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    Heartstone - Un été islandais
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    46 critiques spectateurs

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    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2018
    On aimerait tellement avoir plus de nouvelles de ce pays magnifique qu’est l’Islande par le biais du septième art tant les paysages de cette contrée lointaine sont subjuguant de beauté et apportent forcément une valeur ajoutée à chaque production qui s’y déroule. Et sans tomber dans le contemplatif ennuyant, « Heartstone, un été islandais » nous offre des images littéralement incroyables de ces paysages du bout du monde et en optimise les contours à chaque séquence. Mais dommage que ce film souffre d’un énorme défaut qui l’empêche d’accéder au statut d’excellence auquel il aurait pu sans mal accéder : sa longueur. Pas qu’il n’y ait pas de rythme, mais le long-métrage de Gudmundsson pourrait être aisément raccourci d’une demi-heure, notamment dans la seconde partie qui se traîne. Egalement, il y manque d’une bande originale plus présente. En effet, davantage de musique, si elle est bien choisie, aurait rendu le film encore plus envoûtant et hypnotique.

    Il n’y a pas vraiment d’histoire dans cette œuvre au plus près de ses personnages. On vogue en plein dans la chronique adolescente, sujet maintes fois rebattu par de nombreux films de tous bords. Une bande de jeunes ados apprennent la vie et découvrent les premiers émois amoureux avant de passer à l’âge adulte. Mais le regard porté ici est d’une justesse inouïe, d’un réalisme incroyable que permet une bande de jeunes acteurs tous impeccables. On est loin de ceux dépravés montrés par Larry Clark mais davantage dans le genre de ceux imaginés par la Sofia Coppola de « Virgin Suicides » ou d’un Gus van Sant en mode sage. On a souvent l’impression de retrouver des moments de notre propre jeunesse tellement c’est croqué avec acuité et savoir-faire. Des rapports aux parents souvent absents ou déconnectés, en passant par la découverte de son propre corps ou encore de la bêtise inhérente à cet âge difficile, tout est retranscrit avec une perspicacité qui emporte durablement le cœur du spectateur. Les émotions ressenties par ces adolescents trouvent un écho rare en nous. Un petit bijou de clairvoyance entre moments de légèreté et une gravité parfois déchirante.

    Aucun des personnages ne rentre dans un cliché et chacun possède ses propres peurs et ses propres désirs. Il y a beaucoup de moments de grâce dans « Heartston, un été islandais », des moments en apesanteur comme volés par la caméra, entre des corps qui se frôlent et des regards qui en disent long. Le cinéaste a su parfaitement s’immerger dans l’inconscient et les tourments adolescents nous faisant revenir des années en arrière, face à notre propre ressenti de cette période charnière de notre vie. La lumière incessante dans laquelle baigne le film ainsi que l’immensité des paysages donnent au long-métrage un aspect parfois mystique et entêtant. Encore une fois, dommage que le montage ait été si généreux et que Gudmundsson n’ait pas su couper dans le flot de séquences à sa disposition. Ou bien peut-être est-ce pour nous faire ressentir encore plus ces atermoiements de la jeunesse ? Un film délicat, juste et beau, du genre qu’on a envie de garder que pour soi mais dont on regrette une durée vraiment trop importante qui n’évite pas la redite et freine notre entrain. Toutefois, c'est une belle et rare découverte.

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    laurentcmoi
    laurentcmoi

    18 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    Incroyable film d'une justesse impressionnante et avec de si jeunes acteurs ! La triste et dure réalité de ce que peut être l'éveil d'une sexualité différente dans un milieu hostile pour ne pas dire homophobe. Un réalisateur qui a pris son temps pour nous immerger dans cette ambiance si particulière dans cette région de l'Island et nous délivrer ce message de tolérance.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2018
    C'est l'été. Pourtant, le ciel est brumeux, il se risque même à neiger parfois, le soleil est rare. Nous sommes en Islande, au milieu de magnifiques étendues de verdure, adossées contre la mer. "Heartstone - Un été islandais" est tout autant l'histoire d'une initiation amoureuse entre deux tout jeunes adolescents, que celle d'un pays minuscule, fondu au milieu d'un océan, où il est difficile d'être soi. Le sujet était osé. Le réalisateur parvient à échapper habilement au récit érotisant ou mièvre. Il dresse d'abord l'état sociologique d'un village où les mouettes se rongent les pattes pour retrouver leur liberté.Il regarde ces gens cruels, qui s'aiment, se maltraitent, et finalement survivent dans un climat épais et arriéré. Le film ne parle pas frontalement d'homosexualité. Le réalisateur la suppose, avec la pudeur nécessaire pour aborder cette question avec de si jeunes enfants. Il n'y a jamais de grossièreté dans ce portrait tout en nuances de ces adolescents. Le défaut majeur du film demeure sa longueur. En effet, le long-métrage se traîne langoureusement pendant deux heures qui parfois flirtent avec l'ennui. Sans doute que la volonté du réalisateur était de rendre palpable la lourdeur du temps islandais avec un tel format. Mais voilà, "Heartstone- Un été islandais" est du cinéma, et le cinéma doit penser à ses spectateurs.
    Anton75
    Anton75

    25 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2018
    Une merveille ! Jamais vu un film aussi juste sur les troubles de l’adolescence, la découverte du sentiment amoureux, l’émoi des premières fois, la souffrance du désir. Le tout filmé dans des paysages somptueux, avec de jeunes acteurs épatants. Un film à ne pas manquer.
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2018
    Guðmundur Arnar Guðmundsson : voici un nom peu facile à retenir pour nous qui ne sommes guère habitués aux sonorités islandaises. Et pourtant il s'agit sans doute d'un cinéaste qu'il faudra suivre tant son premier long-métrage apparaît comme un véritable chef-d’œuvre. Nous sommes en Islande : un petit port de pêche - où les habitants sont rares et les distractions encore bien davantage - constitue le décor de l'intrigue, environné par une nature aussi fascinante que sauvage. Thor et Christian sont deux adolescents en vacances, le premier a encore la morphologie d'un enfant tandis que le second est un beau jeune homme qui a tout pour séduire. Ensemble ils s'adonnent à quelques bêtises qui parviennent à peupler leur désœuvrement. Heureusement qu'il y a les filles - deux, comme par hasard - qui rôdent auprès des deux jeunes mâles. Ce qui pourrait n'être qu'un banal teen movie évolue au long de ses 2h09 en un drame poignant où l'initiation amoureuse ne prend pas le même sens chez les deux garçons. En effet le désir hétérosexuel du plus jeune cache mal l'homosexualité de l'aîné. Et l'intrigue va dès lors s'orienter vers les noirceurs de la tragédie. Rarement un cinéaste - jeune qui plus est - a filmé avec autant d'empathie la réalité adolescente dans tout ce qu'elle comporte d'énigmatique et de divers. La caméra frôle les corps, insiste sur les métamorphoses physiques, mais surtout capte les désarrois d'une jeunesse qui apprend les rigueurs de la vie et du désir. Les gros plans nous révèlent l'âme de ces adolescents que l'on croyait superficiels et qui sont les premiers à découvrir l'étonnante profondeur de leur être. Il fallait bien sûr des acteurs de qualité qui acceptent de tenir des rôles aussi périlleux et bouleversants. C'est le cas de Baldur Einarsson et de Blaer Hinriksson dont on ne sait si leurs noms reviendront au générique d'un prochain film, mais qui, sous une direction d'acteurs impeccable, offrent le meilleur que l'on puisse imaginer pour des jeunes de leur âge. Mais les jeunes actrices ne sont pas en reste pas plus que les adultes qui interprètent souvent des rôles ingrats. Ce village islandais qui semble loin de tout offre en définitive un bel exemple de microcosme sociétal où l'adolescence apparaît comme un moment de transition capital, une forme d'initiation douloureuse où le cœur se révèle dans toute son exigence en même temps que le sexe est un facteur de connaissance de soi. De ce point de vue, il faut insister sur le fait que cette petite communauté comporte une part terrifiante d'intolérance qui ne peut admettre la différence surtout quand il s'agit de sexualité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 janvier 2018
    Une déception. Ces adolescents irritants, sans personnalité voir pitoyables plombent un film qui s'annonçait pourtant bon. L'ennui qui frappe ces ados vient bientôt nous frapper à notre tour. Leur histoire tourne en rond et n'en fini pas d'en finir. Bref c'est raté ! Heureusement qu'on en prend malgré tout plein les yeux avec ces magnifiques paysages islandais.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 janvier 2018
    Un beau film sur le passage à l'âge adulte dans un cadre authentique. Le jeu de ces jeunes acteurs est impeccable. Une belle découverte. spoiler: xxx
    Ufuk K
    Ufuk K

    516 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2018
    " heartstone un été islandais " est une chronique sur l'adolescence sympathique mais un peu en dessous de mes espérances. En effet j'ai trouvé le film un peu long et l'émotion ayant du mal à affleurer cependant le reste est attendrissant voir drôle sur les tourments d'un adolescent en plein coeur d'un village islandais.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 janvier 2018
    Thor et Christian sont unis par l'une de ces amitiés fusionnelles que connaissent parfois les pré - ados. Mais les sentiments de Christian sont d'une autre nature. Comment aller plus loin sans risquer de perdre son ami? Ce très beau film explore avec beaucoup de justesse et de sensibilité la frontière entre amitié et amour à cet âge où l'on se cherche. Le cadre singulier de la campagne islandaise en été apporté aussi beaucoup aux tribulations de ces gamins attachants.
    Sylwish
    Sylwish

    8 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2018
    Des corps de garçons adolescents, aux torses nus, près de l'eau, c'est comme ça que s'ouvre le film. Thor regarde Christian, et on se dit à ce moment-là que c'est lui qui développera des sentiments pour son ami. C'est en réalité le contraire, c'est Christian qui tombe amoureux de Thor. Heartstone est une chronique sur les amours adolescentes, gays comme hétérosexuelles. Les paysages islandais sont splendides, beaux à couper le souffle, les couleurs sont tantôt chaudes, tantôt froides, les jeunes acteurs sont tous épatants. Il n'y a pas vraiment d'histoire ou de fil conducteur, on suit simplement ces jeunes aventuriers de l'amour, qui découvrent tout pour la première fois. Premiers baisers, premiers émois, découvertes sexuelles, premiers cadeaux offerts à l'être aimé, premières peines de cœurs, le tout sans mièvrerie aucune. Le propos est ici très juste, très réaliste, on est même parfois mal à l'aise devant tant de transparence. Beaucoup de scènes peuvent paraître gênantes car elles sont montrées sans filtre : on n'est pas habitué à ça, sauf chez Larry Clark… Mais ici, pas de drogue ou de viol, mais de la poésie, noyée dans une Islande étouffante, malgré ses grands espaces. Tous les sujets sont abordés ici, toujours avec justesse (et c'est un sacré tour de passe-passe) : suicide, homophobie, solitude, ennui… C'est souvent drôle, cruel aussi. Je me suis beaucoup retrouvé dans ces propos, j'ai retrouvé des sentiments d'hier, c'est un film à dimension nostalgique, sans aucun doute. Quelques bémols, cependant : le film traîne parfois en longueur, on peut s'y perdre en chemin. Certaines séquences peuvent aussi gêner un public sensible, je pense à la scène où les enfants frappent des poissons encore vivants contre le ponton par exemple, difficile de rester de marbre quand on connaît la capacité des poissons à ressentir la douleur… On voit les enfants caresser des chevaux, d'autres dégommer des mouettes, on cherche un sens à tout ça… C'est un film sur l'amour, certes, mais c'est avant tout un film sauvage.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2018
    Cette chronique de la vie de deux adolescents islandais vaut par ses acteurs, ses paysages et sa mise en scène. On découvre la vie dans un village reculé d'Islande, et Dieu, ce qu'on s'y ennuie... Surtout quand on est ado. De ce fait, ces jeunes gens essaient de tuer le temps comme ils peuvent, c'est-à-dire exactement comme on a tous fait quand on avait leur âge. L'adolescence prend alors une dimension universelle...mais n'en devient pas pour autant intéressante. Donc il est probable que certains spectateurs s'ennuieront. Le film pèche aussi par son scénario qui cherche à dramatiser inutilement ou insuffisamment la dernière partie. Inutilement, car on aurait pu conserver l'esprit "chronique" jusqu'au bout. Insuffisamment, car tant qu'à mettre du drame, autant que les gens meurent vraiment... Là, on reste dans un entredeux peu convaincant. Reste qu'on s'attache à ces deux ados et à toutes les personnages secondaires qui viennent peupler leur imaginaire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 janvier 2018
    Vraiment je suis émue par ce film. Je viens juste de sortir et les si belles images me tournent dans la tête. C'est un film durement poétique avec de jeunes acteurs excellents jouant des personnages compliqués. C'est un été islandais qu'on vit comme si on y était, malgré quelques longueurs, on est vraiment transporté dans cet univers très rude et dépaysant. Je n'ai rien à redire, c'était juste magique. Bravo. Allez le voir.
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2017
    Premier film islandais présenté à la Mostra de Venise, en 2016, Heartstone est aussi le premier film de Gudmundur Arnar Gudmundsson. Son sujet sent a priori le vu à revu, à savoir le passage de l'enfance à l'adolescence, surtout avec l'irruption des premiers désirs, vers une sexualité encore floue. Seulement, la sensibilité du cinéaste, au fil d'un scénario qui privilégie l'intimisme et le quotidien, fait toute la différence et nous rend Thor et Christian, ses deux héros de 14 ans, terriblement proches. D'autant que le film traite aussi, de façon moins centrale, de nombreux thèmes : l'isolement de la population de la campagne (le tournage a eu lieu dans un petit village de pêcheurs) bien loin de Reykjavik, son caractère conservateur et son hostilité à ce qui ressemble de près ou de loin à l'homosexualité, le dysfonctionnement des cellules familiales, l'attachement à la nature, grandiose il faut bien le dire mais aucunement esthétisé par Gudmundsson. Le film prend son temps et ses jeunes protagonistes nous deviennent de plus en plus précieux, alors même que la narration s'apprête à entrer dans le drame. Mais sans ostentation, avec un regard pudique et plein d'empathie. Quant à l'interprétation, celle des deux garçons, en particulier, elle est en tout point remarquable.
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2017
    Un merveilleux film pour clore cette année ciné en beauté; subtile et d’une grande maturité ... le miracle islandais !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 décembre 2017
    Cette déchirante bromance nous fait rêver pendant 2 heures. On attend impatiemment que Christian dévoile ses sentiments pour Thor. Beau film !
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