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Abus Dangereux
49 abonnés
112 critiques
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4,5
Publiée le 9 juin 2019
Dés la toute première scène et sa violente soudaineté, on se doute que ce premier film va être certainement réussi. L’heure vingt qui suit ne fait que de nous le confirmer. Parce que Jonah Hill a un sens de la mise en scène, parce que le parti pris de faire de nombreux plans fixes dans un format réduit fonctionne bien, parce que le parcours initiatique du héros est bien mené , parce que la bande son est excellente, parce que tous les jeunes acteurs (débutants) sont très justes, et que l’acteur principal (le plus jeune mais le plus expérimenté) est simplement hallucinant, sa rage d’adolescent et sa bonne bouille d’enfant, faisant un cocktail explosif. Un passage derrière la caméra abouti donc pour Jonah Hill, que l’on n’attendait pas forcément qui plus est, sur ce terrain là, et qui devient un cineaste à suivre.
Faire tellement avec si peu. Tout est dit pour ce film qui allie grâce scénaristique et talent d’acteurs. La bande originale est un facteur clé: elle est au sommet de son art, anime le spectacle de façon millimétré. On aime cet univers.
Stevie, 13 ans, vivant avec sa mère et son frère se fait accepter par une bande de skateurs chez qui il va trouver une seconde famille. Pour sa première réalisation, Jonah Hill signe un film sur l'entrée dans l'adolescence inspirée de la sienne. Cette bande de potes est attachante à l'écran, nous montrant les dérives d'un âge où l'on cherche à exister à travers le regard des autres. Bon, après, il faut se l'avouer, le film ne révolutionne pas la façon de filmer les ados (avec des longues scènes de skate), mais il émerge de cette œuvre une nostalgie de ces années chez le réalisateur et peut-être chez le spectateur.
Tu faisais quoi toi dans les « Mid90s » ? J’ai envie de te répondre que peu importe que tu aies connu cette époque ou non, le premier film de Jonah Hill va te faire (re)vivre cette époque avec une précision totale. Cette peinture du milieu des skaters de LA des années 90 est en fait totalement universelle, peu importe les rituels du passage de l’enfance à l’adolescence que nous ayons connus, ils subsistent encore de nos jours (même s’ils évoluent et se déroulent encore plus tôt). Si l’on peut comparer la démarche je Jonah avec celle d’un Larry Clark avec une pincée de Gus Van Sant, il faut d’emblée souligner que ce film est très personnel et que son maître-mot est la justesse ! Que ce soit le jeu des adolescents (majoritairement débutants), les dialogues avec queue et tête (si si), la bande son, les tenues oversize, le format 4 :3 de l’image et les passages en fisheye, les adultes qui admonestent pour la forme (puisqu’ils sont incapables d’aller plus loin que leurs sommations)… Il n’y a aucune faille dans l’édifice de l’exactitude. Des situations tragi-comiques aux échanges verbaux où l’on parle de tout (sexe, famille...) et où l’important est d’avoir la meilleure vanne ou bien le dernier mot, tout respire la perdition, le manque de repère pour ces enfants qui veulent absolument griller les étapes et les cigarettes pour devenir au plus vite des ados en contestation du système et des références de leurs parents. Rarement ce besoin d’appartenance à une tribu aura été aussi bien porté à l’écran. Une rage les anime tous et c’est dans la mixité de races et d’âges, avec une passion en commun, que l’envie de se surpasser arrive. Que ça soit pour le sport pur et dur ou les excès en tous genres, il faut se démarquer pour se sentir exister dans un monde qui semble ne pas leur avoir laissé l’occasion de briller autrement. Ce qui aurait pu être un mauvais clip de MTV est en fait un film au montage audacieux, aux plans soignés et surtout c’est un bel hommage à une époque sans téléphone, ni internet, désormais bien révolue, où l’on sortait en bande pour exhiber son t-shirt de Street Fighter avant de retourner dormir dans ses draps tortues ninja et se fighter avec son frère à la console ou réellement. Au final, le seul défaut du film est qu’il est presque trop court, comme cette enfance trop vite passée.
Il n'y a pas si longtemps, nous étions nostalgique des années 70/80, aujourd'hui nous sommes nostalgique des années 90, demain ce sera les années 2000. Le temps emporte tout et nous laisse de belles découvertes comme mid90s. Bonne réalisation, de jeunes acteurs intéressants et de très bons choix musicaux. On est certes très loin des seigneurs des dogtown ou autres mouvances californiennes du genre, mais on passe un très bon moment. Bravo M. Hill !
Assez amusant de retrouver Jonah Hill derrière un tel film. Il ne se passe pas grand chose et il peut paraître un peu ennuyeux aux premiers abords, mais je trouve que 90s capte parfaitement l'énergie de cette jeunesse américaine à cette époque. Un très bon film d'ambiance, je recommande ! Les acteurs sont au top aussi, ce qui est bluffant pour un enfant.
Jonah Hill aura mis quatre ans à écrire ce film, entre ses tournages dans son temps libre. Il a su écouter les bons conseils que lui auront donné d'autres réalisateurs comme Spike Jonze ou Martin Scorsese qu'il a consulté, car il n'y a vraiment pas grand chose à reprocher à sa première réalisation. 90's est court et se regarde avec beaucoup de curiosité, ce drame intime fait passer par différentes émotions tellement on ressent rapidement de l'ampathie pour Stevie. 90's fait partie des bonnes surprises de l'année.
Ce film est un bijou. L'acteur est juste brillant dans le rôle de Stevie. Sunny Suljic me semble avoir un bel avenir devant lui : il est si authentique ! Stevie est attachant, rayonne de naïveté, de douceur, de sincérité. Battu par son grand frère, le voilà qui rejoint la bande de gars plus âgés, dont le hobby est le skate. Ce film initiatique est touchant comme peu de films le sont. Il est d'un réalisme effarant. Ce qui marque le plus chez Stevie est probablement sa persévérance, le tout saupoudré d'une sincérité rare.
Là où un film comme « Génération rebelle » de Richard Linklater échouait dans sa tentative de portrait d’une jeunesse en quête d’identité, ce premier long-métrage réalisé en 2018 par l’acteur américain Jonah Hill parvient à nous embarquer. Bien que la trame de fond soit le milieu du skateboard dans les années 1990 à Los Angeles, l’histoire reste intemporelle et pourrait se situer n’importe où. On retrouve à travers les actes de transgression de ce jeune garçon (Sunny Suljic) fuyant son noyau familial et cherchant à s’identifier à de plus grands que lui, toutes les pulsions qui guident cette période de l’adolescence. Bref, inspiré de sa propre enfance, le cinéaste a su présenter avec nostalgie une chronique sensible et attachante.
Jonah Hill, loin de son monde de la comédie, nous livre une film-souvenir (autobiographique?) sur la période de l'adolescence dans les années 90. Un peu de drame, familial ou sociétal, côtoie beaucoup de skate et des sujets récurrents dans les teen-movies comme l'amitié et l'apprentissage de la vie. La mise en scène, les acteurs, dont la plupart ne sont pas des professionnels, donnent au film une authenticité proche du documentaire. Bien pour une première oeuvre, mais pas assez original ou sortant des sentiers battus pour se démarquer vraiment.
Le passage de l'enfance à l'adolescence vraiment bien ressenti dans ce film très réussi. J'y suis allé sans grande motivation après la bande annonce mais une belle surprise. Tous les ingrédients de cette période de transition difficile y sont abordés et des interprétations impeccables.
Ce film retranscrit très bien les premières découvertes adolescentes et les premières recherches d’identité chez un jeune garçon. • Cette première réalisation de Jonah Hill rappelle le milieu de skateur que le réalisateur fréquentait à l’époque. Les images sont aussi éblouissantes que le jeu des acteurs ; les décors et les costumes rappellent vraiment cet univers de skate dans les années 90, ce film vaut vraiment le détour
Un casting très reussit avec un jeune garçon absolument bluffant, pour une histoire qui n'a rien d'originale mais qui est réussit en tous points. Un joli petit film à l'ambiance 90' hyper maîtrisée et à l'histoire fluide et agréable à suivre meme si certains personnages auraient pu être plus développés. Terriblement attachant.
Sincérité est ce qui ressort de ce 1er film de Jonah Hill qui nous plonge dans les années de sa pré-adolescence. Ce n'est pas une autobiographie mais un récit d'une période, d'un jeune, d'une bande de jeunes, d'une époque. Pas facile de tout traiter mais c'est simple sans être simpliste. Ça nous replonge dans nos propres expériences et nous parle au Coeur. On n'est plus un enfant mais pas encore un ado. On se rebelle, on est curieux, on est ouvert . . . Sans être un film initiatique ou barbant.