Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,0
Publiée le 11 avril 2018
Même avis et critique de Adelme D'Otrante : ...délire érotique-mystique qui mélange cinéma expérimental, le non-jeu théâtral des années 70, etc... Oui, trop prétentieux et indigeste.
Horrible j’ai cru en la bande annonce, j’ai pensé voir un film artistique et j’ai vu un ramassis de cliché sexuels. J’étais coincée dans ma rangée avec trop de monde pour sortir pendant la séance mais dès que j’entendais une personne s’échapper de la salle (toutes les 10 min environs) je l’enviais. Que les réalisateurs arrêtent de nous faire des bandes annonces qui n’ont rien à voir avec le film histoire de ne pas faire perdre de temps aux gens! Merci
À la lecture du synopsis des "Garçons sauvages", on est excité à l'idée de se voir mêlés aventure et érotisme dans une forme de transgression a priori nouvelle. Sauf que Mandico signe un film totalement désincarné, alignant des vignettes imagées mais jamais mises en scène. L'ennui pointe rapidement devant un style aussi maniéré et suffisant que celui-ci, avec son noir et blanc chic sans contrastes, sa direction d'acteurs volontairement décalée mais au final ridicule – il faut dire que les dialogues sont d'une nullité abyssale – et son esprit soi-disant provocateur qui ne l'est au final absolument pas. Pour faire simple, le film raconte l'histoire de garçons joués par des filles qui vont, sur une île luxuriante et sexuée, se transformer en filles. À aucun moment le film ne va dévier de ce programme et ne va donc jamais tomber dans la transgression mais va tranquillement se faire succéder ses petites références et ses symboles lourdingues, dont Mandico visiblement se délecte. Mais ceux-ci ne sont jamais appropriés et articulés dans un montage original. C'est un film purement autiste qui ne plaira qu'à une poignée d'aficionados, assommant de bêtise alors qu'il se croit très intelligent, qui étale sa petite imagerie désuète mais qui n'est à aucun moment mis en scène.
Interdit aux moins de 12 ans ?? avec avertissement ?? seulement ? j'ai 18 ans et j'aurai aimé que l'on me prévienne de l'impact que peuvent avoir ces images ! Maintenant c'est trop tard, j'ai vu des images que je ne voulais pas du tout voir. De plus, c'est de la violence gratuite, de la pornographie malsaine et dérangeante, de mauvais goût avec des dialogues qui frôlent le ridicule. Le seul point positif, un tout petit peu positif, c'est le jeu des actrices. Si la nouveauté dans le cinéma français ne peut qu'être lié au sexe, présenté de façon malsaine que pouvons-nous espérer ? je suis déçue et mal depuis ce film, j'aurai aimé que l'on me prévienne. Je ne suis pourtant pas fermé à tous les arts possibles et inimaginables et j'aime tous les genres de film j'aime la découverte mais.... en bref ce fut une très TRES mauvaise expérience.
Cette rêverie fantasmagorique m’a transporté aux années 70, dans un mélange de Burrroughs, Visconti et Jean Genet, mais un peu raté quand même car peu des moyens. Un peu confus dans ses objectifs. On ne comprend pas très bien le sens du choix entre la couleur et le noir et blanc. Sans l’effet surprise souvent recherché, beaucoup des ses effets sont prévisibles. Néanmoins le résultat final est tout à fait honorable et je reste un fan inconditionnel du cinéma expérimental.
Malgré une bande annonce attirante, je vous déconseille d’aller voir « Les garçons sauvages » de Bertrand Mandico. Une bande de 5 fils de bonne famille vont sous l’effet de l’alcool répondre aux charmes de leur professeure de lettres et commettre un crime à caractère sexuel mais si cette bande d’ados délinquants évoque un court instant la bande d’Alex dans « Orange mécanique » de Kubrick (1972), la dite professeure de lettre (toute ressemblance avec … est exclue !) est – premier hic – assise sur un fauteuil de type « Emmanuelle » avec – second hic - un long porte-cigarette à la Marlène Dietrich et – troisième hic - intervient forcément un cheval blanc ! Bref après jugement (pas trop mal filmé), ces 5 jeunes vont contre argent et bijoux sonnant et trébuchant être confiés à un vieux capitaine forcément hollandais pour une croisière de « désintoxication ». C’est là qu’on tombe dans le n’importe quoi car le bateau va rapidement s’échouer sur une ile mystérieuse et forcément volcanique au sable noire, l’ile des Robes, où règne une flore particulièrement exubérante et aux attraits érotiques. Une ile de rêve mais pendant que ces 5 condamnés vont user et abuser de la luxure, cette île à la fois attirante et repoussante, va engluer ses prisonniers avant une certaine métamorphose. L’idée dévoilée quasiment à la fin du film permet de comprendre ce que le cinéaste a voulu faire mais que ce film est glauque sans onirisme malgré les dires de certains qui osent évoquer Cocteau ! Un film mal foutu, mal filmé avec des surimpressions grossières à la Méliès, une maquette de bateau ridicule dans la tempête, un capitaine à Némo de Jules Verne mais sur une coque de noix avec des poils partout sur la voile et les fruits que les garçons doivent manger tous les jours… L’esthétisme de ce film en noir & blanc mais avec– pour faire beau (?) – de temps en temps des scènes « colorisées » pour rythmer l’histoire (des « montées de sève » selon les dires du réalisateur) est - en dehors d’une seule scène filmée en couleur sur la plage avec une musique de Nina Hagen - est vraiment brouillon et on est très souvent à la limite de l’obscénité (le sexe du capitaine est une langue de bœuf tatouée !) … Bref que c’est long (1 h 50) et fastidieux pour comprendre le secret du Docteur Séverin.e qui a découvert cette ile aux bienfaits pourtant potentiels utiles pour l’avenir de l’humanité ! Bref et malgré 6 nominations dans différents festivals peu connus : 0,5 sur 5 et à fuir !
original mais un peu trop, j'ai fini par partir, lassée par ces voix truquées, cet esthétisme un peu étouffant. j'avoue que le noir est blanc est beau, mais tout est finalement un peu chichiteux. dommage
Il est compliqué de parler "Des garçons sauvages" tant le film dénote au sein de la production cinématographique française offre au spectateur une expérience de cinéma à la fois unique et déroutante. Je suis pourtant un habitué et un amateur de film de genre mais je reconnais que celui-ci est vraiment difficile d’accès. Là où le long-métrage mettra tout le monde d'accord je pense, c'est sur le plan esthétique dans la mesure où Bertrand Mandico parvient à emporter le spectateur dans un trip visuel onirique de près de deux heures. Si tenté qu'on adhère au style surréaliste et baroque de la mise en scène du cinéaste français, on ne peut qu'être épaté par ses partis pris visuels très osés.L'influence de Kubrick et de son film "Orange mécanique" saute aux yeux que ce soit à travers certains partis pris de mise en scène, certaines étapes de la narration, le thème commun du libre arbitre ou même la volonté partagé des deux cinéaste de proposer une oeuvre iconoclaste qui dérangera le spectateur. Néanmoins, on sent que Mandico, dont c'est le premier long-métrage, tâtonne encore un peu et manque de subtilité pour se hisser à la hauteur des grandes inspirations qu'il invoque. Je n'ai pas toujours bien compris ce que le réalisateur français voulait dire mais j'ai été très sensible à sa manière très originale de traiter la sexualité et notamment les transgenres. Ce voyage initiatique très poétique m'a parfois un peu laissé en dehors mais ne m'a pas ennuyé une seule seconde et je garde un agréable souvenir "Des garçons sauvages", bien que je sois pas parvenu à prendre la pleine mesure de l'oeuvre.
Difficile de faire la synthèse de film expérimental qui part dans tous les sens et multiplie les mélanges de genres. Images en noir et blanc ou aux couleurs saturées, scènes de muet ou dialogues post-synchronisés, alternance de surjeu ou sans expression... A cet enchevêtrement de styles, s'ajoute une ambiance érotico-morbide, qui finit par étouffer légèrement. L'expérience est intéressante mais suscite finalement peu de plaisir. On finit par "décrocher" et se lasser de cette performance.
Bien étrange ces Garçons Sauvages...sorte de délire érotico-mystique qui convie le cinéma expérimental, le non-jeu théâtral des années 70, les effets spéciaux de Méliès de façon totalement prétentieuse et indigeste....je n'ai aucun problème avec le "cinéma des marges" mais ce film se prend beaucoup trop au sérieux alors que le résultat frôle souvent le ridicule, ...pour finir (et pour rire) une phrase entendue dans ce joli navet arty "Cette île est une huitre et je suis sa perle"
Ce film détonne complètement dans le paysage cinématographique actuel. Il inscrit ses propres réalités et nous plonge dans cet univers hors-norme. La BO est transcendante et apporte un vrai plus à ce film visuellement fabuleux : les moments en couleur sont sublimes et les NB fonctionnent aussi biens. Finalement, ce film ressemble à un livre, c'est un conte, une voix off intervient quelques fois et les voix des personnages, rajoutées sur les images, semblent lointaines, translucides. En fait, ce qui pourrait ressembler à des défauts dans d'autres films sont ici de réelles plus-values. Les décors, les costumes et les attributs corporels, les plantes arborent un aspect " carton-pâte", artisanal, ce qui renforce l'effet plastique du film. On a l'impression de rentrer dans une oeuvre de David Altmejd, aux confluences entre corps et choses. Citons par exemple la scène du tribunal où le réalisateur dépasse toute représentation classique et réaliste de ce lieu. ce film est tellement inventif et dépasse le cinéma, c'est à ne pas louper, c'est fantastique !
Pour avoir lu les critiques dithyrambiques de la presse unanime, je m'attendais à être dérouté, surpris, et pourquoi pas choqué par ces "Garçons sauvages"... Las ! Ni déroute, ni surprise (et il faut bien plus que cela pour me choquer). Seulement une accumulation de références de Franju à Pasolini, et une plongée dans l'eau plus terne que trouble des fantasmes de Mandico, visiblement fasciné par le sordide, l'humiliation et la taille des sexes d'hommes. Il n'y a pas de propos dans ce film qui joue à choquer le bourgeois. C'est sans intérêt.
j'ai adoré ce film! Sur le moment du visionnage: stupeur, etonnement, interrogation. Ce film fait partie des films ouverts dont on on sort en se demandant: Bon faisons le point et cherchons une explication! Après le choc esthétique de cet OFNI vraiment original dans le cinéma français, je vais me risquer a vous livrer mon interpretation toute personnelle et sujette à critiques. spoiler: Le sujet principal me semble etre un voyage initiatique pour résoudre le problème de la violence des hommes qui commencent dès l'adolescence, surtout dans ce film où les ados sont des gosses de riches complètement dépravés! La solution métaphorique trouvée ici est un voyage partant de cet état de violence machiste vers une métamorphose féminine, porteuse de douceur. Un film donc très féministe qui incite les hommes à accepter une part plus féminine! La transition de l'univers réel violent vers cette île féminine remplie de chaleur, de sensualité et de douceur, se fait un bateau dont le capitaine (un mâle qui n'a de féminité qu'un seul sein) essaye une rééducation très répressive. En même temps, les jeunes garçons semblent éprouver une attirance vers cet homme (pourquoi? Non parce qu'ils auraient des penchants gay, mais qu'ils commencent a se transformer en filles grâce à une nourriture provenant de l'île féminine: les fruits poilus sans doute bourrés d'hormones femmes). En débarquant sur cette île paradisiaque et sensuelle, la métamorphose opère et les garçons deviennent filles et perdent donc leur défauts mâles, sauf un qui a du mal à accepter cette transformation, et qui va donc remplacer le capitaine (tué sur l'île) la fin du film nous montre donc ces jeunes femmes partir de l'île (après avoir vaincu une attaque de marins par leurs charmes vénéneux) et retourner vers le monde réel pour adoucir le monde des hommes violents par leurs charmes et leurs séductions qui jouera un rôle régulateur de la violence (voir modèle de société des singes Bonobos!) Donc à vous de réagir sur cette analyse et ce ressenti qui est tout personnel.
J’y suis allé avec l’enthousiasme d’une nouvelle rencontre avec un cinéma en marge, original, singulier. J’en suis parti au bout d’une heure du supplice que je me suis imposé pour donner sa chance au produit. La violence complaisante et un érotisme de posture soutenus par une voix-off ridicule de prétention, nous plongent contre notre gré dans une vacuité éjaculatoire malsaine.
Avec Bertrand Mandico, abordons ce premier film scène après scène, car sauvage est l'escapade qui mène à la résurrection. Larguons les amarres dans l'au-delà, car voilà la fin malgré l'arrivée probable d'un sein. Évitons de finir comme des vieux cons, les garçons sauvages s'offrent à vous, alors restons polis messieurs-dames et admirons devant nous cette métamorphose exceptionnelle. Toi aussi, rentre dans cette jungle qui borne la plage et admire cette orgie inoubliable. Boulevardducinema.com