Voilà une petit comédie française sympathique et originale. Malheureusement ce film est mal distribué mais je suis contente d'avoir pu le voir. C'est frais, amusant, divertissant. Nos deux héros sont vraiment gentils, sympas et agréables.
Un vrai moment de bonheur que ce film, plein de fraicheur et d'un humour doué de fantaisie autant que de poésie.... Je ne raconte pas l'histoire, mais elle est faite de petits détails , de petits dialogues souvent croustillants, dans des paysages magnifiques, un film de neige , donc, et avec des personnages qui sourient et se tiennent par la main ..... c'est filmé avec joie, avec alacrité comme diraient certains, et sur un ton un peu à la Droopy, on découvre deux parisiens attachants et lunaires, peu encombrés des détails matériels, deux poètes en somme échoués sur la banquise pour notre grand bonheur......Je conseille cet intense moment de fraicheur .....
Un film contemplatif qui nous fait partager au travers des yeux de deux amis proches la vision d'un village isolé dans un nature sauvage et profonde. Un film tout simple sur la vie quotidienne; le regard naïf des deux amis qui s'émerveillent de la simplicité des rapports d'amitié qui unissent les membres du village. Tendre et limpide.
Franchement trop long. Il n'y a pas beaucoup de rebondissements, pas vraiment d'intrigue ni d'histoire. Ce n'est pas le but du film. Il se porte plutôt à la contemplation, avec ses magnifiques images du Groenland. Le choc de culture est intéressant mais pour moi le film est trop plat, trop contemplatif. Et c'est un parti pris du réalisateur, on ne peut pas le lui reprocher. Il faut aller le voir en connaissances de cause.
Deux amis prénommés Thomas passent quelques jours dans un village isolé au Groenland où habite le père de l'un d'entre eux, après avoir accueilli deux amis de ce dernier quelques années plus tôt. Ce film est assez calme dans le sens où il se passe finalement peu de choses, le quotidien au sein d'un village au Groenland nous étant montré, sans qu'un effet comique quelconque ne soit rajouté. Toutefois, le film se montre drôle et m'a souvent fait rire avec cet aspect très authentique entraînant quelques situations décalées tout en sobriété, comme lorsque les deux Thomas ne comprennent pas tout à fait ce que leur dit un habitant commentant ses photos, ou lorsqu'ils essayent de se connecter à Internet pour s'actualiser sur Pôle Emploi. Le film contient des moments plus intimistes tout aussi efficacement simples. J'ai apprécié le fait que cette histoire se déroule sans tension importante.
j'avais vu le court-métrage Inupiluk qui m'avait fait mourir de rire et dont ce long est la suite. un peu déçue par la "comédie" en elle-même car je m'attendais à plus rire mais tout de même un film très drôle, agréable, et original, où l'on ne s'ennuie pas une seconde. j'ai passé un très bon moment mention spéciale aux acteurs locaux.
Un film qui fait son petit effet après coup. Rien d'extra, ça n'est pas très speed (pas ou peu de rebondissements) mais ça sonne vrai grâce à des acteurs crédibles et sincères dans une mise en scène simple mais parfaite pour cette belle histoire d'amitié ... C'est justement cette amitié et cette simplicité qui m'ont touché surtout la relation entre Thomas et son père mais que j'aurai aimé plus approfondie... Un minuscule défaut pour ce film qui fait du bien, qui donne envie prendre le temps de connaitre et d'apprécier ses proches et les moments passés avec eux... Et tout ça avec une photo magnifique... ouais, Vraiment sympathique ce petit film, bravo a Begeder qui après "L'idéal" nous pond un film complètement différent mais tout aussi réussi.
Une pépite, véritable découverte. Bien sûr ce n'est pas un chef-d'œuvre, mais les tribulations des deux Thomas, sont particulièrement savoureuse. Le paysage est par moment magique, et les personnages du Groenland semble pure comme la neige et les horizons. Entre docu et Fiction, ce film est d'une grande naïveté, Comme les personnages d'ailleurs. Émotion, amitiés, simplicité, humour, naïveté, composent l'ensemble des scènes de ce film foutraque, mais qui nous laisse en mémoire un goût de plaisir partagé et de simplicité dans l'expérience humaine.
Un joli film, mêlant drôlerie, mélancolie et d'une infinie tendresse, même si il reste un ton en dessous de 2 Automnes 3 hivers, le premier film de Betbeder que j'avais adoré. Le voyage au Groenland est, au-delà de la découverte d'un pays, ou tout du moins d'un village planté au milieu de nulle part, l'exploration d'une belle amitié entre deux garçons un peu paumés et rêveurs, campés par deux formidables comédiens : Thomas Blanchard et Thomas Scimeca avec qui il va falloir compter dans les années à venir niveau comédie française.
malgré quelques approximations dans le jeu des acteurs une immersion dans ce monde glacial où l'on découvre leur mode de vie leur tradition et leur solitude. les paysages sont magnifiques.
A priori ce petit film délicat ressemble de loin à un épisode de l’émission télévisée « Rendez-vous en terre inconnue » version inuit. A postériori également sauf qu’en lieu et place du documentaire c’est à un long-métrage de fiction que nous avons affaire, à cheval entre une ballade ethnographique et une comédie sur le choc des cultures. La promesse du film n’est donc pas mensongère, on a bien le droit à des français qui débarquent au Groenland et qui seront donc nos yeux pour en observer les traditions, entre humour lunaire et décalé mélangé à une touchante histoire de famille et d’amitié.
Ce qui frappe en premier lieu dans ce long-métrage – et le contraire eut été vraiment dommage – ce sont la beauté sidérante des paysages. Les magnifiques étendues blanches du Groenland ainsi que son immensité sont bien mises en valeur. La musique aux sonorités très électro tendance années 80 (un peu semblable à celle de « Drive ») est en parfaite adéquation avec les plans montrés et donnent au film un cachet bien particulier. Des scènes d’immersion aux traditions des autochtones et leur mode de vie parsèment la partie fictionnelle du « Voyage au Groenland » de manière équilibrée. Attention cependant, la partie de chasse aux phoques suivie de leur dégustation pourra choquer certaines âmes sensibles quand bien même elle est justifiée. Dans tous les cas le dépaysement total est assuré.
Parfois on a l’impression que les ressorts narratifs ne sont pas assez approfondis et qu’un moyen-métrage aurait suffi car le film souffre de pas mal de longueurs et de scènes inutilement étirées. En revanche deux ou trois flashbacks très drôles viennent dynamiser le récit en densifiant la relation des deux protagonistes principaux. « Le voyage au Groenland » est avant tout gentiment amusant et fonctionne sur le décalage culturel et sociétal entre les deux Thomas et les habitants du village Inuit (voir l’excellente séquence du Pole Emploi). Thomas Blanchard, avec sa tête à claques et son air ahuri, nous procure quelques bonnes tranches de rire. Au final, c’est un petit film imparfait mais attachant à l’image de ses deux acteurs principaux.
La trentaine bohème, Thomas rend visite à son père installé depuis une vingtaine d’années dans un petit village du Groenland. Il est accompagné d’un ami qui, comme lui, se prénomme Thomas et, comme lui, vit à Paris de petits rôles.
Sébastien Betbeter filme la suite de « Inupiluk », un court métrage sur la visite de deux Inuits à Paris. Thomas Blanchard et Thomas Scimeca y tenaient déjà leur propre rôle. Cette fois-ci, c’est à eux de faire le chemin inverse et de bénéficier de l’hospitalité de leurs hôtes groenlandais.
Autant dire que ce « Voyage au Groenland » est exotique en diable. Sans chercher l’insolite ou le grandiose, la caméra les trouve rien qu’en filmant le calme village de Kullorsuaq, posé au bord de l’océan pris dans les glaces. La vie y suit calmement son cours, sans drame ni coup de théâtre.
Ce parti pris naturaliste est la plus grande qualité de ce fil aux allures de documentaire, de ce documentaire scénarisé comme un film. Il crée une ambiance douce, bienveillante, tendre, à la fois dépaysante et familière. Mais, faute d’enjeu narratif – si ce n’est une amourette avec une jolie autochtone et la maladie de cœur du père -, ce « Voyage au Groenland » se condamne au surplace.
Il aurait fait, sur le même format que « Inupiluk », un excellent court métrage de trente-quatre minutes. Il en fait soixante-quatre de plus. Soixante-quatre de trop.
Placer l'histoire au Groenland est une bonne idée, encore aurait-il fallu construire un véritable scénario autour de ce voyage. Ce n'est malheureusement pas le cas. Passé l'aperçu de la vie et des traditions des inuits, mais déjà vu ailleurs en plus réussi, on suit l'errance de ces 2 paumés sans intérêt, avec des dialogues assez pauvres. Les flash-backs à Paris sont inutiles et ratés, les moments comiques (inscription assedic, manger du foie cru...) rarement drôles et l'émotion a du mal à exister à l'écran. Côté comédien, j'ai vraiment du mal avec Thomas Blanchard qui a l'air de réciter son texte et a un phrasé très particulier. Le second Thomas et l'interprète du père s'en sortent très bien. Une déception.