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    Sonate pour Roos
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    10 critiques spectateurs

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    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2018
    Un joli film assez triste, belle musique et des magnifique paisajes enneigés, tout se passe par le regard, les gestes.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2018
    Au terme d'un long voyage automobile dans la Norvège enneigée, Roos, la trentaine, photographe professionnelle, rejoint Louise, sa mère, une ancienne concertiste, et Bengt, son jeune demi-frère passionné d’acoustique. Entre la pianiste et la jeune femme, la tension est palpable, nourrie de rancœurs et de non-dits. Roos a un secret à partager dont elle tarde à s'ouvrir.

    "Sonate pour Roos" est un film européen. Son réalisateur et ses deux actrices principales sont néerlandais. Son action se déroule en Norvège. Ses dialogues sont en anglais.

    Son sujet est plus classique. Il traite des relations mère-fille dans une ambiance hivernale et morbide qui n'est pas sans rappeler Ingmar Bergman. Car le besoin d'amour de Roos se heurte au mutisme dédaigneux de sa mère, que la pratique exigeante de son art et la vie recluse dans le nord de la Scandinavie n'ont pas habituée aux épanchements maternels. Seules sources de réconfort pour Roos : la douceur d'un ancien amant qu'elle retrouve pour une courte étreinte et l'amour de son jeune frère, empli d'une rage artistique que la vie isolée qu'il mène avec sa mère peine à satisfaire.

    Le sujet pourrait être plombant. Il est traité sans afféterie. Les mots sont rares dans ce film silencieux et volontiers contemplatif qu'emplissent la musique de Louise, les sons de Bengt et les photos de Roos. Il se termine par une scène glaçante dont je ne crains que trop d'avoir compris la signification.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 avril 2018
    Une merveille! C'est à l'écran en ce moment, un pas et ce sera dans vos têtes pour toujours...Une oeuvre qui développe notre acuité sensorielle, émotionnelle, ouvre nombre de portes, celles de la liberté, de la beauté multiple, humaine, visuelle, sonore... On en sort enrichie/i, différente/t, grandie/i, bouleversée/é, libre plus libre... Intense...
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2018
    Découvert avec Little Bird, le cinéaste néerlandais Boudewijn Koole en est à son troisième film avec Sonate pour Roos. Comme le précédent, il a été tourné en Norvège, ce qui nous vaut une immersion dans la beauté des paysages nordiques. Plus de cinquante nuances de blanc et une histoire de rapports mère/fille qui se chuchote plus qu'elle ne se crie, qui se suggère plus qu'elle ne s'impose. Sonate pour Roos se remarque pour son travail sur l'image et sur le son. Mais comme souvent, quand les qualités esthétiques sont un peu trop voyantes, à la limite du chichiteux, le scénario passe un peu au second plan, surtout quand il y a une volonté affichée de distiller les informations au compte-goutte. On le regrette car il suffirait de presque rien pour nous embarquer davantage dans un récit où la maladie et la mort prennent peu à peu la plus grande des places. Le film se libère enfin, à l'approche de son dénouement, plus clair et tout aussi sensible et pudique, en épousant sans honte les contours du mélodrame. Il n'est pas trop tard pour apprécier ce film aux attraits singuliers mais Boudewijn Koole aurait pu couper dans le contemplatif et exposer ses enjeux bien avant. D'où l'impression mitigée que laisse en définitive cette Sonate pour Roos.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 avril 2018
    Un film qui sort de l'ordinaire, des acteurs attachants, une belle histoire sur l'amour familial malgré les souvenirs du passé, et le tout sur le magnifique manteau blanc des paysages Norvégiens. Si l'action reste locale, elle ne manque pas de profondeur.
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 641 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 avril 2018
    Si par son titre, un aspect de l’intrigue -la relation de la fille avec la mère pianiste- et son origine scandinave, ce film évoque « Sonate d’Automne » d’Ingmar Bergmann, il en est aussi lointain que proche.

    L’hiver en Norvège. Roos arrive chez sa mère et son jeune frère dans la campagne norvégienne. Pianiste célèbre, la mère de Roos vit dans une belle propriété, donne des leçons de piano et élève des chiens de traineau. Son jeune frère est passionné par les prises de sons. Roos retrouve aussi son ancien amant. On découvre que la relation mère fille est difficile, avec beaucoup de froideur de la part de la mère. Voici le début de l’histoire.

    Boudewijn Koole met en place un univers sonore, comme pour faire écho à la passion du frère de Roos. Chaque bruit naturel ou artificiel est important et se fond parfois dans l’harmonie offerte par des plages musicales ou des morceaux de piano. Le réalisateur crée aussi un univers visuel, avec une palette de couleurs froides, si ce n’est le bonnet jaune de Roos, au coeur de l’hiver norvégien : l’espace des chiens, la forêt, le lac enneigé, les stalactites de glace, l’intérieur feutré de la maison…

    Ce cadre sonore et visuel est comme un écrin pour la glaciale relation mère-fille, pour l’amour complice du frère et de la soeur, pour la fragilité de Roos et donne vie à tout un monde d’émotions.

    J’ai eu un vrai coup de coeur pour ce film !

    Mon blog : larroseurarrose.com
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2018
    Difficile de ne pas penser à Ingmar Bergman et, en particulier, à « Sonate d’automne » (1978), en découvrant ce film du néerlandais Boudewijn Koole qui reprend, grosso modo, la thématique du maître suédois mais en lui donnant un ton et des couleurs particuliers. Le mot « couleurs » ne convient d’ailleurs pas vraiment, tellement le film est comme envahi de blanc : en l’occurrence le blanc de la neige, omniprésente, qui contribue fortement à donner aux spectateurs, malgré les thèmes abordés, des sensations d’apaisement.
    Les thèmes en question renvoient sans nul doute au film de Bergman. Roos (Rifka Lodeisen) se résout à visiter sa mère Louise (Elsie de Brauw), une pianiste de renom vivant dans une maison isolée de Norvège. Entre les deux femmes, on le comprend rapidement, la communication est pour le moins difficile : des rancoeurs et des blessures les séparent l’une de l’autre. Pourtant, si Roos a fait le déplacement, c’est pour révéler à sa mère quelque chose de douloureux qui l’affecte au plus haut point. On pense non seulement à Bergman mais aussi à « Juste la fin du monde » (2016), le film poignant de Xavier Dolan. Roos parviendra-t-elle à briser le silence et à dire à sa mère le lourd secret qui l’accable ? Le dira-t-elle également à son petit frère Bengt (Marcus Hanssen) ainsi qu’à un ancien amant qui ressurgit ?
    Les blessures et les non-dits sont réels et ils pèsent leur poids de détresse. Pourtant, le film s’imprègne de beaucoup plus de douceur et de retenue que chez Bergman et Dolan. Ce qui ne peut s’exprimer par la parole peut se dire d’autres manières. Et l’on perçoit, à plusieurs reprises, au cours du film, le désir profond de rapprochement entre mère et fille. Un morceau musical joué à quatre mains, une mère qui part à la recherche de sa fille ou, même, l’improvisation d’un chœur se mettant à hurler à la manière des chiens en disent davantage que tous les mots (et aussi que tous les maux !).
    Et puis, ce qui donne à « Sonate pour Roos » un ton vraiment original, c’est la relation de cette dernière avec son petit frère Bengt, une relation légèrement trouble, il faut le dire, et néanmoins extrêmement touchante. Si Roos ne parvient que difficilement à communiquer avec sa mère, il n’en est pas de même avec Bengt. Une grande complicité semble les unir, d’autant plus que leurs passions respectives se complètent admirablement : si Roos, qui est photographe, s’enthousiasme pour les images, son frère, lui, ne jure que par les sons (il les recherche, les compose et les enregistre). Entre frère et sœur, qu’ils se baignent dans les eaux froides d’un lac ou se faufilent dans une caverne de glace, la connivence, le plus souvent, est là, elle est belle et apaise l’ensemble du film.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 avril 2018
    Une mère et une fille ne s'entendent pas, depuis des lustres. La fille fait un pas vers la mère qui demeure inflexible. Sur leur différend qui a provoqué la rupture, on sait peu de choses. Le tout dans un décorum d’une virginité aveuglante. Contraste et paroxysme dont la mise en scène n’arrive pas à jouer. Nunuche ou apprêtée, je ne sais pas trop quoi choisir. C'est joli, mais ça ne s'accorde pas au discours scénaristique. Ça ne fonctionne pas !
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2018
    Lors de la Berlinale de 2012, c’est un réalisateur néerlandais, Boudewijn Koole, qui s’était vu attribuer l’équivalent de la Caméra d’or avec ""Little Bird". "Beyond Sleep", son deuxième long métrage, tourné dans le nord de la Norvège, n’a pas été distribué dans notre pays. C’est de nouveau en Norvège que Boudewijn Koole a tourné "Sonate pour Roos", son troisième long métrage.
    C’est l’hiver dans le nord de la Norvège. Autour d’une voiture qui avance sans problème sur une route enneigée, c’est bien sûr un blanc immaculé qui domine. Lorsque la quadragénaire Roos arrive à destination, on comprend très vite qu’il s’agit, comme c’est le cas presque chaque année, d’une visite familiale faite par cette néerlandaise à Louise, sa mère, et à Bengt, un jeune garçon de 13 ans dont on devine qu’il s’agit de son frère ou, plutôt, de son demi-frère. Si la relation entre Roos et Bengt est pleine de chaleur et de tendresse, le jeune garçon, en faisant part à sa sœur de sa crainte de voir de nouveau une dispute éclater entre Roos et Louise, nous révèle vite que celle entre les deux femmes est aussi froide que la température qui règne à l’extérieur de la maison familiale.Pour Roos, en tout cas, il est manifestement important que cette visite soit différente de celles des années précédentes. Cette fois ci, il est indispensable que sa mère accepte de l’écouter car elle a des choses importantes à lui communiquer. Des choses relatives au passé, à ce qu’elle a vécu dans sa jeunesse face à une mère ne vivant que pour son métier de pianiste professionnelle, célébrée dans le monde entier. Des choses relatives au futur proche, surtout, des choses difficiles à dire et à entendre.
    Dans "Sonate pour Roos", le piano est un acteur important. A coup de 6 heures de répétition par jour, il a phagocyté la vie de Louise dès son plus jeune âge, il l’a éloigné de ses parents dès l’âge de 8 ans, il a détruit son couple à coup de tournées dans le monde entier, il l’a éloigné de sa fille qui a préféré aller vivre avec son père dès l’âge de 8 ans. Il arrive toutefois que cet instrument permette un rapprochement entre Louise et Ross dans une interprétation improvisée de la Fantaisie pour piano à 4 mains de Franz Schubert.

    Et, concernant le piano, savez vous ce que l’on fait lorsqu’on souhaite diminuer le volume sonore de l’instrument ? On installe une sourdine. Cette même sourdine que Boudewijn Koole a installée pour raconter l’histoire de Louise et de Roos. Ici, pas d’annonces fracassantes, mais une tension feutrée qui s’installe et qui, tout comme le décors majestueux dans lequel il se déroule, représente un élément important du charme que dégage ce film tout en retenue. Quant aux interrogations qu’on ne peut manquer de se poser, elles trouvent toutes leur réponse, à un rythme qui sera perçu comme lent par les spectateurs pressés et parfaitement adapté au sujet du film par les autres
    Le cinéma néerlandais étant rarement présent sur nos écrans, on ne peut que se féliciter d’être confronté, avec "Sonate pour Roos", à un film de grande qualité provenant de ce pays. Un film tout en retenue qui parle avec beaucoup de dignité d’un sujet difficile.
    Thom' A
    Thom' A

    5 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Un beau film subtil et profond, mais aussi dur: qui psychanalyse la relation mère-fille dans la tourmente,ponctuée d'orages verbaux,de métaphores,de subtiles suggestions...

    Sous fond de retenue toute nordique et paysages polaires.Je rejoins une autre critique qui décrit pertinemment l'usage de tous nos sens auquel ce film fait appel.J'aime particulièrement le personnage de Bengt et ces oeuvres acoustiques,les morceaux de piano qui réunissent la mère et la fille.Et la portée de la musique tout au long du film.

    Comme les scènes d'isolement dans la nature du couple : célèbrant un amour retrouvé, et une réflexion sur le bonheur au naturel.

    On ne peut que découvrir avec délice, toute la créativité inédite batave et norvégienne .Van harte bedankt, tak pour ce talent cinématographique.A savourer
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