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    Les heures sombres
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    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2018
    Sur le papier, les films de Joe Wright n'ont jamais paru très sexy entre ceux qui ressemblent à des films à Oscars ronflants et académiques et ceux qui ont le cul entre deux chaises. On peut dire que l'annonce de son nom n'a probablement jamais fait rêver grand monde et il faut même reconnaître que certains de ses films se sont déjà brûlés les ailes sur leur romantisme exacerbé. Joe Wright est un metteur en scène de la grandiloquence et cela a déjà pu lui faire défaut surtout lorsqu'il avait entre les mains des scénarios qui n'avaient pas non plus la mesure de la subtilité. Mais Wright est aussi un esthète hors pair à ne surtout pas sous estimé qui arrive toujours à créer des étincelles de folie, même dans ses œuvres les plus maladroites, par l'élégance de sa réalisation. Son dernier fait d'armes, Pan, est un blockbuster ô combien maladroit et imparfait mais qui trouve son efficacité dans son énergie visuelle ludique et pour le moins inventive et originale. Wright étant de ces faiseurs de talent qui arrive à s'émanciper des impératifs d'un studio pour apporter une vraie identité à son travail.

    Ici il s'attaque avec une certaine ferveur aux premières heures de Churchill en tant que Premier Ministre dans un contexte politique chaotique où tout était contre lui alors qu'il tentait désespérément de faire réaliser l'importance de la résistance face à la l'invasion allemande en Europe. Alors qu'on aurait pu s'attendre au biopic à Oscars des plus classiques, Darkest Hour va souvent déjouer nos attentes pour laisser transparaître un souffle de cinéma épique et finalement assez rare pour ce genre de productions qui succombent facilement à l'académisme paresseux. L'écriture a l'intelligence de ne pas trop s'éparpiller et reste sur la manière dont Churchill a assit son pouvoir en tant que Premier Ministre et poussé son pays à s'imposer comme la dernière ligne de résistance face au totalitarisme nazi. Dans ce choix de ne pas couvrir tout la Seconde Guerre Mondiale, on y trouve l'audace d'un récit qui se passe dans l'urgence, le protagoniste étant dans un bras de fer contre ses opposants politiques mais fait aussi face à une véritable course contre la montre avec l'avancée rapide de l'armée allemande en Europe. Même si on connait le dénouement et que les grandes lignes de l'Histoire sont connues, on reste quand même captivé par les événements et surtout pas le portrait dressé de Churchill. Espiègle, intelligent et grave, il se dresse en héros historique mais aussi en homme à l’étrangeté certaine qui ne sait pas vraiment comment se fondre dans le monde qui l'entoure. Grand orateur mais socialement assez maladroit, on découvre un homme profondément touchant et attachant à qui on rend admirablement justice à travers des dialogues finement écrits. Dommage par contre que le film ne sache pas trop quoi faire de sa vie de famille.

    Que ce soit un passage évoqué cela semble nécessaire mais Darkest Hour laisse trop de place à cette famille laissé dans l'ombre du travail de Churchill, chose explicitement dite mais dont jamais le scénario ne se sert. On se retrouve donc avec une Kristin Scott Thomas tristement sous-exploitée en femme de Churchill. Pourtant elle partage des moments sincères avec son mari mais ceux-ci apparaissent vains au final et cassent le rythme du récit. Mis à part cela, le casting se montre globalement prodigieux, Gary Oldman en tête. La prouesse de l'acteur est de ne jamais se reposer sur le maquillage ou le simple exercice de mimétisme, tout deux bluffants, mais d'apporter un vrai travail de performance. Il apporte une émotion et une épaisseur admirable à son personnage, dans ses doutes et ses convictions, et il signe une interprétation saisissante et inoubliable de Churchill qui mérite tout les éloges. Les rôles secondaires ne sont pas en reste, surtout Ben Mendelsohn qui excelle dans le rôle plus effacé du Roi George VI mais qui ne se laisse pourtant jamais bouffer par Oldman et arrive à sortir son épingle du jeu dans des faces à faces souvent jubilatoires.

    Il y a un amour de l'art qui transpire de chaque idées de ce Darkest Hour, Joe Wright fait de Churchill un monstre de cinéma ici et se confond avec lui au sein de son parcours. Tout deux parias au sein de leur profession, qui tentent de faire leurs preuves au sein de noms plus prestigieux et reconnus que les leurs. Joe Wright signe donc son film le plus personnel et le fait avec une inspiration et une ferveur qui laissent pantois. Rien que le plan aérien qui ouvre le film sur une assemblée en pleine dispute, et qui termine sur un panoramique pour montrer tout le chaos et l'effervescence de la scène, se montre vertigineux d'élégance et de maîtrise. Avec une photographie légèrement terne qui joue habilement des contrastes entre noir et blanc, où la couleur n'éclate que lors des moments fondateurs pour Churchill, et un score musical majestueux de la part de Dario Marianelli, Wright concocte des plans bourrés d'idées qui imprègnent la rétine dans des séquences malicieusement épiques à l'image des prises de paroles de son protagoniste. Privilégiant les longs travellings ou les plans aériens qui écrasent les personnages pour symboliser le poids de l'Histoire sur leurs épaules, Joe Wright signe sa mise en scène la plus classieuse et inspirée qui évolue habilement au fur et à mesure de l'ascension de Churchill, lui qui est au début écrasé par la caméra et qui finit écrasant dans de très belles contre-plongées.

    Darkest Hour est un biopic d'une élégance folle qui ne tombe jamais dans la facilité de l'académisme et use de sa grandiloquence romanesque comme d'une force. Prenant, inspiré, tenu par des acteurs hors pair dont la performance incroyable de Gary Oldman, Darkest Hour s'impose comme un morceau de cinéma indispensable et épique qui atteint des proportions insoupçonnées. Joe Wright signe son film le plus personnel, et dans ce spectacle aussi touchant que drôle, il trouve une maturité nouvelle qui devrait enfin lui accorder la notoriété qui lui est dû. Comme son protagoniste, il quitte la scène triomphant sous une pluie d'applaudissement et assoit définitivement le sacre de sa victoire.
    Arnaud75016
    Arnaud75016

    7 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2018
    « Les heures sombres » est pour moi un chef d’œuvre de film. D’abord par la performance des acteurs, avec au premier rang Gary Oldman. Le scénario est basé sur les faits historiques romancés et tient le spectateur en haleine. L’ambiance du film, la lumière, tout concourt à transporter le spectateur dans l’univers incroyable de l’époque. Le sommet emotionnel du film selon moi est le tête à tête du roi avec Winston Churchill chez ce dernier. À voir absolument
    Aimerico
    Aimerico

    18 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2018
    La scène du métro est lamentable On ne comprend pas pourquoi le roi tourne le dos à son ami hallifax. La secrétaire touche la corde sensible (ils ont évité « mon fiancé est à calais ») de façon un peu trop visible. Autrement le film est poignant et émouvant. Gary oldman est formidable. Mais le film permet d’entrevoir la déliquescence des élites conservatrices britanniques, en écho à ce qui s’est passé en France en 40. 4* pour l’émotion , Oldman le questionnement politique, moins pour le scénario. Et on ne s’ennuie pas du tout.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 129 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2018
    De Joe Wright (2018)
    Un grand moment de cinéma pour un grand moment d'histoire.
    La première qualité du film est de nous faire sentir l'ambiance phsychologique qui prévalait alors des deux côtés de la Manche durant cette période trouble de avril à juin 1940 . Et tout ce qui devait tourné dans la tête de tout dirigeant entre la volonté (à tout pris!) de négocier pour tenter de fuir ou éviter une guerre (pourtant inévitable) et la force de résister au chaos qui s'annonçait.
    Ce n'est pas un film sur CHURCHILL m^me s'il crève l'écran . C'est un film sur une rencontre entre un homme certes traversé de doutes et de nombreuses questions existentielles avec l'histoire . C'est un film sur ces quelques jours où le sort de l'Europe devant le rouleau compresseur nazi a su résister, pour enfin quatre à cinq ans plus tard se libérer. La retranscription des débats, des jeux de pouvoir, des compromissions et des tentatives de manipulation est formidable . Effectivement avant que l'Angleterre face au péril puisse faire ce choix, cela a du être à la suite de sacrés débats au parlement et dans les alcoves du pouvoir . Le film montre tout cela et c'est sa force qui le rend passionnant !
    De plus, les décors, l'ambiance est bien retranscrite . C'est fouillé tant au niveau des décors que dans les tenues vestimentaires.
    Avec un Gary OLDMAN méconnaissable mais vraiement habité par CHURCHILL ! A s'y méprendre ! . Petit bémol peut être pour Kristin Scott THOMAS que pourtant j'adore. Et Ben MENDELSOHN jouant un Roi Georges VI un peu plat .
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 335 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2018
    Ah mais que ça fait du bien de commencer l’année comme cela ! Et dire qu’à cause du « Churchill » mou du genou qui est sorti dans les salles seulement quelques mois auparavant j’ai hésité à aller le voir ce film ! Quelle perte ça aurait été ! Pour le coup c’est presque une leçon de cinéma que de comparer les deux œuvres, tant Joe Wright ne fait ici que des choix gagnants par rapport à Jonathan Teplitsky. Pourtant le sujet à traiter était quand même très complexe et surtout peu aisé à traiter cinématographiquement parlant. Et pour le coup, je trouve que Joe Wright – dont j’ai souvent apprécié les audaces sans forcément apprécier les films – a finalement trouvé en ce vieux lion de Churchill le sujet idéal pour tirer le meilleur de ses partis-pris artistiques. Parce que oui, moi je trouve qu’il y a toujours eu chez Joe Wright une patte très marquée – un artifice assumé – qu’on retrouve à la fois dans une écriture très théâtrale ainsi que dans une mise en scène toujours très riche en symboles et en signifiances. Là, pour ce « Churchill », on est en plein dans ça. La Londres politique de 1940 est clairement un théâtre, avec ses scènes où les acteurs viennent se mettre en représentation, avec ses coulisses aussi, mais surtout avec sa surabondance de symboles historiques et politiques enfin. Ainsi, dès les premières scènes, on rendre dans le royaume du pouvoir de l’image, du mot et de la mise en scène. Ce sont les films de Goebbels qu’on oppose au théâtre de la chambre des communes. Ce sont des rituels, des symboles et des ficelles qu’on agite. Dans cette représentation, Churchill nous est amené comme un monstre sacré mais qu’on se plait à moquer sitôt on nous le présente. Et quand il s’agit de mettre en mouvement le monstre, on n’a pas peur de recourir aux bonnes vieilles ficelles d’une tragédie. Ainsi, la première intelligence a été de faire de Churchill un personnage en construction et non une icône figée comme ce fut le cas dans le film éponyme de Jonathan Teplitzky. Bien évidemment quelques mots s’imposent au sujet de Gary Oldman qui incarne parfaitement le personnage. Mais s’il faut récompenser le talent de l’acteur, il ne faut pas oublier non plus la grande intelligence que j’ai trouvé dans l’écriture. Le personnage se construit sous nos yeux. On peine à voir l’icône tant vendue au début du film. On doute. Le personnage semble douter lui aussi. Mais il est bien Churchill. Il a bien ce verbe ; cette capacité à traduire en permanence cet esprit tantôt débonnaire, tantôt déchiré. Le mot est saillant. Le trait d’esprit souvent drôle. Et quand le moment s’impose de poser du background, on le glisse au détour d’une phrase et jamais au dépend de l’élan général. Churchill est un personnage académique mais dynamique, et d’ailleurs toute la forme le dit. Ce gros théâtre de pierres bien lourdes qu’est la scène politique britannique est sans cesse mis en tourbillon ou cuté sèchement par les déboulés tonitruants de ce personnage atypique. Mais le film n’oublie pas de nous montrer que le personnage est seul. Souvent il se retrouve cloisonné dans une cabine ou dernière une fenêtre. Il est un tourbillon isolé qu’on s’efforce d’enfermer et de contenir en permanence. Il est aussi le seul qui prend la peine de claquer les portes aux discours d’Hitler quand certains ont oublié de les fermer. Il est enfin celui qu’on abandonne soudainement derrière un micro quand les ténèbres s’abattent et que la lumière rouge-sang de la guerre s’allume. Churchill est sans cesse présenté comme une symbiose improbable entre ancien et nouveau, entre fougue et usure, entre lucidité et folie… Comme un symbole, la mise en scène générale est elle-même très agressive et enlevée, sachant tantôt user de la musique, tantôt user de dialogues au cordeau pour sans cesse transgresser avec des cadres et une photographie qui traduisent quant à eux le souci de davantage s’appuyer sur le charme et l’efficacité de l’académisme cinématographique. Ainsi n’est-il pas non plus rare de voir des titres ou des dates venir déchirer violemment des compositions très douces ; une typo très moderne et très agressive comme autant de coups de griffes portés par ce lion au beau milieu de ce cadre bien sage. Au final, le parcours et l’élan du film se révèlent brillants. Non seulement ils apportent une vision très dynamique et évolutive de ce qui faisait vraiment la singularité de ce personnage ; mais en plus ils apportent un sens très pertinent à la place du mot dans la politique, et de comment ceux qui les maitrisent avec audace sont ceux qui au fond deviennent les vrais monstres sacrés de ce domaine. C’est efficace de bout en bout. C’est enlevé. S’en est même émouvant, au sens littéral du terme. Plus d’une fois je me suis trémoussé sur mon siège, emporté par l’élan lyrique que Joe Wright a su insuffler jusqu’au final magistral de son film. Franchement, je n’ai rien à redire. Je suis conquis de bout en bout. La démarche est d’une remarquable cohérence et surtout d’une implacable efficacité. En somme, chapeau bas monsieur Wright. Je crois que vous venez de signer votre chef d’œuvre, et au passage le chef d’œuvre de tout ce mois de janvier… Alors après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2018
    "Les Heures Sombres" est un film qui a tout pour que je le déteste : c'est un biopic, célébrant sans vergogne les vertus exceptionnelles du peuple anglais, interprété par un (grand) acteur grimé pour ressembler le plus possible à son personnage, qui en fait des tonnes dans un rôle forcément oscarisable. Pire, le tâcheron Joe Wright se surpasse avec une mise en scène enflée et gonflante, sensée rajouter un maximum de lyrisme et de spectaculaire dans ce qui n'est a priori qu'une histoire de mots et de capacité à convaincre les autres. Bref, un bon concurrent en ce début d'année au titre de film le plus détestable du premier trimestre. Et puis, non, en fait : "les Heures Sombres" fonctionne parfaitement, traite même bien son sujet, avec un vrai respect du travail sur le langage, qu'il soit écrit (ces télégrammes, ces préparations de discours) ou parlé (les fameux discours, donc) : Gary Oldman est évidemment excellent, mais pas plus que l'ensemble du casting, impeccable, qui fait finalement honneur à la direction d'acteur de Wright (qui marque des points dans ce domaine...), et soulève l'enthousiasme du spectateur comme on imagine que Churchill enflamma la ferveur des députés et du peuple anglais en cette année 40, année de désespoir absolu où il fallu bien se résoudre à faire la guerre à l'horreur nazie. Il est finalement plus facile que je le pensais d'ignorer la laideur de la mise en scène qui ne recule devant aucune stupidité pour attirer le chaland (ah, ces plans absurdes de plongée sur les théâtres politiques ou guerriers !), ainsi que l'utilisation généralement pavlovienne de la musique (à une ou deux exceptions près où le silence béni se fait pour honorer la pensée et les mots), pour se passionner devant cette jolie leçon d'histoire et d'intelligence (politique et autre). Recommandé, donc, malgré tout !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    Film remarquable avec un acteur remarquable. Ce film retrace un pan de l'Histoire quelque peu méconnu. Il permet en tout cas de se poser cette question : est-ce l'Histoire qui crée l 'Homme ou l'Homme qui crée l'Histoire?
    Certains cherchent à rentrer dans l'Histoire d'autres non et pourtant ils sont incontournables.
    Pour ceux qui auront vu le film Dunkerque ils pourront y voir un lien. Film à voir et à revoir.
    Shinny
    Shinny

    41 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2018
    Le film était très bien rythmé et sublimement joué. mais comme d'habitude j'ai du mal avec les biopics qui cherchent à trop valoriser un personnage ... des le début il est attachant malgré son caractère groschon et la scène du métro qui a été inventée par le réalisateur dans le souci de renforcer la ferveur du spectateur m'a refroidie. Dommage aussi que dans chaque film d'époque on utilise tjs des filtres marron bleu afin de bien nous faire comprendre que ça reste le passé. Mais il y avait des mouvements de caméra très intéressants.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    Avec une photo terne, une musique intempestive, une mise en scène enflée, des seconds rôles baclés ce film réussit la prouesse de ne construire aucune tension au moment le plus tendu de l'Histoire. Je suis incapable de juger de la prestation d'un Gary Oldman enterré sous plusieurs couches de maquillage. Petite palme "démago" à la scène dans le métro. Petite palme "il est comme nous en fait" de la scène où il dicte son discours de la douche et sort à poil. Petite palme "La Femme derrière l'homme" pour le rôle complétement inutile de Kristin Scott Thomas ; "Sois toi même" lâche t-elle à un vieux monsieur de 66 ans. J'ai bien aimé les débats autour de la négociation sur la paix; Et le fait que ceux qui défendaient la paix, Lord Halifax notamment, ne soient pas peint comme des traîtres ou des les lâches. L'opération Dynamo est une sacrée histoire !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    Tres beau portrait de ce personnage, magnifiquement incarné par Gary Oldman.
    Ses premiers pas de 1e Ministre dans un contexte où il a fallu prendre des decisions tres difficiles en quelques jours.
    Ce film complete la comprehension de "Dunkerque".
    alloGreg
    alloGreg

    2 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    Remarquable film !

    ... qui montre que toute une nation peut sombrer dans le désastre par l’incapacité et la couardise, non pas du peuple, mais seulement des ses quelques dirigeants.

    Heureusement il se produit parfois un miracle: un seul dirigeant démontre la force de rétablir la situation: écouter le peuple et lui faire confiance.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    Très bon film ! M’enfin surtout quelle prestation de Gary Oldman ! Fantastique acteur , qui prouve qu’il sait s’adapter facilement
    benoitG80
    benoitG80

    3 416 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    « Les Heures Sombres », nouveau biopic sur Churchill mise comme souvent sur l’image du héros, soit cet homme politique hors norme interprété sans faille par Gary Oldman, qui lui donne ainsi une personnalité haute en couleur, tant par son apparence que par sa prose...
    Et l’acteur s’y prête à merveille, avec une efficacité qui fait fureur, autant dans son humour, ses doutes et son humeur !
    Sa prise de fonction est décrite ici avec beaucoup de tact, et analysée avec pertinence, aussi bien du point de vue de ses détracteurs que de son entourage.
    La politique de l’époque quant au contexte de guerre et de sa problématique, est aussi brillamment illustrée...
    Le plus étonnant est que ce pan d’histoire avec cette opération Dynamo, est exactement celui traité dans le très bon « Dunkerque » de Nolan, mais ici sur le plan essentiellement politique et stratégique.
    Tout à l’air de baigner parfaitement, mais néanmoins quel besoin de vouloir toujours montrer un personnage illustre, aussi fascinant soit-il jusque dans sa plus grande intimité sans oublier ses petites manies, comme s’il fallait tout connaître de lui !
    C’est un phénomène récurrent qui n’a pas l’air de poser problème, et pourtant a-t-on vraiment le droit de tout divulguer d’un individu ?
    Est-ce que sa fonction, son métier, et ce pourquoi il ou elle a œuvré ne suffisent-ils pas pour en faire son portrait ?
    Une part de voyeurisme au sujet des personnalités reconnues et médiatisées, semble toujours être en arrière plan, de façon nécessaire et indispensable à tout un chacun, comme s’il fallait aussi tout connaître de son proche voisin lambda ou de n’importe quel inconnu !
    À méditer mais au-delà de ces considérations personnelles, il n’en reste pas moins que la peinture de cet homme, a de quoi nous titiller tandis que celle faite de son épouse n’apporte pas la même tendresse et la même complicité que dans le précédent biopic nommé simplement « Churchill »...
    À ce niveau, Miranda Richardson est plus dans l’image de l’épouse bienveillante et aimante que ne l’est Kristin Scott Thomas, plus maniérée, et donc moins douce et évidemment moins naturelle.
    Sans vouloir comparer ces deux films, qui s’attaquent à des sujets et des faits différents avec quatre ans d’écart, celui de Jonathan Teplitzky me semblait à la fois plus puissant, plus fluide et donc plus convaincant.
    Ce qui n’empêche pas à cette tranche de vie de Churchill, d’être découverte avec la plus grande curiosité et ce avec assez de plaisir pour un bon moment de cinéma et d’Histoire, même si ici la petite fait partie de la grande !
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    184 abonnés 1 084 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2018
    Un biopic resserré captivant emporté par le jeu impérial de Gary Oldman et un thriller politique hallucinant.
    Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    633 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    "Les heures sombres" retrace un pan de l'Histoire politique britannique centré autour de Winston Churchill qui accède soudainement au titre de Premier Ministre en pleine seconde guerre mondiale alors que les forces armées d'Adolf Hitler domine l'Europe. La performance de Gary Oldman dans ce rôle de composition total est indéniablement incroyable, tant dans sa voix que dans son corps. Il est méconnaissable, il n'y a que son regard qui nous rappelle l'acteur, et encore... C'est bluffant ; il mérite amplement le Golden Globe du meilleur acteur et il ira sans doute décrocher la statuette des Oscars. Tout comme le maquillage d'ailleurs. Son interprétation charismatique, puissante et touchante de l'homme politique a été pour moi mon focus principal et a donc représenté tout l'intérêt du film. L'aspect historique, son rapport au roi et les discours à l'assemblée sont complexes touffus et nécessitent, à mon avis, une part évidente de connaissances sur le sujet. L'axe chronologique, qu'on suit dans la narration, retransmet toute l'urgence et la peur dans lequel le pays réside. Parallèlement, d'autres scènes montre l'homme politique dans sa vie privée, auprès de sa compagne jouée par Kristin Scott Thomas, quasi-insignifiante, mais aussi auprès de sa jeune dactylographe (Lily James), plus marquante, avec qui il sympathise. Il y a une très belle scène, révélant la nature humaine du personnage, où Churchill prend le métro et va à la rencontre du peuple britannique et récolte leurs avis et positions sur le contexte historique. C'est un peu pathos mais la scène est belle sur l'union collective et le dévouement envers un homme politique, chose utopique aujourd'hui. En général trop bavard, le film repose essentiellement sur ce personnage emblématique en mettant de côté les seconds rôles. Le temps est long malgré des paroles fortes mais néanmoins répétitives. "Les heures sombres" est un film à voir en complément de "Dunkerque" de Christopher Nolan dont la situation critique est l'un des grands enjeux des prises de décisions de Churchill. Gary Oldman signe probablement l'une de ses meilleures performances mais sous ses retranscriptions historiques, les nuances sont rares et cela donne un air terne à l'ambiance du film. J'en suis sorti sans émotions, sans engouement pour ce que je venais de voir... Dommage !
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