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Ykarpathakis157
4 883 abonnés
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1,0
Publiée le 15 juin 2021
Le Faux Coupable n'offre rien le scénario en est le problème majeur. Pendant 40 minutes tout le développement se déroule selon une seule ligne prévue chaque nouveau test identifiera Manny (Fonda) comme le coupable d'une série de crimes. Mais lorsque vous donnez à votre film le titre de de faux coupable vous avez mis le public sur la piste du thème et de la culpabilité du protagoniste. Vous n'avez pas besoin d'une mise en place aussi laborieuse. C'est si laborieux que notre esprit essaie déjà d'y lire un sens allégorique après dix minutes. La musique aurait pu fonctionner dans un format télévisuel d'une demi-heure ce qui est je pense et l'origine du problème en ce qui la concerne. Fonda est mal distribué c'est la personne la moins talentueuse à qui on pourrait donner ce rôle. Il s'exprime trop bien et appartient à la classe moyenne pour jouer quelqu'un qui s'embourbe dans la paperasserie parce qu'il ne peut pas mieux s'expliquer. Il serait envisageable qu'une personne non blanche ait du mal à s'expliquer. Fonda se contente de réciter le scénario avec sincérité. Sur le plan émotionnel sa réaction à l'arrestation et à l'humiliation n'est pas si différente de celle d'un chauffeur de bus. Rien n'est perceptible c'est comme regarder un accessoire pendant 90 minutes. S'il ne peut pas s'enthousiasmer pour son propre sort comment le spectateur pourrait-il le faire...
Hitchcock s'exprime lui-même dès le début du film par une petite introduction vocale nous prévenant que "The Wrong Man" est différent de ses films précédents. Habituellement maître dans le suspense, le cinéaste nous présente cette fois un quasi documentaire, une retranscription exacte à l'écran d'un fait divers dans ses moindres détails, tout est exact rien n'est inventé. Ce fait divers, lu par Hitchcock dans Life Magazine, repose sur l'accusation à tort de Manny (Henry Fonda), un musicien professionnel qu'on soupçonne d'être l'auteur de plusieurs holds-up dans certains magasins de New York. L'homme vivra une véritable descente aux enfers et sa femme Rose (Vera Miles) choquée par ce qui arrive, sera complètement perturbée psychologiquement. Hitchcock sait manier le suspense et la tension d'une manière incroyable, on stresse pour cet homme tout le long du film sans temps mort. Hitchcock sait introduire nos plus grandes peurs dans ses oeuvres, ce qui nous touche profondément, ce qui nous renverse. De plus, la BO de Bernard Hermann crée une atmosphère suffocante, une angoisse permanente. Un chef d'oeuvre de Hitchcock qui mériterait d'être plus connu.
Inspiré d’une histoire vraie, ce long-métrage d’Alfred Hitchcock est sorti en 1956. Tourné en noir et blanc, ce qui renforce le caractère sombre du drame, ce film retrace l’histoire d’un homme victime d’une erreur judiciaire. Henry Fonda prouve ici tout son talent en interprétant avec sensibilité cet individu isolé qui perd pied peu à peu. Il s’agit d’une œuvre à part dans la filmographie du réalisateur britannique, en raison notamment de l’absence totale d’humour et de romance ; ce dernier a même renoncé à son caméo habituel préférant faire une apparition en tant que narrateur dans les premières minutes. Bref, un drame social plus qu’un thriller.
C’est en lisant un article dans Life magazine de 1953 sur le drame vécu par la famille Balestrero que Hitchcock eu l’idée du scénario du “Faux coupable”. Henry Fonda y joue un homme quelconque qui mène une vie paisible avec femme et enfant. Alors qu’il se rend à sa compagnie d’assurance pour une opération dentaire pour sa femme, il est formellement reconnu comme l’auteur du hold-up donc la firme a été victime quelques mois auparavant. Tous les témoignages et indices semblent en effet se porter contre lui, si bien que même le spectateur se met à douter de sa culpabilité. Empreint d’une dimension catholique assez forte, “Le faux coupable” ne connaît pas de véritable défaut et est un bon drame à suspense. Pourtant, il manque une certaine poigne à l’ensemble pour vraiment toucher. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Voilà un film qui ne brille pas par un suspense haletant que l'on connait dans d'autre œuvres du maitre. Peut-être est-ce du à un scénario trop calqué sur la réalité de la vie de tous les jours ; même si être condamné pour des crimes que l'on a pas commis doit être épouvantable à vivre. Cela fait donc un peu trop fait divers et pas assez alambiqué pour qu'on y adhère. Si en plus à cela on ajoute qu'au US il y a plus de condamné injustement que partout ailleurs dans le monde, ce film parait vraiment banal. A voir à la rigueur par les férus de Hitchcock.
Film très pessimiste sur l’engrenage judiciaire qui aliène puis broie l’individu. Ou comment la justice n’advient-elle que par chance ou... miracle. La mise en scène d’Hitchcock et l’interprétation du couple Henry Fonda / Vera Miles sont éblouissantes.
Film déroutant par rapport aux autres films d’Hitchcock car le scénario suit une histoire vraie avec peu de suspense. Plusieurs thèmes sont traités : - l’erreur sur l’identité - la faiblesse des témoignages humains - la machine infernale de la police et de la justice - l’erreur judiciaire - le transfert de la charge de la preuve - le transfert de culpabilité - la folie - la prière à Dieu comme dernier recours La réalisation est très soignée avec le recours au clair-obscur dans une veine expressionniste alors qu’on est déjà en 1956. Les barreaux du guichet de l’assurance vie annonce les barreaux de la cellule. Henri Fonda campe un faux coupable idéal avec des yeux perdus et incrédules. Son personnage essaie de trouver une solution alors que le sort s’acharne contre lui. Sa femme, interprétée par Vera Miles (Psycho, La prisonnière du désert, L‘homme qui tua Liberty Valance) sombre dans la folie alors que les témoins qui pourraient innocenter son mari se révèlent disparus les uns après les autres. Un peu misogyne tout de même. Seul le recours à la prière semble efficace alors que de nombreux éléments religieux sont présents dans le film. On suit l’action dans un New York des années 1950 où le couple se débat dans des problèmes d’argent. Le salaire du musicien campé par Fonda ne semble pas suffire à couvrir les frais dentaires de sa femme qui culpabilise d’avoir à se faire arracher les quatre dents de sagesse. Cette auto-culpabilisation va la rendre folle quand elle se croira persécutée dans la machine judiciaire. Pas de rebondissement ou de course poursuite. Hitchcock inattendu dans le réalisme où la tension est absente. Musique de Bernard Hermann moins inspirée que dans Vertigo ou Psycho.
Un des films que je connais le moins d’Alfred Hitchcock, le maître des chefs-d’œuvre du retournement de situation et suspense garanti tel « Psychose », « Sueurs froides », l’effrayant « Les oiseaux », l’émouvant de romantisme « Fenêtre sur cour ». La mise en scène est lente et l’intrigue dramatique, basé sur une vraisemblable affaire rocambolesque d’un homme accusé à tort d’être l’auteur d’un délit de vol qu’il n’a pas commis, le fait de n’avoir rien à se reprocher, il ne peut être jugé d’une condamnation à la place d’un autre, les nerfs sont mis à rude épreuve, la probabilité du double de ressemblance comme le véritable bandit était imminente, bon film.
Une enquête policière sur un crime non commis. L’essentiel du film est donc de prouver l’innocence de l’homme. L’interprétation est plus forte que le film lui-même qui manque un peu de rythme mais le déroulé des événements et la recherche de la vérité forcent à nous captiver......
Hitchcock l'annonce lui même en préambule du fllm, ce long-métrage diffère de ce qui l'a l'habitude de faire. Ici, pas de suspense insoutenable ni de résolution finale surprenante, "le faux coupable" est une oeuvre beaucoup plus épurée, empreinte d'un certain fatalisme. Le film débute très bien, Hitchcock amenant le surréalisme par le biais de sa mise en scène créant un rendu proche du cauchemar. Mais le film s'assagit dans sa deuxième partie et devient alors beaucoup plus prévisible. La réalisation est pourtant de qualité, avec un joli noir et blanc, et l'interprétation inspiré d'Henry Fonda illumine le film. Hitchcock a bien évidemment déjà été plus inspiré mais "Le faux coupable" demeure un film intéressant, animé par de bonnes idées et porté par un propos fort mais qui manque de finesse.
un film vraiment dégueulasse et injuste mais ça n'est rien que du cinéma à part ça c'est un bon film d'Hitchcock. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 3/5
Tout est dans le titre: un honnête musicien est confondu avec un braqueur et est injustement condamné. Il cherche alors à prouver son innocence à l'aide de sa femme. Hitchcock a l'audace d'apparaitre pour nous prévenir dès le début: cette histoire est extraordinaire et 100% vraie! Oui d'accord, sauf qu'aujourd'hui elle parait bien plate et banale: aucun suspense, des rebondissements prévisibles... Tout cela a bien vieilli. Henry Fonda quant à lui fait du Fonda: la même expression de visage tout au long du métrage, ici celle du gentil innocent. Vera Miles est elle parfaite en femme fragile psychologiquement sombrant peu à peu dans la folie, et en devient par la même le principal atout du film.
Au tout début on a un point de vue différent lors d'un braquage. On se trouve parmi ceux qui se font braquer et leurs traumatismes, à travers la vieille femme.
L'enquête est captivante mais l'accusé est totalement passif, il subit toutes les accusations. Le jeu d'Henri Fonda est fou il incarne l'innocence même. Il est dirigé par Hitchcock qui le met en scène en tant que personne lambda qui subit une injustice qui semble le mener à une chute infinie sans qu'il ne puisse y faire quelque chose.
Les enquêtes policières ne font pas souvent les meilleurs films et les films inspirés d'histoires vraies ne peuvent pas décollés car le scénario est déjà enfermé et le réalisateur ne peut souvent pas se détacher de la véracité des faits. Cependant, Hitchcock signe un superbe film grâce un excellent casting et une photographie sombre.
Hitchcock filme la lente descente aux enfers d'un homme prit dans un tourbillon judiciaire. Un peu classique, mais surtout trop long, le film repose notamment sur la performance d'Henry Fonda.
Film sur la procédure pénale américaine sans autre intérêt que de raconter une triste histoire vraie digne d'un reportage sur une chaîne câblée. Dénouement non seulement convenu - puisque tout est dans le titre- mais en plus anodin. Passez votre chemin.