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cylon86
2 510 abonnés
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3,0
Publiée le 5 mai 2017
La légende du Roi Arthur n'a eu de cesse d'inspirer le cinéma, toujours prompt à mettre en scène ces valeureux chevaliers recherchant le Graal. Ici, le titre des "Chevaliers de la Table Ronde" est trompeur car le film s'intéresse avant tout à Lancelot et son amour pour Guenièvre qui finira par déchirer le royaume. C'est lui le personnage principal du film, beau chevalier fringuant incarné avec classe par Robert Taylor. Années 50 oblige, la reconstitution flirte souvent avec le sublime mais parfois avec le ridicule, en témoignent ces costumes anachroniques et ces scènes de bataille un peu molles où les chevaliers meurent d'un coup à l'épée qu'ils ne reçoivent jamais. Certes, ça se laisse regarder, c'est un joli spectacle dominé par une distribution sympathique (Ava Gardner, Mel Ferrer et même Stanley Baker en Mordred) mais dans le genre, on a vu mieux. Richard Thorpe semble avoir du mal à donner le souffle nécessaire à son film, laborieux dans sa première partie, un peu moins dans la seconde. Rejetons surtout la faute sur un scénario pas toujours convaincant, survolant ses personnages sans jamais s'en approcher trop près, multipliant les moments de bravoures sans arriver à nous donner une véritable empathie pour les personnages. Le spectacle est là, honorable mais loin d'avoir le souffle épique que l'on attendait.
L'histoire d'Arthur et de ses chevaliers. On suit surtout Lancelot et ses actions vis-à-vis de Guenièvre et des complots de Mordred vis-à-vis d'Arthur. Beaucoup de bruits de taule et de fracas lors des combats d'épées et des coups sur les boucliers. C'est bon enfant, les tenues sont très bien et l'histoire est bonne, avec des rebonds et des surprises. Un bon rythme, de bons décors peu de fioriture. Les chevaliers sont très rapidement présentés (Hors Lancelot) et il est assez amusant de ne voir (De mémoire) qu'une seule fois la table ronde sans ressentir de vraie fraternité entre la plupart des chevaliers. Pour aller plus loin, je vous recommande de voir le film "Excalibur" qui explique davantage d'où viennent Mordred, Arthur et la division du royaume. Mais ici, on passe quand même un bon moment.
Ah qu'ils sont fort et vaillants, ces chevaliers de la table ronde, bine décidés à mettre un terme aux querelles de clochers et autres rivalités qui sévissent au royaume d'Angleterre ! Cela fait des bien des hommes guidés par leurs honneurs, quand celui-ci n'est pas de l'orgueil, et leurs valeurs. Savoir se tenir. Un cinémascope généreux et puissant encadre ces batailles et ces dilemmes moraux. Ces aventures sont belles et passionnantes et il faut saluer les prouesses techniques des cascadeurs, décors et costumes. Cette version a visiblement une lecture assez biblique de ces aventures, il y a coté "étouffe chrétien". Quelques 30 ans plus tard, John Boorman revisitait le mythe en injectant du fantastique, des mystère de la magie
Bon film de chevalerie réalisé solidement dans la plus pure tradition hollywoodienne par un bon technicien. Le casting est remarquable avec les excellents Robert Taylor et Mel Ferrer. Ava Gardner, en revanche, a davantage de difficultés à incarner Guenièvre, personnage peut-être trop éloignée d'elle. Les combats et la scénographie en général sont soignés, comme l'utilisation de la couleur. Un agréable livre d'images, pas toujours d'une justesse historique absolue, à savourer dès l'enfance.
On ne peut que regretter qu’un réalisateur venu du cinéma muet signe une mise en scène aussi plate, dans laquelle le visuel occupe une place moindre. La matière de Bretagne semble contraindre le film à un académisme plombant, quelque peu dynamisé par la séquence centrale d’affrontement entre les camps ennemis proposant une charge de chevaliers intéressante du point de vue du mouvement – la fluidité des travellings impressionne. Habitué à tourner vite, Richard Thorpe raconte son histoire de façon linéaire, sans lui apporter de relecture quelconque ; il ne porte aucun point de vue, ne manifeste aucune créativité plastique dans l’imaginaire médiéval investi. Il suffit de voir la brève séquence représentant Arthur tirant l’épée Excalibur de son socle pour percevoir cette platitude omniprésente, que tente en vain de relever une partition musicale envahissante qui écrase ses scènes sous une charge épique ici disproportionnée. Revoyons l’adaptation de cette même chanson de geste (Le Morte d’Arthur) que signe, en 1981, le grand John Boorman.
Peu de temps après le très bon "Ivanhoé", le duo Richard Thorpe et Robert Taylor se reforme pour un autre film de capes et d'épées. Si celui-ci est moins convaincant sur le plan technique, l'intrigue est plutôt bien construite et se suit sans déplaisir.
C'est fou comme ce film peut paraître ringard et dépassé après tout ce qu'on a pu adapter au cinéma de la Légende d'Arthur. Surtout en VF. Dire Caméleau au lieu de Camelot provoquerait les rires des spectateurs maintenant. Cependant ce long-métrage très hollywoodien garde un charme grâce à ses costumes et décors, malgré tous les anachronismes ( il est dit que l'action se déroule à la chute de Rome et les costumes sortent tout droit de la guerre de Cent Ans ) qu'il contient. La quête du Graal est totalement mise de côté contre l'habituel vaudeville de la Légende. La réalisation de Thorpe est sans saveur et assombrie par les studios. Les scènes de batailles sont bonnes ( sauf la bataille de polochons qui frôle la parodie ) et le format large offre une belle vue sur les paysages anglais ou californiens, sauf le même fond bleu bien scintillant qui apparaît à chaque changement de plan au début du film.
Selon moi, ce long métrage de Richard Thorpe (l'auteur de l'excellent "Ivanhoé") est tout simplement le meilleur film traitant de la légende arthurienne. Le souffle épique est plus que présent, les acteurs donnent toute leur dimension aux célèbres personnages qu'ils incarnent, les scènes de batailles sont splendides, les scènes romantiques ne tombent jamais dans la niaiserie,... Du grand art parbleu !!!!!
Le gros problème c'est qu'on s'en tape de cette histoire que le réalisateur n'a rien fait pour rendre passionnante. On n'éprouve aucune empathie pour les personnages, Robert Taylor est monolithique, Ava Gardner sous exploitée, le méchant est grotesque, l'histoire est ringarde à souhait et comme si ça ne suffisait pas on nous impose une bondieuserie finale particulièrement pénible. Alors que sauver ? De belles images, des scènes de batailles et des duels qui ne sont pas si mal. Trente ans plus tard, John Boorman tentera de transcender tout ça en tournant Excalibur, c'est quand même autre chose !
Le plus beau film réalisé sur la légende arthurienne et qui, malgré, ses 60 ans fait péter l'écran par ses couleurs et sa mise en scène splendide. Le casting en béton un metteur en scène de compétition, tout est réuni pour obtenir un chef-d’œuvre à l'ancienne. Nous voilà en pleine action dans une époque médiévale rêvée où l'amour courtois et les joutes se font à la lance mouchetée. Un Grand grand spectacle ...
Après l'incontournable Ivanhoé, Richard Thorpe remet le couvert avec encore plus de moyens pour Les chevaliers de la table ronde, un des tous meilleurs de son genre voir LE film de chevalerie par excellence. Tout est réuni autour de Robert Taylor et du personnage de Lancelot, le fond du film est très marqué 1950's à travers la conception très personnelle que se fait Thorpe de la table ronde mais le tout est dirigé avec une grande maîtrise et panache ! Les scènes de combat de masse sont superbes et très bien tournées pour l'époque, les anachronismes semblent limités. Thorpe apporte une touche toute personnelle au scénario par rapport aux écrits médiévaux mais cela prend très bien et les innovations apportées semblent se fondre très bien dans le cadre d’une légende très « terre à terre ». Les acteurs impressionnent par leur classe, Robert Taylor est sublime de justesse et toujours très humble, Ava Garner bouleversante et Mel Ferrer très touchant. Les chevaliers de la table ronde fait partie de ces grands classiques que l'on consomme sans modération !
Au royaume du roi Arthur et de l’enchanteur Merlin, Lancelot est un chevalier dont le courage est vanté par tous. Mais un jour, cet homme sans égal doit quitter sa cour afin de fuir l’amour de la reine Guenièvre. La table ronde, sans protection, est alors au cœur de tous les dangers.
Un charme suranné se dégage de ce modéle du film de cape et d'épée. Les gentils et les méchants sont bien identifiables, le récit s'éloigne peu du mythe de la table ronde ( en dehors de quelques anachronismes ) et la réalisation est un peu platte. Mais les superbes scénes de bataille, le charisme de Robert Taylor, le charme d'Ava Gardner et la beauté du technicolor procurent un certain plaisir.
J'ai adoré le film « Knights of the Round Table » de 1953 dès mon enfance. C'était l’un de mes premiers films de chevaliers en armure et il m'a laissé un souvenir impérissable. Le casting est superbe avec Robert Taylor en Sir Lancelot, vêtu de rouge éclatant, et Ava Gardner, magnifique en Reine Guenièvre ; deux de mes acteurs hollywoodiens préférés. Mel Ferrer incarne un Roi Arthur noble, tandis que Stanley Baker joue l'antagoniste sombre, Modred. Bien que le film ne soit pas historiquement précis et soit rempli de clichés hollywoodiens, il reste divertissant grâce à ses costumes colorés, ses scènes de combat à l'épée et son spectacle visuel. C'est un véritable plaisir nostalgique à regarder, bien que certains personnages manquent d’épaisseurs. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Cette adaptation signée Richard Thorpe nous laisse sur notre faim. Outre qu'il est fortement vieilli, le film souffre surtout du manque de psychologie de ses personnages. Vraiment dommmage car l'histoire est intéressante et des acteurs tels que Robert Taylor ou Ava Gardner sont sous-exploités...