Avis : À bras ouverts - Page 3

beaucoup de critiques négatives ,souvent exagérées ( accusation de racisme , référence à marine le pen ) et beaucoup de critiques positives, pour moi,j'ai beaucoup ri , bien sûr les roms sont caricaturés , surtout le père de famille , mais que dire du couple de bobos de gauche (pléonasme ? ) et finalement les roms sont montrés sous un jour plutôt sympathique même dans ses excès ! pour moi, cette polémique n'a pas lieu d'être , de plus l'interprétation est excellente christian clavier ,elsa zylberstein au mieux de leur forme et ary abittan exceptionnel !

Moins fin que "Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu" mais quand même très drôle. Ari Abitan est un formidable patriarche Rrom, Clavier et Elsa Zylberstein délicieux dans leur rôle de BOBO pris dans leurs contradictions. Les situations sont à peine exagérées, peut être même un peu édulcorées.
A voir.

Une très bonne comédie, avec un scénario plus intelligent que ne l'ont dit bien des critiques. Cette satire des à-priori des gens envers les ROMs qu'ils soient de "Gauche Bobo" : le personnage de Clavier, de "Droite" extrême (vous reconnaîtrez un personnage qui rappelle beaucoup le bras droit de Marine).., et même des "étrangers" entre eux (le valet Indien de Clavier vis-à-vis des ROMs : le (plus) raciste n'est pas celui auquel on pense et cette comédie sert aussi à passer de vrais messages. Enfin, il y a l'énergie et le talent de CLAVIER et ABITAN plus de très bons seconds rôles.. En synthèse, n'écoutez pas les critiques comme des moutons et allez vous faire votre propre jugement ! Vous passerez un très bon moment.

Vous avez ris devant la bande-annonce ? Triste constat, mais vous ne rirez pas plus devant le film. On ne va même pas dans le débat de la  limite atteinte concernant la présentation des roms car avant tout cette comédie manque de souffle et d’écriture, et que ce n'est tout simplement pas drôle. Je trouvais l'idée de présenter Clavier en bobo nanti (clone de BHL) plutôt judicieuse et Ary Abittan semblait bien inspiré pour son rôle déjanté. C'est finalement toujours la même rengaine, et la lourdeur agaçante prend le dessus sur le plaisir coupable. Présenté comme une comédie de moeurs classique, ce à bras ouverts est une réelle déception quand on connaît le potentiel comique qui n'est pas des moindres de ces acteurs, plus limités par la caricature de leur rôles. Je n'avais pas aimé Qu'est ce qu'on a fait au bon dieu et pourtant je le sentais bien celui là, peut-être (je me remette) car la bande annonce est devenue presque culte mais finalement même note même constat, plus qu'à espérer pas même nombre d'entrées, pitié...

Une bonne comédie, légèrement en deça de "qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu". Les acteurs au poil, pour ne pas dire poilants. La salle où j'étais à ri de manière ouverte, dont moi. Du coup je tombe un peu des nues quand je vois les commentaires : bien sûr que c'est caricatural vis a vis des roms ! c'est ça qui est drole. Je suis catholique, et le film nommé plus haut "qu'est-ce...Dieu" était aussi une caricature de Catho. pourquoi serais-drôle là et raciste ici?
Donc j'ai ri au premier, et j'ai encore ri au deuxième. A voir, même si un peu moins bon.

Avec le dernier Lelouch: Chacun sa vie, je me permet de faire un parallèle entre le faible nombre d'étoiles critiques et spectateurs, autour de deux pour chaque film et mon ressenti après leur vision. Force est de constater à nouveau la dureté, pas surprenante de la part des critiques, mais plus pour les spectateurs vis à vis d'un résultat que je constate assez conforme à mes attentes avant la séance, et qui montre bien le fossé qui existe depuis longtemps, entre une certaine presse plutôt intello et de gauche, et forcément parisianisme, et le spectateur lambda, principalement de province et non urbain, qui ne demande que de passer un bon moment au cinéma. Donc force est de constater une fois de plus, une certaine tolérance et bienveillance vis à vis de comédies américaines bien plus vulgaires que ce film, ou ceux de Woody Allen qui, comme Claude lelouch, fait presque un film par an avec souvent peu de moyens, et qui sont encensés à chaque sortie, et dont curieusement, on ne trouve pas ou peu de défauts: on peut appeler cela une sorte de parti-pris. Enfin, pour revenir à notre comédie, bien française celle-là, sachez que vous sourirez plus que de franches rigolades, que les traits sont forcément appuyés, la caricature présente mais non pesante, donc pas encore la comédie de l'année, mais ça se laisse voir sans prise de tête...

Un claque!

Si je m en tenais aux notes de ce film je ne serais jamais allé le voir. Mais mon intuition était clairement la bonne.
Non seulement ce film est bien fait, mais en plus il est joué divinement par les acteurs tous aussi parfaits les uns des autres.
C est un fais chef d œuvre à la française. C est une comédie qui a su dépasser les clivages de sorte que chaque personne de quelque racine qu'elle soit ne retienne que les anecdotes extraordinairement hilarantes de ce films.
On frise la perfection du film humoristique sur le terrain dangereux que sont les héritages des casts à la française.

c'est le troisième film de Philippe de chauveron que je vois . un excellent divertissant après qu'est qu'on a fait au bon dieu et puis débarquement immédiat les film de chauveron sont toujours très drôle Christian clavier joue très bien je vous le recomande a tous

Sur la lancée d’un « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » et « Débarquement immédiat » déjà passables, impossible de changer de registre. Ce genre de comédie où le burlesque est extrait des moqueries « raciales » font le « bonheur » du grand public français. Il serait temps de songer à renouveler la vidéothèque, manquant de lumière et de justesse dans des propos avant tout sensibles et répréhensibles. Bien entendu, il y a une frontière qu’est la tolérance, mais elle reste souvent mal interprétée et donc mal jaugée. Philippe de Chauveron flirte avec cette frontière et fait l’impasse sur une réalisation trop dangereuse pour la laisser empoisonner le cinéma français.

Premier arrêt sur Jean-Etienne Fougerole (Christian Clavier), l’écrivain gauchiste et père de famille, disons-le raciste. Amené à accueillir des Roms, sur son jardin et sous son toit, il relève le défi d’enseigner en quoi le « partage » sauvera la nation. En un sens, la bonne intention est à l’œuvre. Mais on perd rapidement espoir lorsque les clichés s’emballent et qu’ils tentent d’appâter un sourire qu’ils obtiendront à peine. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le réalisateur, tout comme son personnage principal, semblent avoir conscience de la dangerosité de leurs propos s’ils s’avèrent maladroits. C’est bien évidemment le cas ici et il se contredit dans la simple étude du défi instauré. Aucune solution ne sera proposée pour pallier aux préjugés que la majorité tient envers les Roms. A aucun moment on ne croit en la véracité des discours visant à intégrer ce troupeau qui s’illustre gênant plus qu’autre chose. Le film se ment à lui-même en laissant les Roms à leurs dépens, et donc à leur place dans une société que tout divise déjà.

Il suffira d’observer le reste de la troupe pour s’en persuader. Daphné Fougerole (Elsa Zylberstein), épouse du piètre Jean-Etienne, n’est réduite qu’à son physique provocateur et sans saveur. On espérait qu’un instinct maternel permettrait un remous dans ce flot d’absurdités et de bêtises afin de souffler un peu… Apparemment, la tâche fut trop lourde à encaisser. De même, son fils qui semble détenir un fort potentiel d’écriture, du fait de sa situation sentimentale, aurait mérité un meilleur traitement et une place amplement justifiée dans l’intrigue. Hélas, le soupçon de lumière passer par la case humour (noire), mesurant rarement sa teneur.

On préfère rire avec tous, plutôt que « d’eux » tous, c’est bien connu. La formule fonctionnait assez subtilement dans « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? », mais que dire de plus ? Dans le cas présent, le leader des Roms, à savoir Babik (Ary Abittan), représente une caricature hautement réprimée dans une société qui se veut solidaire. Alors nous somme prêt à accepter ses pitreries qui définissent le mal à repousser. Mais rien de ce qu’il fera au dénouement n’évoluera dans le bon sens. Il reste le Rom pathétique, impulsif et entêté, ne sachant raisonner que par des principes qui sont siens. S’il faisait l’effort nécessaire et admettait ses défauts, on obtiendrait des valeurs humaines que l’on acquiescerait sans broncher. Et une fois de plus, on sera déçu. Et une fois de plus, la réciproque avec son hôte n’est pas établi. On tourne en rond pour des misères dont nous sommes censés en rire, mais pour quelle cause ? Est-ce le support idéale pour convaincre un auditoire qui cherche une identité, des valeurs ou une simple morale à défendre ?

« A Bras Ouverts » superpose un amas de clichés détestables. L’hypocrisie est la formule qui est donc censé investir les salles d’une France qui se veut altruiste et intégriste ? De ce fait, le récit est d’une paresse inqualifiable. Sans briller dans les techniques de réalisation, il n’y a plus que le dialogue des personnages qui vomissent gratuitement, et à tort, des sentiments ambigus. On ne se repose que sur des caricatures où même l’autodérision n’a pas d’impact. Voilà tout l’objectif d’une production en quête de financement. Exit la quête identitaire puisqu’elle ne prétendra pas en avoir. Le message ne passe pas mais les sous-entendus en disent long, comme le fait que le plus honnête des travailleurs d’une ethnie « singulière » ne saurait assumer sa place au sein d’un système insouciant. On ne pourra expliquer comment une telle abomination peut tant amuser la galerie, qui n’est même pas appeler à débattre sur la situation. On en ressort avec un arrière-goût de malaise, où une prescription de recul est obligatoire afin d’éviter un débat à sens unique…

Quelques scènes marrantes.
Mais déjà pas mal d'éléments dévoilés dans la bande annonce.
Thème des roms chez un riche.

A bras ouverts ne se contente pas d'être ouvertement xénophobe, il ajoute à son tableau de chasse une misogynie particulièrement dérangeante et un soupçon d'homophobie pour agrémenter le tout. La référence à un parti politique d'extrême droite est insérée avec une telle subtilité, qu'elle est comparable à un pavé lancé dans une mare...
De plus, DE CHAUVERON mixe les clichés entourant les communautés Roumaines et Tziganes sans aucun soucis moral ou éthique (là ou un film tel que "OSS 117" frappe juste dans la satire car les clichés sont véhiculés par le "personnage Français", ici ces mêmes clichés sont véhiculés par les "minorités" elles mêmes. LEVI STRAUSS doit se retourner dans sa tombe...). En fin de compte, le film se montre bien plus complaisant envers le mariage forcé, que dans le traitement de son sujet principal. Abject...

Une comédie pas drôle et peu créatif avec un scénario cliché et mal écrit, une fin grotesque et certains acteurs vraiment mauvais.

C'est un film très très bien réalisé. Les acteurs jouent très biens. Clavier est à son habitude génial, c'est un film de faits de société, simple, divertissant et avec beaucoup de second degrés.

Franchement, je ne comprends pas l'amas de critiques négatives pour ce film. Ok, le peuple Rom en prend pour son grade, l'humour est du même type du début à la fin, Clavier fait du clavier, Abittan en rajoute énormément mais j'ai passé un bon moment avec mon fils en allant voir ce film. Vu la bande annonce, on sait à quoi s'attendre. Pour les amateurs de comédie, je conseille. Par contre, amateurs de film d'auteur s'abstenir... c'est clair que l'on peut laisser le cerveau à la maison. Le film mérite plutôt entre 3 et 4 mais je mets 5 pour contre-balancer les autres avis.

Un film raté qui surf sur un phénomène social délicat présentant les roms de façon grotesque. Gags grotesques, caricatures à outrance. Pas de finesse. Clavier de moins en moins drôle mais de plus en plus corpulent ! Je deconseille vivement.