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    Willy 1er
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    mat niro
    mat niro

    366 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 août 2017
    Voilà une comédie bouleversante teintée de rires et de mélancolie. Willy, 50 ans, est ce que l'on appelle un "inadapté social" et la mort de son frère jumeau va l'emmener au fil des rencontres dans un monde qu'il va tenter d'apprivoiser. Danniel Vannet est formidable dans son rôle et rarement un film m'a fait aussi vite passer d'une période de fou rire à un état de tristesse profond comme les abus de faiblesse de ses "prétendus" amis du PMU. Une excellente surprise.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juillet 2017
    La vie fait mal par moments, plus pour certains que pour d'autres, c'est une loterie.
    Les "gros malins" ont juste eu du bol.

    Dans ce film, il ne s'agit pas d'émotion en barquette, annoncée à grand renfort de piano : pas de misérabilisme, pas de pleurs hurlés d'une mère déchirée comme les films américains le font avec tant de facilité et désobligeance.

    La simplicité de Willy et autres personnages du film, est là pour rendre cette douleur mieux supportable, pour ajouter un peu de distance ( spoiler: Willy est handicapé mental mais parfaitement conscient du regard que le monde porte sur lui, et il a perdu sa boussole dans la vie, son jumeau, celui avec qui il partageait le plus proche sentiment du quotidien
    ).
    L'effet "Groland" n'est pas recherché.

    La platitude des lieux pour mieux ancrer l'histoire dans la réalité, dans l'ordinaire, pour mieux mettre l'accent sur les personnages. Pas de Villa, pas de City, pas de grosse caisse ni de lumières : c'est tant mieux.

    Willy est sans filtre, direct, évident mais juste, pour cracher à la face de ceux qui ressentent si peu.
    spoiler: La première scène sur sa monture, où Willy crame du pneu devant l’œil noir de ses voisins
    , jouissif, chaleureux à souhait et bouleversant à la fois : l'instinct de virilité des mâles, par tout moyen, l'incommunicabilité entre les êtres résumée en quelques images, sans un mot.

    Et malgré sa ténacité à s'extraire du malheur, il reste fragile, moins futé que la normale, influençable, au point de se faire abuser par certains "valides", les vrais minables ici, et redevenir vilainement ordinaire par leur faute ( spoiler: les faux-amis du bar qui le dressent en méchanceté lorsque son véritable ami abîme son scooter
    ) : c'est fort ça aussi.

    5 étoiles Sheba, puisque la presse a réservé un accueil tiédasse à ce film : des défaillants du cœur visiblement (nous aussi "on vous plaint", gniarg-gniarf !), qui donnent quelques points bénis oui-oui pour la compassion de circonstance.

    Allez, salut à toi mon frère, salut Willy, salut Daniel. Nous aussi on "les emmerde", et surtout on t'aime.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    145 abonnés 2 441 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2017
    Un film tourné à la manière d'un reportage façon "Strip-tease" dans lequel on s'apitoie plus qu'on s'émeut du parcours de son héros. spoiler: L'imitation de ZAZ est très réussie !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mars 2017
    Un pur joyau d’humanité ? Vantards !
    Ces jeunes sortis de l’école ont surtout eu le talent de pondre un film "social" sur la misère morale d'un minable.
    Si c’est ça le cinéma français contemporain à message, qu’ils revoient leurs classiques. Le néo-réalisme italien, lui, a produit quelques chefs-d’œuvre d’une autre envolée. Ici c’est un voyeurisme d’une crudité grotesque et froide qui ne donne qu’un profond malaise et ne prête à rire que les convertis. Déprimant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 mars 2017
    Un film brut plein d'émotion et d'humanité, tournée comme une version du célèbre magazine de société Striptease dès Années 90.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 mars 2017
    Vous voulez vous changer les idées ? Regardez ce film vous allez... déprimer.
    Glauquissime a souhait. En voulant imiter groland et dumont en peignant une société encore plus noire où les humains sont tous des êtres abjects egoistes et sans coeur... on se met a la place de Willy et franchement on deperit . In aimerait tant qu'il s'en sorte... mais un peu de gaieté ça aurait été trop demande
    Eselce
    Eselce

    1 437 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2017
    Un regard sur les oubliés de la France. Ici, Willy est un homme de 50 ans illettré qui a toujours vécu chez ses parents avec son frère jumeau. Le film annonce de suite la couleur, Willy est loin d'être un prix de beauté ou d'intelligence. On ne comprend pas toujours très bien le personnage principal à l'articulation légère mais on sent bien la franchise de sa prestation. C'est assez intéressant, comme une sorte de documentaire mais je mentirai en disant que c'est passionnant. Lent et pauvre en scénario, le film vaut le coup d'être vu pour sa vision de la ruralité et des français de la "France profonde" souvent livrés à eux-même et d'une simplicité à toute épreuve. Il y a de bonnes scènes d'humour et des objectifs très clairs et tout à fait réalisable pour Willy : Avoir un appartement à Caudebec, avoir un scooter. Retour aux joies simples de la vie et à l'exploitation des plus faibles spoiler: Pas du tout aimé la scène des boutons même si elle dénonce.
    Courageux, comme film.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 406 abonnés 4 254 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2017
    Présenté en compétition ACID au Festival de Cannes, Willy 1er est un film tendrement touchant. A cinquante ans, Willy vient de perdre son frère jumeau. Par désirs d’indépendance et de normalité, il quitte pour la première fois ses parents. Il se met alors à travailler dans une grande surface et se lie d’amitié avec un jeune homosexuel. On rigole beaucoup, mais les scènes sont toujours rattrapées par une fragilité bienveillante. Si bien qu’on hésite à savoir si nous sommes dans un documentaire ou une pure fiction. Les quatre cinéastes nous offre une œuvre singulière et humaine pleine de douceur et de mélancolie. Willy 1er est un personnage dont on pourrait se moquer, mais finalement on a juste envie de l’aimer.
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 368 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Rah, c’est vraiment bête quand même… Quand je prends le temps de la réflexion, je me dis que ce « Willy 1er » avait quand même pas mal d’arguments pour lui. On me l’avait vendu en me disant qu’il était frais et sincère. Et sur bien des aspects, c’est vrai que ce sont là des qualités que je lui concède volontiers. De toute façon, avec un personnage pareil en guise de héros, difficile de dire qu’on nous la fait à l’envers. De même, on m’avait aussi vendu ce « Willy 1er » comme étant un film qui avait une vraie pate d’auteur. Or, là encore, j’avoue que sur ce point il m’est difficile une fois de plus de dire le contraire. La technique est certes minimaliste, mais on sent vraiment de la part des quatre réalisateurs une volonté de jouer avec les cadres, les travelings, les décors. Ça suggère, ça rentre en rupture, ça focalise sur des détails… La B.O. est plutôt chouette aussi, et c’est suffisamment rare pour le signaler. Bref, ouais c’est clair : pour moi il y a dans ce film une vraie patte qu’on ne peut pas renier, il n’y a pas redire…. Il y a même un regard aussi, là-dessus aussi je ne contesterais pas. Et l’air de rien, ce regard est quand même assez audacieux parce que clairement ambigu. Souvent bienveillant à l’égard de son héros, l’intrigue le malmène malgré tout régulièrement, nous en présentant parfois un portrait sinistre et malsain. Ah ça, il n’y a pas à redire : c’est osé. Vouloir nous faire prendre en empathie un personnage dont on ne lisse rien, c’est un pari que je ne peux qu’apprécier… Et pourtant, au final, sur moi, ce film, il ne marche pas tant que ça. Et pour être honnête, je ne sais pas trop dire ce qui ne marche pas. C’est clairement une question d’alchimie qui ne colle pas ; d’un produit qui, à l’état fini, me mettrait presque mal à l’aise. Et quand j’essaye de me remémorer ces moments où je me suis dit « ouais ce film est glauque quand même », je me rends compte qu’en fin de compte, ce qui m’a bloqué, c’est la même chose qui aurait dû me faire adhérer au film. Cette chose c’est l’ambiguïté. Bah ouais, parce que l’air de rien, il y a eu quand même trop de moments dans ce film où je me suis questionné sur ce que ces réalisateurs entendaient vraiment nous montrer… De trop nombreuses fois, j’ai eu l’impression qu’on cherchait à se foutre de lui ; qu’on cherchait à nous faire se foutre de lui. Pas ce sourire bienveillant et tendre qu’on a l’égard de ces gens simples mais touchants. Non, parfois j’ai eu l’impression qu’on cherchait à susciter chez nous ce sourire un brin condescendant qu’on peut avoir quand on se moque avec mépris de l’idiot du village. Et ce qui est valable pour Willy fonctionne finalement aussi pour tout son entourage. Autant j’ai pu sentir l’intention des auteurs à vouloir démontrer comment les amis de Willy exploitaient vilement sa bêtise pour l’exploiter honteusement, autant je me suis aussi senti régulièrement mal-à-l’aise avec cet étrange portrait qui en ressort de la France ouvrière qu’on semble vouloir nous peindre comme foncièrement arriérée et stupide. C’est vraiment bête, parce qu’à prendre du recul, je me dis que ce n’était sûrement pas l’intention, du moins, pas l’intention consciente. Et pourtant, c’est bien ce que j’ai ressenti. C’est peut-être tout simplement un problème d’équilibre et de dosage. Pas grand-chose au fond… Et pourtant c’est ce qui fait qu’au final, de mon côté, la mayonnaise n’a pas pris. Dommage vraiment, parce qu’il y a quelques belles scènes ( spoiler: notamment avec ces apparitions fantomatiques que je trouve toujours super bien gérées. Me concernant, elles ont toujours su se faire légères et touchantes. Dommage d’ailleurs que tout le film ne soit pas de cet acabit-là.
    ), un beau sujet, et le tout dans un plutôt bel écrin. Ainsi, je ne voudrais pas décourager les curieux de se risquer à voir ce film, ne serait-ce que pour l’audace de la démarche. Maintenant, au-delà de ça, on ne va pas se mentir non plus : je suis ressorti de ce film comme j’en suis rentré : le film n’a rien imprimé sur moi. Imprimera-t-il quelque-chose sur vous ? A vous de voir si ça vaut la peine de prendre deux de vos heures pour le vérifier…
    Desman
    Desman

    8 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2016
    Nous sommes ici face à un OVNI cinématographique. Willy 1er a d'ailleurs gagné l'amphore d'or au Fifigrot 2016, ça pose le cadre et le style. Mais sous couvert d'une comédie très décalée (les scènes en scooter filmées au ralenti sont un délice) le film aborde des sujets très sérieux et douloureux. Du classique comme l'homo ou le simplet du village victimes de la bêtise quotidienne, et du beaucoup plus original avec la solitude des gens de la campagne et la misère affective des gens "différents" et un peu simplet. La deuxième partie du film est beaucoup moins drôle et beaucoup plus dure. On n'en ressort pas indemne. En résumé il faut saluer la performance pour un premier film, et ce malgré les problèmes inhérent à un premier long métrage (problèmes dans la maîtrise du rythme). Bravo au quatuor de réalisateurs, ils osent et ils sont complétement "mabouls" comme dirait Willy.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 novembre 2016
    Singulier et sensible, Le quatuor de réalisateur tout droit sortit de l'école de Besson frappent juste et fort.
    Dans ce premier long-métrage on y suit Willy, un campagnard intellectuellement diminué, qui se confronte à spoiler: la mort illogique de son frère jumeau Michel
    . Celui li ci va donc prendre les choses en main et décider de devenir indépendant petit à petit. spoiler: J'aurai un appart - J'aurai un scooter - J'aurai des amis -
    et je vous emmerde !
    Willy 1er est un film très touchant avec sa quantité satisfaisante d'émotions. On y passe facilement du rire aux larmes. Willy 1er est avant tout un personnage et c'est pour cela que le point positif majeur de ce film est l'attachement au personnage principal. Ce personnage est tellement particulier et original qu'on se sent juste envouté. On a envie de l'aider ce pauvre Willy! On peut aussi noter que la réalisation est efficaces. Pendant les moments de solitudes de Willy on peut remarquer qu'il n'est jamais centré dans le cadre afin de laisser place à spoiler: son frère, toujours dans sa tête.

    Mais willy 1er a aussi sa dose de défaut puisque certain personnage ne sont pas assez exploité à mon gout. Je pense notamment à spoiler: Willy 2
    . On peut de même remarquer que le scénario n'est pas tout a fait bien ficelé. On peut ressentit quelques vides scenaristiques et c'est dommage! Je pense à la fin, à mon avis, quelque peu "bâclé" mais heureusement pas vide de sens.

    Willy 1er reste un bon film, mais ne marquera pas plus que ca le public français,
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2016
    A la mort de son frère jumeau, Willy, 50 ans quitte ses parents agriculteurs et veut s'établir à Caudebec, avoir des copains et un scooter.

    D'un point de vue intellectuel, l'idée du film est excellente et le film irréprochable. En effet, pourquoi réserver le cinéma aux beaux, aux riches, aux intelligents, aux grandes villes, aux grandes réalisations, aux élites de tout genre. Le cinéma appartient aussi au petit peuple, ici des gens parfois très frustes. Ca m'a rappelé "chez ces gens-là" de Jacques Brel. Je n'ai saisi aucune volonté de caricaturer les gens (comme dans "ma Loute" par exemple), au contraire.

    Mais à la sortie du cinéma, j'avais vraiment le moral à zéro, déprimée et l'esprit pas du tout stimulé.

    Un point tout de même que j'ai trouvé vraiment fin et réussi à tout les niveaux, c'est l'analyse du phénomène de marginalisation des deux boucs émissaires : l'homme simple et le jeune homosexuel. L'homme fruste participe aussi à un moment à la marginalisation du jeune homosexuel, tout en étant lui-même objet de moqueries.
    lionelb30
    lionelb30

    450 abonnés 2 614 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 novembre 2016
    Film singulier et donc meritant. Par contre moyennement reussi , les acteurs ne sont pas tres bon , difficile d'etre en empathie avec le personnage principal, scenario et histoire pas aboutis , quelques trop rares repliques et scenes amusantes.
    Pauline_R
    Pauline_R

    181 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2016
    Un premier film surprenant, oscillant entre documentaire, burlesque, fantastique et drame. On ne sait pas toujours si on doit rire ou pleurer, rire ou s'offusquer, ce qui nous met parfois presque mal à l'aise, mais le film frappe juste et finit par nous toucher par son humanité mais aussi son inhumanité et sa cruauté. De tous les plans, Daniel Vannet est assez incroyable dans son propre rôle et celui de son frère jumeau.
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    12 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2016
    Malgré un début foireux, les 4 jeunes réalisateurs, issus de l’école de Luc Besson signent un premier long original et très réussi, entre rires et pincements au cœur, où Daniel Vannet crève l’écran. La photographie soignée et la musique électronique décalée (signée Hugo P. Thomas et Shakedon) font de ce film une vraie belle surprise. Un vrai coup de cœur.
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