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Votre avis sur Le Mystère Jérôme Bosch ?
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J'ai aimé partager la fascination et la perplexité des spectateurs et des intellectuels devant ce tableau aux ressources infinis qui nous introduit à des mondes multiples dans une grande cohérence. En cela le film est plus qu'un documentaire comme le disent certains critiques avec condescendance.
Il s'agit d'un agréable documentaire pour les amoureux de J. Bosch même si il ressemble à des ouvrages de vulgarisation... On voit quand même des personnalités intéressantes s'exprimer autour de l'œuvre du peintre, avec une approche un point anecdotique mais j'ai passé un bon moment.
ferdinand75
Un beau documentaire, très original, car il va au delà du commentaire de tableau et essaye d’éclairer le mystère peintre/ tableau et le replacer dans son contexte historique, plus général. Le problème est que de toute façon l’on sait très peu de choses sur l’artiste, ni sur la genèse de ce tableau, complètent hallucinant. Beaucoup d’intervenants : écrivains, chanteurs, peintres, artistes, viennent exprimer leur sensation, leur ressentit, leur émotion brute ,face au tableau. Et il est vrai que c’est probablement le tableau le plus surprenant ; le plus décalé, de toute l’histoire de la peinture. On comprend mal comment Bosch a pu peindre une scène aussi surréaliste, aussi loufoque, aussi inquiétante, aussi moderne en fait, voir intemporelle. Je pense que ce tableau sera toujours aussi incompréhensible dans 100 ans. On apprend que même le titre du tableau est un "fake". La remise en perspective du contexte religieux du tryptique avec Adam et Eve dans la partie gauche, le paradis en central et l’enfer à droite donne un éclairage et sert de fil conducteur. Mais on comprend bien que le peintre a pris beaucoup de liberté avec l’aspect religieux du sujet. Le tableau est bien filmé avec de jolis gros plans sur les scénettes, mais on reste malgré tout un peu sur sa faim, car on voudrait mieux comprendre l’ensemble et le projet. . A noter une très belle bande son, dont le superbe " Gods & Monsters" de Lana del Rey tout à fait bien choisi, et qui matche parfaitement l’esprit du tableau, envoutant et apocalyptique.
"Le mystère Jerôme Bosch" ne retrace pas la vie et l'Oeuvre du célèbre peintre néerlandais mais s'attarde uniquement sur son tableau le plus connu, "Le Jardin des Délices", exposé au Prado. Ce documentaire m'a cependant beaucoup déçu cart trop paresseux dans son montage et dans le contenu proposé. Etant un profane en la matière, je pensais apprendre beaucoup de choses mais mes attentes n'ont pas été comblé. Malgré quelques commentaires pertinents et intéressants, je ne ressors pas beaucoup plus documenté sur le sujet à la fin du film. L'essentiel du documentaire repose sur les remarques des différents intervenants (dont pluisueurs personnalités), venant de milieux artistiques divers, mais la plupart n'ont rien de consistant à dire on se demande ce qu'ils font là. Ecouter durant plus d'une heure leur ressenti vis-à-vis de ce tableau, de facto subjectif, est vide d'intérêt. Heureusement, quelques historiens de l'Art viennent relever le niveau et nous livrent anecdotes et faits concrets. Il reste cependant, à mettre au crédit du film, de magnifique gros plans sur chaque parcelle du "Jardin des Délices" et on en prend plein les yeux... mais aussi les oreilles avec une BO de choix. Finalement, ce documentaire est moyen, peu travaillé et aurait davantage mérité sa place sur Arte dans un format de 50 mn.
N’ayant pas eu le courage d’aller à ‘s-Hertogenbosch (Bois-le-Duc en hollandais) puis à Madrid pour la première rétrospective consacrée à ce peintre flamand (1450-1516), je suis allé voir ce documentaire réalisé par José Luis Lopez-Linares.
J’ai été un peu déçu car je pensais que le film allait reprendre toute l’œuvre de ce peintre alors qu’il se focalise sur son chef-d’œuvre « Le jardin des délices ». Mais quel délice – c’est le cas de le dire – d’avoir su filmer des détails inaccessibles à l’œil au Prado. Quelle excellente idée d’avoir rapporté l’émotion suscitée par ce tableau par différents personnes issues d’horizons différents … et au final de constater que ce triptyque fascine au-delà du temps tout le monde au-delà de sa propre culture et de son siècle.
Dali y a puisé des thèmes mais – ce que j’ignorais – c’est que Jérôme Bosch n’était pas seul dans ce contre-courant, à tenter de s’échapper du « classicisme religieux » même si les autres peintres sont méconnus et si l’étude du tableau aux rayons infra-rouges montre que l’auteur a dû (?) rectifier certaines scènes.
Un peintre qui avec son cadet, Pierre Brueghel l'Ancien, est – pour moi à la base – de la peinture détachée de son rôle premier vis-à-vis de la religion.
J’ai été un peu déçu car je pensais que le film allait reprendre toute l’œuvre de ce peintre alors qu’il se focalise sur son chef-d’œuvre « Le jardin des délices ». Mais quel délice – c’est le cas de le dire – d’avoir su filmer des détails inaccessibles à l’œil au Prado. Quelle excellente idée d’avoir rapporté l’émotion suscitée par ce tableau par différents personnes issues d’horizons différents … et au final de constater que ce triptyque fascine au-delà du temps tout le monde au-delà de sa propre culture et de son siècle.
Dali y a puisé des thèmes mais – ce que j’ignorais – c’est que Jérôme Bosch n’était pas seul dans ce contre-courant, à tenter de s’échapper du « classicisme religieux » même si les autres peintres sont méconnus et si l’étude du tableau aux rayons infra-rouges montre que l’auteur a dû (?) rectifier certaines scènes.
Un peintre qui avec son cadet, Pierre Brueghel l'Ancien, est – pour moi à la base – de la peinture détachée de son rôle premier vis-à-vis de la religion.
Plutôt bien mais pas remarquable
J'apprécie beaucoup mes film sur l art habituellement. Par rapport à l habitude, j ai eu l impression d un manque de profondeur, de ne pas avoir découvert grand chose. L intérêt de films de ce genre est de permettre des découvertes que l on n aurait pas pu faire soi même. D être confronté à des différences de sensibilités qui attirent notre attention sur des points divers afin que dans le lot, il y en aie que le spectateur n avait pas remarqué. J ai été déçu par ce film qui, dans mon cas, m a semblé simpliste et ne m a pas paru assez pertinent.
J'apprécie beaucoup mes film sur l art habituellement. Par rapport à l habitude, j ai eu l impression d un manque de profondeur, de ne pas avoir découvert grand chose. L intérêt de films de ce genre est de permettre des découvertes que l on n aurait pas pu faire soi même. D être confronté à des différences de sensibilités qui attirent notre attention sur des points divers afin que dans le lot, il y en aie que le spectateur n avait pas remarqué. J ai été déçu par ce film qui, dans mon cas, m a semblé simpliste et ne m a pas paru assez pertinent.
J'ai redécouvert Bosch avec ce film. La bande-son est fantastique, les images et les commentaires très intelligents. A voir absolument !
Un film passionnant, un superbe documentaire qui permet de percer le mystère qui entoure l’œuvre et la vie de l'artiste flamand. La pléthore d'intervenants prestigieux nous apportent tous un regard tour à tour personnel et professionnel sur le grandiose triptyque "Le jardin des délices".
Courrez voir ce film, que vous soyez fervent amateur de l'artiste ou tout simplement curieux.
Courrez voir ce film, que vous soyez fervent amateur de l'artiste ou tout simplement curieux.
Yves G.
Le Jardin des délices est sans doute l’œuvre la plus connue du peintre hollandais Jérôme Bosch. Réalisée au tout début du seizième siècle, elle est exposée au musée du Prado. C’est là que le documentariste José Luis López-Linares la filme. C’est là aussi qu’il interroge un curieux panels de stars mediatico-culturelles : Salman Rushdie, Michel Onfray, Renée Fleming…
Le résultat est assez classique dans la forme et ne bouleverse pas les canons du genre. Pour autant l’œuvre de Jérôme Bosch est si fascinante qu’on passe sans rechigner plus d’une heure à l’ausculter.
La caméra s’attarde sur chaque minuscule détail et essaie d’en comprendre la signification. Dans ce triptyque dont le volet latéral gauche décrit le Paradis terrestre et le droit l’enfer, Jérôme Bosch a-t-il voulu, avec les figures monstrueuses mi-humaines mi-animales du volet central, dénoncer les dangers de la luxure ? ou au contraire, avec une audace étonnante pour son temps, en faire l’éloge ?
On aura en chemin glané quelques anecdotes (le duc d’Albe a fait arracher les ongles des pieds et des mains d’un gardien pour s’approprier le triptyque) ; mais le mystère Jérôme Bosch ne sera pas dévoilé. Les motifs du maître hollandais nous resteront à jamais inconnus.
Le résultat est assez classique dans la forme et ne bouleverse pas les canons du genre. Pour autant l’œuvre de Jérôme Bosch est si fascinante qu’on passe sans rechigner plus d’une heure à l’ausculter.
La caméra s’attarde sur chaque minuscule détail et essaie d’en comprendre la signification. Dans ce triptyque dont le volet latéral gauche décrit le Paradis terrestre et le droit l’enfer, Jérôme Bosch a-t-il voulu, avec les figures monstrueuses mi-humaines mi-animales du volet central, dénoncer les dangers de la luxure ? ou au contraire, avec une audace étonnante pour son temps, en faire l’éloge ?
On aura en chemin glané quelques anecdotes (le duc d’Albe a fait arracher les ongles des pieds et des mains d’un gardien pour s’approprier le triptyque) ; mais le mystère Jérôme Bosch ne sera pas dévoilé. Les motifs du maître hollandais nous resteront à jamais inconnus.
C'est dommage d'avoir fait un documentaire aussi conventionnel et ennuyeux, alors que les peintures de Jérôme Bosch sont à peu près tout sauf ça. Ce qui me plait dans ses tableaux, c'est le côté joyeux bordel chaotique, on a le sentiment que la nef des fous s'est crashée sur une planète inconnue ou le LSD pousse sur les arbres, ça part dans tous les sens. Ca fourmille de détails, il y a une imagination folle, ou l'on trouve aussi bien des images poétiques, sublimes, que de l'humour en dessous de la ceinture. Un 4chan du 16ème siècle, en quelque sorte.
La succession d'avis subjectifs sur les peintures de Bosch, qui occupe une grande part du documentaire, m'a peu interessé, et il est permis de s'interroger sur leur pertinence. Ce n'est pas parce que Ludovico Einaudi est un super compositeur que je trouve que son avis a sa place dans un documentaire sur Bosch. Ni lui, ni le dramaturge, ni les deux autres chanteuses. Salman Rushdie qui apparait à l'écran, ça en impose forcément, certes... Mais on a plus l'impression qu'on l'a mis la pour faire bien, et puis au final il dit très peu de choses.
J'ai trouvé aussi que, parfois, on s'eloignait vraiment du coeur de ce qu'aurait du être ce documentaire - la peinture de Bosch - pour se perdre en anecdotes. Notamment, par exemple, lorsqu'on nous montre un expert en musique, qui nous présente une cornemuse espagnole, c'est un peu trop premier degré non? Ou encore lorsque l'on nous raconte l'histoire des têtes couronnées propriétaires du tableaux, encore qu'à la limite, ça a plus d'intérêt que la succession d'avis qui fait le coeur du docu.
Enfin, j'ai trouvé le choix des musiques vraiment peu audacieux. Aucune folie, aucune originalité, pour des tableaux comme ça c'est quand même le comble! Mais mettez-nous du Frank Zappa, ou du Charles Mingus, enfin un truc qui respire un minimum la folie quoi!!
Dans les points positifs, j'ai trouvé les moments ou, grâce aux technologies d'aujourd'hui, on peut voir ce que Bosch a commencé à peindre, avant de se raviser et de changer d'avis, très intéressants.
Voila, au final je me demande si ce n'est pas un problème de format. Pourquoi faire un documentaire sur Jérôme Bosch, au fond, un dessin animé complètement psyché serait beaucoup plus marrant et immersif... Hey Salman, tu voudrais pas en écrire le script?
La succession d'avis subjectifs sur les peintures de Bosch, qui occupe une grande part du documentaire, m'a peu interessé, et il est permis de s'interroger sur leur pertinence. Ce n'est pas parce que Ludovico Einaudi est un super compositeur que je trouve que son avis a sa place dans un documentaire sur Bosch. Ni lui, ni le dramaturge, ni les deux autres chanteuses. Salman Rushdie qui apparait à l'écran, ça en impose forcément, certes... Mais on a plus l'impression qu'on l'a mis la pour faire bien, et puis au final il dit très peu de choses.
J'ai trouvé aussi que, parfois, on s'eloignait vraiment du coeur de ce qu'aurait du être ce documentaire - la peinture de Bosch - pour se perdre en anecdotes. Notamment, par exemple, lorsqu'on nous montre un expert en musique, qui nous présente une cornemuse espagnole, c'est un peu trop premier degré non? Ou encore lorsque l'on nous raconte l'histoire des têtes couronnées propriétaires du tableaux, encore qu'à la limite, ça a plus d'intérêt que la succession d'avis qui fait le coeur du docu.
Enfin, j'ai trouvé le choix des musiques vraiment peu audacieux. Aucune folie, aucune originalité, pour des tableaux comme ça c'est quand même le comble! Mais mettez-nous du Frank Zappa, ou du Charles Mingus, enfin un truc qui respire un minimum la folie quoi!!
Dans les points positifs, j'ai trouvé les moments ou, grâce aux technologies d'aujourd'hui, on peut voir ce que Bosch a commencé à peindre, avant de se raviser et de changer d'avis, très intéressants.
Voila, au final je me demande si ce n'est pas un problème de format. Pourquoi faire un documentaire sur Jérôme Bosch, au fond, un dessin animé complètement psyché serait beaucoup plus marrant et immersif... Hey Salman, tu voudrais pas en écrire le script?
Ce film ne parle de manière documentée ni de Jérôme Bosch, ni de la seule et unique oeuvre qui est présentée (le jardin des délices). Il se résume à un montage de 8 à 10 interviews "au sujet de" Jérôme Bosch et/ou de cette unique oeuvre. Les personnalités entendues n'ont pour la plupart pas de compétence établies sur le sujet du film, et l'on sombre dans le subjectif. Sans recherche historique, scientifique ni même simplement descriptive ou narrative.
Une belle promesse, non tenue : cette compilation d'interviews ne dévoile ni le peintre ni ses oeuvres et ne forme même pas un reportage cohérent (il y manquerait le vécu du public). De la mauvaise télé dont les défauts sont amplifiés au cinéma.
Une belle promesse, non tenue : cette compilation d'interviews ne dévoile ni le peintre ni ses oeuvres et ne forme même pas un reportage cohérent (il y manquerait le vécu du public). De la mauvaise télé dont les défauts sont amplifiés au cinéma.
La grandeur d'une œuvre picturale ne réside pas tant dans la chose représentée que le regard que lui portent ses admirateurs. C'est tout l'enjeu de ce documentaire sensible qui montre avec brio les 1000 et 1 interprétations d'une même œuvre, en l'occurrence le fameux "Jardin des délices" de Jérôme Bosch. En même temps, si le propos est intelligent, les réalisateurs échappent au risque de l'intellectualisme. "Le Mystère Jérôme Bosch" revisite une œuvre dans le contexte du Moyen-âge, et la grandit de beauté, tant le propos est brillant et documenté. On s'émerveille devant cette œuvre picturale totalement moderne, tout en prenant acte d'une conception du monde qui était parfaitement différente de la nôtre à l'époque où elle a été peinte. Maintenant, le film pose un problème. S'agit-il d'un film de cinéma ? Certes, seul un écran large permet de valoriser le triptyque du peintre, qui s'ouvre à la manière d'une scène de théâtre, seul un écran large permet de fixer les regards et les émotions agrippées à la peinture, mais cela ne suffit pas à faire cinéma. Le cinéma est une aventure visuelle et narrative qui emporte le spectateur. Là, le spectateur demeure à un niveau assez contemplatif, ce qui n'enlève rien à la beauté de l'œuvre certes, mais ne suffit pas à convaincre de l'intérêt cinématographique. En tous les cas, on aura beaucoup appris d'un peintre et de son œuvre finalement peu connus.
velocio
Vous croyez bien connaître le tableau "Le jardin des délices" du peintre néerlandais Jérôme Bosch, vous allez voir le film, vous assistez à un débat "pointu" d'une durée de 1 heure et vous ressortez de la salle en en sachant certes beaucoup plus sur le dit tableau mais en vous disant qu'il reste une foultitude de zones d'ombre le concernant. Bizarre ? Pas tant que cela, car, plus de 500 ans après la "naissance" de ce tableau, les spécialistes se disputent encore sur un grand nombre de points. Déjà, pour commencer, on ne sait même pas quand, exactement, il a été peint, et son commanditaire est inconnu. Quant à Jérôme Bosch, 500 ans après sa mort, on n'a aucune certitude sur sa pratique religieuse, ce qui s'avère fort gênant lorsqu'il s'agit de donner un degré d'orthodoxie catholique à ce tableau. On sait qu'il a été membre de l'illustre confrérie de Notre-Dame, on ne sait pas s'il ne l'est pas devenu après avoir fait partie de la secte des adamites. Mais qu'importe, après tout, la tableau est impressionnant de beauté et de richesse et le film permet d'aller en voir tous les détails. Ce tableau a traversé les siècles et chaque période a pu le voir en fonction de l'esprit du moment. C'est ainsi que, parmi les intervenants, nombreux, qui sont interrogés sur la vision qu'ils ont du tableau, on entend dire, et ce n'est pas faux, que "Le jardin des délices", avec ces mutations qu'on observe chez les animaux, annonce le darwinisme, 350 ans à l'avance. C'est ainsi, que le Festival de Woodstock est mis en parallèle avec la partie centrale du triptyque. Quant aux rapprochements avec Salvador Dali et Gaudi, ils sont tout sauf étonnants. En fait, on voit dans ce tableau ce qu'on a en soi en matière de culture, de croyance, de traditions. Comme le dit Reindert Falkenburg, historien d'art et écrivain : « La plupart des gens se voient dans ce tableau. Lorsqu’on réalise que l’œuvre n’est que le reflet de nous-mêmes et que l’on regarde à l’intérieur, on se met à rêver. » Seuls deux petits regrets ternissent un peu (très peu !) ce film magnifique : un accompagnement musical trop présent, même si en font partie quelques pépites (Brel en flamand, Arvo Pärt, JS Bach) ; la présence d'un trop grand nombre d'intervenants pour commenter le tableau, ce qui donne, pour certains, des interventions trop courtes. C'est ainsi que si on entend Michel Onfray dire que "seul l’art a la capacité de rendre l’âme humaine réceptive au bien", on reste persuadé qu'il a dû dire bien d'autres choses, probablement très pertinentes, mais qui ont été coupées au montage. Dommage !
Les images sont absolument magnifiques. Mais est-ce le mérite de la réalisation ou de Hieronymus Bosch? Par contre le commentaire omniprésent jusqu'à l'obsession des perroquets de luxe ultra-médiatiques convoqués ici, est un inexplicable obstacle interposé entre l'œuvre et le spectateur. Le vrai mystère étant le choix maladroit de ces insupportables narcisses par la production ou la réalisation. Au final, des agacés quittent la salle. On comprend. Dommage.
Êtes-vous déjà entré à l’intérieur d’un tableau ? Imaginez que l’occasion vous est donnée d’explorer chaque détail qui compose une oeuvre aussi foisonnante que mystérieuse. Des Jardins des délices, conservé au musée du Prado, on ne sait que peu de choses. Représentant le Paradis, le Jardin des délices et l’Enfer, ce triptyque exerce une fascination hypnotique. A travers Le Mystère Jérôme Bosch, José Luis López-Linares livre un documentaire tout aussi envoûtant, dans lequel plusieurs intervenants – plus ou moins renommés – tentent de percer le secret de ce tableau passionnant au gré de leurs propres interprétations.
De Salman Rushdie à William Christie en passant par Miquel Barcelo, Renée Fleming ou Michel Onfray, chacun porte un regard particulier, livre ses impressions colorées et les émotions provoquées par l’observation magnétique du tableau de Bosch qui invite au rêve et à la méditation. [...]
De Salman Rushdie à William Christie en passant par Miquel Barcelo, Renée Fleming ou Michel Onfray, chacun porte un regard particulier, livre ses impressions colorées et les émotions provoquées par l’observation magnétique du tableau de Bosch qui invite au rêve et à la méditation. [...]
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