Bon, est-ce qu'on décrète définitivement que Disney est mort et enterré, ou bien on garde encore un petit espoir qu'un messie vienne y faire le ménage?
Le pauvre Walt doit se retourner dans sa tombe à chaque nouvelle sortie de la maison de la souris aux grandes oreilles dorénavant.
C'est triste, et même désespérant, tant Disney a su me faire rêver et voyager pendant près de 40 ans avant de devenir, à l'instar de Netflix et de la plupart des grands studios de cinéma et télévision, un organe de propagande totalitaire woke.
Ils ne prennent plus la peine de faire de bons films, ils nous servent de la soupe sans saveur avec pour seul but de cocher toutes les cases de l'inclusivité.
Clochette est devenue noire (comme prochainement Ariel, la petite sirène), les enfants perdus sont devenus pour partie des filles et des noirs (notamment les jumeaux qui ont changé de sexe et de couleur), on a inclu un trisomique (étonnant que ça n'ait pas été fait avant... faut croire que les handicapés manipulent moins l'extrême gauche qui a la mainmise sur les arts, les médias, l'université que ne le font les lobbies propagandistes LGBTQIA 666SOS-ZYXFOU88, racialistes et autres), Wendy fait désormais partie du titre, Lilly la tigresse est devenue une super-héroïne et elle parle en langue amérindienne... Bref, on sent l'envie de rééduquer les gens, de les obliger à penser comme on veut qu'ils pensent, que l'envie de faire un bon film qui plaira à tout le monde, y compris les 95 d de gens qui ne sont pas des extrémistes de gauche.
C'est triste mais je suis obligé de préciser (parce que le niveau intellectuel baisse tellement que des gens sont tout juste capables de traiter gratuitement les autres de fachos, mais pas de lire correctement, sans déformer les propos des gens, sans les interpréter de travers, y compris ici même, et que la liberté d'expression devient utopiste) que je n'ai rien, n'ai jamais rien eu, et n'aurai jamais rien ni contre les personnes qui ne sont pas de ma couleur, ni contre les handicapés, ni contre les homos, ni contre les langues étrangères.
Je ne fais pas de distinction entre les gens en fonction de ces critères, je ne les range pas dans des cases, ça, ce sont les wokistes d'extrême gauche qui le font, pas moi.
Je suis fan de gens de toutes origines et couleurs, et les orientations sexuelles des gens ne me regardent pas et ne m'intéressent pas, comme la mienne n'intéresse ni ne regarde personne.
C'est pour ça que ça me met très mal à l'aise et me donne la nausée qu'on fasse des quotas partout plutôt qu'engager les gens en fonction de leur talent, de leur intérêt, de leur correspondance avec le rôle.
Si on adapte une oeuvre où un personnage est noir et qu'on donne le rôle à un blanc, tout le monde criera au nazisme, appelera à la guerre civile, ce sera la fin du monde.
Par contre, on peut "canceler", effacer des personnages blancs sans que ça fasse sourciller, et on devrait dire bravo et amen à cette entreprise de réécriture de l'histoire, de la culture, à cet effacement de l'identité, de l'environnement d'une grande partie de l'humanité, et applaudir au progrès.
Sauf que non, on n'a pas à cautionner le révisionnisme et le totalitarisme ni à être ostracisé ni insulté ni menacé ni agressé parce qu'on réagit à ce qui nous choque.
Je n'ai aucun problème par ex à voir un film au casting entièrement noir, si les gens qui y sont savent jouer et ont obtenu leur rôle sur leur talent et pas en fonction de leur couleur de peau.
Ce qui fait de moi quelqu'un de très ouvert et tolérant, tout l'opposé des gens qui font le cinéma d'aujourd'hui.
Imaginez quelqu'un qui tourne un film à un endroit où ne vit aucun noir qui fasse du cinéma. Eh bien il devra convaincre le plombier ou l'architecte du coin de jouer dans son film pour avoir son quota, et tant pis si le mec est incapable de jouer et que ça gâche son film.
Si quelqu'un tombe sur un acteur génial qui correspond en tous points au rôle à attribuer mais qu'il a déjà dépassé son quota de blanc, alors il devra renoncer et se rabattre sur la 1ère personne non-blanche qu'il croisera.
C'est absurde, grotesque et pathétique, mais c'est bien là qu'on en est rendu, c'est pas du cinéma pour le coup mais bien la réalité.
Et toutes les agressions et déni du réel qui pourraient me rétorquer n'y changeraient rien, les faits sont les faits, ils ne mentent pas, ils sont indéniables.
Il n'y a encore pas si longtemps, je me réjouissais toujours d'avance de la sortie du prochain Disney (même si, bien entendu, il y en a eu beaucoup qui étaient moyens), j'avais la hype.
Maintenant, même si la BA me donne envie (et ça devient rare, tant les bandes-annonce actuelle relèvent souvent du catalogue promotionnel d'une idéologie totalitaire sectaire propagandiste que de la promotion d'une fiction faite pour divertir le public et pas le politiser dans le sens qu'on veut), je n'arrive plus à être enthousiaste à l'idée de découvrir le film, parce que j'angoisse toujours de voir à quelle sauce woke je vais être mangé.
C'est juste abject et terrifiant et désespérant de voir comme ma passion numéro une, celle à laquelle je consacrais bien de 100 séances devant un grand écran par an et des centaines de visionnage en DVD par année, parfois des h par jour sur internet et à lire des magazines spécialisés, en un mot, le cinéma, est à ce point gangrené par un totalitarisme liberticide prosélyte donneur de leçons et inclusif (ou plutôt EXclusif en fin de compte) que je me sens orphelin et ai peur à chaque fois de perdre 2h de ma vie quand le lance un film.
Et tout ça s’est propagé à une vitesse fulgurante, comme les pires virus, dont le wokisme fait partie.
Une idéologie qui ghettoise les gens, les communautarise, les victimise tout en pointant les hommes blancs hétérosexuels du doigt, ostracisant une partie de l'humanité, et réduit la liberté d'expression en empêchant des discours, des meetings, des conférences est un virus dictatorial, ni plus ni moins.