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Cinemadourg
774 abonnés
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2,5
Publiée le 29 mars 2018
Jean Becker nous propose ici l'adaptation du roman de Jean-Christophe Rufin "Le Collier rouge" ayant reçu le prix littéraire Maurice-Genevoix en 2014. L'intrigue se déroule en 1919 et nous allons suivre l'enquête d'un juge militaire (portant le grade de commandant) qui va tenter d'examiner et de comprendre le geste choquant d'un soldat lors d'une cérémonie d'après-guerre. J'aime beaucoup François Cluzet et heureusement qu'il est là car pour le reste, l'intrigue est plutôt fade et plate sans véritable rebondissement. Pas mal d'ennui donc dans cette réalisation pourtant soignée, dommage. A découvrir tout de même, mais peut-être pas au cinéma. --> Site CINEMADOURG
A bientôt 80 ans, Jean Becker fait partie des bons artisans que compte le cinéma français. Certes, le caractère toujours très classique de son cinéma fait qu’il n’est pas en odeur de sainteté auprès d’une certaine critique. Par contre, il est rare que ses films soient boudés par le public. "Le collier rouge", son 16ème long métrage, est l’adaptation du roman homonyme de Jean-Christophe Rufin, paru il y a 4 ans. Ce film aborde la notion de héros. Héros, Jacques Morlac a été reconnu comme tel et, en plein conflit, on lui a attribué la Légion d’honneur. Conscient de n’avoir été que de la chair à canon lancée par les puissants et par des profiteurs dans une guerre qui, en fait, ne le concernait pas, pas plus que ses camarades, pas plus que les soldats du camp d’en face, Morlac avait réagi lors de la cérémonie du 14 juillet 1919 en proférant des paroles et, surtout, en commettant un acte qui, considéré comme une insulte à la patrie, lui vaut d’être maintenu prisonnier dans l’ancienne caserne de son village et de recevoir la visite du commandant-magistrat Lantier du Grez, chargé de statuer sur son cas. Voilà un film qui, certes, ne révolutionnera pas l’histoire du cinéma mais qui a le mérite de mettre l’accent sur des scènes de fraternisation entre soldats ennemis durant la guerre de 14 et de dénoncer les puissants et les profiteurs à l’origine de cette guerre. Concernant l’interprétation, on retient surtout la présence et le jeu de Sophie Verbeeck, une jeune comédienne franco-belge dont la carrière s’avère prometteuse.
Rien de bien neuf ni d’exceptionnel pour ce film qui se laisse regarder sans déplaisir mais dénué d’originalité et de passion. Plutôt léger et assez convenu.
Beaucoup trop lisse et didactique ! Avec un François Cluzet assez égal à lui-même, c'est-à-dire aussi richement expressif qu'un vieil instituteur qui ne saurait plus qu'alterner entre les sourires bienveillants et les froncements de sourcils. La performance de Sophie Verbeeck ne m'a pas semblé plus convaincante. En revanche, Nicolas Duvauchelle joue beaucoup mieux. Quant au chien, il aboie avec une sincérité qui ravira les fans de "30 millions d'amis". Plus sérieusement, attendez-vous à voir un téléfilm propret et gentillet, "explicatif" à l'excès (sans doute à cause de la construction en flashbacks), et donc quand même assez plat et laborieux, sans être pour autant totalement désagréable.
C'est un petit Jean Becker à priori....Le scénario est parfois léger, (on imagine la guerre plus sordide) . Mais le casting est plutôt agréable, même si les acteurs ne,sont pas transcendants ni particulièrement mis en valeur.... La photographie est moyenne et n'étonne pas vraiment. C'est un peu le point faible du film qui manque un peu de rythme, d'audace et de surprises....Trop classique donc dans l'ensemble......On aurait voulu plus d'énergie dans les dialogues, le scénario, le jeu d'acteurs...On frôle le téléfilm par moment.....Et pourtant la fin est si inspirée que l'on ne regrette pas le discours du film, et son côté généreux......Il faudra simplement d'audaces dans le prochain film de Becker, je pense....A vous de voir
Un film correct mais sans grande envergure et qui n'apporte pas de véritable plus-value au genre des films de guerre. Le film n'est pas déplaisant à suivre mais sera vite oublié. En résumé: pas désagréable mais pas indispensable.
Belle prestation des acteurs, le livre est bien respecté ... sauf la fin ! C'est un très bon film qui mérite sans aucun doute d'être vu. Une fois de nos amis les bêtes sont plein de reconnaissance Bel exemple que nous devrions appliquer. Cet homme est un sage, la guerre est bien une histoire d'hommes ...
Adapté du roman éponyme de Jean-Christophe Ruffin, "Le collier rouge" donne un film réalisé par Jean Becker raté. En effet, on retrouve des personnages assez caricaturaux (un peu comme dans "L'école buissonnière") et François Cluzet ainsi que Nicolas Duvauchelle ne semblent guère à leur aise. Un ensemble sans relief ponctué par des flashback qui desservent cette oeuvre. Le sujet de la guerre et de ses combattants est abordé de façon trop sage pour retranscrire l'horreur de ces luttes armées même si le sujet des revenants est traité. Sophie Verbeeck, quant à elle, tire son épingle du jeu et apporte une fraîcheur qui manque au film.
Du cinéma pépère comme on en faisait beaucoup dans les années 60 mais avec les moyens techniques de notre époque . Voila en 1 ligne ce que vous irez voir . Certes les acteurs sont bons ( c'est le minimum attendu ) mais le scénario est bien mince . Une histoire de collier rouge offert au chien par son maître pour "services rendus " mais aussi et surtout pour crier haut et fort sa colère sur une guerre épouvantable , horrible et injuste . Certes les scènes de combat sont excellentes et bien filmées . Mais que c'est mou , que c'est plat , que c'est lent . La colère de Duvauchel est bien trop retenue ou mal exprimée ( j'hésite ) tout comme l'incompréhension de Cluzet venu pour le juger et qui a perdu ses illusions sur l' "honneur de la patrie " . Encore une fois et comme souvent c'est dommage car dans le roman la tension ambiante était bien plus pesante , bien plus étouffante , bien plus angoissante . Becker ne dénonce rien , se contente d'être neutre , presque passif , alors que l'absurdité de la "der des der " et le cynisme du haut commandement était à son paroxisme dans cette guerre des tranchées des plus horrible , des plus monstrueuses . Il ne reste plus qu'un film grand public ( voire très grand public ) , mollasson , et beaucoup trop "sage" pour émouvoir vraiment .
Ce n’est vraiment pas le meilleur Becker,un scénario plat et sans surprise,peu d’émotions. Le film manque de relief malgré la bonne interprétation des deux acteurs principaux.
Passionné par Grande Guerre, je ne pouvais pas ne pas aller voir « Le collier rouge » … qui s’avère être très mauvais ! Lantier (François Cluzet), jeune militaire « par vocation » idéaliste mais dubitatif dès 1919 vis-à-vis de sa carrière et de son rôle de juge face à un crime de lèse-république commis le 14 juillet 1919 par Morlac (Nicolas Devauchelle) qui n’est qu’un simple paysan parti en guerre « par obligation » après quelques mois car soutien de famille. Un simple paysan mais capable de lire en une seule nuit « Les trois mousquetaires » et le lendemain d’écouter un texte de Goethe et une citation de JJ Rousseau de la bouche de la belle Valentine (Sophie Verbeeck) et de partir ainsi à la guerre profondément antimilitariste ! La mère et la sœur de Valentine sont mortes de la rougeole (toute ressemblance avec …) et son père disparu n’est ni moins qu’un juif allemand, membre de l’Internationale Ouvrière et pacifiste, et elle-même prône le slogan « Ni Dieu, ni maître », ce qui ne l’empêche nullement - en grande pionnière de l’écologie bobo – d’élever ses chèvres et de vendre ses fromages sur le marché sans jamais être embêtée par les villageois dont la ferveur « patriotique » ne semble jamais avoir existée ! Mieux, l’argument essentiel retenu par le juge Lantier qui est curieusement seul devant cette affaire singulière, est tiré des dires de l’idiot du village ! Bref une histoire en totale inadéquation pour l’époque du fait d’une vision « actuelle » de la Grande guerre avec des termes tels « la boucherie », « les marchands de canons », « l’héroïsme, la bravoure … ces conneries » … une scène de fraternisation entre les Bulgares et les Russes heureux d’apprendre l’abdication du Tsar, fraternisation déclenchée par l’entonnement de l’Internationale … reprise en chœur par les soldats français ! Le film est simple avec quelques flash-backs pour quand même montrer des scènes de guerre et je ne parlerais que très rapidement de la dernière scène qui est cul-cul à souhait avec un grand zoom arrière sur la petite maison (dans la prairie) de Valentine dont seule la lumière de la porte d’entrée reste allumée. Quelques points positifs : 1) La mention (et je crois que c’est la première fois) du rôle des amanites dans la Grande Guerre mais surement pas comme dit ici dans les tranchées des Dardanelles. 2) Le traumatisme subi par Lantier lors de la bataille de la Somme trop souvent oubliée face à la bataille de Verdun alors qu’elle fut une véritable boucherie pour les « boches », les français et surtout les soldats du Commonwealth. 3) Le chien qui est très bien dressé et « maquillé » grâce au système VHX sauf erreur de ma part. 4) Un soin constant apporté au décor … mais qui est presque trop fait « pour » avec une impression de neuf, un manque de patine, de poussière … Bref c’est un téléfilm à l’eau de rose pour les personnes pas à cheval sur l’Histoire et antimilitaristes … du grand n’importe quoi si on replace dans le contexte de la Grande Guerre et l’immédiat après-guerre. Mr Jean Becker, vous nous aviez habitué à beaucoup plus de subtilités dans vos films !
La critique de la presse moyenne dans un AlloCiné était tellement mauvaise (2,2) que je suis allé voir ce film avec beaucoup d’appréhensions. Ce fut finalement une bonne surprise et j’ai trouvé le film bon. C’est le meilleur film de Jean Becker depuis l’été meurtrier. Cela montre une fois deux plus le fossé entre les critiques de la presse et les critiques du public. Si Arnaud Depleshin avait réalisé ce film, il aurait eu de bonnes critiques, mais ce n’est que Jean Becker qui a mauvaise presse (le film de Depleshin les fantômes d’Ismael a eu 4,0 par la presse et 2,2 par le public, moi j’avais noté 0,5). Il y a une bonne intrigue, avec une fin surprenante, une belle histoire romanesque et le juge militaire joué par François Cluzet est plein de profondeur et d’humanité. La reconstitution des années d’après guerre est très bien faite, de même que les flashs backs de la guerre. Bref un film qui mérite d’être vu.
on a du mal à croire qu'un tel film ( scénario tarabiscoté, dialogues erratiques, réalisation hésitant entre vieillot, académique et amateur, sentant le low cost et le baclé à chaque seconde, et surtout interprétation désastreuse ) réussisse aujourd'hui à être distribué en salle, quand tant de bons films atterrissent directement en VAD, DVD ou plateformes internet. Et pourtant ! mystère ! mais... serais-je naïf ?
pas mauvais mais pas extra non plus. il y a une jolie histoire, une belle réalisation et des acteurs qui jouent très bien mais il manque quelques chose, de l'émotions je crois bien pour le classé de bon. ce ne sera pas le film qui restera gravé dans la tête.
un film tiré d'un livre dont la lenteur est le thème principal car certes il s'agit d'un face à face entredeux acteurs mais le rythme manque cruellement pour retenir le spectateur. PLV : François Cluzet est toujours excellent dans ses interprétations.