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Alasky
350 abonnés
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3,0
Publiée le 22 août 2020
Jean Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos, Victor Lanoux : Quatuor au top ! Anny Duperey et Marthe Villalonga sont elles aussi excellentes. Comédie à la française, typique des années 70 et contenant quelques scènes cultes.
4 grands amis à l'aube de la quarantaine des quatre. On va surtout s'intéresser au personnage de Jean Rochefort, tombé sous le charme d'une femme en rouge . Le film de Yves Robert a du cœur, passe facilement de la légereté à la gravité. Le film a pris le pouls des années 70 il fait souvent son âge, il semble faire un éloge de l'adultère, ce qui peut prêter à discussion, et surtout les femmes y sont trop passives, même si celle de Victor Lanoux échappe à ce grief. Autre problème, le film se passe dans les très très très beaux quartiers de Paris, empêchant d'adhérer complètement à cette histoire, pourtant brillamment mise en scène
Devenu un classique des comédies françaises, "Un éléphant ça trompe énormément" reste très plaisant à voir malgré le poids des ans. Le film est très bien écrit et amusant sans être très drôle, et c'est surtout la qualité de son quatuor d'acteurs formidables qui en fait autre chose qu'une bonne petite comédie.
Ah la la, la bande de copains comme Rochefort, Brasseur, Lanoux, Bedos devant la caméra du talentueux cinéaste Yves Robert, c'était la bonne époque des années 70 !! Les personnages ont tous des problèmes sentimentaux ou autres traité de façon drole, celui de Jean Rochefort qui fantasme sur la belle et envoutante Annie Duperey alors que sa femme est harcelé par un adolescent (joué par le jeune Christophe Bourseiller super), Guy Bedos avec sa mère imposante joué par Marthe Villalonga, Victor Lanoux dont sa femme a foutu le camp et Claude Brasseur, peu de problème mais toujours à l'aide de ses camarades. "Un éléphant, ça trompe énormément " est un long métrage à la fois drole mais aussi romantique avec l'aide de la mélodieuse musique de Vladimir Cosma avec une mise en scène nickel signé Yves Robert. Ce film lança la plupart des comédiens qui sont excellents dans leurs roles respectifs et aura une suite "Nous irons tous au paradis" avec la mème équipe.
un film sympathique avec une brochette d'acteurs sympathiques qu'on revoit avec plaisir et quelques scènes d'anthologie comme celle du faux aveugle ou du jeune dragueur
Je vais peut-être me faire lyncher mais ma première approche avec ce film, ça a été un compte Instagram de mèmes sur Etienne Dorsay.
Son concept était un personnage moustachu qui faisait des réflexions bien trop poussées, parfois hors sol, avec un niveau de langage relativement soutenu. L'humour réside dans ce contraste entre la banalité du sujet et les envolées du narrateur.
En voyant pour la première fois ce film, j'ai compris. Le ressort humoristique est le même.
À ceci près que dans l'œuvre, le contraste apparaît également entre ce que l'on voit à l'écran et la façon dont elle nous est décrite, souvent avantageuse pour le narrateur.
Ce qui fait que le film est souvent drôle.
L'autre point qui aide en ce sens, ce sont les personnages. La plupart sont formidables. Je pense à Lucien, le jeune désabusé qui est un harceleur, à Simon Messina, à sa mère, etc....
C'est une pépite du cinéma comique français, avec son style unique qui évite l'effet comédie de boulevard dans lequel il aurait facilement pu tomber au vu du thème.
Film qui, aujourd'hui, transpire la liberté et l'insouciance ; l'absence de prise de tête qui nous manque énormément ; et c'est ça qui fait du bien. Au delà de l'histoire à la morale un peu douteuse, ce sont les petites scènes basées sur un humour de situation pince-sans-rire apportent une certaine sympathie à l'ensemble. Voir aussi les visages familiers de tous les acteurs présents sera toujours un grand plaisir.
Après 50 ans cette comédie française est toujours aussi réussie. Ces quatre copains qui partagent leurs joies et leurs galères restent indémodables. La mise en scène d’Yves Robert est dynamique et les situations farfelues sont un régal, comme les rapports entre la prof Danièle Delorme et son élève Christophe Bourseillier, les quiproquos entre le patron Jean Rochefort et sa collaboratrice Martine Sarcey ou les rapports houleux entre Guy Bedos et sa mère Marthe Villalonga. C’est savoureux.
Alternant entre situations cocasses, personnages secondaires truculents et enchaînement de péripéties rocambolesque, ce film fonctionne sur divers comiques de situation et de caractère pour peindre les relations amicales et sentimentales d'un quatuor d'amis bien troussés. Flirtant avec un certain excès absurde, ce divertissement qui aborde tout de même des questions moins légères qu'il n'y paraît pâtit de la mauvaise prononciation de Jean Rochefort notamment tandis que l'attribution du César à Claude Brasseur s'explique aisément et que le reste du casting se plaît à nous amuser. Une comédie qui remplit pleinement son dessein: nous faire rire!
Dès les premières secondes, la voix off de Jean Rochefort transporte le spectateur. On se laisse porter par les mots qu'il prononce avec nonchalance, en total décalage avec les images, ce qui fait sourire. Le thème répété à chaque situation, avec ou sans fausse note, selon que la scène est positive ou un échec pour le héros/conteur, ajoute un effet comique pour le mélomane. Tandis que l'on suit les déboires sentimentaux de cette bande de quarantenaires... qui, alors que je revois ce film en 2024, sont désormais plus jeunes que moi ! Peut-être que le fait d'avoir vu ce film enfant, lui donne à mes yeux une tendresse particulière. La qualité de l'écriture y participe aussi. Comme lorsqu'Étienne (Jean Rochefort), satisfait d'avoir passé la nuit avec Charlotte (Anny Duperey), pense : "Si j'avais été, comme les astres auraient pu le décider, un personnage au destin national, la nuit que je venais de passer serait dans tous les manuels d'histoire." Il y a comme un parfum d'Audiard dans cette réplique... Certes, près de cinq décennies après sa sortie, on sent que les années ont passé, les images sont moins nettes que les standards modernes, le son est médiocre, les trucages sont grossiers et tout semble plus lent. Mais quel bonheur de revoir cette bande de potes !
Une excellente comédie des années 70. On suit les joyeuses péripéties d'un groupe de copains quadragénaires et surtout leurs problèmes avec les femmes. Le quatuor est composé de 4 acteurs : Jean Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos et Victor Lanoux. Ils sont tous parfaits avec une mention spéciale à Jean Rochefort. Ce dernier est formidable de flegme et ses monologues en voix off sont savoureux. Il y aussi Marthe Villalonga qui livre un prestation très drôle et Anny Duperey qui joue les femmes fatales avec beaucoup de charme. Un film culte à voir ou revoir sans modération.
Encore aujourd'hui, une comédie sympathique sur 4 amis quadragénaires qui trompent l'ennui en se retrouvant dans des situations à la fois délicates, amusantes et souvent bien méritées ! J'ai particulièrement apprécié de revoir la scène de l'aveugle dans le restaurant, chouette trouvaille !
À notre époque, un film qui raconte l'histoire de 4 copains, c'est vu et revu. Mais ici, les gags et les histoires sont très bien écrits et donne à ce film une éternelle jeunesse. Le montage et le jeu des acteurs donnent un bon rythme à ce film.
L'archétype du film de copains à la française, tendance comédie (contrairement au cinéma d'un Claude Sautet), dessinant le portrait d'une certaine France héritée des années Pompidou-Giscard, avec un quatuor de comédiens comme autant d'incarnations égratignant avec tendresse le mâle français. Presque chaque scène est instantanément culte, les dialogues sont savoureux et l'ironie mordante, au point que le film en est quasi intemporel dans l'efficacité de sa méthode. Un vrai sommet du genre.
Un délectable film de potes d’Yves Robert, co-écrit avec Jean-Loup Dabadie, qui a le grand avantage d’avoir bien vieilli. C’est souvent savoureux à l’image du contraste entre ce que présente la voix off du personnage d’Etienne et ce qui est montré à l’écran, voire irrésistible à l’instar des déclarations de Christophe Bourseiller envers Danièle Delorme. En plus d’être un classique, « un Éléphant, ça trompe énormément », c’est aussi un formidable quatuor formé par Jean Rochefort, Claude Brasseur, Victor Lanoux et Guy Bedos.