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Jonathan M
137 abonnés
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3,0
Publiée le 1 mai 2018
Une errance dans l'Amérique profonde, en compagnie d'une Imogen Poots timorée qui s'enlise malgré elle dans une relation amoureuse toxique. Mais heureusement pour elle, son fils est sa raison de vivre. Bien plus qu'une bouée de sauvetage, c'est sa seule porte de sortie. Une histoire mère/fils intéressante, des enjeux dramatiques rendus fragile par un scénario qui manque d'envergure. Encourageant.
un film sur l'Amérique profonde loin des grandes villes. sur des paumės fauchés vivant de combines. on sent qu'un drame va arriver,au fur et à mesure la relation mère/fils s'amplifie , avec tendresse.et donc on s'attache aux personnages.
En regardant ce film, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle avec THE FLORIDA PROJECT. La grande différence, qui est de taille, sera dans la manière d’aborder la responsabilité maternelle. Dans MOBILE HOMES, on sent que Ali ne veut pas de cet enfant. Elle le voit comme un boulet qui l’empêche d’être libre même si part moment l’instinct maternel refait surface. On voit sa chute sans fin entrainant son fils dans cette spirale infernale. Elle fera sans cesse passer son intérêt avant celui de Bone. C’est tellement dur mais aussi poignant. Surtout que Imogen Poots est une actrice de talent qui retranscrit parfaitement ces émotions. J’ai aussi apprécié le grain de folie que va rajouter Callum Turner. Mais quelle ne fut pas ma surprise de retrouver Callum Keith Rennie dans la peau d’un protecteur qui lui révèle une justesse dans son jeu que je n’avais pas décelé dans JIGSAW. J’aurai juste noté deux moments avec des facilités de scénario mais cela ne retire rien à la puissance que dégage ce film qui est, bien que tourné aux Etats-Unis et en Anglais, une production française de Madeleine Films. Si vous avez envie de vibrer, allé donc voir MOBILE HOMES.
Comme tout Art, le cinéma est exigeant mais Vladimir de Fontenay l’ignore. C’est très mal filmé, musique permanente, rapidement pénible à suivre, … il n’y a aucun style et je pense que les gens modestes méritent qu’on se décarcasse d’avantage, en évitant de résumer trop rapidement leur existence. C’est de l’artisanat de médiocre facture.
Le vrai foyer (« home ») n’a rien de matériel, car son unique « matériau » n’est autre que l’amour. Telle est l’idée qu’illustre « Mobile Homes ». Un film original, rafraichissant, inattendu, qui va parfois un peu trop à vau-l’eau (à l’image de ses personnages) mais qui s’avère malgré tout assez poignant et juste. Il nous fait suivre les errances d’une jeune mère (Ali, excellemment interprétée par Imogen Poots) dont le rêve est d’avoir une maison pour elle et son petit garçon (Bone). Un rêve qu’elle partage d’abord avec son compagnon, un jeune désaxé (Evan). Celui-ci l’aime éperdument, mais pour l’heure il ne lui offre qu’une vie précaire faite de squats, de rapines, de grivèleries et de trafics (coqs de combat, drogue). Elle va donc être tentée de le quitter, d’abord pour protéger le petit Bone. Bien qu’elle voudrait une « vraie » maison, le hasard va l’amener à concevoir la vie en « mobile home » comme une solution… Sauf qu’elle ne s’est pas libérée d’Evan et de son amour passionnel, et le destin finit par la contraindre à se résoudre une nouvelle fois, comme au début du film, au placement de son enfant dans un foyer d’accueil (« foster home »). Mais Bone n’est « chez lui » qu’auprès de sa mère, et c’est au bout du compte dans la chaleur de cet attachement indéfectible que se trouve être, pour lui comme pour Ali, le véritable port d’attache, le véritable « home ».
Bouleversant ! D'un réalisme qui te met un coup dans l'estomac, bravo !!! Et les acteurs sont tout simplement géniaux. Un jeu juste, sans rajout. La réalisation atteint par moment une déchirante poésie. Encore bravo, un film rare et sensible.
Le film présente une jeune mère immature flirtant avec un homme vivant de combines et petits larcins. Le film est peu réaliste sur la pauvreté américaine, le réalisateur a du mal à aborder le fond du sujet et se contente d'une description creuse et plate de tranches de vie répétitives (préparation du coq pour les combats, resto-basket pour ne payer le restaurant) et trop longues. 2 heures d'ennui total.
Je ne comprends pas comment et pourquoi ce film est considéré si fort. Il n'y a pas de scénario! J'en ai marre des films sans scénario. L'actrice principale est fabuleuse, tous les acteurs le sont mais ils ne peuvent pas sauver le film nul. Il commence bien mais finit mal, cela tombe plat. Il n'y a ni humour, ni de sens tragique, ni musique. Ce n'est pas cuit. Le metteur en scène s'amuse avec son obsession de mobile home avec l'argent du contribuable, j'imagine. J'ai terriblement pitié des coqs, les seuls qui sont émouvants dans ce film vide de sens. Pourquoi la maison brule à la fin? Evan, il n'est venu au rendez-vous? Le policier qui met l'enfant seul dans le bus quand c'est interdit aux US! L'accident de tel ampleur et ils survivent tous les deux, avec juste un petit bobo pour elle au front et rien du tout pour lui? Vous rigolez? Il faut qu'il se remettre en question un peu, le metteur en scène.
que dire, un film qui nous transporte, qui nous fais voir que même non désirée, une mère est prêt à tout pour son enfant. un film superbe à voir , même si il est uniquement en vous (car on arrive à suivre les paroles, le texte et l'image en même temps, la preuve moi qu'y n'y arrive pas abbituellement )
Après "The Florida Project", le film "Mobile Homes" montre la dure réalité d'une vie sans réelles ressources surtout financière mais cette fois c'est par les yeux des adultes que l'on voit les coups durs. Beaux films, plein d'amour. Même si j'ai eu du mal à m'attacher à certain personnage qui m'ont juste très vite exaspéré.
Une histoire émouvante - une image magnifique ! On a beau désapprouver, on ne peut pas détester le personnage d'Ali, qui est tombée sous le charme toxique d'Evan. Le réalisateur a trouvé le petit garçon qui joue Bone, Frank Oulton, dans une ferme au Canada. Celui-ci est emprunt d'une émotion brute. Ce long-métrage fait suite au court-métrage de de Fontenay du même titre. J'ai hâte de voir le prochain film de ce réalisateur très prometteur.
Tension et poésie s'entremêlent en permanence dans ce film magnifique, tourné le long des routes perdues d'une Amérique qui fascine et dégoûte à la fois. Les acteurs bouleversent, l'image envoûte, on a peine à croire qu'il s'agit d'un 1er film. Bluffant.