AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,2
2006 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Chez Nous ?
5
54 critiques
4
84 critiques
3
81 critiques
2
27 critiques
1
8 critiques
0
30 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Mes précédentes expériences du réalisateur belge Lucas Belvaux ont été variées : j’étais mitigé sur son « 38 témoins » en 2012 et enthousiaste pour son « Pas son genre » en 2014. « Chez nous » est, en termes de qualité, beaucoup plus proche du second que du premier. On est dans l’envers du décor d’un parti politique d’extrême-droite, dans la droite ligne de « Féroce » sorti en 2002. Le casting est excellent, chacun apportant sa pierre à l’édifice sobrement. Un film qui peut faire réfléchir ceux qui en sont capables et laisser de marbre ceux qui n’ont pas accès à cette introspection.
Le film est très juste.
Le thème choisi est courageux !
Bravo à l' auteur et aux acteurs, aborder un sujet comme celui là me semble particulièrement difficile.
A voir et à méditer
Le thème choisi est courageux !
Bravo à l' auteur et aux acteurs, aborder un sujet comme celui là me semble particulièrement difficile.
A voir et à méditer
Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé ne serait que pure et fortuite etc...évidemment à quelques mois des élections présidentielles le film fait mouche. Madame "tout le monde" (Emilie Duquenne) trouve un sens à sa vie en se faisant recruter par le parti populiste que tout le monde connait.
L'idée est bonne, malheureusement on n'ose pas y croire une seconde, bien que l'interprétation de l'héroïne et Dussolier soit convaincante. C'est notamment le rôle de bad boy de son petit ami qui n'est pas crédible une seconde. Formateur sportif et organisant des ratonnades à ses heures perdues, on peine à y croire. Film bancal sur des personnages manichéens et trop clichés.
L'idée est bonne, malheureusement on n'ose pas y croire une seconde, bien que l'interprétation de l'héroïne et Dussolier soit convaincante. C'est notamment le rôle de bad boy de son petit ami qui n'est pas crédible une seconde. Formateur sportif et organisant des ratonnades à ses heures perdues, on peine à y croire. Film bancal sur des personnages manichéens et trop clichés.
ned123
J'ai vu un film... qui raconte au travers des yeux d'une infirmière, choisie par l'extrême-droite, pour mener la bataille des élections dans une régions du Nord, oubliée de tous. On se rend bien compte au travers de ce film que la respectabilité n'est que de façade, et que la quête du pouvoir corrompt absolument. C'est un film au suspens et à la tension palpable... Tout devient zone de risque, les relations entre les personnages, les confrontations entre les maghrébins et les immigrés, là depuis plus longtemps. On perçoit la frustration, la rancoeur, la colère des habitants du Nord, et de leur revendication d'un "Chez Nous" bien à eux, sans partage, sans concession, avec leur mode de vie ("On est des mangeurs de cochons"...). Emilie Duquenne est parfaite, ainsi que André Dussolier, matois à façon, et inquiétant par instant. Les autres personnages transporte leur histoire, comme G. Gouix et C. Jacob. Et mention spéciale à Anne Marivin et Patrick Descamps qui sont 2 personnages essentiels et interprétés forts justement. Les images sont magnifiques, avec une nervosité dans la réalisation qui donne une impulsion incroyable à ce film... On est baigné dans une ambiance anxiogène avec une tension qui monte régulièrement, et qui nous saisit à la gorge... Un très bon film.
Cinéphiles 44
Sortie en pleine campagne présidentielle, Chez Nous est un drame social qui nous plonge dans les coulisses d’un partie politique. Avec sa coiffure blonde, on a tous compris que Catherine Jacob incarne une Marine Le Pen fictive. Emilie Dequenne, toujours brillante, est une infirmière appréciée. Elle est choisie par un parti extrémiste, on a tous aussi compris qu’il s’agit d’un Front National fictif, pour être candidate aux élections municipales. Nous sommes dans une bourgade de campagne où le discours fasciste commence à se banaliser grâce à un plan de communication très bien ficelé. Chez Nous est un thriller psychologique bien construit, presque authentique de notre société. C’est un film sur la colère des citoyens qui votent le Front National par dépit et d’autres par conviction. Entre manipulations, banalisation de la haine par le choix des mots, nous voici au cœur du système politique. Ici Lucas Belvaux se concentre sur celui dont tout le monde dénonce mais qui monte pourtant chaque année dans les sondages. Chez Nous est un film engagé, de gauche diront certains, mais dans tous les cas il suscite le dialogue sur notre réalité et ça on ne peut pas lui enlever.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
un film prenant, original, plutôt subtil et évitant les caricatures. on est vite pris par le scénario.
Une infirmière libérale vivant dans un Nord industriellement sinistré côtoie au quotidien la misère locale. Elle-même divorcée avec deux enfants dont elle assume seule la charge va faire l’ expérience, riche en enseignement, d’un flirte avec ce mouvement identitaire en devenant la candidate officielle à la magistrature locale. Lucas Belvaux prend prétexte de cette histoire pour dresser un portrait de ce qui se passe chez nous, en France, avec la progression d’idées fascistes avançant cachées et gagnant l’esprit de gens ordinaires. Emilie Dequenne incarne à merveille cette française pas raciste mais qui se laisse conquérir par une idéologie faussement sociale, qui accepte de jouer par crédulité le rôle de porte-drapeau respectable d’un parti en recherche de normalité. Belvaux, à travers l’agglomération de socio types frôlant au final la salade niçoise, parvient à capter l’air du temps dans un film terriblement d’actualité. Sorti durant la campagne présidentielle, il s’inscrit pile dans un moment clé de notre démocratie malade… et c’est ce que montre ce film parfois de manière trop didactique, linéaire et démonstrative. Mais il a ce mérite de faire corps avec son époque. Ce film est donc très inégal dès que l’on dépasse les bonnes intentions de l’auteur : platitude, raccourcis, surlignages,... Utile mais pas forcément bon ; et utile, c’est même contestable puisque ce type de film capte un public de convaincus par la thèse de Belvaux. Ce film incarne un exemple de la théorie de la banalité du mal développée par Hannah Arendt ; l’ordinaire peut revêtir un costume terrifiant.
Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
On connaissait déjà des films culpabilisants ethno-masochistes du genre "indigènes" , "intouchables" ou "Chocolat" , visant clairement a culpabiliser le Français de souche moyen , mais la on atteint vraiment des extrémités avec ce film clairement politisé , financé en grande partie par le service public (donc par vos impôts ) qui apparaît subitement , comme par magie , quelques semaines avant les élections pour taper très courageusement encore une fois sur les nazis fachistes de Saint Cloud et les vilains racistes demeurés qui votent pour eux . Donc pas moins de 35 pour cent des Français . Inquiétant .
Bien sur , n'ayant pas apprécié ce "film" , je suis d'ores et déjà un gros raciste .. mais qu'est ce que j'entends ? le bruit des bottes nazis claque déjà dans nos ruelles ? Euh , Non c'est Florian Philippot qui fait un discours Chevenementiste sur la prise en charge des retraités... mince ...
Non content de semer la discorde en divisant encore un peu plus les Français en jouant de l’éternelle carte victimaire , Belvaux nous signe ici une véritable bouse cinématographique surjouée par un casting au rabais , et , grande nouveauté , coachée par des associations douteuses d’extrême gauche anti-Patriotiques , qui se frisent déjà les moustaches en voyant qu'on cautionne telle forfaiture , le tout en se justifiant par une peur fantasmée d' une hypothétique victoire des 'nazis" aux élections . Joli tableau
Des le début du film tout y est , clichés grotesques sur des "skinheads" qui mèneraient des ratonnades dans les cités environnantes ( mouvement au passage éteint depuis le début des années 90 ) ... chose complètement improbable ..
La séquence lacrymale avec ce père marxiste cancéreux encarté chez les syndic qui renie carrément sa fille parce qu'elle a le malheur d’être dans un parti conservateur ... scandaleux .
Et la me viens cette question ... qui tue en France ? Qui est un véritable danger pour notre démocratie ?
Lucas Belvaux pourrait il nous faire un film sur les vrais dangers qui pèsent plutôt que cet opportunisme couard
Continuez a faire les autruches mes chers concitoyens .
Bien sur , n'ayant pas apprécié ce "film" , je suis d'ores et déjà un gros raciste .. mais qu'est ce que j'entends ? le bruit des bottes nazis claque déjà dans nos ruelles ? Euh , Non c'est Florian Philippot qui fait un discours Chevenementiste sur la prise en charge des retraités... mince ...
Non content de semer la discorde en divisant encore un peu plus les Français en jouant de l’éternelle carte victimaire , Belvaux nous signe ici une véritable bouse cinématographique surjouée par un casting au rabais , et , grande nouveauté , coachée par des associations douteuses d’extrême gauche anti-Patriotiques , qui se frisent déjà les moustaches en voyant qu'on cautionne telle forfaiture , le tout en se justifiant par une peur fantasmée d' une hypothétique victoire des 'nazis" aux élections . Joli tableau
Des le début du film tout y est , clichés grotesques sur des "skinheads" qui mèneraient des ratonnades dans les cités environnantes ( mouvement au passage éteint depuis le début des années 90 ) ... chose complètement improbable ..
La séquence lacrymale avec ce père marxiste cancéreux encarté chez les syndic qui renie carrément sa fille parce qu'elle a le malheur d’être dans un parti conservateur ... scandaleux .
Et la me viens cette question ... qui tue en France ? Qui est un véritable danger pour notre démocratie ?
Lucas Belvaux pourrait il nous faire un film sur les vrais dangers qui pèsent plutôt que cet opportunisme couard
Continuez a faire les autruches mes chers concitoyens .
Séance de rattrapage : si la première partie du film digne de la prodigieuse trilogie de Lucas Belvaux "Un couple épatant", "Cavale", "Après la vie" fait preuve d'une finesse d'analyse sociologique de ce qui fait le terroir du vote extrémiste avec un portrait subtil, nuancé, empathique d'une petite ville du Nord de la France, le tout mené par une mise en scène au cordeau et une Émilie Dequenne, confondante de naturel, autant la deuxieme partie, avec son entrée en politique pour des raisons que l'on cherche encore, tombe dans la plus totale caricature et la surenchère nauséabonde. Il faut dire que Catherine Jacob sûrement peu encline à défendre les idées du FN campe une chef de parti avec un manque flagrant de conviction face à un André Dussolier, machiavélique de perversité.
ce film est une caricature, pourquoi vouloir traiter un sujet en y jettant (pas même le verbe inclure n'est adapté) des inepties, des stéréotypes aussi ..... bas de front.Bref, un gros ratage.
excellent film sur cette triste réalité qui est l’extrême droite , ses dérives et ses engrenages .
a voir , pour tout publics, treès bon films a montrer en maison de jeunes ou mouvements de jeunesse
a voir , pour tout publics, treès bon films a montrer en maison de jeunes ou mouvements de jeunesse
Il aura fallu, quoi, allez, 20 ans avant que Lucas Belvaux fasse enfin un bon film. Tout en finesse, des acteurs hyper bien dirigés, un sujet un peu facile certes mais le résultat est touchant et vraiment réussi. Guillaume Gouix est exceptionnel.
"Chez nous" est le récit qui a fait polémique puisqu'il raconte l'élection d'un parti qu'on représente comme le Front National. Alors oui, le parti a évidemment, comme dans la réalité, de nombreuses zones d'ombre, mais finalement, le film ne nous apprend pas grand chose tant les acteurs sont téléphonés, tant qu'il n'y a que des scènes de coup qui peut nous faire sursauter mais c'est bien tout. Trop lent malgré un sujet bien bouillant
Parce que certaines choses ne sont pas évidentes pour tous le monde, ce film est d'utilité publique.
Il a le mérite de ne pas taper sur les petites main. Au contraire, il montre le haut de la pyramide manipuler froidement et efficacement ses soldats. Il parait que la fin justifie les moyens.
Heureusement, cela reste une fiction...
Merci à tous ceux qui ont participé à l'accomplissement de ce film. Il est beau d'humanité.
Il a le mérite de ne pas taper sur les petites main. Au contraire, il montre le haut de la pyramide manipuler froidement et efficacement ses soldats. Il parait que la fin justifie les moyens.
Heureusement, cela reste une fiction...
Merci à tous ceux qui ont participé à l'accomplissement de ce film. Il est beau d'humanité.
Yetcha
Glaçant et malheureusement tellement vrai. Cette campagne française tellement perdue, en difficulté sociale et économique qui rejette la faute sur les autres, sur les "étrangers". Clairement un pamphlet contre les partis d'extrême droite et la xénophobie, ce film montre merveilleusement bien la réalité du terrain et comment certaines personnes se font enrouler et d'autres totalement décomplexés vis-à-vis de leurs positionnement politique. Passionnant.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse