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    Les heures sombres
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    Schentuleit R.
    Schentuleit R.

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2018
    Un chef d'œuvre.Une prestation remarquable. Des découvertes dans la vie de Churchill à cette époque. À voir en VO absolument
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 janvier 2018
    Je suis sans doute un des derniers à être aller voir ce chef d'oeuvre. l'histoire de cet homme est extraordinaire, un talent oratoire et une vraie chance pour le royaume uni ...et le monde.
    magistrale interprétation tous les personnages qui portent à l'unisson cette page d'histoire.
    mille mercis pour ce moment !!
    Bernard M.
    Bernard M.

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2018
    Un pan de l'histoire méconnue de Churchill, et une composition magnifique de Gary Oldman... sans oublier Scott. Bravo
    blacktide
    blacktide

    59 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2018
    L’odyssée de Pig...

    L’Histoire a ceci d’extraordinaire qu’elle peut se visiter. Des reliques, des traces, une présence. Comme si l’ombre des légendes planait sur celle des gens ordinaires. Et lorsque l’on se promène le long des exigus couloirs du Churchilll War Rooms, toute temporalité s’en trouve modifiée : une sorte de saut dans le passé où l’oppression mentale de Churchill se retrouve matérialisée par l’étroitesse de ces passages à mythe. Devenir, ou plutôt ressentir le temps d’une excursion l’urgence et la situation de l’homme providentiel. Des heures sombres, avant tout souterraines. Mais de cette déambulation dans le dédale du passé, ne reste que des figures immobiles, des mots lisses sur panneaux didactiques et des souvenirs encadrés. Une histoire sans vie et sans mouvement. Jusqu’à ce que Joe Wright s’empare de l’essence même de ce musée des merveilles, pour faire de ces statues de cire, l’immersive réalité du dernier rempart face à la tyrannie.

    Et là où Dunkirk concentrait son immersion sur la mise en pratique d’une politique à travers des soldats à l’agonie, un compte à rebours et un espoir de survie, Darkest Hour emprunte sa force de la puissance du discours et de la minutie de sa restitution : au mutisme de l’expérience Nolan, se préfèrent les mots, transformés par Churchill en des balles invisibles aussi stimulantes pour le peuple que destructrices pour l’ennemi. De sa dramaturgie à retardement, la tension n’en devient que plus présente, importante (ou opportune), pour faire du politique un terrain glissant où la guerre se ferait sur tous les fronts : intérieure et extérieure, publique et personnelle, tout n’est qu’une question de résistance, de caractère et de défiance face au belligérant.

    Joe Wright dresse ainsi le portrait d’un [Grand] Homme, assailli par les doutes et le temps : à cet avenir en sursis, du dilemme à la ténacité, entre liberté et sacrifice, le récit se veut catalyser par ses antagonismes, la volonté du Lion, tendre et féroce, symbole d’une nation préférant la victorieuse opposition à la lâche reddition. Et en cela, Les Heures Sombres est un film sur l’affrontement : de son ouverture où les clameurs aboient leur opinion à l’entêtement d’un guide refusant l’abandon, toute la dynamique repose sur l’adversité, le défi, et le soulèvement. Comme pour braquer les projecteurs sur ce Churchill, avançant et bataillant, malgré les obstacles. Un personnage dépeint avec complexité et humour, faisant de ses punchlines et de sa répartie, une arme autant qu’une peluche pour inspirer son peuple. Une œuvre comme une nécessaire réponse au Brexit : se raccrocher à Churchill dans un monde où les nations se repoussent, s’autodétruisent et se désistent du combat commun.

    D’autant plus lorsque Churchill s’insère dans une rame de métro pour sonder et unir sa population. Une scène intense, un referendum direct et exaltant où la plèbe se rassemble derrière la question de l’abandon du combat à laquelle résonne une seule et même voix: « NEVER ». Et sous cette rhétorique de fer, les mots se mitraillent à une cadence impressionnante. Bavard, académique et théâtral, Les Heures Sombres l’est, mais pour le meilleur, pour l’éloquence de son Tout et la vigueur de sa réalisation. Il faut dire que Joe Wright est passé maître du cadre, en témoigne son sublime plan-séquence de Reviens-Moi. Une mise en scène d’orfèvrerie, où les raccords et transitions se font inventifs (d’un ascenseur dans l’ombre, à cette vue aérienne du front se muant en un cadavre de soldat) et les plans d’une absolue perfection.

    Tout se veut constamment en marche, en effervescence, comme si la caméra représentait l’esprit en ébullition de Churchill. Une belle manière d’animer et de dynamiser ce « film un Oscars », au point de transformer l’œuvre conventionnelle et sans âme en un film percutant et astucieux. Et au cœur de cette maîtrise formelle, les interprétations ne viennent que renforcer la qualité et la solidité de l’ouvrage. Gary Oldman, sous les couches de prothèses et de maquillage, livre une performance colossale : de mimiques en intonation, il est Churchill dans toute sa prestance et sa fureur, jusqu’à son déchaînement inspirant lors de ces déclamations « cicérone ». Au second plan, et dans l’intimité de l’Homme, Kristin Scott Thomas excelle autant que Ben Mendelsohn dans sa subtile et parfaite incarnation de Georges VI.

    De ce vibrant exercice de verbe et visage, ressort une incontestable maîtrise au service de sa dramaturgie. Même si l’ensemble peut se révéler parfois simpliste et conformiste, Darkest Hour n’en reste pas moins un morceau d’excellence où la figure tutélaire d’un pays se fait l’emblème de la Victoire sous l’évidente tragédie. Car du brio à l'interne bravoure, se décompte la politique des causes perdues. Et derrière l'arsenal des mots, se révolte un cerveau en mouvement. D’une Fenêtre sur discours, contempler l’homme sous l’escalier et lutter pour ne jamais capituler.

    Le sous-sol de la peur…

    Critique à lire également sur Le Blog du Cinéma
    chatperdu
    chatperdu

    12 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2018
    vu en V.O. Gary Oldman est exceptionnel. Film excellent. A voir impérativement pour La Grande Histoire
    Jrk N
    Jrk N

    39 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2018
    L'heure la plus sombre (Darkest Hour) est celle de la décision de résister. Le bon réalisateur Joe Wright (Excellent Orgueil et Préjugés 2005) et le dramaturge à succès McCarten n'ont pas réalisé un biopic mais ont mis en scène cette heure-là et pas une autre (titre français idiot car "Darkest Hour is Before Dawn" est un proverbe anglais qui exprime la même idée que "Le Calme Avant la Tempête"). Le sujet est comment au pouvoir on prend la décision et comment la parole doit suivre et rien d'autre: en ce sens c'est un film politique au sens noble du terme, comme les pièces historiques de Shakespeare sont des pièces politique et pas des "biopics". C'est exactement, très précisément le sujet de Jackie (Larrain-Portman 2016): l'histoire de la décision de faire se dérouler dans la rue les funérailles nationales de Kennedy, comment Jackie la prend, comment elle l'a dit et comment elle l'a réalise n'est pas plus un film sur Jackie Kennedy que celui-ci est un film sur Churchill. Donc la catégorie biopic est inadaptée, la catégorie film politique est la bonne.
    Entendons-nous bien : il ne s'agit pas de cacher que Jackie est une bourgeoise cultivée, certes fascinante mais probablement pourrie d'orgueil, ni que Churchill est un noblaillon lamentablement alcoolique, imprévisible et probablement presque fou, doublé d'un criminel de guerre (Gallipoli, Finlande etc): le roi, son double Hallifax et Chamberlain se mettent d'accord sur ce point -difficilement contestable du point de vue historique- avant même que l'on voit l'individu prendre un pouvoir intenable dans le moment effroyable de la défaite, quand évidemment personne n'en veut (10 mai 1940)... comme s'il s'asseyait dans un fauteuil qui lui est dû.
    Non, il s'agit de montrer comment cet individu peu recommandable a été amené à prendre la décision qu'il fallait malgré toutes les pressions terribles : résister et ne pas négocier. Pour résoudre ces problèmes, il faut évidemment l'acteur formidable Garry Oldman, l'environnement parfait de la production à l’anglaise (celle de The Crown), des rôles secondaires impeccables (la craquante Lily James et Stephen Dillane à remarquer encore une fois), et une bonne maïtrise du tempo.
    Wright en fait juste un peu trop dans la scène faible du métro où Churchill discute avec "le peuple", sinon il parvient à montrer avec Oldman et Kristin Scott Thomas (excellente Clem Churchill) comme se forme la volonté politique.
    Un film shakespearien, donc un grand film.
    Vixare
    Vixare

    32 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2018
    Epatant ! Joe Wright nous livre un film d'une modernité incroyable, revisitant le genre du biopic et modernisant le thriller politique. La reconstitution de la crise de mai 1940 est envoûtante, des couloirs des ministères jusqu'à la chambre des pairs en passant par le métro londonien, on frissonne aux pas d'un vieil homme, porté à la tête d'un pays affaibli, en oubliant pour quelques instants nos connaissances historiques qui nous gâcheraient un vrai/faux suspens, tout de même savamment entretenu. Gary Oldman livre une nouvelle fois une prestation majeure, que je qualifierais même de géniale, tant l'acteur britannique parvient à s'effacer de manière bluffante derrière les traits de son personnage, que l'on découvre tendre, irascible, amusant et obstiné et pour qui se crée une alchimie admirative intense. S'il faut alors garder à l'esprit que cette oeuvre apporte sa pierre à l'édification (déjà bien avancée) de la légende "churchilienne", c'est là où Joe Wright fait mouche car en nous emmenant si loin, il est entré dans la cour des grands. Bravo !
    Philippe T
    Philippe T

    6 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2018
    TRES INTERESSANT pour ceux qui ne connaissaient pas ce personnage historique, adulé aujourd'hui, tant décrié par les siens en 1940
    Thomas Roavina
    Thomas Roavina

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2018
    C'est un film trop soclaire à mon goüt qui relate des évènements survenues au début de la guerre dans laquelle Churchill à montré toute sa poigne. Très critiqué à ses début, il su s'imposer par sa force de caractère pour le bien de l’Angleterre, on apprend certes des choses mais le côté trop classicieux du film pourra en endormir plus d'un. Le film se déroule dans 4, 5 espaces mitonnés ce qui donne une sale impression de mal respiration. De plus, ces lieux sont filmés avec une lumières un peu trop sombre qui gâche l'envie de regarder le film en étant à l'aise. Cela dit les seconds rôles sont solides, les moments d'émotions sont plutôt prenant et puis il y a surtout la transformation de Oldman qui impressionne. Le travail sur le maquillage, prothèses et autres ustensiles pour changer l'acteur fonctionnes à merveilles. C'est un grand travail d’orfèvres et on se délecte du changement de Oldman qui est un habitué aux rôles de transformations en tout genre, (voir Manipulations, Dracula, True romance) et son jeu fait le reste. Il ressemble beaucoup à Churchill donc on peut dire que c'est réussit si on le compare au vrai physique de G.Oldman qui n'a rien à voir avec celui de Winston Churchill. Donc le film vaut le coup d'oeil pour les acteurs surtout, notamment le premier rôle, espéront que Gary Oldman gagne un Oscar mérité aprés toutes ses années.
    nokidoki
    nokidoki

    78 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mars 2018
    Deuxième film sur Winston Churchill en moins d'un an. Faire la comparaison entre ces deux très bons films est très dure.
    Gary Oldman, Le Caméléon, interprète à souhait un Churchill au début de son "règne" de Premier Ministre, avec toutes ses incertitudes et ses doutes. Mais malgré cela, je trouve l'interprétation de Brian Cox dans le film Churchill un poil au dessus.
    Si Gary Oldman remporte l'Oscar, ce ne sera que justice, il le mérite, mais on devrait avoir une pensée pour Brian Cox qui n'aura pas eu cet honneur.
    Quant au film, il est parfait. Scénario, acteurs, mise en scène et caméra. Tout y est pour nous faire vivre ces premières heures qui préfigurent le début de la Seconde Guerre.
    Après avoir vu le film Dunkerque, on est content de voir Les Heures Sombres qui décrivent le lancement de l'Opération Dynamo.
    Deux heures de grand cinéma qui passent tellement vite qu'on regrette que cela soit déjà terminé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 janvier 2018
    Mai 1940, après la « blitzkrieg » menée sur le font de l’Est, les troupes allemandes envahissent les Pays-Bas, la Belgique et le nord de la France. L’armée britannique est coincée à Dunkerque, alors que pèse la menace d’invasion du Royaume-Uni. C’est dans ce contexte que Winston Churchill est appelé comme premier ministre par le roi George VI. Il fait son retour sur la scène politique à 65 ans, après 11 ans d’absence.
    Contre l’avis de Chamberlain et des Conservateurs, mais avec le soutien inattendu du roi et du peuple, Churchill finit par imposer sa ténacité. Pas question de négocier de traité de paix avec le Führer, on le combat jusqu’au bout, point. L’Histoire lui donnera raison. C’est ce revirement crucial que raconte « Les Heures sombres ». Mais à travers le prisme d’un personnage singulier. Entre ses coups de sang et ses bougonneries, avec sa truculence et son verbe enflammé, il y a de quoi faire pour croquer « le vieux lion ».
    Le film de Joe Wright est plutôt réussi. Dans le genre romanesque et grand public, c’est même parfait. Avec un scénario chronologique tout simple et une alternance de scènes publiques et privées qui n’oublient jamais l’humour (britannique) en chemin. Entre le vieux ronchon et le politique visionnaire, le portrait reste de Winston Churchill reste flatteur. Comme un parfait pendant de De Gaulle, « son ami ennemi ». Et Gary Oldman incarne à merveille cette figure historique, jusque dans son cabotinage.
    mireille56
    mireille56

    12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2018
    Fascinante composition de Gary Oldman en Churchill et remise à jour historique bienvenue!
    À voir absolument!
    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2018
    Même s'il oublie quelque peu ses personnages secondaires, le film est rondement mené, rythmé à souhait, instructif, et très bien joué.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 janvier 2018
    Excellent film et très bonne interprétation de Gary Oldman qui mérite oscar du meilleur acteur.
    Ce film traité d'une page de l'histoire méconnue
    After D
    After D

    7 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2018
    La mode est décidément aux biopics, c'est à se demander si les scénaristes d'Hollywood ne sont pas en panne d'inspiration...Après un début assez ennuyeux, le propos du film devient plus intéressant, et celui-ci se laisse regarder dans déplaisir jusqu'à la fin. Mais une fois vu, il ne laissera pas trop de souvenirs impérissables dans les mémoires.
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