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    Swagger
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    3,8
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    68 critiques spectateurs

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    pierre72
    pierre72

    144 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2016
    Je sens déjà quelques réticences quand on voit l'affiche du film et quand on en comprend le thème ; " Oh encore un truc sur les banlieues ! Et en plus c'est un doc !..."
    Les questions vont être : Comment donner envie de faire prendre un billet de cinéma à des personnes pour qui une sortie ciné doit être essentiellement ludique et attrayante ? Comment leur dire que "Swagger " est certes un documentaire sur des jeunes de banlieue mais qu'il se situe à dix mille lieues au-dessus de ce que la télévision peut nous proposer à longueur d'année ? Comment expliquer que le cinéma peut être un divertissement mais aussi une source d'enrichissement, de culture, de connaissance, de réflexion et tout cela de la façon la plus agréable possible ? Comment exprimer la sensation de bonheur que l'on éprouve en sortant de la salle, impression de n'avoir pas perdu son temps, impression d'avoir rencontrer une jeunesse sympathique, formidable, qui nous donne foi en l'avenir ?
    "Swagger" c'est tout cela et mille autres choses.
    Olivier Babinet, le réalisateur, a passé deux années scolaires en résidence dans un collège d'Aulnay sous bois, banlieue très défavorisée et a eu envie de faire parler ces jeunes qu'il côtoyait quotidiennement. Onze apparaissent à l'écran. Certains faisaient partie de l'atelier cinéma qu'il animait, d'autres ont été découverts pour l'occasion. Face caméra, ils parlent, librement.
    Houla, un doc plus un truc genre Mireille Dumas ( je n'ai pas de références plus récentes) , fuyons ! STOP ! Le dispositif mis en place par Olivier Babinet est bien plus sophistiqué. Ces jeunes ont passé beaucoup de temps devant sa caméra, histoire de l'apprivoiser, de se sentir en confiance et de pouvoir s"exprimer librement, naturellement. C'est la grande force de "Swagger" car à l'écran, se dégage une fraîcheur, une honnêteté sans pareille. Et comme il était essentiel de sortir ces jeunes de tous les clichés ressassés depuis des décennies, ils sont filmés dans leur collège, éclairés magnifiquement par l'opérateur de Kaurismaki, Timo Salminen. D'habitude, la lumière des films du finlandais me gêne beaucoup, mais ici, il faut l'avouer, elle met en relief ces ados et nous les rend soudain très proches.
    Et ils nous disent quoi Aissatou, Abou, Naila, Salimata ? Tout simplement, leur vision du monde, leur histoire, leur vie de tous les jours, leurs espoirs, leurs rêves.
    La fin sur le blog
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 novembre 2016
    Très bon documentaire où l'on découvre des jeunes pleins de vie et loin de certains clichés réducteurs. Il aborde des difficultés communes à beaucoup d'adolescents quelque soit les collèges, sans jugement et avec une grande sobriété.
    Xavier Deranlot
    Xavier Deranlot

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2016
    Allez-y seulement si vous voulez vous faire du bien au cœur, à la tête, aux yeux et aux oreilles 😊 !!! Salvateur en ces temps de haine d'incompréhension et de troubles. Entre fantasmes et réalité, on est loin des niaiseries effrayantes, misérabilistes que savent nous pondre l'intelligentsia française sur la banlieue et l'intégration. Je suis swagger 😎✨❤️
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 novembre 2016
    Ces enfants sont adorables, vue simple et direct sur leur société banlieusarde, sur la notre, souvent touchante, parfois hilarante, des fois dérangeantes. Émigrés, fils d'émigrés, ils sont les pauvres de leur pays d'accueil et n'en oublie pas qu'ils sont aussi des riches comparé au bled. Ils n'ont pas d'amis d'origines françaises, pourtant ils sont en miroir des français campagnard qui n'ont pas d'amis d'origines étrangères. Humaniste, ce film est une bouffé d'oxygène, dont nous aurons besoin pour vivre les prochaines élections.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 novembre 2016
    A voir et revoir sans modération. Un remède à la morosité et aux extrêmismes ambiants. Un film qui donne de l'espoir et qui rapproche les gens.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    300 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2016
    La volonté de Babinet était de faire un film où on ne s'ennuie pas et où le rire sur soi est présent. C'est réussi : de véritables personnages hauts en couleurs se construisent à l'écran malgré la fragmentation générale d'un montage en tresses
    Bernard D.
    Bernard D.

    115 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 octobre 2016
    J’ai vu en avant-première en présence d’Olivier Babinet son dernier film qu’il qualifie de documentaire « Swagger » … mais je suis sorti perplexe.
    S’il s’agit d’un documentaire, le panel de ces banlieusards oubliés par la société ne me parait pas très représentatif : ils sont tous « bien propres sur eux », soucieux de réussir dans la vie sans passer par la drogue et attachés à la religion que ce soit la mosquée ou l’église St Jean ! On s’étonne de voir un Africain corpulent soucieux de sa beauté, connaissant par cœur les « Feux de l’amour » et parlant de mode avec sa mère ; un hindou toujours en costume noir et cravate noire jouant de la batterie dans l’église St Jean mais on n’en sait pas plus ; une jeune Africaine qui ne termine jamais ses phrases et oublie ou a oublié tout y compris sa jeunesse ; une jeune maghrébine qui veut devenir architecte et pense qu’elle pourra payer ses études en étant éducateur scolaire et qui développe un discours paranoïaque sur Mickey et les Barbie … bref des personnages anachroniques qui ne dégagent aucune « compassion » hormis une Africaine qui s’aperçoit que le seul blanc qu’elle connait est en fait un Portugais et une Magrebine qui pleure et tourne le dos à la caméra lorsqu’elle évoque ses grands-parents paternels qu’elle n’a pas connus !
    Tous ces personnages – en règle filmés en plan fixe dans leur lycée – se côtoient sans cesse à l’image en arrière-plan par exemple, et dans le montage qui juxtapose sur les propos de l’un le visage des autres … mais jamais ces personnages ne se rencontrent réellement et parlent entre eux de leurs vies en dehors de 2 scènes qui déclenchent les rires car complètement décalées et oniriques : l’Africain efféminée qui veut devenir styliste apparaît en un richard en manteau de fourrure avec plusieurs files à ses bras et l’hindou joue le rôle d’un Africain qui se plaint du racisme des blancs auprès d’Africains et de Maghrébins mais la scène se termine dans un fou rire général. Je ne parlerai même pas d’une scène du type « Singing in the rain » joué par l’hindou pour souligner l’utilisation abusive des ralentis et des caméras-drones, et de l’incrustation de la cité dans un jeu vidéo.
    Bref, on n’apprend rien si c’est un documentaire … et c’est un « navet » si l’auteur a eu la velléité de faire un film « militant ». Je n’ai pas assisté au débat qui suivait ce film … c’est dire si !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 401 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2016
    Présenté au Festival de Cannes, en compétition ACID, Swagger est le documentaire d’un réalisateur qui, après avoir organisé des ateliers vidéos à Aulnay-sous-Bois a trouvé ça évident de nous montrer ces jeunes collégiens, dans leur univers naturel. C’est ainsi que nous rencontrons des personnalités plus ou moins affirmées, aux caractères bien différents et dont leur seul point commun est de ne pas être blanc. Le cinéaste parvient à dresser des portraits touchants et vivifiants au travers de sujets tels que le collège, le bled, les blancs, les roms, la cité d’Aulnay, la mode, la télévision ou la violence. Alors que Swagger est un documentaire, c’est aussi un teen-movie drôle et percutant grâce à une mise en scène dynamique et peaufinée. Les onze adolescents dressent une réflexion posée et justifiée sur notre société et nous aides à comprendre leurs difficultés et leurs joies. Voici un outil qui mélange les genres tout en méritant d’être une archive d’une génération.
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