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py314159
2 abonnés
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3,0
Publiée le 18 janvier 2017
Les passagers d'un train attaqués par des zombies tentent de ralier Busan, dernier refuge sain. Film zombien coréen dont la seule originalité est d'avoir confiné les victimes dans un train. Cela donne quelques scènes intéressantes mais l'ensemble reste bien basique.
Etant fan de films zombie, j'ai passé un très bon moment devant ce film sud coréen. Les passagers d'un train doivent survivre à une épidémie zombie qui envahie le pays. Tous espèrent arriver à l'arrêt terminus Busan qui est sensé être sécurisé mais le trajet ne va pas être de tout repos. Des zombies très agressifs, des personnages attachants et certains absolument détestables, de l'action à fond, du stress et des larmes. ça fait du bien.
Moi qui pensais que le thème des zombies avait été fait et refait et qu'il ne restait plus aucune originalité a y apporter, j'admire ce film car il arrive avec brio à trouver de nouvelles idées comme la semi-transition entre humain et zombie avec le pré-zombie qui demande sa maman, ou la transformation du père ou avant de transformer, il revoit le meilleur moment de sa vie, les scènes très touchantes sont au rendez-vous, un quasi chef d'oeuvre.
Je ne sais pas se qu'il y a entre le cinéma Coréen et les trains mais force est de constater que les deux se marient particulièrement bien.
Dernier train pour Busan s'essaye à l'exercice compliquer d'être pertinent dans le cinéma de genre et pas n'importe lequel celui des zombies. Et ce dernier parvient non sans panache à renouveler ce genre éculé en situant son action dans un train, immédiatement grâce au coté étriqué de son environnement la sensation de danger et d'apocalypse se fait sentir et donne même un coté intimiste qui permet de mettre en valeur les personnages très varié mais toujours crédible. On s'attache réellement au combat pour la survie des protagonistes d'autant que ces derniers trouveront des solutions variées aux différentes situations qu'ils vont rencontrer.
Un vrai bon film de genre très divertissant en somme.
Dernier train pour Busan est pour moi une petite perle.Je ne suis pas une adepte du cinéma Coréen, et à aprt la jeune ado amoureuse qui joue excessivement mal, je trouvais les autres plutôt juste! Niveau effet spéciaux, ils s'en sortent super bien aussi! Je ne m'attendais pas à un tel niveau, c'est une surprise! L'action est bien présente, avec quelques moments de calmes, ni trop longs, ni trop courts, juste bien doser pour laisser l'angoisse s'installer. Malgré quelques traits de caractères cliché chez les personnages, on s'attache tout de même à eux, car on arrive à se mettre à leur place : le père absent qui essaie de changer, la petite qui est tout bonnement adorable, la femme enceinte qui ne se laisse pas faire, son mari type " bag guy friqué" qui hésite pas à se mettre en danger pour les autres. Les autres sont plus en demi-teintes dirons nous - mention aussi aux deux "mamies"-. Certaines scènes, certaines idées sortent de l'ordinaire pour nous, occidentaux, alors qu'en Asie, c'est plus courant. Le film nous glisse doucement dans l'histoire, et nous y entraîne complètement. Le regarder à nouveau ne me déplairait pas.
Y'a pas à dire, c'est maitrisé de bout en bout, aussi bien au niveau maquillage qu'effets spéciaux, on est pas dans le film de zombie amateur comme tant vu ces dernières années. Le scénario, sans être transcendant, à l'originalité de situer quasi toute son action à bord d'un train, ce qui change un peu des courses poursuites à travers les bois ou les villes abandonnées. Une fin mélodramatique pour enrober le tout spoiler: je n'ai pas vu venir la mort du père et du coup la tristesse de sa fille m'a quelque peu ému et on se dit qu'on a vu un bon film d'horreur coréen. A quelques petits détails près cependant : déjà la longueur, on pouvait faire tenir tout ça dans 1H45 en faisant quelques coupes ça et là, afin d'avoir un rythme encore pus soutenu (la scène du père dans les toilettes dure quand même près de 3mn). Et surtout le jeu de certains acteurs, qui comme le veut la coutume coréenne, ont tendance à surjouer chaque émotion et notamment la peur et la surprise. Par contre chapeau bas à la petite Kim Soo-Ahn, vraiment craquante et formidable dans son rôle, le fil conducteur de ce film.
Même si le coup du virus qui se répand mystérieusement dans le pays est un scénario vu et revu et rerevu, ce film sud-coréen m’a étonnamment surprise ! Là où le film se démarque à mes yeux est sous sa forme de huis clos presque tout le long du film. Cet aspect huis clos est très bien maîtrisé, le rythme est soutenu, on ne décroche pas une seconde. On se retrouve face à des scènes d’action, d’horreur et d’émotion pendant 2h et bien sûr ce questionnement qui revient souvent dans ce genre de films : Qui sont les vrais monstres, les infectés ou les humains ? Au niveau des personnages, il y a peu d’originalité (le papa divorcé ayant une mauvaise relation avec sa fille, un homme d’affaires égoïste, un tout jeune couple, des personnes âgées, des ados…) mais les acteurs maîtrisent leur rôle sans jamais trop tomber dans le cliché, comme tout le reste du film. Et quand on y pense, éviter les clichés se fait de plus en plus rare dans les films apocalyptiques… Alors quand on voit ça, c’est très appréciable !
Quel ennui ! Totalement hermétique aux séquences d'émotion surannées et mièvres et au jeu forcé des acteurs, arriver au bout des deux heures de film fut, comme pour les personnages à bord, un supplice. J'ai décidément un problème avec le cinéma coréen.
Cédant le pas jusqu'à la parodie -après avoir servi nombreux plans maîtrisés en guise d’introduction- notre héros « beau gosse » aux yeux bridés profondément cliché, accumule les clichés même qui ont nourris sa création. Terminant sur des ralentis grotesque, des raccourcis narratifs pitoyablement déjà-vu, un jeu d'acteur en perdition pour une envie irrémédiable de vomir par déception de tant de choses gâchés. Décidément les asiates coréen ont un travail considérable à rattraper pour apprendre le cinéma ; mais enfin, que dis-je! Nous aussi ! Et peut-être même plus !
Dernier train pour Busan avait fait sensation lors du dernier festival de Cannes. Programmé pour le cinéma de minuit, l'oeuvre sud-coréenne offre une incursion dans le monde violent d'une épidémie où tous les êtres vivants se transforment en une sorte de zombies. Surprenant, surtout pour un festival assez frileux pour le cinéma de genre, Dernier Train pour Busan se révèle être un divertissement sympathique avec quelques (bonnes) idées relativement bien exploitées mais aussi des lacunes (nombreuses) et assez inhérents au récit fantastique qui touche le phénomène zombie/contamination. J'ai l'impression que la thématique zombiesque au cinéma n'apporte plus réellement de nouveautés avec cette désagréable sensation de revoir les mêmes problématiques et situations. Pourtant, Dernier train pour Busan débutait relativement bien : un drame entre un père absent/égoïste (qui nous sert de héro) et sa petite fille (timide, introvertie sans réelle relation avec son paternel) dans un contexte de guerre civile/catastrophe. Puis, sans crier gare, le film s'enfonce dans le simple divertissement, enchaînant des personnages archétypes à la limite du caricatural (qui certes, sont sympathiques mais ressentent très vite le "déjà vu"). Si certaines situations aspirent à une tension forte (notamment les scènes dans le train particulièrement efficaces dans sa réalisation), les scènes extérieures et sa dernière demie-heure souffre d'un manque d'inspiration. Quelques scènes frisent le ridicule (notamment le train en feu - effets spéciaux particulièrement dégueulasses) même si la réalisation, dans son ensemble, est plutôt convaincante. Finalement, Dernier train pour Busan offre au spectateur, une incursion en Corée du Sud avec une vision propre au film de genre mais qui ne parvient pas à traiter avec suffisament de convictions le fond alors que la forme nous offre de jolis moments. Divertissant mais sans plus !
Tourné comme une série B, ce film surprend dans sa realisation et son rythme maîtrisé. Acteurs convaincants, en sur jeu, ce long métrage change des sempiternels blocksbusters americains. Pourquoi pas ; caricatural mais plaisant. Une bonne surprise.
Grande voire très grande leçon de mise en scène. Chaque espace du train dans lequel se passe la quasi intégralité du film est admirablement exploité et certaines attaques de zombies savamment choregraphiées. Cela en dit beaucoup plus long sur la lutte des classes et sur la société individualiste dans laquelle nous vivons que l'aspect psychologique des personnages et du scénario par ailleurs solidement charpenté (le film dure 2 heures et on ne s'ennuie pas) qui reste assez peu novateur si ce n'est carrément caricatural.
"Dernier train pour Busan" est un film de zombie très puissant et bien réaliste dont cette production sud-coréenne n'a rien à envier aux USA; bien au contraire. On est d'abord très marqué par le réalisme du film, mais malheureusement le final s'essouffle en tombant dans le mélodrame...
Train to Busan montre toute l'efficacité du blockbuster Coréen ! Qui allie scènes spectaculaires et intimistes, action et épouvante, dans un rythme haletant et sensible... Yeon Sang-ho signe un zombie movie spectaculaire et humain qui n'oublie pas le conte politique. Un plaisir simple et efficace.