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Ykarpathakis157
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1,0
Publiée le 22 septembre 2020
Le cinéaste et les acteurs traitent le sujet sans finesse, sans subtilité et non aucun véritable souci des gens ordinaires qui sont présentés dans le film. C'est un point de vue aléatoire et inutile sur la montée de l'extrême droite en Europe. Ce que nous voyons ce sont les effets secondaires sur sa famille et ses relations qui sont mal traités. Aucun d'entre eux n'est prêt à subir un examen approfondi et aucun n'est approfondi. Les cas les plus notables sont ceux de son père qui était un ancien communiste, et de son amant qui est (en secret) un membre d'une sorte de «force de sécurité» (attention aux citations !!!). Ses enfants sont prévenus que des remarques contre leur mère sont inévitables et qu'il vaut mieux les ignorer et nous les ignorons aussi. De plus alors qu'elle travaillait encore comme infirmière avant d'être élue et aimée de tout le monde, elle n'était soudain plus plus la bienvenue dans certains des domaines où elle travaillait auparavant. Toutes les différentes intrigues sont mélangées et ne se combinent pas dans l'histoire globale. Son travail quotidien d'infirmière est également mal décrit montrant que rien ne changent après que son visage est apparu à la télévision et qu'elle est devenue un peu contaminée. Bien sûr rien de ce qui est présenté dans ce film n'est nouveau ou inattendu mais la vitrine n'est mémé pas intéressante. Voila le genre de cinéma que je déteste...
Bon, c'est sûr : lorsqu'on a vu « La La Land » deux jours plus tôt, la réalisation de Lucas Belvaux et le cadre nordiste risquent de paraître bien ternes. Cependant, si l'on a surtout parlé de « Chez nous » via les réactions ulcérées du Front National quant à l'image qui est donnée du parti, celui-ci vaut mieux que cette polémique assez stérile. La première partie est toutefois de loin la plus intéressante : cette manière d'approcher une jeune femme populaire dans sa ville, de la convaincre à coups d'arguments très recevables, de montrer cette dernière comme sincère dans sa démarche et souhaitant vraiment aider les gens au quotidien sans la moindre arrière-pensée : je trouve ça vraiment très crédible et totalement cohérent aussi bien dans les différentes situations que des dialogues n'en faisant jamais trop, d'autant qu'Emilie Dequenne est comme toujours superbe, excellemment secondée par André Dussollier et, à un degré moindre, Guillaume Gouix et Anne Marivin. Contrairement à ce qu'on a pu entendre, je trouve même que le film évitait jusqu'alors assez bien la caricature, les tactiques politiciennes, manœuvres et discours relativement feutrés m'ayant paru assez proches de la réalité. Dommage que la seconde partie apparaisse nettement moins convaincante : se focalisant presque exclusivement surspoiler: les groupuscules violents et racistes gravitant autour du FN , l'œuvre perd de son habileté et de sa complexité « sociologique », même certaines figures relativement ambiguës jusqu'ici devenant alors bancales. Il ne faudrait toutefois pas confiner « Chez nous » à ce simple aspect : la démarche est saine, évite l'outrance, menée par un réalisateur ici un peu maladroit mais sincère : malgré les réserves et une mécanique parfois ronronnante, ne serait-ce que pour ce regard relativement original sur un sujet on ne peut plus d'actualité, l'entreprise peut valoir le détour.
Troquant la subtilité de ses précédents films, Lucas Belvaux décide de mettre les pieds dans le plat avec "Chez nous", portrait à peine voilé du FN, de Marine Le Pen et du populisme que ce parti engrange. Dans l'idée, on pouvait se réjouir de voir le cinéaste s'engager sur le terrain politique mais force est de constater qu'il a perdu de sa verve au passage. Certes, Belvaux n'entend pas vraiment dénoncer mais nous faire comprendre ce qui peut pousser les gens vers l'extrême-droite. Mais son portrait, tout juste illustratif, sent le réchauffé. Il y montre des magouilles politiques vieilles comme le monde et fait comme si on les découvrait tandis que ses personnages peinent à exister. Certes, il y a bien la justesse d'Emilie Dequenne et le charisme d'André Dussolier pour maintenir notre intérêt mais ce qui frappe devant "Chez nous", c'est finalement que c'est un film tiède et sans saveurs. Sans véritable intérêt cinématographique, sans scénario bien écrit et même sans volonté politique forte, le film provoque rapidement l'ennui, trop balourd dans l'écriture de ses personnages et dans sa façon d'épouser les clichés sans jamais aller au-delà. C'est dommage car il y avait de l'idée.
La France a du mal avec le film politique, ce n’est pas chez nous qui fera mentir cet état de fait. Car en ne le nommant pas en n’étant pas assez frontal Chez Nous n’arrive pas à être une bonne analyse ou dénonciation du Front National. S’il croque plutôt bien sa stratégie du mensonge, l’absence de programme, son double discours entre une façade qui se veut lisse et policée pendant que dans l’arrière cour les skinheads et les plus radicaux sont conservés comme gardes impériaux l’ensemble m’a paru trop superficiel. Ce qui est en revanche plutôt réussi c’est l’étude de société sur une France ou chacun se replie sur soi même et où donc « les idées » identitaires peuvent se développer. S’il y a de gros manques, Chez nous n’est pas exempt de belles qualités et d’une interprétation solide.
Lucas Belvaux est un cinéaste estimable, l'un des rares en France (oui, il est belge de naissance mais cela ne change rien) dont les oeuvres sont irriguées par une forte veine sociale. Même l'histoire d'amour du très beau Pas son genre n'y échappe pas. Ses films sont cependant des fictions assumées, même si leur terreau est réaliste, avec des tentations romanesques qui trouvent leur meilleur équilibre entre ces deux pôles, chez ce réalisateur pas si éloigné de Ken Loach dans ses préoccupations. Chez nous ne surprend donc pas dans son ancrage social nordiste, dans une des régions françaises les plus touchées par une crise qui n'en finit pas de durer et un haut taux de chômage. La nouveauté du film réside dans son caractère politique avec en transparence les manoeuvres et la stratégie d'un parti politique facilement reconnaissable jusqu'à la personnification de sa chef de file. Là, c'est le militant Belvaux qui s'exprime et il faut bien avouer que, quelles que soient ses propres convictions, cette attaque "frontale" n'est plus tant du ressort de la fiction cinématographique que du documentaire engagé. D'autant que si l'on possède un minimum de culture politique, on n'apprend pratiquement rien quant à la stratégie de n'importe quel parti populiste pour séduire des électeurs. Laissons de côté les idéologies (le film a déjà été rejeté par ceux qu'ils ciblent sans avoir été vu) car c'est aussi et surtout sur sa valeur cinématographique que doit être jugé Chez nous. Le vrai sujet : comment une jeune femme se retrouve de bonne foi "tête de gondole" d'un parti sans connaître autre chose que de vagues préceptes et une opposition viscérale à la droite et à la gauche "traditionnelles", eh bien ce thème n'est pas totalement traité. Emporté par son didactisme, le film part dans d'autres directions (le portrait d'un ancien militant) qui finissent sinon par brouiller le message sinon à le charger démesurément. On enrage (un peu) de voir le film à ce point décentré au point que la fiction a du mal à suivre (voir la scène finale, plutôt ratée). Du côté de l'interprétation, très bonne note pour Emilie Dequenne, Catherine Jacob, Anne Marivin et surtout André Dussolier. Guillaume Gouix est lui exceptionnel dans un rôle terriblement compliqué. Du film ressort finalement, et malgré ses défauts liés principalement à son envie de montrer et démontrer beaucoup trop, l'aspect humain de personnages qui se débattent dans un quotidien difficile et souvent insoutenable. C'est donc bien un film de Lucas Belvaux, cinéaste de la souffrance et du désespoir au quotidien dans une époque troublée et accablante.
Un drame social engagé et ambitieux qui nous plonge dans les coulisses d’un parti d’extrême droite (assimilé au FN) en décrivant leurs techniques de séduction électorale et en montrant leur face sombre, souvent de manière caricaturale mais avec une interprétation remarquable.
Glaçant et malheureusement tellement vrai. Cette campagne française tellement perdue, en difficulté sociale et économique qui rejette la faute sur les autres, sur les "étrangers". Clairement un pamphlet contre les partis d'extrême droite et la xénophobie, ce film montre merveilleusement bien la réalité du terrain et comment certaines personnes se font enrouler et d'autres totalement décomplexés vis-à-vis de leurs positionnement politique. Passionnant.
Un film très engagé. Le thème abordé est assez dur. Catherine Jacob incarne une cariacture de Marine Lepen. André Dussollier interprète un partisan du parti politique équivalent au Front National. Emilie Duquenne tient le rôle d'une infirmière à domicile emmenée malgré elle dans l'engrenage médiatique.
Dans une filmographie assez inégale (du meilleur : Une couple épatant, Cavale, Après la vie ou Pas son genre, au pire : 38 témoins ou Rapt), Lucas Belvaux tape cette fois en plein dans l’actualité. Et c’est très réussi. Outre le fait qu’il nous laisse songeur et plein de questions, il nous laisse aussi assez effrayé. Toute ressemblance avec des personnages existants n’est pas vraiment fortuite. Même si le réalisateur explique que son film « n'a pas pour but de provoquer le FN mais plutôt de créer de la discussion en se centrant sur la manière dont les gens s’engagent en politique ». Il faut dire que Catherine Jacob campe une (personne inspirée de) Marine Le Pen plus vraie que nature. Elle est...
Sortie en pleine campagne présidentielle, Chez Nous est un drame social qui nous plonge dans les coulisses d’un partie politique. Avec sa coiffure blonde, on a tous compris que Catherine Jacob incarne une Marine Le Pen fictive. Emilie Dequenne, toujours brillante, est une infirmière appréciée. Elle est choisie par un parti extrémiste, on a tous aussi compris qu’il s’agit d’un Front National fictif, pour être candidate aux élections municipales. Nous sommes dans une bourgade de campagne où le discours fasciste commence à se banaliser grâce à un plan de communication très bien ficelé. Chez Nous est un thriller psychologique bien construit, presque authentique de notre société. C’est un film sur la colère des citoyens qui votent le Front National par dépit et d’autres par conviction. Entre manipulations, banalisation de la haine par le choix des mots, nous voici au cœur du système politique. Ici Lucas Belvaux se concentre sur celui dont tout le monde dénonce mais qui monte pourtant chaque année dans les sondages. Chez Nous est un film engagé, de gauche diront certains, mais dans tous les cas il suscite le dialogue sur notre réalité et ça on ne peut pas lui enlever. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Dans le Pas-de-Calais, au pied des terrils, Pauline (Emilie Dequenne) déploie une infatigable énergie pour exercer la profession d’infirmière à domicile, élever seule ses deux enfants et s’occuper d’un père malade et ancien communiste. Sa popularité auprès des petites gens conduit le docteur Verdier (André Dussolier), un cadre du Bloc, à lui proposer de prendre la tête de liste aux prochaines élections municipales.
On a trop souvent dit que le cinéma français répugnait à se saisir des questions politiques les plus contemporaines pour ne pas se précipiter voir « Chez nous ». La circonstance que le Front national ait lancé une campagne diffamatoire contre ce film lui reprochant tout à la fois d’être un navet financé par les impôts du contribuable et un complot ourdi par « l’établissement » pour saper les chances de Marine Le Pen de remporter l’élection présidentielle ne peut que renforcer la sympathie spontanée que « Chez nous » suscite.
Cette curiosité n’est pas déçue. « Chez nous » est un bon film, qui soutient de bout en bout en bout l’intérêt et qui mérite trois étoiles. Il est servi par l’interprétation exceptionnelle de Emilie Dequenne, qui joue le rôle pas facile de la brave fille sympathique, un peu godiche, qui se laisse prendre aux miroirs aux alouettes du Front national – pardon du « Rassemblement national populaire ». Elle incarne à merveille le « Français moyen ». Travailleuse méritante, elle ne comprend pas que sa patiente marocaine puisse obéir à son mari qui refuse qu’elle soit examinée par un homme gynécologue. Venue de la gauche, mais écœurée par la classe politique (« PRAFiste » – comme « plus rien à faire » – pour reprendre la riche expression de Brice Teinturier), elle a depuis longtemps cessé de voter. Elle se laisse séduire par les raccourcis simplistes du programme frontiste et l’illusion d’exercer des responsabilités concrètes à la tête d’une mairie.
Jusque-là, le film est parfait qui dénonce les poisons que distillent le Front national auprès d’une France rongée par la peur du déclassement. Mais hélas, les scénaristes, pas assez sûrs d’eux pour nourrir leur film de ce message trop abstrait, ont voulu le lester d’une dimension plus dramaturgique. Avec le personnage de Stankowiak (Guillaume Gouix), dont Pauline tombe amoureuse, c’est la face sombre du Front national qui est mise en lumière : ses groupuscules néo-nazis, où il recrutait jadis ses militants mais dont il cherche à se distancer pour ne pas ternir son image, ses services d’ordre musclés, les ratonnades qu’il inspire…
Sans doute le Front national possède-t-il une face sombre qu’il faut dénoncer sans relâche. Mais ne voir qu’elle, c’est oublier le plus important et le plus dangereux. En en faisant le sujet de son film, Lucas Belvaux manque sa cible.
Un thème très intéressant qui nous montre une facette de la politique sans pour autant prétendre à la vérité. Un très beau travail de comédiens qui font tous plus crédibles les uns que les autres. PLV : une ouverture sur les coulisses?
Bon… Moi va falloir qu’on m’explique c’était quoi l’objectif de ce film, parce que là, je ne vois pas. Ce film était-il sensé nous faire comprendre quelque-chose d’autre qu’on ne sache pas déjà sur le Front national ? Ce film était-il sensé nous faire sentir quelque-chose d’autre qu’on n’avait pas déjà perçu du Front national ? Non parce que si c’était le cas, franchement, sur les deux plans, pour moi, ce film s’est totalement foiré ! Passer deux heures juste pour nous dire que le FN se nourrit de la misère des gens, qu’il instrumentalise des personnalités locales en cachant ses plus noirs aspects, tout en cristallisant les tensions sur les lieux mêmes où il se déploie, moi je trouve que c’est quand même « un peu court jeune homme » ! En gros, pour qui suit un minimum l’actualité, ce film n’apparaitra que comme une simple illustration poussive de ce qu’il sait déjà. Et comme derrière – cinéma social oblige (ou presque) ! – il n’y a quasiment aucun travail formel exercé sur ce film, moi j’en viens à me poser la question : « Mais où est l’intérêt ? » Non mais sérieux : ça sert à quoi ce genre de film là ? Ça va parler à qui ? Alors oui, les apeurés du FN s’apeureront sûrement face à ce film… Mais comme les partisans eux, seront sûrement galvanisés de leur côté. Tout est si platement illustré qu’au mieux, on pourrait presque rire de voir comment les artifices narratifs sont ici emboités. Allez ! Dans la même rue, je te mets une fille de militant gauchiste qui s’ouvre aux idées du FN ; un activiste forcené du GUD et une famille de rastons ordinaires dont le fils fait de la propagande extrémiste sur le net ! Enfin bon… Et tout ça pour n’être au final que simplement démonstratif, rien de plus ! Ça ne pose que des situations sans ouvrir une seule piste de réflexion ! Ça t’enfile des constats sans parvenir un seul instant à donner du sens à ce qui se passe là, en ce moment ! Pourquoi ? Lucas Belvaux a-t-il peur d’ouvrir la boîte de Pandore ? A-t-il peur de se risquer à une vraie interprétation profonde de ce qui alimente aujourd’hui la montée du Front national ? A moins que ce soit une simple question de compétence ; de clairvoyance ? Non parce que quand je vois que le mec finit son film sur un match de Bollaert chantant la marseillaise Sang et Or, j’en viens carrément à m’interroger sur ses intentions. Il cherche à nous dire quoi là au juste ? Qu’il faudrait qu’on se méfie de tous ces bataillons de pauvres qui sont déjà tous conditionnés à renforcer les rangs de Marine ? Moi ça me paraîtrait juste incroyable que d’oser nous claquer une aussi grossière violence de classes juste avant de conclure un film qui prétend condamner la montée du FN… Mais bon, d’un autre côté j’ai beau chercher pour quelle autre raison Lucas Belvaux nous aurait claqué le Stade Bollaert à ce moment là de son propos, personnellement, je trouve toujours pas… Lui seul doit savoir. Peut-être un jour s’expliquera-t-il… Moi, en tout cas, quand je vois un film aussi désolant je me dis que – s’il est représentatif de la vision que se font certaines personnes de la situation – eh bien alors ça n’augure rien de bon pour l’avenir…
Le sujet était très casse-gueule, mais Lucas Belvaux s'en est vraiment bien tiré. On suit avec intérêt le parcours de son héroïne une femme sincère et honnête, happé par la machine politique.
Lucas Belvaux peut remercier les frontistes Florian Philippot, Nicolas Bay et Steeve Briois d'avoir fait une publicité gratuite pour ce film alors qu'ils n'en avaient vu que la bande annonce. Avant même la sortie du film, il était difficile de ne pas savoir qu'on allait se trouver face à Pauline Duhez, une infirmière du nord de la France, très peu politisée bien que son père soit communiste, infirmière très estimée par ses patients et que le Rassemblement national populaire, mouvement dirigé par une femme, version en apparence soft du Bloc patriotique de son père, va chercher pour en faire une tête de liste dans une élection municipale. On rajoute que, simultanément, la dite infirmière, mère de deux enfants et divorcée depuis 5 ans, retombe en amour avec un amour de jeunesse dont elle ignore qu'il est tricard au Rassemblement national populaire car membre d'un groupuscule aux tendances fascisantes, ce qui va à l'encontre des tentatives de dédiabolisation du rassemblement.
On ne va pas mentir : le film est à la fois un peu lourd et tellement proche de la réalité qu'il n'apprend pas grand chose, voire rien du tout, à celles et ceux qui suivent de près la politique. Cela étant, le fait de faire de Pauline une infirmière est assez malin car, dans cette profession, on rencontre pas mal de monde, et le film en profite. Et puis, il est bon de ne pas se cacher derrière son petit doigt : il est tout à fait exact que les professions d'infirmière, de professeur et autres ne sont plus à l'abri de la contagion venant de la droite extrême. Autre point positif du film : le casting, avec une excellente Emilie Dequenne dans le rôle de Pauline, André Dussolier dans celui d'un médecin qui recrute Pauline, Guillaume Gouix dans le rôle du néo-nazi, Patrick Descamps dans celui du père de Pauline. Même Catherine Jacob arrive à être meilleure que d'habitude dans son interprétation d'une chef de parti d'extrême droite blonde et fille de son père.