Mon compte
    Le Voyage au Groenland
    Note moyenne
    3,4
    476 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Voyage au Groenland ?

    58 critiques spectateurs

    5
    5 critiques
    4
    17 critiques
    3
    26 critiques
    2
    8 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 décembre 2016
    "Marie et les naufragés" avec Vimala Pons notamment, était déjà d’un humour différent de "2 Automnes 3 Hivers". Avec "Le Voyage au Groenland", Sébastien Betbeder explore encore un autre humour, même différent du court-métrage "Inupiluk" dont il est la suite. C’est toute la force du cinéaste : pouvoir conserver le même impact sur ses personnages mais à travers des humours divers. Il laisse de côté la dimension décalée, presque burlesque, de "2 Automnes 3 Hivers" pour aller de plus en plus vers un humour plus tendre et instinctif.
    (...)
    les deux Thomas révèlent quelque chose qu’il n’y avait pas dans "Inupiluk : il se crée une forme de bromance qui s’attache à la bienveillance sociologique de la délocalisation. La renaissance passe automatiquement par les deux protagonistes, qui s’intègrent aussitôt au décor (être en marge serait caricatural) et suivent le ton et l’ambiance.

    Critique complète via le lien :
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2016
    Nous n’étions pas mécontents de notre titre : « Voyage au bout de l’inuit » pour être raccord avec le côté potache de ce film ethno-rigolo, même si le calembour ne rend pas compte de la modestie du projet.
    Il ne prétend pas à l’exhaustivité à propos d’un peuple en évolution rapide.
    Deux jeunes immatures parisiens débarquent dans un village isolé où le père de l’un d’eux est installé depuis longtemps. A travers leur ingénuité, leur fraîcheur enfantine, nous les suivons dans la chasse au phoque avec dégustation de foie cru et gobage d’œil, une butte témoin du passé, et dans d’autres activités touristiques.
    Les incompréhensions sont source de rires parfois un peu insistantes comme l’explication du statut d’intermittent à un chasseur d’ours. La bonne volonté qui recherche la fraternité des peuples n’entre-t-elle pas en conflit avec le remord d’une perte irrémédiable de la diversité linguistique, culturelle, humaine ?
    cylon86
    cylon86

    2 517 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2016
    Ce voyage au Groenland, Sébastien Betbeder l’aura préparé depuis un petit moment. A la base de ce nouveau long-métrage, sortant seulement plusieurs mois après "Marie et les naufragés", il y a eu deux moyens-métrages ("Inupiluk" et "Le film que nous tournerons au Groenland") et plusieurs programmes diffusés sur Internet dont une web-série et un journal de bord du tournage. Après plusieurs longs mois d’attente, "Le Voyage au Groenland" débarque enfin. Et c’est peut-être le plus beau film de Betbeder...

    Suite de la critique sur
    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2016
    Après l'exquis Marie et les naufragés, Sébastien Betbeder a posé ses caméras dans un endroit perdu du Groenland. Par le biais de la comédie, encore, avec chaleur, tendresse et humanisme. Et aussi un côté loup/phoque qui caractérise les relations impromptues entre deux jeunes français (un vrai duo rigolo) et une communauté inuit. Le voyage au Groenland témoigne d'un respect intégral dans la découverte réciproque de deux cultures très différentes. Une vraie page blanche avec un décor quasi vierge qui permet à Betbeder d'exprimer sa sensibilité, son humour et aussi sa capacité de créer de l'émotion. Le voyage au Groenland marque la confirmation d'un auteur singulier dans le paysage cinématographique français qui amène de la fraîcheur et de la spontanéité.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    78 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2016
    Voilà une histoire tendre et burlesque au pays des Inuits. Thomas (Thomas Scimeca, irrésistible) et Thomas (Thomas Blanchard, touchant) sont amis, comédiens et intermittents en galère. Ils partent quelques jours à Kullorsuaq, au Groenland, rendre visite au père de l'un d'eux qui y vit depuis 20 ans. Ce voyage spectaculaire est l'occasion unique pour ces deux trentenaires à la ramasse, de vivre d'incroyables aventures. C'est drôle, décalé et loufoque. C'est une odyssée qui parle d'amitié, de la découverte de l'autre et des rapports filiaux. Un film simple mais pas simpliste, distrayant, où l'on sourit beaucoup… et bien moins léger qu'il n'y paraît. J'ai adoré la musique de Minizza, sorte de pop électro mélancolique entraînante et les sublimes paysages groenlandais. Un joli moment.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2016
    Souffrant d'un manque de communication évident, Le Voyage au Groenland a tout de même beaucoup fait parler de lui avant avant sa sortie. Il ne s'agit pas d'une comédie franchouillarde comme tant d'autres car est l’aboutissement d’un travail cinématographique de longue haleine et d’un modernisme qui se démarque du lot de la production hexagonale.
    Romaric R.
    Romaric R.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Vu en avant première à l'utopia à Toulouse suivi d'un débat avec Sébastien BETBEDER.
    Nous avons passé un très bon moment, nous avons l'impression nous aussi d'avoir fait un grand voyage au coté de ces 2 Thomas qui vont retrouver Nathan le père de l'un d'entre eux dans un village très reculé au Groenland. Une histoire d'amitié pleine d'humour et de lien père fils retrouvés mais fragiles. Des paysages incroyables, des habitants jouant leur propre rôle à merveille, c'est en effet un mélange de fiction et de réalité du plus bel effet.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    62 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2016
    Charmante petite curiosité découverte lors du dernier FIFF, « Le voyage au Groenland » est un film qui, sous des airs faussement légers, nous fait voir une belle amitié. Sébastien Betbeder, le réalisateur français de « 2 automnes 3 hivers », nous livre un film qui nous fait penser à « Rendez-vous en terre inconnue » avec beaucoup d’humour ! Heureusement car si ce film est si particulier, c’est parce que ce dernier est justement dosé et jamais moqueur ! Nous rigolons souvent de bon cœur en voyant les mésaventures de ces deux jeunes amis très touchants.

    Lors de l’interview de Thomas Blanchard recueillie dans le cadre du FIFF (et retranscrite sur notre site), nous apprenions que ce long métrage est la suite d’un court métrage : « Inupiluk ». Ce dernier mettait également en lumière les deux comédiens : Thomas Blanchard et Thomas Scimeca qui accueillaient pour l’occasion des Inuits à Paris. Ce film est un peu une boucle qui se termine en permettant aux Thomas de découvrir la culture de leurs invités et de beaux paysages polaires.

    « Le voyage au Groenland » magnifie des étendues de glace à perte de vue, et présente d’une bien belle façon ce petit village inuit aux maisons colorées. Thomas et Thomas seront d’ailleurs invités à suivre les activités de chasse et de pêche des ainés. Ce qui amènera naturellement le spectateur à sourire tant la rencontre et le choc des cultures sont fortes. Mais, comme nous le disions précédemment, cela se fera toujours dans le respect des uns et des autres. Ici, pas de jugement ou d’interprétation hâtive, juste une immersion bienveillante vers l’autre avec son quotidien, ses joies et ses difficultés. Ce film participe aussi à la lecture de notre propre société où le temps, la rentabilité et les distractions (parfois futiles) l’emportent bien trop souvent. Aussi, nombreuses sont les scènes où le réalisateur prend le temps de nous montrer la vie et de nous interroger sur nos propres pratiques.
    Les deux comédiens sont brillants et remplissent à merveille ce registre de la douce comédie existentielle. Mention spéciale pour Thomas Blanchard qui opère ici un virage à 180 degrés depuis l’excellent « Préjudice » d’Antoine Cuypers. C’est simple : cet acteur nous prouve sa capacité à changer de registre pour irradier une nouvelle fois l’écran. L’autre Thomas (Scimeca) n’est pas en reste et se montre à la hauteur de son rôle. Quant à Nathan, le père du premier Thomas, il est très justement interprété par François Chattot, figure bien connue du cinéma français.

    Alors bien sûr, il serait réducteur que de n’y voir qu’une comédie tant les sujets développés sont riches. En filigrane nous sommes témoins de la relation parfois compliquée entre un père et son fils. Mais pas seulement, on aborde aussi le départ des jeunes Inuits pour les grandes villes, engouement motivé par l’explosion de l’accès à Internet et aux réseaux sociaux, et donc la découverte d’une autre vie que la leur. C’est aussi l’occasion de montrer les ravages qu’a pu faire jadis l’alcool dans ces communautés ancestrales.

    Nous ne pouvons clôturer notre avis sans évoquer la musique, absolument sublime et envoutante du compositeur de musique électronique Minizza (Franck Marguin & Geoffroy Montel) qui, au moyen de quelques notes au synthé, nous transporte véritablement vers de froides contrées avec le risque de garder en mémoire longtemps encore leurs très belles mélodies.
    Véritable coup de cœur du FIFF 2016, « Le voyage au Groenland » est un film réussi, beau et porté par des comédiens talentueux. Il mérite amplement notre trajet vers le cinéma le plus proche !
    Lartimour
    Lartimour

    11 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2016
    Voilà un film rafraichissant, avec de superbes vues sur la banquise et un charmant petit village plein de couleurs. Le film raconte le voyage initiatique de deux amis parisiens, invités par le père de l'un d'eux vivant dans un petit village inuit retiré au fin fond du Groenland, où les habitants sont confrontés aux dures conditions de vie.
    Le film est à la fois un témoignage du mode de vie des habitants et de l'arrivée de la mondialisation via internet dans un peuple qui tente de survivre dans un monde inhospitalier. Le réalisateur utilise la comédie, tout en finesse, pour nous raconter une belle histoire d'amitié, entre deux personnages, intermittents du spectacle, mais aussi entre des gens n'ayant pas la même culture, égratignant au passage le monde de l'administration.
    Le duo d'acteurs principaux fonctionne à merveille. La bande-originale vient renforcer la belle balade dans ce cadre merveilleux, qui prend en pleine face la modernité.
    Magnifique.
    velocio
    velocio

    1 305 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2016
    Il y a 3 ans, Sébastien Betbeder nous avait régalés avec "2 automnes 3 hivers", un film d’une grande fraîcheur de ton et très parisien. Dans "Marie et les naufragés", sorti il y a 6 mois, son cinéma avait déjà quitté Paris. Toutefois, ce départ, il l’avait déjà annoncé dans deux moyens métrages sortis en 2015, "Inupiluk" et "Le film que nous tournerons au Groenland". Alors qu’"Inupiluk" racontait le séjour en France de deux inuits, Ole et Adam, que deux comédiens, Thomas et Thomas, plus souvent dans l’intermittence que dans le spectacle, s’étaient vus plus ou moins contraints de cornaquer, Le voyage au Groenland nous narre le match retour, à Kullorsuaq, un village de 446 habitants situé au nord-ouest du Groenland. C’est là que vit depuis des années Nathan, le père de l’un des Thomas, parfaitement intégré au sein d’une communauté chez qui le sens de l’accueil des étrangers n’est pas un vain mot ! Bien entendu, les différences culturelles sont grandes entre les deux Thomas et les inuits et cela nous vaut une kyrielle de scènes plus savoureuses les unes que les autres. On en raconte une ? Celle, par exemple, où l’un des Thomas tente d’expliquer le régime des intermittents du spectacle à son interlocuteur, à coup de nombre de phoques tués dans l’année. Les deux Thomas, Thomas Blanchard et Thomas Scimeca (vu récemment dans "Apnée"), forment un duo comique de tout premier ordre et ce film, tourné souvent par -35 °C, dégage une chaleur particulièrement revigorante par les temps qui courent : la chaleur de l’amitié entre les peuples, quand bien même ils sont séparés par les kilomètres et des cultures différentes.
    Marie-Noëlle L.
    Marie-Noëlle L.

    12 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2016
    Vu au Festival du Film Francophone de Namur.
    Bonne comédie aux acteurs méconnus.
    A voir surtout pour découvrir les conditions de vie au Groenland, très attendrissantes mais aussi pour les splendides paysages de glace.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2016
    Le film a été tourné à Kullorsuaq (446 h en 2009), au nord-ouest du Groenland, dans la baie de Melville.
    L’idée de confronter deux cultures n’est pas nouvelle, ici, 2 intermittents du spectacle, médiocres comédiens et « neuneus », partent rencontrer le père de l’un d’eux qui s’est installé au Groenland après son divorce. Malheureusement, le scénario est paresseux et se contente d’enchaîner des saynètes, un peu à la façon de « Oui-Oui chez les Inuits » : à la pêche, à la chasse aux phoques, allant chercher de l’eau, mangeant du foie cru de phoque et découvrant le soleil de minuit. Les relations entre les 2 amis sont peu approfondies ainsi que celle avec le père. spoiler: La scène de connexion à internet pour actualiser leur profil à Pole Emploi est drôle mais trop longue et ne justifie pas le déplacement
    . Les problèmes de langues et d’incompréhension sont rapidement évoqués. Raté pour un long métrage, d’autant que Sébastien Betbeder avait déjà tourné en 2014, un moyen métrage sur le même sujet, « Inupiluk le film que nous tournerons au Groenland ». Il y a, pourtant, tant de choses à dire sur les Inuits et le bouleversement de leur mode de vie par le modernisme et la mondialisation. C’est ce qu’avait réussi Andrew Maclean avec « On the ice », (2011) où il s’inspirait d’un fait divers (une bagarre entre adolescents qui tourne mal), lui permettant de montrer la vie des Inuits en Alaska. .
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2016
    On a enfin notre coup de cœur du Festival de Cannes 2016 et c’est en compétition ACID qu’il se trouve. Il n’est pas non plus trop tard pour découvrir un cinéaste qui avait pourtant déjà fait ses preuves avec auparavant. Bref, nous retrouvons ici deux comédiens fauchés qui rejoignent le père de l’un d’eux au Groenland. Thomas et Thomas sont amis depuis dix ans et n’ont aujourd’hui plus besoin de mots pour se comprendre. L’un deux est timide et l’autre prêt à relever des défis. La complicité du duo fonctionne très bien et le rend drôle et touchant sans aucune faiblesse. Les deux acteurs respirent la spontanéité et la sincérité. Leur expérience dans cette contrée limitrophe au Pôle Nord est naïve, ludique et chaleureuse. Sébastien Betbeder nous offre avec authenticité un voyage humain et culturel. Les paysages sont filmés sans artifice pour montrer plutôt que raconter. La musique quant à elle est vivifiante et retranscrit tantôt le bonheur, tantôt la mélancolie. Quant à l’histoire, elle nous fait découvrir la vie à Kullorsuaq, sa langue, ses façons de faire la fête, de chasser, de pêcher ou même de dormir. Ce voyage initiatique nous met également face à nos dépendances à Internet, comme pour déclarer sa mensualité sur le site du Pôle Emploi. Le Voyage au Groenland est un film sur l’amitié et l’ouverture dont il vous sera très difficile de ne pas affectionner.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top