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    Chez Nous
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    namury
    namury

    4 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2017
    Film fort proposant une analyse fine et sans manichéisme aucun de la montée de l'extrême droite avec un André Dussolier magnifique.
    Bertrand C.
    Bertrand C.

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2017
    A voir absolument, des acteurs très justes pour ce sujet d'actualité. Un film intelligent dans lequel le réalisateur a su trouver le bon équilibre.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    52 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2017
    Vu et avis le 20170222
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    Film très politique, on peut le voir comme une simple histoire ou comme un outil de réflexion.
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    Lucas Belvaux a fait le choix assez rare et courageux, de ne pas expliciter sa pensée. Cela pourra en désarçonner certains car des discours différents sont tenus et peu explicités. Le film fait appel aux connaissances et à la compréhension de ses spectateurs.
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    Le film essaie d explorer peut être un peu trop large et ne va probablement pas autant dans le détail que je l aurais souhaité. Il y a des choses très intéressantes qui sont dites, mais malheureusement pas assez clairement pour qu elles soient comprises par la plupart. Par exemple, lorsqu il est dit "si l'on vous dit cela, ne répondez pas, laissez dire, nous ne sommes pas là pour faire la morale". J y vois un échos du repas du début ou justement, comme par hasard sur le même sujet, l amie réagit violemment. Le film nous explique que 1) ne rien dire, c est cautionner. 2) Contredire, c est légitimer, entrer dans une discussion et donc convenir que les propos / idées sont respectables, sont des propos et idées comme d' autres (cette idée est sous-jacente lorsque Pauline va chez yasmine et sa fille). 3) contester, s offusquer, c' est mettre l auteur des propos en position de victime, le contestataire devient celui qui ne comprend rien à rien, rien à l' autre, celui qui campe sur ses idées sans prendre en compte l' autre, ... - c est ce qui arrive lors du repas du début, lorsque l amie de Pauline se retrouve isolée sans soutien - elle devient celle qui se braque / celle qui est intolerante; c est aussi ce qui arrive entre Pauline et son père.
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    Voici pèle mêle quelques autres idées qui traversent le film mais ne sont pas expliquées et seront peu remarquées : ce que j ai fait ne t a pas toujours gêné. Nous voulons des candidats irréprochables et des ouvrons ceux qui se comportent mal. Le sang de nos aïeux à coulé et imbibé le sol de la France. Le maire c est celui qui insuffle l' idée ; il a des conseillers pour les questions techniques, administratives. Je veux changer les choses, faire quelque chose vraiment pour les gens. Tous ce que dit le docteur a Pauline au début pour l' inciter à s engager. Force et honneur (de mémoire), la discussion qui tenait éveillé toute la nuit Stéphane et le docteur. Le site internet (un élément qui me semble bien expliquer ce point, c est Natalie qui dit qu elle aurait pu aider, j ai compris alors en quoi ce site internet avait à voir avec le film - Natalie a inspiré son fils.). Le parachutage dans une ville, ....
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    D' un point de vue politique, le film est bien fait, très intéressant. J' ai eu l' impression de comprendre des logiques, comment les idées nationalistes s articulent ensemble, comme elles se développent. Mais le film n a pas que cela. Le jeu des acteurs est très bien le film Ia mise en scène, le montage. L histoires avance bien, j' espère que j aurais l occasion de le revoir, ne serait ce que pour peaufiner certaines idées exprimées que je n ai pas,forcément bien assimilées et surtout, à la revue, pour m' échapper autant que possible de l aspect politique et me consacrer aux autres aspects du film.

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    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2017
    Ce réalisateur, avec ce film, démontre la stratégie de conquête du pouvoir d'un parti très connu et souhaite en conséquence, éveiller la conscience des gens.
    Il faut admettre que ce film est bien ficelé, très intéressant, percutant et très bien vu.
    PLR
    PLR

    465 abonnés 1 557 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2017
    Registre politique fort peu ou fort mal exploité car au-delà du ton seulement sentencieux, il manque une approche et une démonstration militantes. Reste une romance sur fond social. En tout cas, pas de quoi casser trois pattes à un canard.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 février 2017
    Je dénonce un film sans intérêt.
    Mauvaises interprétations, mauvais jeux d'acteur.
    Scénario mou et sans surprises.
    A fuir absolument
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2017
    Lucas Belvaux est un cinéaste estimable, l'un des rares en France (oui, il est belge de naissance mais cela ne change rien) dont les oeuvres sont irriguées par une forte veine sociale. Même l'histoire d'amour du très beau Pas son genre n'y échappe pas. Ses films sont cependant des fictions assumées, même si leur terreau est réaliste, avec des tentations romanesques qui trouvent leur meilleur équilibre entre ces deux pôles, chez ce réalisateur pas si éloigné de Ken Loach dans ses préoccupations. Chez nous ne surprend donc pas dans son ancrage social nordiste, dans une des régions françaises les plus touchées par une crise qui n'en finit pas de durer et un haut taux de chômage. La nouveauté du film réside dans son caractère politique avec en transparence les manoeuvres et la stratégie d'un parti politique facilement reconnaissable jusqu'à la personnification de sa chef de file. Là, c'est le militant Belvaux qui s'exprime et il faut bien avouer que, quelles que soient ses propres convictions, cette attaque "frontale" n'est plus tant du ressort de la fiction cinématographique que du documentaire engagé. D'autant que si l'on possède un minimum de culture politique, on n'apprend pratiquement rien quant à la stratégie de n'importe quel parti populiste pour séduire des électeurs. Laissons de côté les idéologies (le film a déjà été rejeté par ceux qu'ils ciblent sans avoir été vu) car c'est aussi et surtout sur sa valeur cinématographique que doit être jugé Chez nous. Le vrai sujet : comment une jeune femme se retrouve de bonne foi "tête de gondole" d'un parti sans connaître autre chose que de vagues préceptes et une opposition viscérale à la droite et à la gauche "traditionnelles", eh bien ce thème n'est pas totalement traité. Emporté par son didactisme, le film part dans d'autres directions (le portrait d'un ancien militant) qui finissent sinon par brouiller le message sinon à le charger démesurément. On enrage (un peu) de voir le film à ce point décentré au point que la fiction a du mal à suivre (voir la scène finale, plutôt ratée). Du côté de l'interprétation, très bonne note pour Emilie Dequenne, Catherine Jacob, Anne Marivin et surtout André Dussolier. Guillaume Gouix est lui exceptionnel dans un rôle terriblement compliqué. Du film ressort finalement, et malgré ses défauts liés principalement à son envie de montrer et démontrer beaucoup trop, l'aspect humain de personnages qui se débattent dans un quotidien difficile et souvent insoutenable. C'est donc bien un film de Lucas Belvaux, cinéaste de la souffrance et du désespoir au quotidien dans une époque troublée et accablante.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2017
    Lucas Belvaux peut remercier les frontistes Florian Philippot, Nicolas Bay et Steeve Briois d'avoir fait une publicité gratuite pour ce film alors qu'ils n'en avaient vu que la bande annonce. Avant même la sortie du film, il était difficile de ne pas savoir qu'on allait se trouver face à Pauline Duhez, une infirmière du nord de la France, très peu politisée bien que son père soit communiste, infirmière très estimée par ses patients et que le Rassemblement national populaire, mouvement dirigé par une femme, version en apparence soft du Bloc patriotique de son père, va chercher pour en faire une tête de liste dans une élection municipale. On rajoute que, simultanément, la dite infirmière, mère de deux enfants et divorcée depuis 5 ans, retombe en amour avec un amour de jeunesse dont elle ignore qu'il est tricard au Rassemblement national populaire car membre d'un groupuscule aux tendances fascisantes, ce qui va à l'encontre des tentatives de dédiabolisation du rassemblement.

    On ne va pas mentir : le film est à la fois un peu lourd et tellement proche de la réalité qu'il n'apprend pas grand chose, voire rien du tout, à celles et ceux qui suivent de près la politique. Cela étant, le fait de faire de Pauline une infirmière est assez malin car, dans cette profession, on rencontre pas mal de monde, et le film en profite. Et puis, il est bon de ne pas se cacher derrière son petit doigt : il est tout à fait exact que les professions d'infirmière, de professeur et autres ne sont plus à l'abri de la contagion venant de la droite extrême. Autre point positif du film : le casting, avec une excellente Emilie Dequenne dans le rôle de Pauline, André Dussolier dans celui d'un médecin qui recrute Pauline, Guillaume Gouix dans le rôle du néo-nazi, Patrick Descamps dans celui du père de Pauline. Même Catherine Jacob arrive à être meilleure que d'habitude dans son interprétation d'une chef de parti d'extrême droite blonde et fille de son père.
    RABEL B.
    RABEL B.

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2017
    J'ai beaucoup apprecie ce film qui traite d un sujet délicat sans polémique, sauf pour les personnes qui se sentent persécutés
    Le scénario et les acteurs sont remarquables de spontanéité (Émilie Dequenne rayonne et Guillaume Goue est excellent)
    Je suis déçu par la fin que j'aurai souhaitée porteuse de bonheur pour ce couple
    Bravo au réalisateur, qui confirme son talent après Pas son genre
    Marcel D
    Marcel D

    104 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2017
    Après « Le ciel attendra » sorti il y a quelques mois, voici une nouvelle exploration politique de notre société. Mais cette fois-ci, ce n’est pas Daech qui cherche à embrigader l’héroïne, c’est un parti d’extrême droite française. Pour ce genre de film, deux questions m’interrogent : Le film se tient-il éloigné des caricatures ? Et le cinéma dans tout ça ?

    Une fois que l'on a vu ses limites... et si on refaisait le film ?
    Le film est décevant, clairement. Nous n’irons pas jusqu’à dire comme Florian Phillipot que c’est un navet. Evidemment, notre humanisme serait tenté d’encenser un film qui ose montrer les agissements perfides d’un parti capitalisant sur les peurs et le démagogisme. Mais pour cela, il aurait fallu davantage de nuances, de subtilité et de matériel cinématographique.

    Pourquoi ne pas positionner Stéphane en ancien néo-nazi ayant raccroché depuis dix ans et qui tente de protéger Pauline des stratégies habituelles du Bloc ? Placer le copain du fils en position de se faire embrigader par Daesh, ce qui aurait créé un parallèle intéressant à explorer ? Prendre le temps de poser les personnages, laisser Pauline hésiter, osciller, s’interroger ? Utiliser une narration non linéaire avec des flashbacks ?

    Au final, il y avait de la matière à faire un film plus approfondi, plus ambitieux. On retiendra le côté didactique : s’il peut éviter à certains de tomber dans les dérives extrémistes, ça sera déjà une belle victoire pour ce film !

    Retrouvez la critique complète sur le Coin des critiques ciné :
    rickfromcasa
    rickfromcasa

    10 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2017
    Lucas Belvaux est l'un des meilleurs réalisateurs actuels, son précédent film " pas son genre" a pu
    en témoigner.
    J'avais prévu de mettre 4 étoiles mais au vu de la notation fantaisiste de certaines personnes qui
    manifestement notent plus le propos politique ( qui ne leur convient pas ) que la qualité du film j'ai décidé de rajouter une étoile.
    Les acteurs sont très bons : en particulier Anne Marivin et Guillaume Gouix .
    Le scénario est "béton" et d'une crédibilité sans faille.
    Je ne trouve pas que le parti politique évoqué soit maltraité : on sait bien que tous les partis
    politiques ont des choses à nous cacher ( souvenons-nous du SAC de la belle époque des années 60/70 ) . Les personnages ont une vraie épaisseur sans manichéisme .
    on ne s'ennuie pas une minute....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 février 2017
    Franchement inintéressant, je me suis ennuyé, le film est manichéen et respire la suffisance? Il est par ailleurs insultant pour les millions de Français qui vote pour le front national et également pour les militants du partis qui sont caricaturés.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2017
    Lucas Belvaux est un cinéaste engagé qui nous livre régulièrement des films à forte connotation politique (le magnifique « La Raison du plus faible ») ou sociale (le joli « Pas son genre »). Parfois il peut rater son coup, mais la plupart du temps ces œuvres sont très justes et tristement réalistes. Ici il mêle les deux avec brio dans un film maîtrisé de bout en bout et terriblement d’actualité. Que l’on soit de sensibilité de gauche ou pas comme le cinéaste, on ne peut nier son acuité à croquer les tranches de vie des gens simples broyés par le système tout comme il sait judicieusement prendre le pouls de notre époque socialement tourmentée. « Chez nous » ne faillit pas à la règle et va encore plus loin, trop peut-être à tel point que son principal défaut pourrait se retourner contre lui. En effet, la sortie du film à deux mois des présidentielles semble beaucoup trop opportuniste pour ne pas sembler louche…

    Ceci mis de côté, on est face à une plongée passionnante dans les rouages d’une campagne municipale et de l’appareil d’un parti politique. Que celui-ci soit calqué sur le Front National n’est jamais caché. « Chez nous » est un film plutôt contestataire qui dénonce le radicalisme et ce type de parti mais ne s’en cache pas. Mais il le fait adroitement, sans jamais sombrer dans les clichés sur les extrémistes grâce à des situations plus vraies que nature et un discours qui évite le jugement. On n’est souvent pas loin du thriller, ce qui maintient une certaine tension bienvenue en plus du sujet. On sent que le metteur en scène filme des scènes qui sont toutes destinées à faire réfléchir le spectateur, peu importe son bord politique. Il évite, la plupart du temps, toute tentation et démarche démagogique tout comme il se refuse à tomber dans un manichéisme de mauvais aloi qui se retournerait contre son film. En cela, le long-métrage développe une galerie de personnages variés représentant une bonne partie de tout ce que la France peut comprendre de sensibilités. C’est en ce sens plutôt nuancé même si Lucas Belvaux marche sur des œufs.

    On aurait d’ailleurs préféré qu’il garde le cap de la totale neutralité jusqu’au bout de « Chez nous » pour que le spectateur puisse se faire sa propre réflexion mais on ne peut lui reprocher de défendre ses idées. C’est pourquoi le personnage de Stanko et son groupuscule apparaît un brin trop chargé et destiné à stigmatiser le parti d’extrême-droite. Il est bien interprété par Guillaume Gouix mais s’avère le point faible du scénario. Le choix d’Emilie Dequenne (avec qui Belvaux travaille pour la seconde fois après « Pas son genre ») apparaît comme une évidence. Elle se glisse dans la peau de cette infirmière et mère courage recrutée par le parti avec une facilité déconcertante. Quant aux seconds rôles, d’André Dussollier, subtil en éminence grise, à Catherine Jacob, juste en ersatz de Marine Le Pen, en passant par Anne Marivin, étonnante en représentante de la classe moyenne séduite par le parti, ils sont tous impeccables et jamais dans la caricature. De plus, Belvaux filme encore une fois le Nord de la France avec ce naturalisme qu’on lui connait si bien. Il débute ainsi son film sur les premières lueurs du matin dans ce paysage de corons pour le clôturer sur les dernières lumières du soir. Comme si cette histoire allait devenir une évidence dans ces terres mal aimées de France. « Chez nous » est un film important et qui donne à réfléchir, peu importe ses idées.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 février 2017
    Je ne m'attendais a rien en allant voir ce film et j'ai tout de meme était assez agréablement surpris. Certes le scénario n'est pas très poussé mais le film illustre bien le fait qu'il est facile de se faire manipuler quelque soit le parti.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 22 février 2017
    Je n'ai pas du tout aimé ce film. Les acteurs jouent faux, l'histoire n'a pas de consistance on s'ennuie très vite. Dommage il y avait tout pour faire un bon film. C'est un navet.
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