Hitchcook seul pouvait se tirer de cette histoire. Sous certains aspects des incohérences, je doute que un prêtre soit assujetti à garder le silence en ces circonstances. Par ailleurs la fin est un peu tirée par les cheveux Mais, malgré tout Hitch s'en sort remarquablement, et l'interprétation de M.Clift est remarquable.
La Loi du Silence , bien que ne rentrant pas dans la liste officielle des chefs d'oeuvre du Maître, il est urgent de reconsidérer ce film comme une pièce maîtresse dans sa filmographie. Pour ses premiers plans Langiens et la beauté de sa photo toute en contraste et bien sur pour la présence habitée et éblouissante d'intensité de Monty Clift dont l'aura est telle qu'il rend ,et c'est le principal problème du film, la performance d'Anne Baxter totalement insignifiante et saturée de fadeur.
Reprenant un de ses thèmes fétiches qu’est « l’innocent accusé », Hitchcock signe avec La Loi du Silence un film brillant mais injustement méconnu. Le personnage principal est incarné par Montgomery Clift ce qui s’avère être un excellent choix de casting tout comme l’inspecteur de police incarné par le savoureux Karl Malden, un grand second rôle américain. Ce remarquable casting trouve dans la mise en scène d’Hitchcock et dans le scénario un superbe écrin. Comme souvent chez le maître du suspense on assiste à une première partie un peu lente qui amplifie cependant le dénouement final, grandiose. Les premiers plans du film font penser à un film noir avec des images de rues sombres, d’ombres et d’effets de clair-obscur mais la suite du film sera fait d’un esthétisme plus sombre, non moins efficace et rappelant le film similaire du même auteur, Le Faux Coupable. Ce qui distingue La Loi Du Silence c’est son approche rare est positive des prêtres, alors qu’on pourrait rire du fait que le film tien sur le secret de la confession, on s’abstient, le curé est sincère et ça force le respect. Un film à découvrir.
Un film d'Hitchcock fort en émotion et magnifique dont le scénario nous prend aux tripes jusqu'au bout! Un prêtre jouant admirablement bien dont on ne peut qu'avoir pitié et ressentir un tel émoi... La moralité de ce film étant que le secret confessionnal vaut plus que toute une vie , Montgomery Cliff trouble le spectateur dans son rôle attrayant.. Un film qui révèle bien le monde de la religion catholique et met en exergue le respect de nos hôtes... À voir!
Malgré un concept original, ce film d'Alfred Hitchcock ne compte pas parmi ses plus réussis : il est trop bavard et le suspense peine à s'installer laissant trop vite la place à l'ennui et au désintérêt.
Doté d’un scénario palpitant abordant pourtant le thème classique du faux coupable, « la Loi du Silence » porte admirablement bien son titre : un prêtre est le principal suspect d’un crime alors que le véritable meurtrier lui a avoué lui-même en être l’auteur en Confession. Une mise en scène implacable et une excellente prestation de Montgomery Cliff pour un Hitchcock pas très connu mais qui gagne vraiment a être vu.
Hitchcock ne nous avait préparé à un sujet de ce genre. Mais il réussit à nous tenir en haleine pendant tout le film, malgrés la fin trop convenue. Mais il est soutenu par une bonne équipe d'acteurs, mené par le génial Montgomery Clift, et par un scénario impeccable.
Un prêtre (Montgomery Clift) est soupçonné de meurtre. Alors qu’il a pourtant connaissance du coupable, il ne peut le dénoncer étant lié au secret de la confession. Avec ce long-métrage, sorti en 1953, Alfred Hitchcock exécute ce qu’il maîtrise le mieux, le suspense psychologique avec un homme tiraillé entre plusieurs sentiments. A la fois bien interprété et parfaitement écrit, ce film nous tient en haleine jusqu’à la fin. Bref, une œuvre méconnue du réalisateur britannique qui n’en demeure pas moins captivante tant le machiavélisme atteint son paroxysme.
Hitchcock a bien eu du mal à réaliser ce film et n'arriva pas à mettre sa dose d'humour habituelle. Il n'en prend que plus la mesure du thème christique développé à travers cette histoire de faux coupable (une fois de plus chez Hitchcok), de peur et de rédemption. Un film solide avec la présence du lumineux et sensible Montgomery Clift et du rugueux et précis Karl Malden. La scène de dialogue entre les deux hommes vaut à elle seule le détour.
Tout y était apparemment pour faire de ce Hitchcock un très bon film : basé sur le fait que les prêtres ne peuvent pas révéler les confessions, il a bien développé introspection, transfert de culpabilité et même frustration sexuelle par une magnifique photo et l'interprétation magistrale de Montgomery Cliff.spoiler: (jamais ils ne retournera avec "Hitch")
Cependant, cet « Hitchcock » est resté trop mal connu, faute à l’environnement Québécois alors qu’à quelques phrases près tout est en anglais spoiler: (et le reste est en Français et non en canadien français ?) et qu’aux USA, majoritairement protestante la « loi du silence » de la confession n’a pas lieu d’être Alors...
Merveilleuse prestation de Montgomery Clift incarnant magnifiquement le Père Logan, en proie à un grave cas de conscience... Original et audacieux de la part d'Hitchcock... Pas un chef d'oeuvre du grand maître mais tout de même une jolie réussite avec une toute petite dose de suspense...