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    Les Garçons sauvages
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    95 critiques spectateurs

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    Victor-Hugo Rodriguez
    Victor-Hugo Rodriguez

    16 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 mars 2018
    Un film très étrange, ne faites pas comme le spectateur que j'ai vu partir au bout de dix minutes, n'y allez que si vous voulez voir un flm vraiment étrange... Un film à la limite de la pornographie également, il faut bien le dire, tellement désarçonnant qu'on en oublierait presque qu'il est foncièrement mauvais : scénario vide, aucune empathie ou antipathie pour quiconque, quelques scènes qui mettent plus mal à l'aise qu'autre chose spoiler: (quand les garçons s'abreuvent auprès de plantes qui ont une forme très osée)
    , un français rendu parfois incompréhensible par l'intonation. Une belle scène, spoiler: sur la plage avec les plumes qui tombent, belle visuellement je veux dire
    , une seule ; dans la seconde partie du film il se passe tout de même quelques péripéties qui le rendent un peu moins ennuyant que ce à quoi on s'attend au début, d'autant plus que tout est tellement étrange qu'on n'a pas vraiment le temps de s'embêter. Mention spéciale à la performance des actrices, puisque visiblement tous les garçons sont joués par des femmes, vraiment je peine toujours à y croire. En résumé, allez le voir si vous cherchez quelque chose qui change vraiment, mais être différent ne signifie pas être bien, ce film en est l'illustration.
    Min S
    Min S

    57 abonnés 453 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 mars 2018
    1.5/5 pour la proposition mais le film est trop vulgaire et sans queue ni tête à mon goût, je ne vois pas le besoin d’être si explicites pour parler du désir, genre, sexualité en général. La mise en scène cheap, caricaturale.
    Marc L
    Marc L

    12 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 mars 2018
    On savait Bertrand Mandico capable du pire, cela se confirme. Si son dernier film n'est pas aussi répugnant que ND des hormones, il en présente les mêmes défauts : scénario indigent, jeux d'acteurs grossiers, couleurs hideuses, musique lamentable. Du mauvais cinéma de série z qui fait penser à L'attaque de la moussaka géante, l'humour en moins, ou à un JP Mocky après un AVC et une prise de crack. Laid, sale, moche et sans propos.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 2 mars 2018
    Un cauchemar fait de violences, d'images horribles et même du changement de sexe des adolescents violents joués par des comédiennes.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mars 2018
    Burroughs est sans doute l'un des romanciers les plus difficiles à mettre en scène. Le cinéaste Cronenberg s'en était sorti magistralement avec son "Festin nu". Ici, le résultat est totalement désolant. Il s'agit de l'histoire de 5 garçons, aux allures juvéniles telles que le romancier les aimait, qui sont condamnés à une cure de redressement moral et spirituel, sur une ile, aux côté d'un capitaine monstrueux. "Les garçons sauvage" devient alors une sorte de film hybride où se mélangent indifféremment les influences de la photographie de Pierre et Gilles, des œuvres cinématographiques de Cocteau ou de Pasolini. La mise en scène, qui se la joue très intellectuelle, souffre de pesanteurs à la limité de la prétention. On ne comprend rien à cette histoire de transformation sexuelle, sinon que l'auteur a l'air de se faire plaisir en regardant ces jeunes gens, presque impubères, s'adonner à la tentation de l'inversion. Il y a une recherche de poésie, certes, mais cet art mérite mieux que la récitation de phrases pompeuses en voix off. A fuir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 mars 2018
    On est sur une plage, la nuit. La voix off d’un garçon ivre-mort raconte son trip. Avec quatre copains de bonnes familles - apprentis comédiens ou pensionnaires en virée, en uniforme - ils ne rêvaient que de liberté et de sexe. Au bout d’une nuit de défonce, ils finissent par tuer une femme perverse. En répression, ils se retrouvent placés en redressement, sous le joug d’un capitaine tyrannique, qui les embarque vers l’île des Plaisirs…
    Tenus en quasi-esclavage pendant le voyage sur une mer déchaînée, ils envisagent de se mutiner. Même si l’arrivée sur l’île est censée remettre leurs désirs sur le chemin du plaisir. La végétation luxuriante et les immenses plantes carnivores et phalliques de cette jungle onirique, sont autant d’invitations à l’abandon des sens. Mais le voyage surréaliste sur cette île tropicale prendra fin à l’issue de scènes mêlant drame et fantaisie. Car dans ce récit fantastique, parfois un peu foutraque, l’humour est un bon compagnon…
    Le film de Bertrand Mandico est une des plus pures fictions et sans doute la plus originale, vue depuis longtemps. Une sorte de rêve étrange qui oscille entre conte fantastique et dérive psychédélique. « Par une sorte de désir romanesque, j’avais envie de voir ce film, alors je l’ai fait ! » explique dans une pirouette le réalisateur. Décors flamboyants, mise en scène brillantissime, malgré la théâtralisation de certains tableaux. On peut n’y rien piger et se laisser embarquer quand même !
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 355 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2018
    A mi chemin entre Méliès (et ses trouvailles artisanales), Werner Herzog (et l'excentricité de ses personnages) et Nagisa Oshima (et son utilisation du sexe en surabondance), Les Garçons sauvages est une longue video conceptuelle qui aurait sa place dans un musée, voire au théâtre, probablement davantage que dans une salle de cinéma. Des garçons délinquants sont pris en charge par un capitaine cruel pour les rendre dociles comme des chiens, ils sont progressivement transformés en jeunes femmes. Bertrand Mandico crée à merveille une atmosphère glauque dont on peine malheureusement à trouver le sens caché. Les allégories sexuelles ne transmettent pas vraiment de messages. Les actrices interprétant ces garçons sont formidables, androgynes et perturbantes, mais il aurait été plus intéressant de faire créer ces personnages à de réels jeunes hommes. Le trouble de la transformation aurait été encore plus radical. Cette expérience visuelle vaut indéniablement le détour, mais l'absence d'enjeu ne lui permet pas de devenir un chef d'oeuvre du septième art.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mars 2018
    Bertrand Mandico est, sans doute, l'un des cinéastes les plus prometteurs de sa génération.Auteur de court métrage fascinants, il livre avec les garçons sauvages un trip halluciné, queer et sensoriel d'une beauté plastique renversante. Empruntant autant à sa majesté des mouches qu'à Crobenberg ou qu'à Querelle de Fassbinder, les garçons sauvages est une rêverie incandescente, un film où l'outrance kitsch se mêle au lyrisme et à la poésie. La question de la féminité au centre de cette quête trouble et fascine à la fois. Atemporel et fou, déjà sans aucun doute, l'un des grands films de cette année.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 mars 2018
    Je ne sais pas trop quoi penser de ce film. Est-il bien ou non ? C'est assez étrange. Cela reste un film glauque qui est intéressant mais troublant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 mars 2018
    une tentative vaine de faire un cinema baroque, fantastique, hors des canons habituels. sauf que là, tout sonne faux. ça ressemble à un film d'adolescent fabriqué pendant les vacances, avec des décors bricolés. la référence au cinéma muet vendue par les critiques est juste une scandale de mauvaise foi. et les dialogues....
    pour donner une idée, une actrice face camera déclare le plus sérieusement du monde "l'espoir est proche de la joie, presque aussi fort que la joie". Bon. Pas de second degré, c'est sentencieux et complètement gratuit.
    incompréhensible que des critiques cautionnent ça. à éviter.
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2018
    Cinq adolescents issus de la bourgeoisie et rompus à tous les vices assassinent leur professeur de français. Confiés à un capitaine aux méthodes répressives, ils échouent sur une île sauvage recouverte par une étrange végétation et où vit le docteur Séverin...

    Les garçons sauvages est une fable fantastique française de Bertrand Mandico dont c'est le premier long métrage.
    Il s'agit d'un film très original et vraiment particulier, vendu par une talentueuse bande annonce. Confier le rôle des 5 garçons à 5 actrices (on comprend mieux pourquoi à la fin du film...) et le rôle du capitaine (Sam Louwyck) au "clone à maxi rouflaquettes" de Lemmy Killminster est déjà révélateur de la démarche.

    Burroughs écrivait en 1973 dans son livre Les garçons sauvages: " Des adolescents guérilleros, rompus à toutes les armes du sexe et de la drogue, dévasteront la terre".
    Si nous n'en sommes pas encore là, le film se situe à la croisée des mondes de William Burroughs, Jean Genet, Jean Cocteau et Jules Verne.

    Ce mélange étonnant débouche sur un film "hyper sexué" qui nous montre une société où l'homme, contrairement à la femme, est responsable de toutes les violences physique et de toutes les exactions. Cela donne un film très original qui chahute un peu le paysage cinématographique actuel.
    La réalisation passe du noir et blanc à la couleur comme dans les films de Koji Wakamtsu.
    Ceux qui chercheront une parenté avec d'autres mauvais garçons tels qu'Alex et ses "droogies" (Orange mécanique) en seront pour leurs frais.

    A titre personnel, j'ai trouvé toutefois pas mal de défauts au film à commencer par sa durée excessive (1h50). Mandico vient du court métrage et son insistance à faire durer certaines scènes est un peu vaine sur le plan narratif.
    De même, le jeu des actrices est loin d'être inoubliable. Elles en "font des tonnes" à commencer par Vimala Pons (Jean-Louis) et on flirte parfois avec le ridicule.

    Le propos sexué est appuyé... il l'est même un peu trop et de façon constante dans ses réminiscences de symboles phalliques et érotiques.

    spoiler: Quant on voit Jean-Louis et Romuald perdre leur "service 3 pièces" sur la plage (ils se transforment en femme après avoir bu de l'eau et mangé des fruits de l'Ile), on a quand même très envie de rire. Certains des protagonistes ne sont pourvus que d'un seul sein et conservent leurs attributs masculins...quant leur volonté de rester un homme est la plus forte...


    Le film se termine sur un dernier conseil du docteur Séverin, interprété par Elisa Lowensohn: "Ne soyez jamais vulgaire ".
    C'est un peu le contraire de ce qui a été montré dans le film...

    Le film a été tourné à la Réunion.

    Il ne devrait laisser personne indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 février 2018
    Un style de cinéma étrange qui plaira sans doute à certains ou le mot "plaisir" est uniquement utilisé pour nous anoncer une orgie... J'ai eu la malchance de m'emballer sur le synopsis au quel il ne faut surtout pas faire confiance. Durant la rencontre après séance le réalisateur a eu du mal à nous expliquer le propos de son film.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 février 2018
    Étrange film, à la fois somptueux d’un point de vue purement esthétique et totalement creux du point de vue du contenu.
    Formellement, on ne peut rêver mieux que la photographie superbe dont ce film est doté : le plus souvent en noir et blanc avec, parfois, de rapides plans en couleurs réalisés au moyen de filtres qui leur donnent une apparence déconcertante et onirique. Beaucoup des décors sont également étonnants, fascinants, avec cependant quelques ratés (les attributs masculins ne m’ont pas semblé très réussis, par exemple !!!).
    Quoi qu’il en soit, la beauté esthétique du film n’est mise au service que d’une histoire très décevante, une histoire prétentieuse mais, en vérité, insignifiante. Cinq garçons de bonne famille s’étant conduits de façon scélérate sont envoyés sur une île en compagnie d’un capitaine chargé de les dresser. Arrivés à destination, les garçons découvrent un lieu marqué d’érotisme, une île gouvernée par une femme sortie d’on ne sait où et qui exerce sur eux un pouvoir magique de transformation, de métamorphose.
    Que dire ? Tout le film est construit comme une sorte de cauchemar gorgé de brutalité et d’érotisme plus ou moins sordide. spoiler: Rien de très affriolant dans tout ça, même quand on découvre le pot aux roses et que les prétendus garçons en mutation, perdant leur virilité, dévoilent des charmes inattendus (d’autant plus que, comme nous le révèle la liste des interprètes, les supposés garçons sont joués par… des actrices)
    . Voilà pour les vaines audaces de ce film qui essaie de dissimuler comme il peut, sous des dehors séduisants, sa stupéfiante inanité.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2018
    Réalisateur d'une quinzaine de court-métrages, Bertand Mandico n'avait jamais réalisé de long métrage avant "Les garçons sauvages". Ce film qu'on peut qualifier d'OFNI (objet filmé non identifié) va, c'est certain, surprendre et, sans doute, choquer plus d'un spectateur. Manifestement, le réalisateur a tenu à laisser libre cours à ses obsessions : les sexes d'homme, l'urine, les seins, une certaine forme de violence, la confusion des sexes, etc. Allo, papa Sigmund, êtes vous en ligne ? Bien que le titre du film reprenne le titre d'un roman de William S. Burroughs, il n'en est pas l'adaptation. Tourné à la Réunion, "Les garçons sauvages" est un film qui ne se raconte pas et qui soulève plein d'interrogations. Tout juste peut-on dire que l'histoire tourne autour de 5 jeunes hommes dont la violence éclate dans la scène d'ouverture et qu'un capitaine hollandais va emmener dans son bateau, se faisant fort de supprimer chez eux la violence qui les habite. Les influences cinématographiques sont nombreuses : on pense à Franju, à Cocteau, à Buñuel, à Raoul Ruiz, à Pasolini, à d'autres encore. Il y a parfois de grosses maladresses, telle une scène beaucoup, beaucoup trop longue au cours de laquelle on voit des hommes s'embrasser et se bagarrer sur fond d'une chanson de Nina Hagen. Mais, par ailleurs, réussite majeur du film, l'image et la lumière de ce film, très majoritairement en noir et blanc, sont d'une très grande beauté.
    this is my movies
    this is my movies

    697 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2018
    On y retrouve bien ce mix entre le film d'aventures et le film fantastique mais le film recèle au sein de sa narration et de sa fabrication un autre tour, un poil plus roublard. J'ai découvert ce film à travers sa bande-annonce, et je dois dire que l'impact visuel de ses différentes images est déjà très fort. Mais il y avait dans le ton des acteurs un truc qui me gênait. Ils jouaient un peu faux et le ton était parfois mal assuré, mais je me disais que ça faisait partie du délire, et qu'une fois dans l'ambiance, ça ne me dérangerai pas tant que ça. Et pour cause, j'ai compris à la faveur d'un gros rebondissement que c'était dû à la nature même des comédiens. Un choix plutôt audacieux donc, qui va dans le sens de la thématique que voulait traiter Bertrand Mandico, et qui est là encore bien dans l'air du temps : la fin de la norme hétérosexuelle. Bon, c'est un mythe qui n'existe que dans certains cercles intellectuels, mais qui occupe une part de plus en plus dominante dans les médias. Le sujet est ma foi plutôt bien traité, avec un côté agaçant, un peu bobo et parfois même un peu flou, mais ça n'envahit pas trop la portée du film. En soi, «Les garçons sauvages» reste un film d'auteur aux tics parfois agaçants, son maniérisme formel se révélant parfois à double tranchant, avec des plans contemplatifs pour ne rien dire ou bien des séquences trop longues (comme la bataille dans les plumes sur la plage qui vire presque à la partouze). En gros, il faut déjà être réceptif à ce genre de cinéma, ou plutôt d'expérience comme on aime à dire (ou pour employer une autre phrase bien clichée, il faut s'ouvrir à l'univers de son créateur). Alors visuellement, ça donne des images bluffantes, rarement vues dans le cinéma français mais aussi au cinéma tout court. La photo est magnifique, le parti-pris de la jungle et son climat tropical en noir et blanc rend plutôt bien, ce format Super 16 est un peu rétro et colle bien à l'univers du film, il y a les irruptions de la couleur, aux bons moments et avec des choix graphiques forts, bref, c'est clairement un film, qui, formellement, fait preuve d'une belle identité. Reste que le fond, lui, est un peu plus diffus. On met du temps à comprendre où il veut en venir, à la fin, on reste encore un peu dans le flou, quand bien même l'ambiance fantastique sied à merveille au film. Alors, grand film qui réfléchit sur les genres ou bien petite arnaque intellectuelle destinée à des happy few ? Difficile à dire tant le propos se détache de la forme. Difficile à dire aussi parce que le tout ne fait qu'effleurer le thème, osant parfois quelques fulgurances, mais d'un point de vue philosophique, ça reste léger. Un film de festival qui mérite toutefois d'être vu, de part son expérience visuelle assez bluffante, qui propose une BO également remarquable, avec un gros travail sur le son et le bruit en général, un film à la lisière de l’expérimentation et de l'essai philosophique, un film qui tranche avec le reste de la production hexagonale. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
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