Classique des rediffusions télévisées, Un éléphant ça trompe énormément (1976) est une excellente comédie pleine de légèreté qui fait un bien fou. Le scénario est intelligent et traite de différents aspects des relations amoureuses (l’adultère, l’amour non réciproque d’un adolescent pour une femme nettement plus âgée ou encore l’homosexualité, thème pour lequel le film est innovant pour l’époque puisqu’il présente cette orientation sexuelle comme quelque chose de tout à fait naturel). De plus, Yves Robert s’entoure d’excellents acteurs que ce soit pour les rôles masculins (Jean Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos et Victor Lanoux) et féminins (Annie Duperey, Danielle Delorme et Marthe Villalonga dans un rôle court mais très mémorable). Enfin, le film possède une superbe bande originale de Vladimir Cosma que l’on peut aisément connaître sans avoir jamais vu le film. Un éléphant ça trompe énormément mérite donc le gros succès qu’il a rencontré et qui lui permettra d’être remaké par Gene Wilder (La Fille en rouge, 1984) et d’obtenir une suite l’année suivante (Nous irons tous au Paradis).
J'aime énormément les comédies françaises avec les pensées du personnage de Jean Rochefort en narrateur. Cela leur donne un coté intimiste et comique, relatant les faiblesses, la stupidité ou la lâcheté d'un homme ayant l'intelligence et le recul d'avoir un regard pénétrant sur la vie, et sa triste condition humaine.
Un formidable quatuor d'acteurs (Rochefort, Brasseur, Lanoux, Bedos), des dialogues très drôles de Dabadie (sans compter cette voix off délectable), un découpage vif et sûr de Robert, Un éléphant ça trompe énormément, classique de la comédie française des années 1970, continue de faire rire aujourd'hui. Un film qui traite avec une touche légère des situations qui ne le sont pas toujours. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
Une comédie française comme on en sait plus en faire ! A travers un casting super et un humour complètement décalé, le film est sans conteste l'une des meilleurs comédies françaises ou tout du moins l'une des comédies françaises cultes ! Cependant, le film a quand même pris un petit coup de vieux et quelques scènes ou situations donnent des impressions de déjà vu... Et cela se manifeste par quelques longueurs durant le film.
Très bonne comédie sur une bande de copains en crise de la quarantaine... Peur de ne plus plaire aux femmes, rester jeunes, contradiction entre leur envie d'en profiter et leur responsabilité... Le casting est excellent et ils sont bien aidés par des dialogues bien écrits. On peut regretter le côté bourgeois (les 4 ne sont pas à plaindre !) et les voix criardes et stridentes de Bedos s'engueulant constamment avec sa mère (Marthe Villallonga) agacent trop... Dommage... Mais ça reste un film de potes bien meilleur que "les copains d'abord" par exemple.
Un film de troupe mais sans rapport aucun avec les "Bronzés". Il s'agit ici d'une comédie beaucoup moins burlesque, signée Yves Robert, et que notre identification aux personnages permet de rendre solide et particulièrement drôle. Claude Brasseur, Victor Lanoux, Jean Rochefort et Guy Bedos forment une association de performances des plus décalées!
Ca pique! La comédie est un genre qui généralement vieillit assez mal, confirmation ici, où gags, situations et personnages tombent à plat. Plus rien ne fonctionne, et le film en devient presque gênant.
Réjouissante comédie d'Yves Robert. Rochefort, Lanoux, Brasseur et Bedos sont excellent dans ce film formidablement mis en scène. Un très grand film français.
Réalisé par Yves Robert, Un éléphant, ça trompe énormément rassemble Jean Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos et Victor Lanoux dans une comédie, il faut le dire, fort ennuyante. Dans un mélange de scènes sans saveur, où les gags frisent le bide, malgré un jeu d'acteur pourtant à la hauteur, difficile il s'avère d'aller jusqu'au bout. Et, étrangement, c'est la fin qui présente ses meilleurs atouts, d'une manière beaucoup trop téléphonée, certes, mais ô combien divertissante.