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    Ghostland
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Ghostland" et de son tournage !

    Une collaboration fructueuse

    Ce n'est pas la première fois que Pascal Laugier dirige Mylène Farmer. En effet, celle-ci le contacte en 2015 pour qu'il réalise le clip City of Love, dans lequel la chanteuse apparaît métamorphosée en créature ailée. Pour le metteur en scène, leur rencontre n'est pas un hasard : "Je suis étonné que cela surprenne car il y a des points communs entre son travail et le mien… Une inspiration cousine, des thèmes et des imageries qui nous touchent tous les deux. Mylène, je l’ai toujours beaucoup aimée… Jeune homme de vingt ans, j’étais allé voir son premier spectacle sur scène, c’était à Bercy… La scène était décorée de pierres tombales, il y avait une immense grille qui remplaçait le traditionnel rideau de scène… Et qu’un moine à robe de bure venait ouvrir ! La grille s’écartait, le show commençait à grandes déflagrations de nappes électroniques… C’était opératique, décadent, fulgurant, totalement sincère, en prise de risque maximale…"

    Genèse

    À l'origine, Pascal Laugier travaillait sur un projet de thriller amoureux qui n'aboutissait pas. Au pied du mur, il s'est lancé dans l'écriture de Ghostland le temps d'un été, qu'il décrit comme un mélange de film d'horreur et d'intrigue à suspense. Une fois le scénario terminé, un studio américain s'est montré intéressé mais souhaitait que l'héroïne ait 19 ans au lieu de 14 pour des raisons de censure et de classification. Finalement, Laugier s'est tourné vers Clément Miserez, qui avait produit son précédent métrage, The Secret.

    Accident

    L'actrice Taylor Hickson a été victime d'un accident sur le tournage du film en décembre 2016, alors que le réalisateur et le producteur lui avaient affirmé que la scène était sans danger. La comédienne, qui s'est retrouvée avec une blessure faciale qui a nécessité 70 points de suture, a porté plainte contre la production.

    Lovecraft

    Ghostland s'ouvre sur un hommage à l'écrivain H.P. Lovecraft, connu pour ses récits de science-fiction, fantastiques et horrifiques. Pour Pascal Laugier, il ne s'agissait pas tant d'un clin d'oeil personnel que celui de son héroïne, Beth, à un auteur qu'elle admire : "cela me touchait beaucoup d’imaginer une adolescente actuelle s’inscrivant dans une verticalité, dans un rapport à des Maitres qui l’émulent. Beth vit avec leurs fantômes, ils lui parlent, elle veut les rejoindre dans l’excellence. Je peux me tromper, mais j’ai le sentiment que ce type d’admiration et de construction de soi disparaît de plus en plus dans une société très portée sur la dérision et qui tend à rendre gentiment ridicule le sentiment d’admiration."

    Inspiration biographique

    Si Ghostland met en scène des personnages féminins a priori très éloignés du réalisateur et scénariste Pascal Laugier, ce dernier évoque pourtant des sujets très personnels, tels que la vocation d’une jeune artiste en devenir, qui va tirer de l’horreur de son expérience l’essence même de son œuvre à venir. À travers la fratrie entre deux soeurs que tout oppose, il retrace également sa relation avec son frère aîné, "très différent de moi. Il fait partie des gens pour qui l’admiration est un sentiment plutôt négatif, en tout cas dont il faut se méfier. Moi qui suis si chargé de tous les artistes - vivants ou morts - qui m’obsèdent, j’ai parfois eu des discussions douloureuses avec lui. Il considère qu’en admirant sans condition comme je le fais, on s’empêche de faire des choses vraiment personnelles. C’est comme un carcan qui empêche l’accomplissement de son « vrai soi »… Ce clivage entre nous a nourri le film, oui…"

    Tournage

    Ghostland a été tourné dans les prairies totalement désertiques du Manitoba, une province située en plein cœur du Canada.

    La maison

    La maison, qui est un personnage à part entière dans Ghostland, est une farmhouse typiquement américaine datant des années 1880. Le réalisateur tenait à filmer à l'intérieur d'une véritable demeure et non dans des décors reconstitués en studio : "on se retrouvait à trente sur le plateau et il était très difficile de se déplacer. La maison avait tendance à nous rejeter nous aussi, elle ne tolérait que nos deux méchants ! J’ai tourné en 2.35 pour renforcer la subjectivité du regard, son morcellement, (...). Le format large accentuait aussi le sentiment de claustrophobie… Je voulais que la caméra se heurte aux murs comme les personnages, que la vraie maison limite les angles de vue (...)."

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