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    Une semaine et un jour
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    3,2
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    16 critiques spectateurs

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    FaRem
    FaRem

    8 809 abonnés 9 645 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2017
    "One Week and a Day" n'est pas un film sur le deuil, mais sur ce qui vient après comme l'indique le titre avec le "et 1 jour" tandis que les 7 jours font référence à Shiv'ah, la période de deuil observée dans le judaïsme. Un film sur le moment où l'on doit aller de l'avant même si ce n'est pas facile et que l'on est toujours touché par un drame. Une période durant laquelle tout le monde réagit à sa façon comme on le remarque avec ces deux parents qui ont perdu leur fils. Vicky parait forte, elle semble déjà prêtre à reprendre sa routine et son travail alors que son mari Eyal est perturbé même s'il ne l'exprime pas clairement. Il commence alors à faire un peu n'importe quoi comme fumer le cannabis médical de son fils, il s'embrouille avec ses voisins et traîne avec leur fils immature qui est bien déjanté et pas le dernier pour faire des bêtises. Le sujet est lourd, mais le film ne l'est pas. Il n'y a pas de moments larmoyants, il n'est même presque jamais question du fils ou de son décès, on sait à peine comment il est mort, c'est surtout un film léger et amusant qui s'appuie beaucoup sur ce duo étonnant. Les personnages sont attachants, l'histoire agréable, il ne manque à ce film qu'un peu plus de consistance au niveau du scénario et des enjeux qui l'aurait transformé en œuvre plus forte. Au final, c'est pas mal, on passe un agréable moment, mais on sent qu'il y aurait pu avoir plus.
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 840 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2017
    Ce film israëlien est assez peu commun. Il réussit à tourner en comédie une situation tragique : la mort de l'unique enfant d'un couple. Pour son premier long-métrage, Asaph Polonsky choisit à travers le personnage du père (Shai Avivi) un humour à la Bacri, pince sans rire, et les échanges avec le fils de ses voisins détestés sont emprunts de légèreté (et d'herbe). Une tragicomédie surprenante et novatrice sur le thème de la gestion du deuil.
    jamesgray33
    jamesgray33

    29 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2017
    Asaf Polonsky. Retenez bien le nom de ce réalisateur israélien. Avec une force naturelle et une économie des mots, il a fondé ce film subtil et délicat qui - et c'est la grande surprise - malgré la gravité du sujet (et de son hypothétique lourdeur) nous transmet une lumière revigorante et noue enjolive le coeur. Certains plans restent dans l'esprit, tant leur puissance émotionnelle est éloquente (quand ils décident de se reposer dans la chambre, ou les larmes chez le dentiste). Portée par trois acteurs impeccables de justesse (le couple ainsi que le jeune ami de leur fiston disparu), "Une semaine et un Jour" est une comédie dramatique sublime, qui scintille d'humanité.
    evave
    evave

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Grande sensibilité ... humour ... force ... oui la force du cinema israélien .. faire passer l essentiel avec peu de mots et de gros plans très expressifs !!!!
    Jerome S.
    Jerome S.

    11 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    un tres beau film sur le deuil apres la perte d un enfant évidemment ce n est pas drole du tout mais le film ne tombe jamais dans le larmoiement
    btravis1
    btravis1

    112 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Film assez étrange qui finalement s'avère à la fois touchant et drôle et offre des scènes inédites. La complicité qui s'installe entre ce père de famille, qui vient de perdre son fils, avec le fils du voisin, livreur de repas asiatique, est très réussie et débouche sur un film inégal mais plaisant.
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Un fils est mort. Le Shiv’ah s'achève, c'est-à-dire la semaine de deuil. La vie devrait reprendre son cours, mais le père ne l'entend pas ainsi. Il recourt à l'herbe thérapeutique pour tenter de supporter de poursuivre une existence amputée. Il y a de la dérision dans ce film, dans lequel les cadres de chacun se croisent et se percutent parfois. L'activité sexuelle bruyante des voisins frôle l'indécence. Où est la place de chacun ? Comment le semblant peut être salvateur ? Où l'accès aux affects prend-t-il sa source ? Bravo à Asaph Polonsky, qui signe ici son premier long métrage. Ce film montre aussi qu'en Israël, il n'y a pas que des intégristes, qu'une liberté de penser existe à une certaine distance de la religion.
    desiles ben
    desiles ben

    31 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Nullissime. Exemples: Un quinquagénaire n'arrive pas à se rouler un joint pendant cinq minutes parce que le papier se déchire ou que l'herbe tombe par terre, le fils du voisin tombe par terre dès qu'il est debout depuis cinq minutes. Même Laurel et Hardy étaient plus drôles ! Là, on touche le fond...
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Une semaine et un jour réussit parfaitement l'exercice délicat du film de deuil joyeux : une sorte de Chambre du fils où on sourierait tout le temps.

    Le pitch du film est simple : on suit un couple assez âgé d'israéliens le jour qui clôture la période de deuil "réglementaire", une semaine et un jour.

    La mère est plutôt raisonnable, toute en intériorité. Elle tient à faire ce qui est prévu, probablement pour maintenir un peu d'ordre dans ce bas-monde. Lui, le père, au contraire, semble retomber en enfance sur un mode furieusement régressif : fumer su shit, frapper les gens qui vous énervent. Comme si la mort du fils désinhibait totalement son comportement.

    Les deux parents sont formidablement interprétés, et même si le fils de substitution exagère parfois sa tendance fifou, le résultat est suffisamment attachant pour que le film soit hautement recommandable.

    La scène du cimetière est sublime, avec ce long flash back qui enchâsse un deuil dans un autre deuil, et qui d'une certaine façon marie les morts. Magnifique !

    Une franche réussite pour un premier film remarquable.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    Ce film présente la journée qui suit la semaine de deuil d'un couple vivant en Israël, dont le fils de 25 ans est décédé suite à des problèmes de santé.
    J'ai été un peu décontenancé par cette histoire car je pas clairement compris quel était son objectif. Ce long-métrage montre une journée plutôt banale d'un homme et d'une femme abordée de manière différente, la femme tentant de reprendre son travail et se préoccupant de différentes démarches, tandis que son mari vit les choses différemment. Malgré les circonstances exceptionnelles dans lesquelles le récit se déroule, les réactions de certains personnages m'ont parfois semblé incompréhensibles, même s'il y a quelques passages réussis, tels spoiler: l'évolution de la relation entre le mari et le fils des voisins ou l'opération imaginaire qu'ils effectuent avec une petite fille sur la mère de cette dernière
    //.
    traversay1
    traversay1

    3 654 abonnés 4 880 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Ah, l'humour israélien. Indéfinissable mais qui peut s'appliquer aux sujets les plus dramatiques. Ainsi, Une semaine et un jour qui nous fait découvrir un couple d'âge moyen 7 et 8 jours après la mort de leur fils unique. Au demeurant, pas de quoi s'esclaffer sauf que le film suit notamment le père, lequel se comporte comme un ado et fait son deuil en s'émancipant du comportement attendu dans ces circonstances. Glissements progressifs vers la loufoquerie ou encore un lâcher prise dans toute sa splendeur. Le film s'ingénie à contourner le politiquement correct sans pour autant tomber dans une quelconque provocation. C'est toujours maîtrisé avec un petit pas de côté pour briser les conventions. Excellent.
    Loïck G.
    Loïck G.

    341 abonnés 1 677 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 décembre 2016
    Plutôt que de respecter une tradition juive, un père de famille reste chez lui à fumer de l’herbe. Ce qui provoque bien des bizarreries dans ce film qui n’est pas allé voir plus loin que ce prétexte familial, amusant à l’origine, mais très vite limité. Shai Avivi en héros débonnaire mais pas trop a la bonne suffisance pour nous tenir un peu en haleine et Tomer Kapon pourra s’appuyer sur sa bonne prestation de fils tout dévoué, pour trouver ailleurs des rôles plus consistants.
    Pour en savoir plus
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2016
    C'est un couple au bord de la crise de nerf, et on le serait à moins car ils viennent de perdre leur fils, de 25 ans, d'un cancer. Le récit se passe en Israël et démarre aux 7 jours traditionnels de deuil qui succède un décès. Un tel sujet pourrait être parfaitement désespérant et sombre, à la manière du beau film "La Chambre du Fils". En réalité, le propos est tout à fait opposé. Le réalisateur choisit le rire caustique pour regarder ce couple, complètement défait, mais toujours digne d'un bout à l'autre de l'histoire. Les décors sont simples : une maison, une rue, un cabinet dentaire, un cimetière, ce qui renforce le côté absolument théâtral de cette œuvre. Heureusement, on ne fait pas que rire. Il y a des moments très touchants, qui montrent sans appuyer la terrible détresse de ces parents endeuillés. Un jeune acteur, qui interprète le fils des voisin d'en face, habite le film avec une énergie incroyable. Ainsi, si "Une semaine et un jour" s'intéresse naturellement à la thématique du deuil, il déroule aussi celle de la filiation, de la relation père-fils, du couple vieillissant, de l'argent. En plus, l'auteur juif se moque avec tact de sa propre communauté, ce dont d'ailleurs seuls les juifs sont capables de faire avec autant de désinvolture et de finesse. Le spectateur passe donc un agréable moment teinté de tendresse, de sourire et de délicatesse, dans un sujet qui aurait pu être casse-gueule.
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2016
    un film israélien, qui ressemble à un huit clos (attention affiche trompeuse) et qui tourne autour de quatre personnages dont un couple qui vient de perdre son fils de 25 ans.
    C'est la semaine qui suit le deuil qui est contée, et le moins que l'on puisse dire, c'est que le temps est léger, le père et la mère se consacrant à toutes sortes d'activités qui les éloignent du drame......
    Il y a c'est à souligner, de l'humour en filigrane, on tourne vers la comédie sucrée salée....les personnages secondaires sont attachants (le fils du voisin d'une vingtaine d'année, la petite fille malade) et ainsi va le film assez nerveusement vers une fin qui elle est dramatique (une très belle et très écrite scène dans un cimetière avec un petit twist).......C'est un film léger, ensoleillé, assez agréable, techniquement abouti et que je ne conseille, ni ne déconseille
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 154 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 décembre 2016
    Comme Ronit et Shlomi Elkabetz nous l'avaient déjà montré dans "Les sept jours", dans la tradition juive, le deuil dure 7 jours puis la vie reprend son cours normal. "Une semaine et un jour", premier long métrage de Asaph Polonsky nous fait partager le deuil d'un couple, Vicky et Eyal, qui vient de perdre un fils de 25 ans. Alors que "Les sept jours" se déroulaient durant les jours de deuil, "Une semaine et un jour" nous parle de la suite, de la difficulté qu'il y a à reprendre une vie normale. Une difficulté que Vicky et Eyal tentent de surmonter chacun à sa façon : aller chez le dentiste, ranger la maison pour Vicky, retourner à l’hôpital, faire de fréquentes visites au cimetière, fumer des joints, jouer avec des chatons et se mettre à l’«air guitar » avec Zooler, ancien ami de leur fils, livreur de sushis à scooter et fils des voisins, pour Eyal. Dommage que le scénario de ce film qui partait plutôt bien, se mette assez vite à flirter un peu trop souvent avec une forme de "n'importe quoi", émoussant ainsi l'intérêt des spectateurs. Ce film était présent à Cannes 2016, dans la sélection de la Semaine de la Critique.
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