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Après Le Fils de Saul, Oscar du meilleur film étranger en 2015, Laszlo Nemes revient avec un film énigmatique et somptueux, une manière de chef-d’œuvre.
La critique complète est disponible sur le site La Croix
[...] ce film somptueux [...] médite sur le mal et met en scène la pulsion d'autodestruction qui semble traverser toute civilisation quand celle-ci atteint son apogée.
Comme dans les plus virtuoses, les plus profonds, des films d’Ophüls, la mise en scène de Laszlo Nemes soulève un corps de femme pour le propulser dans un espace peuplé d’obstacles.
Elliptique et labyrinthique au risque d’une certaine opacité, Sunset brille avec éclat de son formalisme, mettant en branle sa formidable machine esthétique.
Sous ses airs de fresque historique, il s’agit bien d’un polar en costumes que propose le réalisateur hongrois en multipliant les révélations dans une narration qui préserve toujours sa part de mystère.
Inspiré par Kubrick et Murnau, Lazlo Nemes confirme, après "Le Fils de Saul", qu'il filme en absolu plasticien. Les images écrivent le récit et déploient, dans leur mouvement intrinsèque, notre perception et connaissance du monde. La qualité d'une esthétique.
La critique complète est disponible sur le site Bande à part
Malgré tout, "Sunset" mérite le déplacement. Parce que l'ambiance créée par le réalisateur, sur les pas de Franz Kafka ou de Mikhaïl Boulgakov, est prenante. Parce que Laszlo Nemes, même s'il abuse des plans-séquences avec la caméra collée à la nuque de son personnage, le fait avec suffisamment de talent pour qu'on lui pardonne.
Là où on attendait du cinéaste hongrois László Nemes la même puissance que son premier long-métrage, le film faillit désespérément dans une succession de séquences, peu ou pas convaincantes, dont on peine à trouver un fil conducteur.
La critique complète est disponible sur le site aVoir-aLire.com
Sunset témoigne en cela des contradictions d’un cinéma [...] dont le désir de mystère et de suspension de la signification bute sur les contours d’une armature rigide, qui inscrit toujours le film dans l’horizon d’une stratégie discursive on ne peut plus lisible.
La critique complète est disponible sur le site Critikat.com
Caméra plantée sur la nuque de l’héroïne, environnement flou, personnages impavides, feuilleté bruissant de la bandeson, subjectivité opaque. C’est donc le film d’un monde qui sombre sans qu’on sache vraiment pourquoi ni comment, sinon qu’il est entendu qu’il doive sombrer, et avec lui des personnages préalablement transformés en figures.
A trop vouloir fixer l’abîme par l’entremise d’une expérience humaine réduite à une bête lentille miraude (le personnage s’appelle Irisz), le film passe orgueilleusement à côté d’elle comme du monde - à croire qu’il s’en floute.
La critique complète est disponible sur le site Libération
Tout entier rivé à son objectif d’être adoubé en grand maître mais confondu par une direction d’acteurs académique au possible, László Nemes en oublie que l’esprit Mitteleuropa était aussi connu pour sa légèreté. N’est pas Ophüls qui veut.
Ne voulant pas s’affranchir d’un procédé qui lui a valu tant de prix à l’international [celui du "Fils de Saul"], Nemes le redéploie à l’identique […] provoquant chez nous un sentiment bien singulier : celui d’exécrer le film d’un auteur pour les mêmes raisons que celles qui nous ont fait admirer sa précédente œuvre.
Femme Actuelle
Un chef-d'oeuvre.
La Croix
Après Le Fils de Saul, Oscar du meilleur film étranger en 2015, Laszlo Nemes revient avec un film énigmatique et somptueux, une manière de chef-d’œuvre.
Ouest France
Un film radical et passionnant.
Positif
[...] ce film somptueux [...] médite sur le mal et met en scène la pulsion d'autodestruction qui semble traverser toute civilisation quand celle-ci atteint son apogée.
Transfuge
Comme dans les plus virtuoses, les plus profonds, des films d’Ophüls, la mise en scène de Laszlo Nemes soulève un corps de femme pour le propulser dans un espace peuplé d’obstacles.
20 Minutes
On retrouve la patte de László Nemes dans cette fresque historique somptueuse.
CNews
[...] bouleversant [...].
Dernières Nouvelles d'Alsace
Elliptique et labyrinthique au risque d’une certaine opacité, Sunset brille avec éclat de son formalisme, mettant en branle sa formidable machine esthétique.
Le Journal du Dimanche
Sous ses airs de fresque historique, il s’agit bien d’un polar en costumes que propose le réalisateur hongrois en multipliant les révélations dans une narration qui préserve toujours sa part de mystère.
Télérama
Troublant et cauchemardesque.
Bande à part
Inspiré par Kubrick et Murnau, Lazlo Nemes confirme, après "Le Fils de Saul", qu'il filme en absolu plasticien. Les images écrivent le récit et déploient, dans leur mouvement intrinsèque, notre perception et connaissance du monde. La qualité d'une esthétique.
L'Express
Malgré tout, "Sunset" mérite le déplacement. Parce que l'ambiance créée par le réalisateur, sur les pas de Franz Kafka ou de Mikhaïl Boulgakov, est prenante. Parce que Laszlo Nemes, même s'il abuse des plans-séquences avec la caméra collée à la nuque de son personnage, le fait avec suffisamment de talent pour qu'on lui pardonne.
L'Humanité
Laszlo Nemes utilise sa prodigieuse manière de filmer au profit d’une intrigue profuse, foisonnante au point qu’on s’y perd.
Première
Ce n’est pas abouti, mais c’est quand même fort.
aVoir-aLire.com
Là où on attendait du cinéaste hongrois László Nemes la même puissance que son premier long-métrage, le film faillit désespérément dans une succession de séquences, peu ou pas convaincantes, dont on peine à trouver un fil conducteur.
Critikat.com
Sunset témoigne en cela des contradictions d’un cinéma [...] dont le désir de mystère et de suspension de la signification bute sur les contours d’une armature rigide, qui inscrit toujours le film dans l’horizon d’une stratégie discursive on ne peut plus lisible.
Le Monde
Caméra plantée sur la nuque de l’héroïne, environnement flou, personnages impavides, feuilleté bruissant de la bandeson, subjectivité opaque. C’est donc le film d’un monde qui sombre sans qu’on sache vraiment pourquoi ni comment, sinon qu’il est entendu qu’il doive sombrer, et avec lui des personnages préalablement transformés en figures.
Les Fiches du Cinéma
Comparable à bien des égards au "Fils de Saul", son premier film, "Sunset" n’en retrouve cependant jamais la puissance.
Libération
A trop vouloir fixer l’abîme par l’entremise d’une expérience humaine réduite à une bête lentille miraude (le personnage s’appelle Irisz), le film passe orgueilleusement à côté d’elle comme du monde - à croire qu’il s’en floute.
Télé Loisirs
[...] Laszlo Nemes propose cette sombre chronique familiale qui, malgré l'énergie de son actrice, reste confuse.
Cahiers du Cinéma
Tout entier rivé à son objectif d’être adoubé en grand maître mais confondu par une direction d’acteurs académique au possible, László Nemes en oublie que l’esprit Mitteleuropa était aussi connu pour sa légèreté. N’est pas Ophüls qui veut.
L'Obs
Le style de László Nemes, si adapté pour traiter la Shoah, s'avère ici inopportun et forcé.
Le Figaro
Le réalisateur a l'air fasciné par son interprète. Il est bien le seul. N'espérez pas y comprendre quelque chose.
Les Inrockuptibles
Ne voulant pas s’affranchir d’un procédé qui lui a valu tant de prix à l’international [celui du "Fils de Saul"], Nemes le redéploie à l’identique […] provoquant chez nous un sentiment bien singulier : celui d’exécrer le film d’un auteur pour les mêmes raisons que celles qui nous ont fait admirer sa précédente œuvre.