal est incarné par Montgomery Clift ce qui s’avère être un excellent choix de casting tout comme l’inspecteur de police incarné par le savoureux Karl Malden, un grand second rôle américain. Ce remarquable casting trouve dans la mise en scène d’Hitchcock et dans le scénario un superbe écrin. Comme souvent chez le maître du suspense on assiste à une première partie un peu lente qui amplifie cependant le dénouement final, grandiose. Les premiers plans du film font penser à un film noir avec des images de rues sombres, d’ombres et d’effets de clair-obscur mais la suite du film sera fait d’un esthétisme plus sombre, non moins efficace et rappelant le film similaire du même auteur, Le Faux Coupable. Ce qui distingue La Loi Du Silence c’est son approche rare est positive des prêtres, alors qu’on pourrait rire du fait que le film tien sur le secret de la confession, on s’abstient, le curé est sincère et ça force le respect. Un film à découvrir.