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FaRem
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1,5
Publiée le 19 octobre 2018
Une expérience personnelle pour un traitement impersonnel. "Du forsvinder" avait tout du film prometteur et intéressant puisque cela parle du degré de responsabilité en cas de maladie et pourtant le rendu est particulièrement décevant. Frederick est arrêté pour détournement de fonds seulement, au moment des faits, il souffrait d’une maladie neurologique qui affectait son jugement, son comportement et sa perception des choses. Est-ce que c'est suffisant pour le disculper totalement ? C'est une réponse à laquelle Peter Schønau Fog tente de répondre. Quand je parle de traitement impersonnel, c'est parce que si on pouvait s'attendre à un drame judiciaire et personnel autour de la maladie, le film n'est en fait qu'une étude de cas basée sur des faits. C'est comme voir une étude scientifique appuyée par certains faits. Le récit est souvent pointu avec pas mal de données en plus d'être fragmenté, car la narration n'est pas du tout linéaire puisqu'elle comprend beaucoup de flashbacks. Faire un film de cette nature en choisissant cet angle-là est osé, mais je n'ai pas du tout accroché. J'ai trouvé le film extrêmement froid et totalement excluant en plus de ne donner aucune émotion. Ce n'est pas un mauvais film, donc ma note est peut-être un peu sévère, mais j'ai trouvé ça ennuyeux.