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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 juin 2017
Génial comme métrage ! le rythme est soutenu, l'intrigue est omniprésente, certaines valeurs, morales sont véhiculées, et pour finir en beauté, la sensibilité : touche dramatique maniée à la perfection par nos amis coréens, est bel et bien présente. : )
Enorme surprise que ce film de zombie qui confirme que le cinéma coréen est l'un des plus inventif au monde, notamment dans le cinéma de genre, avec Park Chan-wook en chef de file prestigieux. Le genre a été un peu galvaudé par la vague Walking Dead dont premières saisons étaient très intelligentes mais qui a fini par s'embourber dans son propre système infini. Depuis les premiers Roméro une perle arrive régulièrement. Ce fut 28 jours plus tard de Dany Boyl, puis l'Armée des morts de Zack Snyder qui apportère l'un la radicalité politique, l'autre l’innovation formelle. Le Dernier train pour Busan (dont le réalisateur n'avait fait que de l'animation auparavant) est un peu héritier de ces deux films eux-même héritiers de Roméro. La grande force du film, outre d'excellents acteurs dont une fabuleuse gamine d'une justesse rarement vue, réside à la fois dans le principe du film de zombie dans un train (huis clos vertical) mais surtout dans la radicalité du scénario et son message politique sur une Corée enfermée dans un individualisme et un culte de la réussite personnelle ici attaqués frontalement. Si beaucoup de films sur ce thème abandonnent volontairement toute explication et contextualisation (l'une des fautes de The Walking Dead selon moi), ici il n'en est rien. Le réalisateur utilise avec intelligence les télévisions, téléphones et autres médias pour distiller informations ou communications çà distance entre personnages, renforçant le ressort dramatique. Une grande réussite qui donne envie de suivre ce jeune et talentueux réalisateur.
Dans la lignées des films d'infectés, "Dernier train pour Busan" se fait une place parmi les grands. Il ne faut pas longtemps pour être transporté dans ce scénario complètement fou où le chaos mélangé à toutes sortes d'idées géniales, il dénonce les bons et mauvais cotés de l'homme, on dirait que Sang-Ho Yeon veut nous en mettre pleins les yeux de plus en plus et plus le film avance et plus on est absorbé par ce déroulement très brutal mais plein de finesse, les plans sont toujours géniaux, les acteurs dont la petite fille qui est juste magique. Un des rares défaut que je pourrais trouver est le fait que le film aurait pu finir parfois plus tôt, on aurait été scotché tout de même, mais il le fait durer et veut vraiment aller jusqu'au bout de sa pensée mais ça donne quelques scènes qui traînent un peu, rien de bien grave. En bref, ce film est à mon sens dans les classiques du genre, tellement d'action et bien réalisée, d'émotions, de frissons, vraiment à voir.
Nous avons ici un spécimen rare, nous offrant certainement l’un des meilleurs films de l’année (si ce n’est le meilleur, à suivre) ! Et pour ne pas choquer les puristes, on parlera « d’infectés » dans la suite.
Tant d’éléments sont réussis et on le doit à cet homme, Sang-Ho Yeon. Il s’agit de son premier long-métrage en live, mais en regardant de plus près, les infectés ne lui sont pas inconnus. Le travail de mise en scène est d’un challenge de qualité et il l’a surmonté. L’animation des infectés ne sont pas tous d’un réalisme déconcertant, mais la tension horrifique qui les font bouger sont la clé d’un visuel exceptionnel. Le gore est écarté, ne limitant pas non plus les gouttes de sang versées, cependant tout est calculé et dans la forme, c’est très « propre ». On plonge ainsi dans de l’action pur et dur. L’angoisse vient combler notre visionnage après avoir posé chaque protagoniste. Tous ont un sens ici, rien est à écarter, car des enjeux sociaux sont observables. On pourrait alors comparer quelques exemples avec ce que le fond de Walking Dead nous offre, mais notons que tout est réunis en moins de deux heures de visionnage. La politique dans l’histoire est dans l’engagement devant le fastidieux World War Z. Ce dernier a trop voulu développé une intrigue secondaire quant à ce qui se passait réellement dans le monde. Ici, le coréen a préféré se pencher sur les individus concernés, au plus proche du frisson d’un huis-clos très élégant. Les personnages, bien qu’ils soient stéréotypés au départ, empruntent un parcours loin d’être linéaire. On effectue une critique d’individus omniprésent dans une société Une attache se fait pour ces derniers qui s’adaptent à une situation de crise. Le côté humain ressort pour ne laisser que la survie à laquelle s’accrocher. Tout est dynamique, après le démarrage par frénésie. Les transitions sont parfaitement bien menées pour crédibiliser le sentiment d’horreur, bien qu’on l’évite subtilement dans sa forme singulière.
Le cinéma coréen prend ainsi la forme d’une claque visuelle que l’on attendait, alors que des scénarios du même genres nous ont été balancés juste pour un divertissement sans émotions.
C'est bourré d'actions et événements illogiques à tel point qu'on a l'impression, en tant que spectateur, d'être pris pour un imbécile. Faudrait revoir de gros éléments du scénario pour que ce soit correct. Quand aux images de synthèses, elles sont indignes d'un film de ce type, heureusement il y en a peu. Les zombies sont plutôt convaincants mais le film ne l'est pas du tout à mon goût, j'ai trouvé le temps long. Dans le style zombies je préfère, et de loin, 28 jours plus tard.
Ce film de zombies façon "transperceneige" est une petite pépite. Un modèle du genre qui n'a jamais été aussi humain. Aux impressionnantes scènes d'attaques s'ajoutent des huis clos infernaux, mais également le parcours touchant d'un père qui se rend compte qu'il passe à côté de sa fille. Les personnages sont attachants, le suspense est à son comble. Formidable !
Dernier Train pour Busan est bon, pour ses personnages, pour son rythme, pour ses zombies bien agressifs, pour ses moments d'action plein de tension, pour son contexte. Car oui tout se déroule dans un train, et la réalisation assure, la gestion de l'espace est parfaite. Alors bon sur la fin il y a quelques clichés qui débarquent, quelques petites longueurs et passages maladroits. Mais au final un film bien sympa!
Malgré quelques défauts (incohérences, faux raccords, quelques scènes d’acting peu convainquantes) « Dernier train pour Busan » prouve (tout comme « I am a hero » que le cinéma asiatique peu nous pondre des chefs-d’œuvre de film de zombie. Bien que le réalisateur se contente parfois de refaire ce qui a déjà été fait : le scénario est du déjà vu et les personnages sont des archétypes pour la plupart, nous voguerons ainsi entre le bourrin au grand cœur, la petite fille fragile, le méchant égoïste qui veut survivre quitte à sacrifier les autres, l’ado courageux qui défend sa copine etc… En dehors de ça, le réalisateur prend quand même quelques libertés et malgré une fin un peu convenue le film est clairement l’un des meilleurs film de survival horror ayant vu le jour, à classer parmi els premiers. « Dernier train pour Busan a tout ce qu’il faut pour plaire : personnages attachants, intrigue, angoisse, suspense, rien à dire de vraiment négatif sur ce film qui, selon moi, devrait déjà être culte.
Loin d'être un simple film de zombies, le Dernier train pour Busan est une véritable fresque humaine et sociale ; Yeon Sang-Ho réussit à faire ressortir ce qu'il y a de pire dans la nature humaine : exclure ceux qui sont différents, l'égoïsme lorsqu'il s'agit de sauver sa propre vie, le sentiment que la vie d'untel est plus importante que celle d'un autre, ce que l'on est prêt à faire pour survivre... Le rythme est haletant, si bien que le spectateur ne trouve jamais une zone de confort et passe ces 118 minutes à espérer un dénouement heureux. Privilégiant des plans resserrés et dynamiques, le réalisateur nous entraîne dans un huit-clos étouffant, et réussit à "transmettre" la contamination à l'image : les infectés se mêlent à la masse des passagers en quelques plans, ce qui ne laisse pas un instant de répit aux personnages qui cherchent à la contenir - on notera la mise en scène très colorée, et les piques que lance Sang-Ho à cette Corée très américanisée. Puis, un simple travelling dans un espace ouvert suffit à nous montrer l'ampleur de la contamination, tout en réussissant à entretenir le dynamisme de l'action. La bande-son est également réussie et donne à certaines scènes toute leur puissance sentimentale.
Comment on peut noter ce film au delà de 1/5 ? Vous êtes tous malades, ne regardez pas ce film, vous gagnerez deux heures de votre temps. Tout est mauvais, la Bo, les effets, la réalisation, le jeu d'acteur. Tout est prévisible. Les rares scènes de suspenses sont chiantes a en mourrir. Ça faisait longtemps que je n'avais pas arrêter un film avant la fin, et je ne met que très rarement des critiques sur Allocine, c'est vous dire ma déception.
Ce dernier train pour busan offre un huis clos intéressant . A la fois sur le plan du stress d'etre enfermé dans un train. Se sentir enfermé est un pilier fondateur de l'angoisse face à une menace grandissante. Mais à la fois en mouvement. le train se déplace et le confinement subira de nouvelles terreurs en d'autres lieux.
Cette histoire de morts vivants est rafraîchissante dans le fait que cela se passe dans des wagons, mais aussi par ses figurants. Avec peu voir aucun effets spéciaux, ces derniers font le plus grand effet à base de gesticulations frénétiques et de maquillage. Résultat garanti.
Le film contient quelques scènes à la mise en scène originale mais reste dans l'ensemble dans le sillage de ces précédents films de mort vivants. Toutefois, le spectacle est assuré tout au long du film et on ne peut pas dire que le film soit bâcle. Le dernier train pour busan offre une version légèrement différente des films de morts vivants par son contexte et l'exploite assez bien.
La grande force du long-métrage de Sang-Ho Yeon se situe dans son concept : un huis-clos dans un train infesté de zombies. Outre le rythme effréné du récit obtenu par ce principe narratif, le film manie astucieusement les métaphores pour révéler les problèmes sociaux qui perdurent malgré cette apocalypse. Un bon casting, et des personnages développés qui permettent un attachement.
Une mise en scène somptueuse pour cette course qui vous laisse sur le carreau, à bout de souffle, pas une faute de gout, des scènes d'une très grande intensitées qui vous scotche à votre siège, le cinéma de genre se passe en corée du sud soyez en sûr, déjà avec "The strangers" ils on ce talent pour mélanger les genres et ainsi le renouveler
Suite du Dessin Animé Séoul Station qui avait déjà planté le décors même s'il est plus noir et pessimiste, Le dernier train pour Busan, est un vrai film de zombies. Tous les critères sont respectés sans tomber dans le syndrome américain du sauveur du monde (cf World far z). Et nous sommes bien là dans du pur cinéma coréen, outrancierement expressif, sans correspondance dans notre cinéma, caricatural, criard.... Mais c'est ce qu'on aime dans le cinéma asiatique qu'il soit coréen, japonais, chinois.... De belles scènes d'action, une photographie de qualité, des acteurs dans le ton, bref, si vous aimez le cinéma de genre, coréen de surcroît, n'hésitez pas. Un seul petit conseil, regardez d'abord "Séoul Station".