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    Ma' Rosa
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    stjperse
    stjperse

    28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2020
    Manille, une très petite épicerie,une police corrompue...
    Caméra à l'épaule surlignant efficacement la tragédie du quotidien.Le prix d'interprétation féminine à Cannes est amplement mérité.
    Film magnétique, fort et digne méritant d'être mieux connu et reconnu.
    Fabien S.
    Fabien S.

    562 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2019
    Un très bon film sur le cartel des drogues aux Philippines . Un très beau drame sur ce magnifique pays
    Hortense H
    Hortense H

    18 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2017
    Brillante Ma Mendoza ne connaissait pas l'ampleur du fléau du trafic de drogues dans son pays, qu'il croyait affecté à un seul quartier. Le réalisateur a choisi de partir d'un récit réel, celui d'une mère de famille arrêtée pour vente de cristal. Le film ne la quittera quasiment pas, caméra à l'épaule dans le gouffre des rues, et du commissariat, lieu de corruption . L'exubérance des policiers et leur incapacité à traiter des affaires dans le cadre de la loi sont traitées avec rapidité, voire célérité : ce cri d'alarme annonce ici un soutien au président fraîchement élu, comme une preuve matérielle à apporter pour ses contradicteurs. Enfermé dans ce quartier, le spectateur ne peut pas établir un point de vue sociétal et systémique et subit la misère et l'immondice le temps du film, même si ce document est unique dans son non genre.
    Clef en or Dulac
    Clef en or Dulac

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2017
    Dès les premières secondes, le spectateur perçoit la distance entre l'image de Ma'Rosa et la somptueuse photographie d'un précédent film de Brillante Mendoza, comme Lola, par exemple. On a en effet l'impression d'une vidéo amateur, dont la lumière naturelle trop crue aplatit les couleurs. Pourtant, la nécessité de ce dispositif filmique de petits moyens s'impose vite comme une évidence. La petite caméra portée est d'un réalisme saisissant. On évolue ainsi au plus près des personnages, dans leur milieu, aussi peu apprêté que la lumière.
    Première partie : on s'introduit dans la maison de Ma'Rosa, mère de famille d'un quartier pauvre de Manille, incarnée par Jaclyn Jose, prix d'interprétation féminine au festival de Cannes 2016. Sensations d'Asie. Ascétisme impressionnant de certains habitants de la planète. Des pièces rudimentaires ; les vêtements suspendus aux murs par des cintres ; l'échoppe que tiennent les parents, attenante à l'appartement ; on sort pour acheter le dîner de la famille, à deux pas, au sens propre.
    Le film bascule ensuite dans le cauchemar interminable d'une garde à vue illégale. La mise en scène joue alors sur les espaces contigus et labyrinthiques, sur la réitération et la longueur pour évoquer la corruption et la violence de la police Philippine. L'inquiétude, la sensation d'étouffement et de moiteur gagnent alors le spectateur. On frémit de découvrir à quel degré d'arbitraire généralisé la vie des citoyens est soumise. Enfin, l’ambiguïté de la conduite du personnage principal empêche la possibilité d'une simplification du propos. Les larmes de Ma'Rosa sont des larmes de soulagement d'après le choc, mais ce sont aussi des larmes amères versées sur sa vie dévastées et des larmes d'interpellation sur le sort des Philippines que les réalisateur nous adresse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 janvier 2017
    Bon film ! J'ai beaucoup apprécié le jeu de Jaclyn Jose. J'aimerai la voir plus souvent au cinéma :)
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2017
    Portrait d'un monde où la pauvreté côtoie la corruption de la police, Ma'Rosa n'échappe pas à certains poncifs du film de genre exporté à des fins festivalières, mais emporte l'adhésion par l'interprétation de son personnage principal et par une caméra heurtée nous plongeant dans l'univers étonnant des rues de Manille, brossant un tableau sans concession d'un monde gangrené par la drogue et la corruption.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2017
    Au rythme d’une mise en scène heurtée figurant la collision entre pauvreté et corruption, Brillante Mendoza trace le portrait d’une famille philippine et celui des bas-fonds de Manille. La restitution de l’atmosphère oppressante et étouffante des lieux filmés, l’effacement des frontières entre fiction, documentaire et reportage de guerre contribuent à l’hyperréalisme visuel et sonore de Ma' Rosa. Sans apprêt, sans émotion et au plus près des protagonistes, Ma' Rosa est une expérience immersive radicale. Plus de détails sur notre blog ciné :
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2016
    Portrait d'un pays et d'une femme, tous deux en piteux état. La femme, dont l'interprète a été récompensée par le prix d'interprétation à Cannes- ce qui peut sembler un poil excessif vu le rôle- se démène pour nourrir sa famille. Petits commerces, et petits trafics de drogue... délation.., et c'est au tour de ses enfants à trouver l'argent pour graisser la patte des policiers. Le film aurait mérité un prix pour sa mise en scène, remarquable. "il y a quelque chose de pourri" aux Philippines? En fait, tout est pourri.
    btravis1
    btravis1

    112 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 décembre 2016
    A part les rues de Manille, rien de bien transcendant dans ce film au scénario assez léger, comment trouver rapidement de l'argent pour que la police corrompue passe l'éponge. On suit avec plaisir les péripéties de cette famille atypique, malgré une réalisation un peu chaotique, souvent caméra à l'épaule et abus de flouté, le principal intérêt reste l'effervescence permanente qui règne dans les rues. Quant au prix d'interprétation, il n'est pas justifié, non pas à cause de l'interprétation en elle-même mais plutôt du rôle finalement assez mineur (la seconde partie du film, on ne la voit quasiment pas) et de l'aspect restrictif des situations. Sandra Huller dans Toni Herdmann offrait une prestation beaucoup plus large !
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2016
    Brillante Mendoza est un cinéaste qui ne me plait guère. Je lui trouve souvent un style assez lourd, voire vulgaire et tape à l'oeil. Une exception pour Lola son ,meilleur film à ce jour, et surtout le plus émouvant. Ma Rosa combine à la fois les qualités indéniables de Lola dans une deuxième partie assez trépidante et limpide et les défauts d'un premier acte (jusqu'à ce que les enfants partent à la recherche d'argent) où, pour accentuer la porosité et la contamination de la corruption philippine, Brillante Mendoza croit bon de sursaturer le cadre d'une humidité poisseuse jointe à un certain immobilisme de la mise en scène. Le scénario est souvent creux même s'il montre bien la contamination de la corruption au sein même des cercles d'amis. Le problème est que le récit explique trop ("c'est untel" en parlant d'un personnage ou le moment où le mari revêt la veste d'un keuf, car tout le monde baigne dans la même corruption). Cette première partie est assez laborieuse et redondante. Heureusement, la suite, dans un jour lumineux et sec, lors de la course des enfants a quelque chose d'héroïque. Le prix de l'interprétation féminine à la mère de famille est vraiment superflu même si, dans sa façon de déplacer dans la rue, elle a quelque chose d'émouvant. Un film moyen mais parfois intéressant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 515 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2016
    Rosa et Nestor tiennent un petit commerce dans un bidonville de Manille. Ils y vendent des bonbons, des stylos… et, pour arrondir leurs revenus bien modestes, le crystal que leur vend un dealer. La veille de l’anniversaire de Nestor, la police débarque, les arrête devant leurs enfants éplorés, les traînent au poste. Les charges qui pèsent contre eux sont écrasantes. Pour éviter une lourde peine de prison, ils doivent dénoncer leur dealer. Mais les policiers leur mettent un autre marché en main : leur libération contre un gros pot-de-vin.

    Le cinéma philippin constitua longtemps une rareté exotique. Il est désormais plus connu grâce à Brillante Mendoza, un habitué des grands festivals – et des titres laconiques : le dérangeant « Serbis » et le glaçant « Kinatay » furent présentés à Cannes en 2008 et 2009, « Lola » à Venise en 2009 et « Captive » (inspiré de la prise d’otages à Jolo) à Berlin en 2012.

    On retrouve avec « Ma’Rosa » la marque de fabrique de ce réalisateur désormais familier : caméra à l’épaule, il tourne au plus près de ces acteurs semi-amateurs de longs plans séquence. Cette technique a sans doute le mérite de nous immerger dans l’action. Elle a l’inconvénient de sacrifier la forme, à force d’images tremblotantes, mal cadrées et mal éclairées.

    On retrouve aussi ses thèmes de prédilection : la vie des petites gens, leur aliénation débilitante à l’argent et la dénonciation d’un système corrompu. « Ma’Rosa » donne des Philippines une image terrible. A se demander comment Mendoza a obtenu l’autorisation de filmer sans encourir les foudres de la censure. Les flics sont pourris, violents et cyniques. Face à eux, Rosa, son époux et leur quatre enfants font front tant bien que mal.

    La première partie du film raconte leur arrestation. Grâce au format choisi, quasi-documentaire, on ressent physiquement le basculement d’une vie simple et bien réglée (une journée qui s’achève, les enfants qui rentrent de l’école, la préparation de l’anniversaire du lendemain) dans la catastrophe (les policiers qui font irruption, fouillent la maisonnée pour y trouver la drogue, menottent les parents, les emmènent dans un commissariat sale et bruyant).

    Le récit est plus éclaté dans la seconde partie. Chaque membre de la famille fait l’impossible pour rassembler la somme pourtant modique (50.000 pesos = 1.000 euros environ) réclamée par la police. Mère courage, Rosa est la plus résiliente. Le prix d’interprétation féminine décernée à Cannes à Jaclyn Jose est un bel hommage rendu à ce personnage touchant.
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2016
    Voilà un film remarqué à Cannes puisque l’actrice Jaclyn Jose, qui joue Rosa a reçu le prix d’interprétation féminine et qui peine à trouver son public…moins de 12000 spectateurs pour 67 copies…une petite dizaine à la séance à laquelle j’assistais !!! Je ne connaissais pas le réalisateur philippin Brillante Mendoza mais son film ne m’a pas convaincu…on connait le scénario, il est plutôt mince…dans un bidonville de Manille, Rosa tient une minuscule épicerie, et deale un peu de drogue pour survivre d’autant que son mari est lui-même consommateur…Sur dénonciation d’un revendeur, elle et son mari Nestor sont arrêtés par des flics ripoux qui leur extorquent des noms et une rançon de 100000 pesos…que ces quatre enfants doivent se dépêcher de réunir, auprès des proches, voire en se prostituant…c’est un film glauque tourné pratiquement tout le temps en semi obscurité, image jaunâtre en gros plans comme si l’image devait encore plus souligner la laideur de l’environnement. La caméra portée à l’épaule, une mise au point qui laisse parfois à désirer, un rythme saccadé qui finit par donner le tournis…un fond sonore étourdissant, un grouillement permanent dans des ruelles sales et délavées par la pluie…la peinture que dresse Mendoza de son pays n’a rien de reluisant, police corrompue, grande pauvreté, drogue, jeu, circulation de l’argent contrôlé par des prêteurs sur gages aux taux usuraires…on oscille entre documentaire notamment dans le premier tiers du film, et fiction dans le passage au commissariat et la recherche des 50000 pesos manquants…Mendoza jette une lumière crue sur son pays, d’autant plus surprenant qu’il a affiché son soutien au très controversé Président Duterte qui vient de lancer une lutte meurtrière contre la drogue…et le prix d’interprétation féminine dans tout cela ?….à Cannes ce fut une surprise…sans relever du scandale il reste quand même largement surdimensionné…pour la prestation plutôt atone de Jaclyn Jose , à l’exception d’une petite demi-heure où elle mène tout le monde (enfants, mari, voisins, commerçants, famille) à la baguette....et ce, dans un film que l’on qualifiera de mineur et qui ne risque pas de peser bien lourd devant les grosses sorties de fin d’année…
    dejihem
    dejihem

    140 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Ce film de Brillante Mendoza, un peu survendu à Cannes (et sur l'affiche) n'a pas d'intérêt cinématographique, car salement filmé à l'épaule, sous l'éclairage public, à la mise au point "décalée".
    Non, son seul vrai intérêt est l'histoire, simple mais percutante. La façon dont la famille Reyes va se débrouiller pour payer la "caution" vaut son pesant de cacahuètes. L'ensemble du système de débrouille et de corruption horizontale et verticale va y passer, transformant le film en un témoin de la situation de la société philippine. Le résultat est glaçant.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    A ceux qui connaissent l'oeuvre du grand cinéaste qu'est Brillante Mendoza, Ma' Rosa n'apprendra rien.

    Suivant les points de vue, on pourra donc reprocher au dernier film du Philippin d'être peu original, ou considérer qu'il représente la quintessence du style de son réalisateur.

    A vrai dire, le film vaut surtout pour son aspect documentaire sur Manille : sa boue, ce monde qui grouille, sa drogue et ses petites combines, sa corruption, son effervescence tranquille.

    Après une introduction impressionnante dans le style classique de Mendoza (caméra à l'épaule, montage cut, éclairage faiblard), on craint un instant que le film bascule dans une violence insoutenable (comme dans l'éprouvant Kinatay). Il n'en sera rien et Ma' Rosa, loin de sombrer dans une brutalité aveugle, devient une sorte de déclinaison asiatique du néo-réalisme italien : comment trouver les 50 000 pesos nécessaires à soudoyer la police ?

    Cette deuxième partie, moins énervée (inervée ?) que la première, m'a semblé aussi moins intéressante et plus convenue. Il n'empêche que le film irradie comme à l'habitude une force brute qui prend aux tripes et dont il est difficile de sortir indemne.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    L'histoire est triste et difficile : une petite famille d'épiciers, les parents et les quatre enfants, vont subir un gros problème suite à l'arrestation des parents.
    En effet, afin d'améliorer leurs fins de mois, il dealent de la drogue.
    Seulement voilà un jour ils sont dénoncés à la police.
    Les parents sont arrêtés et doivent aller en prison.
    Afin de leur éviter la prison les flics leur demandent en échange une grosse somme d'argent.
    Les enfants du couple vont tout faire pour trouver de différentes façons la somme nécessaire.
    Le film se découpe en trois parties : 1) on voit la famille dans leur vie quotidienne un soir. 2) les parents se font arrêtés et se retrouvent dans un commissariat et c'est la partie la plus longue. 3 ) la recherche de l'argent nécessaire par les enfants.
    L'ambiance générale du film est assez triste, glauque et tendue mais c'est un très bon film.
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