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Votre avis sur Dernier train pour Busan ?
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Dire que "Dernier train pour Busan" renouvelle le genre "film de zombies"? On n'ira pas jusque là. Mais il est certain que les amateurs passent un excellent moment devant le dernier (et très moral!) opus de Sang-Ho Yeon.
A la suite d'on ne sait quelle manipulation hasardeuse dans un laboratoire de biotechnologies, voilà répandu dans toute la Corée un abominable virus qui se transmet quasi instantanément par morsure, et qui transforme le contaminé en une sorte de marionnette désarticulée, agitée de tics, activée par la lumière, l'oeil opaque et la babine dégoulinante de sang.... Une contaminée s'introduit dans un train: mord une hôtesse; et zou! c'est parti.
Les survivants vont se révéler; le gros blaireau fort en gueule (Dong-seok Ma) va montrer son courage pour défendre sa jeune femme enceinte (la jolie Yu-Mi Yeong), mais aussi le reste de la communauté; et Seok-woo, le jeune trader très chic et très égoïste (Gong Yoo) lui aussi va se transcender pour sauver sa petite fille (l'adorable petite Kim Soo-Ahn, le rayon de soleil du film!). Mais il y a aussi toute une équipe de base-ball, deux soeurs vieilles filles.... toute une petite bande qui, vous vous en doutez bien, va s'amenuiser au fur et à mesure que le film progresse.
La leçon est simple: il n'y a que la solidarité qui vaille (je vous avais dit que c'était très moral). Et puis il faut réfléchir un peu aussi avant d'agir.... Mais nos survivants vont aussi se confronter à d'autres survivants, calfeutrés dans leur égoïsme, derrière l'ignoble capitaliste, le gras Young-suk (Eui-sung Kim) prèt à tout pour sauver sa détestable peau, et rien qu'elle. Aussi moral qu'un bon western classique donc!
L'enfermement dans l'espace clos du train, les personnages bien caractérisés, tout cela fonctionne très bien, sans gore superflu. Et naturellement, devant ce mal qui se répand comme une traînée de poudre, on est libre de voir la parabole de certains maux de notre société...
A la suite d'on ne sait quelle manipulation hasardeuse dans un laboratoire de biotechnologies, voilà répandu dans toute la Corée un abominable virus qui se transmet quasi instantanément par morsure, et qui transforme le contaminé en une sorte de marionnette désarticulée, agitée de tics, activée par la lumière, l'oeil opaque et la babine dégoulinante de sang.... Une contaminée s'introduit dans un train: mord une hôtesse; et zou! c'est parti.
Les survivants vont se révéler; le gros blaireau fort en gueule (Dong-seok Ma) va montrer son courage pour défendre sa jeune femme enceinte (la jolie Yu-Mi Yeong), mais aussi le reste de la communauté; et Seok-woo, le jeune trader très chic et très égoïste (Gong Yoo) lui aussi va se transcender pour sauver sa petite fille (l'adorable petite Kim Soo-Ahn, le rayon de soleil du film!). Mais il y a aussi toute une équipe de base-ball, deux soeurs vieilles filles.... toute une petite bande qui, vous vous en doutez bien, va s'amenuiser au fur et à mesure que le film progresse.
La leçon est simple: il n'y a que la solidarité qui vaille (je vous avais dit que c'était très moral). Et puis il faut réfléchir un peu aussi avant d'agir.... Mais nos survivants vont aussi se confronter à d'autres survivants, calfeutrés dans leur égoïsme, derrière l'ignoble capitaliste, le gras Young-suk (Eui-sung Kim) prèt à tout pour sauver sa détestable peau, et rien qu'elle. Aussi moral qu'un bon western classique donc!
L'enfermement dans l'espace clos du train, les personnages bien caractérisés, tout cela fonctionne très bien, sans gore superflu. Et naturellement, devant ce mal qui se répand comme une traînée de poudre, on est libre de voir la parabole de certains maux de notre société...
Moi qui ne suis pas fan de film de zombies , j'ai apprécié ce film , avec certes une histoire classique mais efficace et une très bonne réalisation bref un film réussi mais a voir en version originale
Dernier train pour Busan était le film d'infectés à ne pas louper cette année. Le genre se faisant rare au cinéma depuis quelques temps, c'est aussi rare de voir un film coréen atteindre nos salles, tout cela faisant que l'on attend pas mal de choses de ce film surtout quand on lit certains avis. Même si l'on peut être légèrement déçus par le cumul de personnages clichés que l'on retrouvera dans ce film, on ne peut s'empêcher de voir que ce film bénéficie d'un scénario très bien écris, avec une histoire, qui malgré la banalité pour le genre, est efficace avec une ambiance de peur et une terreur qui monte crescendo. On peut tout de même regretter la fin du film qui baigne dans la guimauve purement gratuitement. La réalisation de Sang-Ho Yeon est excellente et très soignée, avec une capacité à faire des plans efficaces que ce soit dans l'espace confiné du train, ou dans les espaces plus ouverts tel que la gare. Vu en VOST, même si certaines intonations peuvent paraître absurdes (dû à la différence culturelle), le jeu des acteurs reste juste tout le long du film.
Il y a quelque chose de très surprenant dans ce Busanhaeng. Le cinéma coréen nous habitue depuis une quinzaine d'années à une vision radicale du cinéma, aux antipodes de la construction occidentale dans sa forme, plus que dans son fond. Ici pourtant, on a la sensation de voir la copie conforme d'un blockbuster américain. L'identité si forte de Yeon Sang-ho (connu surtout pour ses formidables films d'animation) semble se conformer à une vision hyper classique du film à gros budget. Et pourtant, il se dégage de ce métrage une force évocatrice émotionnelle d'une grande puissance, couplée à une vision d'une infinie noirceur de l'être humain. Son film émeut plus qu'il ne surprend, mais c'est déjà énorme. Les enjeux des personnages, souvent mal avancés, ressortent de plus bel sitôt qu'ils se retrouvent au pied du mur. Certaines scènes bénéficient d'une photographie formidable (celles des courses de morts vivants en meute entre autres) quand d'autres nous perdent dans une forme de mièvrerie flirtant bien trop avec les clichés désagréables (il fallait bien sûr un méchant, des sacrifices, mais Dieu merci on nous épargne la romance à l'eau de rose). Après un premier tiers traînant en longueur, et quelques situations caricaturales dans le train dont on n'attend qu'elles s'évanouissent enfin, le film finit par nous entraîner dans une aventure somme toute passionnante, et, même on on ne nous lâche jamais vraiment la main et qu'on nous entraîne toujours en terrain connu, on en ressort plutôt lessivé et la larme à l'oeil. Preuve qu'avec un réalisateur intelligent, on peut faire ressortir de la Beauté de n'importe quelle situation initiale. La jolie découverte de cette fin d'année.
Très bon film de zombis avec de grosses scènes d'action. Certaines scènes sont incroyables avec des masses de zombies c'est complètement fou. De bons personnages, sauf, petit bémol pour le "méchant" un peu trop stéréotypé. Également de l'émotion, une histoire des plus simple mais qui tiens la route. Bon moment.
Une très bonne surprise, un scénario intéressant. Des scènes inédites dans un film de zombi et c'est très plaisant. Des personnage attachant et bien amené. Une musique sobre et adéquate. Une très bonne réalisation. Un film qui malgré tout traîne vraiment en longueur et c'est vraiment dommage. Le côté caricatural de certains personnages et de la société qui est vraiment trop grossi et trop facile... un peu de subtilité aurait été bien mieux.
Moi qui ne suis pas un grand fan des films de zombies, que je trouve souvent plus drôles qu'effrayants, je me suis laissé prendre comme un enfant dans ce dernier train pour Busan. Certes, ce sont encore les mêmes ficelles qui nous sont tendues, monstres désarticulés et hémoglobine, mais on pousse ici plus loin qu'ailleurs les codes du genre. Ça va plus vite, plus fort, le scénario ne se donne aucune limite. On fonce dans l'horreur, le mélo, le drame familial, la satire sociale, le gore, dans un rythme effréné mais hyper maîtrisé. Ascenseur émotionnel, le dernier train pour Busan n'est pas à mettre entre toutes les mains, on en sort épuisé, vidé, repus. Avec des acteurs assez épatants, qui parfois sauvent de la caricature certains personnages, on tient ici, de mon point de vue, le meilleur film de zombies de l'ère moderne. Aussi fort que 28 jours plus tard mais en poussant le vice encore plus loin, aussi rapide que World War Z sans le côté hollywoodien et en plus réaliste, j'ai été bluffé !
Une petite merveille. Décidemment j’adore le cinéma de la Corée du sud.
Le pitch : un train à grande vitesse infecté de zombies ; un film de zombie mais pas un film de zombie conventionnel mais super intelligent. Déjà dans la manière dont on est mis au courant sur le thème du film est originale : une biche morte qui devient zombie. Le décor est planté dès le début. S’ensuit une course contre la montre baignée de sang dans un univers pré-apocalyptique…
Ce film d’action a d’énormes qualités. Efficace, séquences angoissantes , moments de tension bien emmenés, effets visuels de qualité, mise en scène maitrisée, 2 heures qui passent à une vitesse folle (et ça c’est déjà une énorme réussite) , de l’humour avec parcimonie dans certains dialogues (qui contrebalancent avec le moments de frisson), une musique parfaite, un scénario réaliste avec quelques belles trouvailles … what else ?
Et que dire des acteurs qui sont attachants et touchants : spécial ig up pour le role de la petite fille jouée par une Kim Soo-Ahn exceptionnelle de vérité (elle représente la bonté et l’innocence à la perfection) et Dong-Seok Ma en robuste coréen futur papa.
L’ombre est une image importante de la fin du film : d’abord ombre filmée avec beauté lorsqu’on voit un homme mourir en se donnant la mort mais uniquement représentée par son ombre filmée par terre, et ensuite l’ombre symbolique dans un thème du film qu’est la part d’ombre de chacun , cette part noire que beaucoup ont en eux (d’ailleurs il y en a beaucoup dans le film de salauds) qui va poser une question importante : a savoir qu’est-on prêt à faire pour sauver sa peau ? Sacrifier un autre homme pour sauver sa peau plutôt que d’essayer de le sauver ? et c’est aussi une des réussites de ce film
Il y a un peu de « Snowpiercer »(autre film sud coréen) par son côté huis-clos dans un train
Évidemment, si on est totalement hermétique aux films de zombie et à l'esprit gore , on doit zapper mais si on prend acte du thème, on doit foncer car même si on trouve quelques incohérences, elles sont gommées par le rythme imposé par le réalisateur. Seul bémol, une pub (qui je crois est volontaire) pour Nintendo
Le pitch : un train à grande vitesse infecté de zombies ; un film de zombie mais pas un film de zombie conventionnel mais super intelligent. Déjà dans la manière dont on est mis au courant sur le thème du film est originale : une biche morte qui devient zombie. Le décor est planté dès le début. S’ensuit une course contre la montre baignée de sang dans un univers pré-apocalyptique…
Ce film d’action a d’énormes qualités. Efficace, séquences angoissantes , moments de tension bien emmenés, effets visuels de qualité, mise en scène maitrisée, 2 heures qui passent à une vitesse folle (et ça c’est déjà une énorme réussite) , de l’humour avec parcimonie dans certains dialogues (qui contrebalancent avec le moments de frisson), une musique parfaite, un scénario réaliste avec quelques belles trouvailles … what else ?
Et que dire des acteurs qui sont attachants et touchants : spécial ig up pour le role de la petite fille jouée par une Kim Soo-Ahn exceptionnelle de vérité (elle représente la bonté et l’innocence à la perfection) et Dong-Seok Ma en robuste coréen futur papa.
L’ombre est une image importante de la fin du film : d’abord ombre filmée avec beauté lorsqu’on voit un homme mourir en se donnant la mort mais uniquement représentée par son ombre filmée par terre, et ensuite l’ombre symbolique dans un thème du film qu’est la part d’ombre de chacun , cette part noire que beaucoup ont en eux (d’ailleurs il y en a beaucoup dans le film de salauds) qui va poser une question importante : a savoir qu’est-on prêt à faire pour sauver sa peau ? Sacrifier un autre homme pour sauver sa peau plutôt que d’essayer de le sauver ? et c’est aussi une des réussites de ce film
Il y a un peu de « Snowpiercer »(autre film sud coréen) par son côté huis-clos dans un train
Évidemment, si on est totalement hermétique aux films de zombie et à l'esprit gore , on doit zapper mais si on prend acte du thème, on doit foncer car même si on trouve quelques incohérences, elles sont gommées par le rythme imposé par le réalisateur. Seul bémol, une pub (qui je crois est volontaire) pour Nintendo
Tout simplement excellent ! Le cinéma Sud-Coréen nous montre une fois de plus qu'il excelle dans la mise en scène angoissante. On est mis en tension tout le long du film, il y a des plans vraiment géniaux, des musiques efficaces et une trame générale vraiment réussie. Le coup de coeur de l'été !
« Dernier Train pour Busan » peut effectivement être abordé comme un simple film de zombies, mais l’aspect dramatique à travers les différentes relations humaines ainsi que les interactions qui en découlent, permettent au métrage de s’élever considérablement au-dessus d’une simple présentation d’un carnage organisé. Les effets spéciaux sont bien maîtrisés sans être trop dominants, laissant suffisamment de place à l’intrigue. Un film que l’on ne peut aisément que recommander.
trés bon film!
Un melange entre "L'armée des morts" et "Revidance Evil 1"
si vous voulez être stressé et ne plus avoir d'ongles, allez le voir!!!
mais une étoile en moins pour les incohérences qui nous font sortir du film:
spoiler: ils sont un peu mou du genoux ces passagers quand même! Et puis ils ne savent pas partager leurs connaissances sur le comportements des zombis non plus! Ensuite pourquoi ne pas aller jusqu’à l'avant du train en veillant a fermer tout les sasses au fur et a mesure pour être plus en sécurité?!! (d'ailleurs mettre les rescapés en quarantaine dans le wagon d’après au lieu de tous se décaler vers l'avant...) Et puis pourquoi ne pas avoir exploité leurs réactions au son quand ils sont dans le noirs pour tous les envoyer au fond du train?
Un melange entre "L'armée des morts" et "Revidance Evil 1"
si vous voulez être stressé et ne plus avoir d'ongles, allez le voir!!!
mais une étoile en moins pour les incohérences qui nous font sortir du film:
spoiler: ils sont un peu mou du genoux ces passagers quand même! Et puis ils ne savent pas partager leurs connaissances sur le comportements des zombis non plus! Ensuite pourquoi ne pas aller jusqu’à l'avant du train en veillant a fermer tout les sasses au fur et a mesure pour être plus en sécurité?!! (d'ailleurs mettre les rescapés en quarantaine dans le wagon d’après au lieu de tous se décaler vers l'avant...) Et puis pourquoi ne pas avoir exploité leurs réactions au son quand ils sont dans le noirs pour tous les envoyer au fond du train?
Les gens se tiennent comme des bovins à mâchoires lâches qui attendent d'être abattus. Ils regardent les gens se faire manger vivants, avec des expressions sur leurs visages qui suggèrent qu'ils regardent plutôt quelqu'un légèrement impoli à la table du dîner. Les monstres morts-vivants dotés d'une vitesse surhumaine sont capables de tuer des pièces pleines de gens en une ou deux minutes. Cependant, lorsqu'ils essaient de tuer l'un des personnages principaux, ils sont à peu près aussi dangereux qu'un chihuahua avec des dents en chewing gum. S'ils vont contre le grand gars cool, qui peut abattre des voitures de train pleines de zombies sans se suer ???. Quiconque mordu par un zombie se transforme en monstre suceur de sang en 10 à 30 secondes, à moins qu'il ne soit un personnage principal ou un antagoniste, auquel cas cela prend une éternité pour que ce soit dramatique. Important pour nous, les fans de films de zombies, le zombie court et ne peut pas voir. Je veux dire, si vous entrez dans le sous-genre d'horreur zombie, respectez au moins vos aînés. Cela n'a aucun sens. Quelle est la prochain idée ? Batman ne peut pas conduire...
Les films de Zombies ne sont pas mon truc habituellement....j'avoue avoir été intéressé néanmoins dans ce "train_movie", où le scénario est assez recherché (ce sont des zombies sans cerveau... ils ne savent pas ouvrir les portes des compartiments (?).... sont perdus dans le noir...sauf la fin très irréaliste où une armée de zombies venant de partout se regroupent pour attaquer la loco.. - il y a un copier/coller avec nos amies les fourmis...! On ne comprend pas trop l'histoire du virus, mais là n'est pas le plus important... Il y a un peu de justice aussi quand les méchants se font bêtement coincés (un petit plaisir) et aussi une solidarité rare - Surprenant !! **
Ultra dynamique, touchant et tendu, Dernier train pour Busan est LE film à voir cet été.
Un film inventif offrant des scènes haletantes, bien pensées qui nous immergent dans l’action de manière remarquable. Epoustouflant et comptant de nombreuses scènes de fuite et d’action, le concept du film (une gare déserte, un train et des zombies) ainsi les idées qui en découlent (notamment sur les morts vivants) sont épatantes et évitent toutes les facilités.
A travers des personnages solides, touchants et une réalisation percutante, ce film de genre anxiogène est d’une efficacité redoutable. 10 ans après le film 28 semaines plus tard, on retrouve des zombies différents, notamment dans les mouvements des corps et la vitesse d’exécution.
Dans un sous-texte (simple) évoquant l’individualisme et son chaos qui entraine une sauvagerie non dissimulée à travers les zombies, le réalisateur parvient à nous montrer la déshumanisation absolue ou les idéaux ne résistent pas la réalité à travers des scènes fortes et efficaces.
Il y a quelques touches de lyrisme aussi qui sont très bonnes.
La distribution est excellente avec Gong Yoo (Silenced), surtout Ma Dong-seok et Kim Soo-Ahn ressortent du lot.
Dernier train pour Busan ou quand les coréens s’emparent du cinéma de genre pour en sortir une œuvre brillante et mettent à terre les blockbusters américains (notamment le nanar World War Z, oui ça c’est gratuit).
Un film inventif offrant des scènes haletantes, bien pensées qui nous immergent dans l’action de manière remarquable. Epoustouflant et comptant de nombreuses scènes de fuite et d’action, le concept du film (une gare déserte, un train et des zombies) ainsi les idées qui en découlent (notamment sur les morts vivants) sont épatantes et évitent toutes les facilités.
A travers des personnages solides, touchants et une réalisation percutante, ce film de genre anxiogène est d’une efficacité redoutable. 10 ans après le film 28 semaines plus tard, on retrouve des zombies différents, notamment dans les mouvements des corps et la vitesse d’exécution.
Dans un sous-texte (simple) évoquant l’individualisme et son chaos qui entraine une sauvagerie non dissimulée à travers les zombies, le réalisateur parvient à nous montrer la déshumanisation absolue ou les idéaux ne résistent pas la réalité à travers des scènes fortes et efficaces.
Il y a quelques touches de lyrisme aussi qui sont très bonnes.
La distribution est excellente avec Gong Yoo (Silenced), surtout Ma Dong-seok et Kim Soo-Ahn ressortent du lot.
Dernier train pour Busan ou quand les coréens s’emparent du cinéma de genre pour en sortir une œuvre brillante et mettent à terre les blockbusters américains (notamment le nanar World War Z, oui ça c’est gratuit).
Le film est incroyablement crédible. Très bon jeu des acteurs, décor du train parfaitement utilisé, zombies plus vrais que nature. Une réussite !
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