Derniers Avis : À bras ouverts - Page 9

Sur la lancée d’un « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » et « Débarquement immédiat » déjà passables, impossible de changer de registre. Ce genre de comédie où le burlesque est extrait des moqueries « raciales » font le « bonheur » du grand public français. Il serait temps de songer à renouveler la vidéothèque, manquant de lumière et de justesse dans des propos avant tout sensibles et répréhensibles. Bien entendu, il y a une frontière qu’est la tolérance, mais elle reste souvent mal interprétée et donc mal jaugée. Philippe de Chauveron flirte avec cette frontière et fait l’impasse sur une réalisation trop dangereuse pour la laisser empoisonner le cinéma français.

Premier arrêt sur Jean-Etienne Fougerole (Christian Clavier), l’écrivain gauchiste et père de famille, disons-le raciste. Amené à accueillir des Roms, sur son jardin et sous son toit, il relève le défi d’enseigner en quoi le « partage » sauvera la nation. En un sens, la bonne intention est à l’œuvre. Mais on perd rapidement espoir lorsque les clichés s’emballent et qu’ils tentent d’appâter un sourire qu’ils obtiendront à peine. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le réalisateur, tout comme son personnage principal, semblent avoir conscience de la dangerosité de leurs propos s’ils s’avèrent maladroits. C’est bien évidemment le cas ici et il se contredit dans la simple étude du défi instauré. Aucune solution ne sera proposée pour pallier aux préjugés que la majorité tient envers les Roms. A aucun moment on ne croit en la véracité des discours visant à intégrer ce troupeau qui s’illustre gênant plus qu’autre chose. Le film se ment à lui-même en laissant les Roms à leurs dépens, et donc à leur place dans une société que tout divise déjà.

Il suffira d’observer le reste de la troupe pour s’en persuader. Daphné Fougerole (Elsa Zylberstein), épouse du piètre Jean-Etienne, n’est réduite qu’à son physique provocateur et sans saveur. On espérait qu’un instinct maternel permettrait un remous dans ce flot d’absurdités et de bêtises afin de souffler un peu… Apparemment, la tâche fut trop lourde à encaisser. De même, son fils qui semble détenir un fort potentiel d’écriture, du fait de sa situation sentimentale, aurait mérité un meilleur traitement et une place amplement justifiée dans l’intrigue. Hélas, le soupçon de lumière passer par la case humour (noire), mesurant rarement sa teneur.

On préfère rire avec tous, plutôt que « d’eux » tous, c’est bien connu. La formule fonctionnait assez subtilement dans « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? », mais que dire de plus ? Dans le cas présent, le leader des Roms, à savoir Babik (Ary Abittan), représente une caricature hautement réprimée dans une société qui se veut solidaire. Alors nous somme prêt à accepter ses pitreries qui définissent le mal à repousser. Mais rien de ce qu’il fera au dénouement n’évoluera dans le bon sens. Il reste le Rom pathétique, impulsif et entêté, ne sachant raisonner que par des principes qui sont siens. S’il faisait l’effort nécessaire et admettait ses défauts, on obtiendrait des valeurs humaines que l’on acquiescerait sans broncher. Et une fois de plus, on sera déçu. Et une fois de plus, la réciproque avec son hôte n’est pas établi. On tourne en rond pour des misères dont nous sommes censés en rire, mais pour quelle cause ? Est-ce le support idéale pour convaincre un auditoire qui cherche une identité, des valeurs ou une simple morale à défendre ?

« A Bras Ouverts » superpose un amas de clichés détestables. L’hypocrisie est la formule qui est donc censé investir les salles d’une France qui se veut altruiste et intégriste ? De ce fait, le récit est d’une paresse inqualifiable. Sans briller dans les techniques de réalisation, il n’y a plus que le dialogue des personnages qui vomissent gratuitement, et à tort, des sentiments ambigus. On ne se repose que sur des caricatures où même l’autodérision n’a pas d’impact. Voilà tout l’objectif d’une production en quête de financement. Exit la quête identitaire puisqu’elle ne prétendra pas en avoir. Le message ne passe pas mais les sous-entendus en disent long, comme le fait que le plus honnête des travailleurs d’une ethnie « singulière » ne saurait assumer sa place au sein d’un système insouciant. On ne pourra expliquer comment une telle abomination peut tant amuser la galerie, qui n’est même pas appeler à débattre sur la situation. On en ressort avec un arrière-goût de malaise, où une prescription de recul est obligatoire afin d’éviter un débat à sens unique…

Divertissant de bout en bout, un jeu d'acteur pas mauvais du tout, et une morale plutôt bonne à prendre.

Ce n'est pas vraiment drôle, ça tire le trait vers la grossière caricature, "A bras ouverts" ressemble au programme familial navrant de chez TF1 (même si cette fois-ci c'est M6 qui finance), avec son lot de comédiens formatés et son humour au ras des pâquerettes. Une comédie sociale qui surpassera "Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?" en terme de médiocrité. Plutôt ringard, plutôt facile, et loin d'être fun.

Je suis ouvert à toute forme d'humour et ne crie pas au racisme dès qu'un film tend à se moquer d'une catégorie de population. On peut rire à peu près de tout quand c'est bien fait. Donc je mets de côté la critique n°1 de "à bras ouverts" qui en fait un film raciste. Mais le problème est que ça n'est pas drôle: pas de réplique tranchante, pas de situation cocasse ou décalée, rien de rien. Ainsi, si on ne s'ennuie pas vraiment, on ne s'amuse pas non plus. Et une comédie pas drôle, ça ne sert pas à grand chose, si ce n'est à passer le temps.. Pourtant Ary Abittan est pas mal dans le rôle.

But d'une comédie : faire rire. Objectif non atteint.
Des comédiens dépassés, un scénario cliché et totalement aseptisé où comment perdre son temps devant un tel film.

Affligeant et nauséabond, improbable, ca ne va nulle part, c'est insultant, pour tout un peuple, glorification du mythe ridicule autour du bourgeois, on ne sait même pas où veut aller le scénario, une chose est certaine, ce n'est pas la bonne voie boueuse.

Quel mauvais film! Humour potache, gag prévisible, mauvais jeux d'acteurs... je déconseille fortement ce navet français!

De bons passages marrant.
Stéréotypes mais à prendre au premier degré.
Passé un bon moment.
Clavier au top comme toujours.

A bras ouverts a subit le bashing habituel, mais il est bien justifié. Premièrement, toutes les origines et classes sociales sont hyper caricaturés et ça n'en devient même pas drôle : les roms, les intellectuels, les homosexuels, les racistes. Bref, A Bras ouverts tombe sur le plus mauvais des stéréotypes, s'adjugeant le procès des Roms, comme s'ils l'avaient demandé. En fait, c'est même dégoûtant comme film...

Alors, j'ai comme l'impression que le cinéma comique Français baisse vraiment en qualité au fil des ans.
On assiste dans ce film à une sorte de pseudo morale sous fond clichés et de faux stéréotypes sur la communauté Rom dans le seul but encore une fois : mettre en avant un vieil acteur à la ramasse.
J'ai beaucoup aimé Christian Clavier dans pas mal de ses films, même dans "Qu'est-ce qu'on à fait au bon dieu ?", mais là je pense qu'il s'agit du film de trop.
Aussi malaisant que Patrick Bruel dans "Le prénom", je commence à me lasser de ces films "comiques" servant de vitrines à des acteurs égocentrique à souhait, qui se trompent dans les clichés et les stéréotypes (non les Roms ne connaissent pas le dialecte gitan, et ils ne mangent pas non plus des taupes ou des hérissons), avec un scénario plus que douteux où la stupidité l'emporte sur tout le reste.
Mais si certaines scènes ont tendance à nous faire sourire (voir rire pour 1 ou 2) ce film est un ramassis de blagues nuls, de stéréotypes racistes (j'parle pas que sur les roms mais également l'indien qui joue carrément le rôle de l'esclave dans le film) et sert seulement à brosser Christian Clavier et le réalisateur dans le sens du poil.

Un film moyen mais qui ne mérite tout de même pas les critiques acerbes lancées à son encontre. Il y a quelques moments d'humour agréables mais trop de caricatures gâchent le film.
Clavier n'est pas crédible en républicain qui loge dans un château à Marne-la-Coquette.

Un petit film familial moyen, quelques bonnes scènes, parfois un peu lourd mais ça se regarde facilement.

Une comédie loufoque et rythmée, réalisée par Philippe de Chauveron. Le scénario nous offre un clin d'œil caustique sur la mentalité de la société de notre époque confrontée aux migrants. La cohabitation en l'occurrence des Roms avec les Bobos de Marnes-la-coquette est des plus délicates.
Le succès de cette réussite doit beaucoup aux dialogues détonants et aux talents de son trio d'acteurs de premiers rôles. Elsa Zylberstein se montre très savoureuse dans son rôle de Daph, la créatrice éveillée de compositions baroques ; Christian Clavier nous fait du Christian Clavier de haut niveau. Ary Abittan excellent dans sa démesure et impayable dans ses chansons.
Après "Les Seigneurs" (2012, 4*), "Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?" (2014, 3.5*) et "Père Fils Thérapie !" (2016, 3.5*), Une autre bonne comédie de Philippe de Chauveron.

jai adoré se film drôle . les acteur son formidables . Christian clavier et étonnant . a voir . tres bon film

Aucun intérêt ne perdez pas de temps à voir ce fil, sauf si vous aimez les clichés sur les roms, les femmes et l'art. Clavier apparait encore et toujours en caricature de lui-même.