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Ykarpathakis157
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 26 juin 2020
Charlize Theron en jupe de serveuse est une bonne et agréable chose. Tully n'est pas assez drôle pour divertir en tant que comédie ni assez lourd pour nous imprégner en tant que drame. Il essaie certainement d'être les deux, mais ce faisant il se propage au point où ni les éléments comiques ni dramatiques ne sont explorés au-delà d'un niveau superficiel. Le résultat est un film légèrement inoffensif mais qui ne laisse pas d'impression durable. J'ai apprécié les thèmes traitant du vieillissement, du caractère transitoire de l'identité et de la maternité en tant que vide identitaire. Il y a des observations intelligentes sur la question ici et là. Charlize donne une performance engagée et agréable. Mais c'est un peu léger et le film devait creuser plus profondément. On dirait qu'il essaie d'atteindre quelque chose de profond pour donner a l'histoire un impact bien nécessaire, mais c'est comme inutile et artificiel. Ça commence avec des personnages réalistes et prometteurs et une intrigue originale. Vous êtes accueilli dans le monde d'une famille très ordinaire avec des luttes très ordinaires, avec même un peu de comédie jetée au hasard. Mais il ne faut pas longtemps pour que tout s'effondre ...
Charlize Theron toujours impeccable ne se ménage pas dans ce film en se transformant physiquement. suivre le quotidien d'une mère de famille fera néanmoins plus plaisir à des mères qui ne sentiront plus seules qu'au commun des mortels. PLV : certains moment sont de la vraie comédie
Jason Reitman s’est fait une spécialité du cinéma représentant la vie de tous les jours ou l’évolution de notre société et de ses mœurs. A chaque fois il le fait avec la même veine humaniste et en prenant soin de ne jamais juger ses personnages mais plutôt en les regardant avec beaucoup d’affection. On l’a vu avec le culte « Juno » et son adolescente enceinte mais aussi avec « Men, women and Children » sur les conséquences des nouvelles technologies sur les relations humaines. Ici, il reprend son actrice de « Young Adult », Charlize Theron, non pas pour un rôle aussi fantasque, mais pour une immersion dans le burn-out de la maternité, sujet peu traité au cinéma si ce n’est sous l’angle de la comédie potache. Ici point de cela ! Hormis les quelques sourires autorisés par les dialogues mordants (et excellents) signés par sa scénariste habituelle Diablo Cody, qui porte toujours un regard aussi acéré sur notre société, on est plutôt dans une veine mélancolique et un peu triste. Une tonalité qui colle parfaitement à « Tully » puisqu’on est dans le blues de la maternité et un certain côté dépressif, parfaitement retranscrit par une Charlize Theron encore une fois parfaite. D’ailleurs on ne voit qu’elle et les seconds rôles ont d’ailleurs un peu de mal à exister jusqu’à l’arrivée de Mackenzie Davies, qui incarne un parfait contrepoint solaire à la star dans un rôle cependant plus simple et attendu.
Mais « Tully » manque quelque peu de cinéma. Le sujet est intéressant mais ne surprend jamais, tout comme la réalisation tout juste digne d’un téléfilm de l’après-midi. Formellement tout est trop classique et manque cruellement d’idées. Du coup, on devient petit à petit aussi neurasthénique que peut l’être le personnage principal. Attention, on ne s’ennuie pas pour autant, « Tully » ayant l’intelligence d’être court et d’éviter toute redite ou longueur. Mais on aurait aimé tout de même quelque chose de plus étonnant et vibrant, de plus inventif visuellement, tout comme un surplus d’émotion(s), que seule l’interprétation de Charlize Theron parvient à procurer par intermittences. C’est davantage la justesse du propos qui parvient à nous convaincre. Le réalisateur et sa scénariste ont un sens de l’observation d’une finesse inouïe qui permet de rentrer de plein pied dans ce que traverse Marlo. On sent le vécu, le réalisme et une grosse couche de délicatesse dans le film et c’est important pour un tel sujet. Pour terminer, difficile de dire si le retournement de situation final est ici pertinent ou totalement hors contexte. En effet, digne de « Sixième sens », il est certes étonnant à plus d’un titre mais pas vraiment nécessaire si ce n’est d’ajouter une dose de psychologie inutile au film. Bref, Jason Reitman est dans la routine de ses précédents films, loin de son chef-d’œuvre romantique, et seul film du genre de sa filmographie, le sublime « Last days of Summer ».
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Prenant dès le départ.............la suite traîne quelque peu en longueur...........le film perd en intensité.........2 étoiles et demie.................!!!!!!!!
Deux choses m'ont marqué dans ce film, d'abord l'interprétation de Charlize Theron d'une rare qualité, puis le fait que ce film soit passé inaperçu sans que Charlize n'ait eu un Oscar pour le rôle de Marlo. On est à la limite du chef d'œuvre, Jason Reitman a le don de savoir raconter des histoires banales en les transformant en histoires exceptionnelles. Je suis époustouflé. Dès la première demi-heure, je savais que j'allais me régaler. Et à la fin du film, je suis encore sous le choc. Je me pose encore des questions au sujet de Tully. J'ai l'impression que c'est une histoire surnaturelle tellement cette fille est "surnaturelle" . Toujours autant de plaisir à voir Charlize Theron au cinéma. Elle ne déçoit jamais.
J’ai trouvé ce film tout simplement magnifique et bouleversant de vérité. Une confrontation intérieure entre deux monde, la mère et la femme. Cette personne qu'on était et qu'on rêvait de devenir pour finalement réaliser qui l'on est devenu. Un quotidien parfois difficile avec des moments à la limite de la rupture, contemplant tout de même la beauté de ce qu’on a créé, ces petits êtres, innocents, fragiles et si magnifiques que l’on aime tant, mais ne réussissent pas toujours à être comblé pour autant... On peut voir là le « sacrifice = amour » des mères pour leurs enfants, parfois la solitude qui peut nous accompagner lorsque nous ne sommes pas tellement entourées dans ces moments où bébé est tout petit et qu’il faut gérer à bras de fer le reste de la maison. Fabuleuse interprétation des personnages, surprenant virage durant le film qui nous remet sur les rails de l’essentiel, l’amour, la communication, vivre l’instant présent en profitant de chaque minute qui passe avec nos enfants, car la suivante ils deviennent quelqu’un d’autre et nous échappent petit a petit, tout en réussissant à ne pas oublier d’être une femme pour préserver un équilibre.
Voir Charlize Theron en maman quarantenaire avec 3 enfants et enveloppée a quelque chose d'amusant. Mais surtout de déprimant. Une routine s'installe et on ressent une grosse fatigue contagieuse de sa part à élever les enfants, assumer leurs bêtises et leurs crises. Lorsque Tully arrive, la nounou nocturne, la vie semble reprendre son cours même si on suppose que Marlo ne sait plus trop où elle en est. Il y a une morale intéressante mais je n'ai pas été passionné par le film sauf dans le final spoiler: où les parents semblent se retrouver . Moyen.
un scénario bien mince, sans intérêt avec ici, aucun enjeu, aucune émotion. en plus d'une fadeur ambiante, tout est approximatif et laborieux : réalisation, montage, interprétation... quel ennui!
De quoi parle très exactement Jason Reitman, sinon de la fatigue extrême d’une femme au foyer croulant sous les tâches familiales et ménagères, quand le mari se contente d’assurer une subsistance pécuniaire et quelques menus bisous le soir à son retour ! La femme rêve alors de sa jeunesse qu’elle va retrouver un soir d’escapade en compagnie de Tully, censée être la nounou de nuit. Mais à force de copinage nocturne, les deux femmes ne font plus qu’une dans l’harmonie d’un foyer qui par cette alchimie retrouve un peu de sa bonne tenue. Je crois que l’on comprend assez vite de quoi parle le réalisateur sans réelle visibilité sur l’avenir ( scénario appauvri ? ) au point de répéter lourdement des scènes qui n’en finissent pas . Cette insistance démonstrative Charlize Theron a bien du mal à la contenir dans l’empâtement naturel de sa silhouette contrariée par celle de la fameuse Tully tout aussi bien interprétée par Mackenzie Davis. Heureusement que les femmes sont là ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
un film que je suis allé voir pour charlize theron , magnifique et talentueuse , mais franchement ce film est ennuyeux , charlize theron fait ce qu ' elle peut , il ne suffit pas de '' l ' enlaidir '' pour faire un bon film , la fin surprenante mais un peu artificielle ne suffit pas !
Un film qui donne plus que jamais envie de vivre ! Inattendu et bouleversant. Le casting est parfait, la mise en scène et l’image sont remarquables. Il est rare de sortir aussi enjoué d’une séance.
Avec sa petite touche de fantastique, le film charme indéniablement avec son sujet simple mais porteur d’une grande émotion. Cette jeune nounou que personne ne verra à part la femme apporte du réconfort et surtout elle lui permettra de se retrouver. C’est beau et en même temps émouvant sans oublier les dialogues souvent drôles.
Une comédie dramatique touchante, mélancolique et nostalgique dans laquelle excelle Charlize Theron. McKenzie Sullivan n'est pas mal non plus et apporte un peu de légèreté et de bonne humeur.
Chronique existentielle douce-amère d’une quadra en dépression maternelle, portée par l’interprétation hyper-attachante de Charlize Theron (qui a pris 18kg pour le film !!!).
Euh, ça ne donne pas envie d'avoir des enfants tout ça. Quand on voit la tête de papier mâché qu'arbore la pauvre Marlo. Et il n'y a pas que son visage. Je ne parle même pas du reste de son corps ravagé par les grossesses successives. Elle a à peine quarante ans ? A voir son teint, elle en fait soixante. Sa personnalité est aussi usée avant l'heure. La vie de famille lui a imposé un quotidien réglé comme du papier à musique autour de ses enfants. Les réveiller, les emmener à l'école, s'occuper des repas, des tâches ménagères. Pendant que le mari travaille et se détend le soir avec sa console de jeux. Elle a oublié qu'elle a été jeune. Qu'elle s'amusait autrefois. Désormais, elle ne prend plus de temps pour elle. Pour se faire belle. Pour sortir. Prendre du plaisir. L'arrivée de cette nounou de nuit (j'ignorais que ça pouvait exister) sera salvatrice. Sa franchise, son naturel, sa spontanéité va lui faire énormément de bien. Et lui rappeler des sensations oubliées depuis longtemps. Si la dépression est contagieuse (et il faut fuir les gens qui la propagent comme la peste), l'optimisme heureusement l'est aussi. Et jamais cette famille ne s'est déchirée. Elle est toujours restée unie malgré les difficultés. Ce serait facile pour elle ou lui de fuir les difficultés et d'aller voir ailleurs. Or, elle le dit. Ils s'aiment. Elle a trouvé la bonne personne. Malgré le final un tantinet décevant, si la vie de Marlo peut faire peur, quand on y regarde de plus près, elle est arrivée à construire une famille, à avoir un quotidien certes fatigant mais surtout réconfortant et, ça, c'est un peu le rêve de toutes les personnes souffrant de solitude. Oui, parfois, c'est dur le matin quand on se lève ou le soir quand on est rincé, je ne dis pas que tout est parfait mais ils sont quand même privilégiés. Le plus dur, c'est de prendre conscience de la chance qu'ils ont.