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moket
524 abonnés
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2,0
Publiée le 20 mars 2019
Le réalisateur a un talent indéniable et le film excelle à transmettre à la fois le malaise et la poésie. L'emballage est assez minimaliste et la réalisation exempte de toute fioriture mais le principal défaut du film c'est qu'on s'y ennuie formidablement.
Sorti sur les écrans en juillet 2016, je n’avais pas voulu le voir en salle. Plusieurs échos disaient alors que c’était du pur Apichatpong Weerasethakul, et comme j'avais détesté Oncle Boonmee...Mais en général, j'apprécie tout ce qui vient d’Asie, j’ai donc tenté le coup en DVD. Et j’ai bien fait, j’ai beaucoup aimé. Alors, oui c’est un peu bizarre, ça commence normalement pour glisser vers quelque chose de plus irréel, voir de surnaturel. La mise en scène est splendide, minimaliste mais maitrisée au millimètre, le récit mêlant tabous, écologie et traditions dans l’Asie d’aujourd’hui. Bien sûr, les images sont splendides et les acteurs impeccables. Une expérience visuelle et sensorielle aussi contemplative que poétique. A la limite de la fascination, un film exigeant qui se mérite. Et encore une petite merveille venant de Corée du sud.
Troisième volet d’une trilogie sur l’environnement, Black Stone est un drame horrifique difficile à classer. On suit Shon Sun lors de son service militaire. Victime d’ignobles traitements, la désillusion et l’incompréhension vont motiver le jeune homme à se faire exclure. Il va alors rejoindre ses parents que nous avons également découverts en train de se tuer à la tâche dans une usine de poulets. Malheureusement, ses parents ont disparus et il va, semble-t-il chercher à les retrouver. Ce n’est que la première partie que nous vous exposons, car la seconde perd totalement son cheminement logique. Ainsi, Black Stone devient plutôt une œuvre contemplative sur le monde qui nous entoure. L’attention accordée à la couleur est influencée par l’envie de montrer cette société qui pollue sans admettre qu’elle détruit notre planète. Dans les mots, Black Stone semble être une métaphore visant à choquer. Pourtant, le cinéaste confond de nombreux points. En quoi le viol a-t-il un rapport avec l’écologie ? Film très expérimental, Black Stone se noie dans l’improbable plutôt que de véritablement passer un message. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Après bien des vicissitudes, un jeune homme gagne la jungle dont on lui a tant parlé quand il était enfant. Un village lointain où il espère retrouver l’homme qui lui en rapportait les échos. Mais sur place, le passage d’un pétrolier a tout détruit. Une vieille femme qui inlassablement ramasse les pierres noires pour les nettoyer va le conduire sur un chemin qui entre la rédemption et la purification le guidera sur la voie de la sagesse. Gyeong-Tae Roh n’a pas la réputation de la facilité (« ») mais même dans le récit langoureux qui n’a pourtant rien de monotone il demeure précieusement renfermé sur lui-même, ajoutant à la bizarrerie des premiers échanges, une étrangeté divinatoire sur des rites qu’il affuble d’une mise en scène hallucinatoire. Le vaudou, peut-être, mais moi je passe Pour en savoir plus
Réalisateur coréen de 44 ans, Roh Gyeong-Tae signe, avec "Black Stone" son 4ème long métrage de cinéma, le 3ème à sortir dans des salles de notre pays. Tournant aussi souvent aux Philippines que dans son pays, Roh Gyeong-Tae a fait commencer ce film en Corée et l’a poursuivi aux Philippines, dans un paysage tropical dévasté par la pollution environnementale, "Black Stone" étant le 3ème volet d’une trilogie consacrée à ce thème. Pour ce film, Roh Gyeong-Tae se dit avoir été influencé par Robert Bresson et Apichatpong Weerasethakul. Passant du réalisme le plus cru à un mélange de surnaturel et de visions psychédéliques, Roh Gyeong-Tae propose dans "Black Stone" une peinture impitoyable d’un pays, la Corée, et d’une époque, la nôtre : un service militaire qui broie les individus, un racisme omniprésent, les ravages causés par la pollution, tout cela avec une grande maîtrise dans l’utilisation de la lumière.
le choix artistique audacieux de ROH de nous faire passer d'une réalité crue & cruelle pour atteindre un rêve éveillé, où Shon sun, métis devra trouver sa place, en cherchant son père adoptif qu'il reverra sur une île dévastée par la pollution. ROH touché par les désastres écologiques & sensible à la problématique des minorités dans la société sud-coréenne (identitaires, sexuelles, migrants...) souhaite nous questionner sur l'impact que nous avons sur nos contemporains & notre environnement. analyses sur la fanpage FB de Black Stone - le film