Dans ce genre bien particulier, ce film coréen fait preuve d'une belle maestria technique pour dynamiser l'ensemble et offrir une course-poursuite échevelée autour d'un train rempli de zombies, dont le seul espoir sera d’atteindre son terminus... peut-être. Très imaginatif pour le coup (bien que nourri en parallèle de tous les poncifs du genre), Dernier Train pour Busan parvient à tenir en haleine le spectateur par son dynamisme et la prestation des acteurs, prestation soutenue par un scénario efficace aux dialogues bien écrits et définissant pleinement ses personnages. Porté par sa réflexion sur l'individualisme contemporain, c'est vraiment du joli travail, avec quelques longueurs et incohérences quand même mais diablement prenant.
"Dernier Train pour Busan" est un film d'horreur sud-coréen écrit et réalisé par "Yeon Sang-Ho". Il s’agit notamment de la suite du film d'animation "Seoul Station" du même réalisateur, sorti la même année. Saoulé des dernières vagues de productions "Zombiesques" déclenché par le succès planétaire de la série "The Walking Dead", je n'attendais pas grand chose du métrage de "Yeon Sang-Ho". Mélangeant allègrement "Le Transperceneige", "28 Jours Plus Tard", "The Walking Dead" et même "World War Z", "Dernier Train pour Busan" assure complétement le spectacle introduisant tous les ingrédients indispensables du registre couplé d'une bonne dose dramatique typique des films sud-coréens (Rajoutant clairement une pointe de crédibilité et de réalisme à l'ensemble). De plus, les scènes d'attaque de masse particulièrement virulentes restent globalement impressionnante de maitrise. Le contexte du train infesté donne lieu à des situations originales et "Fun" et les protagonistes principaux sont aussi bien plus subtiles qu'à l'accoutumé. Montant crescendo en tension, la dernière partie risque même de vous crisper à votre canapé. Pas de doute, "Dernier Train pour Busan" remplit largement le cahier des charges et s'avère l'un, voir "LE" meilleur film de "Zombie" sortit ces dernières années. Un film indispensable pour tous les "Fans" du registre, mais aussi une nouvelle preuve indéniable du savoir faire sud-coréen en la matière !
Une véritable claque. On pensait que les films de zombies étaient mort, que le sujet avait déjà été retourné et qu'il n'y avait plus rien à faire mais visiblement on se trompait. Dernier train pour Busan a réussi l'exploit qu'aucun autre film de zombie n'a réussi à faire jusqu'ici à savoir proposer un scénario intelligent et prenant tout en soignant à la perfection le développement de chaque personnage ET en proposant des effets spéciaux bluffants et violents sans jamais tomber dans la surenchère et le ridicule. Dernier train pour Busan est le mélange parfait de ce qu'il faut pour faire un film d'horreur mémorable. Le comportement des zombies est très original, c'est du jamais vu. Les techniques utilisées par les passagers du train pour survivre sont crédibles et inventives. Que dire de plus, les sud coréens ont réussi à faire un film de zombie à la fois violent et poétique. Le résultat est sublime. C'est un chef d'oeuvre.
Après leur dernière période faste - les années 2000 en gros - les zombies se sont rabattus sur les séries télévisées (et une en particulier, nul besoin de la citer)...car en terme de long-métrages, c’est triste à dire mais on oscille aujourd’hui entre les petites productions fauchées interchangeables et les blockbusters fades et édulcorés à la ‘World War Z’. C’est, une fois de plus, de Corée du sud que surgit la possibilité d’un renouveau. Dans ce spécimen, les zombies (ou plutôt les infectés) galopent comme aux plus belles heures de ‘28 jours plus tard’ et s’agglutinent sur leurs proies ou dans les passages exigus avec la brutale fluidité des entités métamorphes informes qu’on observe parfois dans les oeuvres de Miyazaki. Une fois n’est pas coutume, la logique sous-jacente du film de genre coréen, toujours prête à un pas-de-côté dénonciateur et critique, s’attaque moins aux dysfonctionnements de la société coréenne qu’aux travers humains les plus universellement partagés : le trader accro au boulot à qui l’adversité révèle ses sentiments paternels, le cadre égoïste et lâche qui profite du sentiment d’obéissance hiérarchique très présent dans la société, le beauf costaud qui s’avère être l’un des rares personnages généreux et désintéressés du récit,..la galerie des survivants a visiblement fait l’objet d’un travail approfondi qui ne les cantonne pas à jouer uniquement les archétypes. Toutefois, le niveau de lecture sociologique frappe peut-être moins ici que dans d’autres productions coréennes puisque, dans un certain sens, elle est inhérente au zombie-flick. Heureusement, ‘Dernier train pour Busan’ qui, comme son nom l’indique, se déroule aux neuf dixièmes dans un train à grande vitesse lancé en direction de l’hypothétique zone sécurisée que représente la ville de Busan, fait preuve d’un dynamisme et d’une gestion de l’espace dont on avait oublié que les bons films (de zombies ou non) étaient capables. Comme dans ‘Le Transperceneige’, la progression horizontale (et parfois bilatérale) imposée par le lieu dynamite les conventions auxquelles on pensait s’être habitués, et les autres éléments, comme la désorientation des zombies dans l’obscurité (ce qui permet de profiter de la présence des tunnels sur l’itinéraire) ou la rapidité de la transformation, sont utilisés avec intelligence. On peut donc bien passer sur les quelques incohérences d’un film qui s’arrange parfois avec sa propre logique pour servir son propos !
Un film de zombie en huis-clos qui respecte les codes du genre. Beaucoup de barbaque, du sang, du gore, de la terreur. Pour un film qui, en vrai, a du bénéficier de gros moyens. Voir ces mouvements de foule déchaînés, c'est assez impressionnant. Il y a mass figurants d'utilisés. Dernier train pour Busan n'oublie pas non plus de raconter une histoire. Ou même des histoires. Celles de pères de famille n'arrivant pas à assumer leur rôle. Et que cette catastrophe va aider d'une certaine manière à accepter leur condition. Il y a aussi cette critique des classes sociales. Les plus aisées, en sécurité, à l'avant du train. Et les plus pauvres qui doivent trimer au milieu entourés d'infectés. Le comportement du patron est particulièrement odieux alors que, s'ils veulent avoir une chance de s'en sortir, c'est plutôt la solidarité, l'astuce, qui devraient primer. Dernier train pour Busan, malgré certains personnages un peu stéréotypés, s'en sort bien d'autant que le réalisateur venait de l'animation. Il ne propose pas qu'un grand spectacle décomplexé mais une critique du capitalisme et de nos modes de vie d'aujourd'hui obsédés, entre autre, par notre travail au bureau au détriment de la vie de famille. C'est ce que j'aimerais voir dans chaque film d'action sortant chaque mercredi.
Un film qui comptera pour longtemps dans la filmographie du genre. C'est à réserver aux amateurs du genre film pour zombies, car il n'est question que de ça ici. Et le cinéma coréen fait une entrée fracassante au milieu des meilleurs films américains ou espagnols dans le genre. Car "Dernier train pour Busan" ne se contente pas d'aligner les morts (vivants), il instille aussi par moments une dose d'émotion, et beaucoup de suspense tout du long. Les scènes intimistes succèdent à celles de meutes, avec grande réussite. Et le final, loin d'être grotesque comme trop souvent dans les films d'horreur, est une vraie réussite.
J'aurais aimé apprécier plus ce film, mais il a beaucoup trop de défauts, et fini par être longuet et se trainer comme tous les films de zombies ou tout le monde est trop idiot pour survivre et ça en devient trop "kikoolol zomb zomb fraise tagada".
Il y a des idées, et ils osent certaines choses, je rajoute que pour une fois des zombies plus actifs c'est une bonne chose.
bon les incrustations sur certains passages sont clownesque je prend évidemment la course poursuite de fin qui est assez mal tournée et un peu ridicule. bon pour du film sud coréen ça passe.
Il y a un coté americain qui rend la chose désagréable aussi car ça en tire tous les défauts et aussi rend ultra prévisible. Le coté sud coréen ou les faces sont toujours aussi peu actives et ça donne des moments lents sans expression me dérange . Les pires héros aussi 95 % du temps sans armes et peu capables je me suis pris à me dire mais faites les tous crever ces incapables.
bref pas du tout une réussite mais ça reste pas trop mal pour le genre il y a eu pire. médiocre quant même hélas.
Très bon film de Zombie ! Beaucoup de rythme et d’éléments pétillants. Chaque personnage étant travaillés , le film fait l'effort de s'attarder sur une relation père fille complexe et même assez émouvante , rendant les scènes d’héroïsme plus crédibles et accentuant les scènes de tension ou le danger est particulièrement proche. Un excellent final . Le cinéma Coréen a de très beaux jours devant lui
Le cinéma asiatique est pleins de surprise en matiere d'horreur, avec "The Host" en 2006, "Dernier train pour Busan" est une superbe excellente mise en scene, qui nous plongent dans la societe correnne hyper connecter et qui va agir face a une menace invisibles et mortelle.
Je n'entend que des louanges sur ce film depuis sa sortie mais cela ne m'a empêché de prendre une énorme claque devant "Dernier train pour Busan". Je n'ai rien à reprocher à ce long-métrage, les effets spéciaux sont très impressionnants et permettent à Yeon Sang-Ho de livrer une épopée emballante et spectaculaire. Le rythme ne faiblit à aucun moment, les rebondissements s’enchaînent et le suspense s’intensifie à mesure que le film avance. Le cinéaste coréen se révèle très habile en ce qui concerne la mise en scène en jouant à la perfection avec les espaces restreints et en s'offrant même des moments de pur poésie visuelle. C'est surement la grande force de ce long-métrage, le spectateur s’attache facilement aux personnages et s'investit à 200% au sein de l'action tant il se soucie de leur survie. Chacun des personnages est suffisamment développé pour qu'un lien émotionnel se crée avec le spectateur et qu'il ne soit pas simplement de la chair à canon comme dans beaucoup des productions de ce type. L'écriture est en effet d'une grande justesse, Yeon Sang-Ho se basant sur un scénario d'une apparente grande simplicité pour développer en sous texte un propos social très fort à la manière d'un George Romero. En plus de proposer le meilleur film de zombies depuis des années, le réalisateur coréen offre un long-métrage intelligent qui, sous couvert de divertissement, apporte une critique cinglante du capitalisme doublée d'un plaidoyer en faveur de l’immigration et de la tolérance. Je manque de superlatifs pour décrire les sensations que m'a procuré "Dernier train pour Busan", l'un des blockbusters les plus rafraîchissants de ces dernières années qui occupent déjà une place spéciale dans mon cœur de cinéphile.
Comme d'habitude avec les films coréens de qualité, une recette qui est superbe : intensité, sérieux, humour, émotion. Bien foutu, j'ai aimé jusqu'à la dernière seconde
Un film sud coréen qui réussit parfaitement le mélange des genres avec une dominante horreur et film de zombies mais aussi thriller, film d'action et au final surtout film dramatique. Long road movie, en train, traversant le pays infesté de zombies violents, horribles, sanguinaires, avec des espaces qui se différencient dans le train, ceux des rescapés sains et ceux des zombies. La transformation est rapide et par morsure et on assiste peu à peu à la réduction du nombre des rescapés, les héros du film auxquels on s'attache avec pour tous des histoires et vies différentes mais un même épilogue et surtout ce huit clos du wagon qui traverse des scènes d'horreur. On suit en particulier un père et sa jeune enfant mais l'intérêt du film réside finalement dans le côté monstrueux et hélas totalement humain des rescapés entre eux qui dévoilent les plus vils instincts de la nature humaine lorsqu'il s'agit d'assurer sa survie et cela au détriment des autres sans compassion, solidarité, entraide avec même pour certains des attitudes meurtrières. Une tension émotionnelle permanente, une action non stop, un scénario qui ne lésine pas sur les scènes gore ni sur les moments dramatiques et émouvants et qui capte surtout excellemment les différents caractères humains en de telles circonstances, sans aucune concession. Un excellent film de genre qui dépasse largement le simple film d'horreur et de zombies.