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Un film à l’humour froid et au ton grinçant, qui épingle les travers d’une société engluée dans les traditions et les tabous : une sorte de comédie italienne à la turque…
(...) l’humour est quasi constant dans cette fable satirique, mais il est si distant et acerbe qu’il rend le film plus implacable encore. La froideur des décors, la lumière d’aquarium, l’aspect clinique de la mise en scène (étonnamment assurée pour un premier film) figent le rire dans la description impitoyable d’une certaine horreur contemporaine, qui dépasse largement les frontières de la Turquie.
La critique complète est disponible sur le site Libération
La Turquie de Mertoglu reflète la vulgarité régressive de nos sociétés contemporaines. De ce fait, l’humour noir de son premier long métrage suscite parfois un vrai rire jaune
Le travail de ce réalisateur turc, dans une mise en abîme de la représentation, démontre un sens prodigieux du burlesque au service d'une farce politique cruelle Pour un peu, on croirait un film roumain !
Si dès ce premier film, malgré ses défauts, Mehmet Can Mertoglu apparaît comme un lointain héritier de Tati et un petit-cousin méridional de Kaurismäki, une narration atypique, un humour sarcastique et une chute énigmatique laisseront de côté une partie des spectateurs.
La critique complète est disponible sur le site La Croix
Sans prendre la peine d’expliquer les ressorts des situations, Mertoglu prend un malin plaisir à observer ses personnages plus pathétiques que sympathiques, ouvertement racistes et souvent grotesques.
Avec ses plans-séquences larges et fixes, Mertoglu construit son récit comme un enchaînement de tableaux du quotidien, tour à tour impassibles, goguenards, mystérieux, voire tout cela à la fois. Il ne juge pas ses protagonistes, ne les héroïse ni ne les fustige, laissant le spectateur décider par lui-même.
Le réalisateur est très doué pour dénoncer la médiocrité, la bêtise, l'obscurantisme. Mais ses jets de vitriol finissent par se dissoudre dans l'affectation de sa mise en scène.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Malheureusement, cette critique plutôt convaincante de la société turque cache un brin de misanthropie désagréable et un sentiment de mépris pour l’ensemble des personnages.
Vouloir peindre la société turque patriarcale au vitriol est une chose, nous donner à voir des personnages racistes, petits, mesquins en leur enlevant toute échappatoire possible en est une autre. La comédie cynique vire à l'expérience de laboratoire.
La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com
Entre deux dialogues sur les champignons marinés et les cravates en soldes, on se farcit des bureaucrates qui dorment et une vache qui vêle (et même pas l’inverse, au moins on rigolerait).
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
Sous-exposé en permanence, doté de peu de dialogues, filmant et cadrant ses personnages de sorte que leur visage n’apparaisse distinctement qu’à titre exceptionnel, portant son dévolu sur des situations relevant d’une navrante trivialité, d’une absurdité opaque ou d’une bêtise épaisse, l’humour de ce film n’est, en un mot, pas des plus évidents à partager.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
L'Humanité
Un premier long métrage qui pose un regard distancé sur la classe moyenne turque.
Le Dauphiné Libéré
Un film à l’humour froid et au ton grinçant, qui épingle les travers d’une société engluée dans les traditions et les tabous : une sorte de comédie italienne à la turque…
Le Figaroscope
Plans-séquences efficaces, acteurs étonnants de vérité et humour noir garanti.
Le Parisien
Plusieurs scènes se révèlent des bijoux de comédie grinçante.
Les Fiches du Cinéma
Satire à froid matinée de burlesque, le très beau premier film de Mehmet Can Mertoglu hésite - et gagne à ne pas choisir - entre le rire et la gêne.
Libération
(...) l’humour est quasi constant dans cette fable satirique, mais il est si distant et acerbe qu’il rend le film plus implacable encore. La froideur des décors, la lumière d’aquarium, l’aspect clinique de la mise en scène (étonnamment assurée pour un premier film) figent le rire dans la description impitoyable d’une certaine horreur contemporaine, qui dépasse largement les frontières de la Turquie.
Positif
La Turquie de Mertoglu reflète la vulgarité régressive de nos sociétés contemporaines. De ce fait, l’humour noir de son premier long métrage suscite parfois un vrai rire jaune
Studio Ciné Live
Le travail de ce réalisateur turc, dans une mise en abîme de la représentation, démontre un sens prodigieux du burlesque au service d'une farce politique cruelle Pour un peu, on croirait un film roumain !
aVoir-aLire.com
Un film sans concession sur l’adoption d’un enfant par un couple turque. En creux, "Album de famille" brosse le portrait d’une société malade.
La Croix
Si dès ce premier film, malgré ses défauts, Mehmet Can Mertoglu apparaît comme un lointain héritier de Tati et un petit-cousin méridional de Kaurismäki, une narration atypique, un humour sarcastique et une chute énigmatique laisseront de côté une partie des spectateurs.
Le Figaro
À travers l'histoire d'un couple infertile, ce film égratigne une société encore très fermée.
Le Journal du Dimanche
Sans prendre la peine d’expliquer les ressorts des situations, Mertoglu prend un malin plaisir à observer ses personnages plus pathétiques que sympathiques, ouvertement racistes et souvent grotesques.
Les Inrockuptibles
Avec ses plans-séquences larges et fixes, Mertoglu construit son récit comme un enchaînement de tableaux du quotidien, tour à tour impassibles, goguenards, mystérieux, voire tout cela à la fois. Il ne juge pas ses protagonistes, ne les héroïse ni ne les fustige, laissant le spectateur décider par lui-même.
Télérama
Le réalisateur est très doué pour dénoncer la médiocrité, la bêtise, l'obscurantisme. Mais ses jets de vitriol finissent par se dissoudre dans l'affectation de sa mise en scène.
Cahiers du Cinéma
Malheureusement, cette critique plutôt convaincante de la société turque cache un brin de misanthropie désagréable et un sentiment de mépris pour l’ensemble des personnages.
Critikat.com
Chaque plan apparaît comme une cellule qui enserre des personnages déjà dévitalisés par un récit qui ne leur laisse aucune chance.
Culturopoing.com
Vouloir peindre la société turque patriarcale au vitriol est une chose, nous donner à voir des personnages racistes, petits, mesquins en leur enlevant toute échappatoire possible en est une autre. La comédie cynique vire à l'expérience de laboratoire.
L'Obs
Entre deux dialogues sur les champignons marinés et les cravates en soldes, on se farcit des bureaucrates qui dorment et une vache qui vêle (et même pas l’inverse, au moins on rigolerait).
Le Monde
Sous-exposé en permanence, doté de peu de dialogues, filmant et cadrant ses personnages de sorte que leur visage n’apparaisse distinctement qu’à titre exceptionnel, portant son dévolu sur des situations relevant d’une navrante trivialité, d’une absurdité opaque ou d’une bêtise épaisse, l’humour de ce film n’est, en un mot, pas des plus évidents à partager.