AlloCiné
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Note moyenne
3,2
2006 notes
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Votre avis sur Chez Nous ?
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Pauline, jeune infirmière, fille d'un père syndiqué et communiste, mais très peu intéressée par la politique, se voit proposer, par l'un des médecins de la ville, de devenir la candidate d'un parti extrémiste aux prochaines municipales ... Lucas Belvaux met en scène la façon dont un parti réussit à enrôler quelqu'un d'apolitique, jusqu'à lui faire espérer la place de maire, dont elle n'avait pourtant jamais rêvé. Il s'attache également à mettre en lumière les rouages d'un parti et les méthodes plus ou moins douteuses de celui-ci.
Un scénario très intéressant, qui nous rappelle forcément certains vrais courants politiques. Cependant on peut lui reprocher de frôler parfois le stéréotype, et de comporter quelques lenteurs.
Un scénario très intéressant, qui nous rappelle forcément certains vrais courants politiques. Cependant on peut lui reprocher de frôler parfois le stéréotype, et de comporter quelques lenteurs.
Bon film qui nous fait réfléchir sur la politique de l'extrême, Anne Marivin est celle que je trouve qui joue le mieux !
Le discours du médecin est bien vu...et peut troubler beaucoup de monde. A la sortie du film,on a peur de la montée du FN et de la haine que cela crée
Le scénario n’est pas des plus solides mais cette histoire de manipulations imbriquées marche. Manipulation au niveau individuel: le passé vous rattrape toujours (surtout si quelqu’un y a intérêt) et le désir d’un avenir meilleur peut vous engager sur des voies dangereuses (surtout si quelqu’un y a intérêt). Mais manipulation aussi au niveau de la communauté, dont la solitude et les antagonismes sont instrumentalisés par des élites parisiennes auxquelles seul le pouvoir importe.
A noter l’effrayante puissance destructrice des écrans : la TV abrutit le retraité malade, les réseaux sociaux entrainent vers l’abîme identitaire l’adolescent en crise. Et ces écrans sont à la fois le seul échappatoire et l’unique interaction de la communauté avec le monde extérieur.
Quant au football que d’aucuns voudraient présenter comme un moment de communion et d’unité au-delà des tensions, il n’offre au mieux qu’un très éphémère oubli de la réalité.
A noter l’effrayante puissance destructrice des écrans : la TV abrutit le retraité malade, les réseaux sociaux entrainent vers l’abîme identitaire l’adolescent en crise. Et ces écrans sont à la fois le seul échappatoire et l’unique interaction de la communauté avec le monde extérieur.
Quant au football que d’aucuns voudraient présenter comme un moment de communion et d’unité au-delà des tensions, il n’offre au mieux qu’un très éphémère oubli de la réalité.
Film nul et caricatural. Les acteurs surjouent, le scénario est trop prévisible, j'ai faillit m'endormir. Le réalisateur ne sait pas de quoi il parle.
Un film 🎬 émouvant et dur pour prendre conscience des conséquences de certains engagements. La politique n en sort pas grandie. A croire que l histoire se répète.
Des portraits finement ciselés de personnages attachants d'une France désemparée. Le film aurait été plus fort sans le personnage d'Agnès finalement trop décalé.
TTNOUGAT
Bravo, c’est super de la part d’un grand cinéaste que de s’engager ainsi politiquement. ‘’Chez nous’’ est terriblement efficace et tout le mauvais coté électoral est dit, expliqué, montré. Les personnages comme celui incarné par Dussolier existent bien et c’est encore mieux de le savoir. Tant pis pour les spectateurs qui n’y croiront pas mais ils ne pourront plus dire après ce film : ‘’je ne savais pas’’. C’est donc une réussite éducative même si une telle infirmière naïve avec autant de qualités et de caractère n’a aucune chance d’exister. Il fallait bien l’imaginer ainsi pour rendre le film passionnant. Je n’ai pas trop aimé la dernière minute illogique, je ne comprends pas le choix de Belvaux car c’est oublier que dans cette histoire d’amour, c’est Pauline et non Stéphane qui avait tout provoqué. Stéphane s'était racheté.
Œuvre qui a déclenché les foudres d’un certain parti politique dès sa bande-annonce, Chez nous est l’analyse subtile de la manière dont une femme simple peut être manipulée par un parti extrémiste et en devenir une de ses vitrines tout en étant largement dépassée par les évènements et son image médiatique. Le personnage de Pauline rappelle énormément de gens que l’on peut croiser dans la rue qui, à force d’être désespérés et ignorés par les partis traditionnels, cèdent aux sirènes de l’extrémisme sans en partager véritablement les idées : Agnès Dorgelle est considérée comme plus différente de son père uniquement car elle tient des discours plus présentables et tait les idées plus extrémistes qu’elle possède tout autant. De même, le fonctionnement d’un parti extrémiste est très bien décrit : on y voit tous les rouages (sélection d’un candidat issu du peuple et facilement manipulable, jeu sur les peurs et le désespoir des gens…) qui font qu’ils peuvent obtenir des voix a-priori non acquise. Ainsi, le film est extrêmement juste pendant la plus grande partie de son déroulement.
Hélas, le film de Lucas Belvaux n’est pas exempt de tous défauts spoiler: : le bar fasciste que fréquente Stéphane Stankowiak est tellement caricatural que l’on se demande comment il peut encore être ouvert, il est surprenant que Pauline tombe amoureuse d’un skinhead juste au moment où le Bloc patriotique se rapproche d’elle, la fin est expédiée trop rapidement et on se demande comment cela se fait-il que Pauline réalise seulement à ce moment-là que Stéphane est capable d’horreurs…
Ces petites erreurs, totalement acceptables dans n’importe quel film, peuvent atténuer l’impact du discours de ce film-ci, qui peut ainsi être considéré comme étant caricatural.
Malgré ces petits défauts, Chez nous reste une belle réussite du film politique qui hélas ne risque de prêcher qu'auprès de convaincus, les autres ne se déplaçant sûrement pas pour le voir le considérant comme une attaque supplémentaire contre eux.
Hélas, le film de Lucas Belvaux n’est pas exempt de tous défauts spoiler: : le bar fasciste que fréquente Stéphane Stankowiak est tellement caricatural que l’on se demande comment il peut encore être ouvert, il est surprenant que Pauline tombe amoureuse d’un skinhead juste au moment où le Bloc patriotique se rapproche d’elle, la fin est expédiée trop rapidement et on se demande comment cela se fait-il que Pauline réalise seulement à ce moment-là que Stéphane est capable d’horreurs…
Ces petites erreurs, totalement acceptables dans n’importe quel film, peuvent atténuer l’impact du discours de ce film-ci, qui peut ainsi être considéré comme étant caricatural.
Malgré ces petits défauts, Chez nous reste une belle réussite du film politique qui hélas ne risque de prêcher qu'auprès de convaincus, les autres ne se déplaçant sûrement pas pour le voir le considérant comme une attaque supplémentaire contre eux.
il est évident que ce genre de film suscite des critiques en fonction des opinions politiques du spectateur , je resterai pour moi dans une optique cinématographique,chez nous est un film remarquablement interprété, en particulier émilie dequenne,andré dussolier et tous les autres ,le scénario est intéressant et ancré dans l'actualité .je reprocherai à lucas belvaux certaines incohérences en particulier dans la scène finale peu vraisemblable .
Le nouveau film de Lucas Belvaux a une forte connotation politique mais il doit pouvoir être jugé au regard de ses qualités cinématographiques supposées, et non par le prisme des idées politiques de tout un chacun. Mais Il est dommage que les situations et les personnages soient si facilement reconnaissables (Hénart pour Hénin-Beaumont, Agnès Dorgelle pour Marine Le Pen). Est-ce que le propos aurait été moins pertinent si ce contexte avait été un peu différent ? Malgré tout, le scénario est cohérent de bout en bout même si quelques défauts nuisent à l’ensemble. Peut-être que la date de sortie du film a été trop précipitée empêchant le réalisateur de bien fignoler son long métrage. Les décors font parfois un peu cheap, notamment lors de la reconstitution d’un meeting du front patriotique (sic). Le point fort du film, et ce qui est le plus instructif dans son récit, c’est la déconstruction de toute cette mécanique d’embrigadement et de manipulation des esprits. Lucas Belvaux retrouve Émilie Dequenne, trois ans après Pas son Genre, dans lequel elle était un peu plus convaincante qu’ici. André Dussollier est, comme toujours, impeccable. Quant à Catherine Jacob, elle est vraiment crédible dans ce rôle de femme qui maîtrise la communication politique sur le bout des doigts. La partie la plus faible du scénario, c’est toute cette histoire de pseudo-milice et de violence raciste, qui ne s’avère vraiment pas utile au propos. Guillaume Gouix y incarne laborieusement cette espèce de skinhead repenti. Au final, Chez Nous est un film qui tente de transmettre des préceptes de méfiance envers le populisme, mais qui s’égare un peu faute d’avoir été bien finalisé.
La séduction du marketing et la puanteur de l'arrière boutique. Chez Nous raconte l'histoire de cette fille bien, pas conne, exaspérée par la galère au quotidien et par le vent promis par les vendeurs d'idées politiques. Elle se laisse embarquer dans une campagne électorale municipale de sa ville du Nord en tant que tête de liste pour le « Rassemblement Bleu Marine » (c'est pas ce nom-là dans le film mais autant appeler un chat un chat). L’installation du climat social par une première partie ancrée dans le réel du quotidien permet de mieux cerner où l'on se trouve et les enjeux de l'affrontement idéologique auquel on n'assistera pas. Émilie Dequenne y est parfaite en mère courage sympa, dynamique et ouverte au monde qui l’entoure. De son côté, Dussollier campe idéalement le rôle du vieux facho, celui qui attend le grand soir depuis si longtemps. Il est tantôt chaleureux, tantôt inquiétant. Et naviguent autour de ces personnages tout ce que la fachosphère fait de mieux. Il s'agit ici d'une déconstruction de la stratégie du FN. Le film pointe du doigt le cynisme de ces gens qui jouent aux parfaits démocrates. Il montre aussi que derrière la vitrine l'arrière boutique n'a pas changé depuis des décennies. Il s'agit bel et bien de ratonnades, de magouilles financières, d'intimidations. Les idées ? Aucune dans le fond. Seul le pouvoir compte. Dès lors, le film montre comment une telle organisation parvient à toucher le mec lambda, la France d'en bas comme disait l'autre cloche, mais aussi une classe moyenne pour qui le discours est maintenant adapté. Réussite total du film sur ces points. Ça fait froid dans le dos et rappelle à qui nous avons affaire. Sur le plan visuel en revanche, il y a peu à se mettre sous la dent. Tant pis, l'ambition n'était pas là. Assurément un film nécessaire en ces temps de trouble. A conseiller vivement.
Un mélange peu subtile de clichés et de mépris de classe. Sans parler de l'ennui qui lui est bien réel. Bref, conservez votre argent ou utilisez-le pour une glace à la vanille !
Une fiction proche de la réalité qui donne envie de se mobiliser lorsque les convictions sont proches d'un parti. Bien sûr les écueils de l'extrémisme pointe le bout du nez mais l'important n'est il pas de nous rappeler que les partis ont besoin de gens comme nous pour exister.
L'interprétation est excellente y compris celle des enfants et des amis.
Un film à voir en tout cas sans arrière pensée...
L'interprétation est excellente y compris celle des enfants et des amis.
Un film à voir en tout cas sans arrière pensée...
Un film réussi. Une réalisation simple mais efficace, un rythme cohérent et de très bon comédiens ( mention spécial à André Dussolier ).
Peut être parfois un peu caricaturale mais il n'est pas simple d'aborder le sujet du
film en moins de 2h.
L'image est belle avec ces décors du Nord qu'on ne voit pas souvent au cinéma.
Peut être parfois un peu caricaturale mais il n'est pas simple d'aborder le sujet du
film en moins de 2h.
L'image est belle avec ces décors du Nord qu'on ne voit pas souvent au cinéma.
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