90's
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158 critiques spectateurs

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Roub E.
Roub E.

1 039 abonnés 5 060 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 6 juin 2020
Je ne sais pas qu’elle est la part autobiographique qu’il y a dans 90’s de la part de Jonah Hill et je dirais presque qu’on s’en fout. Ce qu’on ne peut pas lui enlever c’est la sincérité avec laquelle il nous raconte cette histoire d’adolescence et de recherche d’une famille que l’on se choisit. Un passage fait d’expériences, d’erreurs mais qui marquent pour la vie entière. Le côté nostalgie de ses années fonctionne bien d’autant plus qu’il a le bon goût de ne pas être trop appuyé. Les choix artistiques (le cadre, la photo ...) collent parfaitement avec ces années . Alors oui c’est soigné, c’est sincère mais cela ne m’a personnellement pas plus touché que cela, peut être parce que c’est un film trop personnel.
Le cinéphile
Le cinéphile

716 abonnés 2 753 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 17 septembre 2019
#90' est un petit bijoux. Une œuvre lancinante sur la jeunesse, le skate et l’appréhension de l'âge adulte. Un film en dehors du temps, un début sans fin, une simplicité salvatrice, et une ode à la liberté. Bravo A24 comme d'habitude. 🛹

https://www.facebook.com/la7emecritique/
Bénédicte B
Bénédicte B

300 abonnés 47 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 2 juin 2019
Bon film, on sent l'autobiographie, les acteurs sont tous excellents (en particulier le jeune héros de 13 ans !). Excellente BO, et y a un vrai regard cinématographique. En revanche, la fin est assez frustrante…
poet75
poet75

280 abonnés 703 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 29 avril 2019
Comme pas mal d’autres actrices et acteurs avant lui, Jonah Hill, après avoir affirmé son talent devant la caméra (par exemple dans des comédies régressives comme « Supergrave », mais aussi dans « Le Loup de Wall Street » de Martin Scorsese), se décide maintenant à franchir le cap de la réalisation, ce qui lui permet d’affirmer, dans une interview, qu’il a enfin l’impression, ce faisant, d’être lui-même. Or le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il démontre, avec ce film, autant, sinon plus, de capacité que quand il se produit en tant qu’acteur.
Souvent lorsqu’on réalise un premier film, on cherche son inspiration dans un registre que l’on connaît bien, on explore du côté de sa propre histoire. C’est sans nul doute le cas dans ce film qui se déroule dans le Los Angeles des années 90, là même où le réalisateur a grandi. Si le film n’est pas strictement autobiographique, il est, en tout cas, imprégné de l’expérience même de son auteur. C’est une des raisons pour lesquelles on est gagné, dès les premières scènes, en tant que spectateur, par une impression d’authenticité, de parfaite justesse du propos.
Tout jeune adolescent de 13 ans, le personnage central du film, Stevie (formidablement interprété par Sunny Suljic), ronge son frein aux côtés de sa mère et de son frère aîné, ce dernier lui prodiguant volontiers à la fois son mépris et ses accès de violence caractérielle. Surtout, Ian, ce frère aîné, interdit formellement à Stevie de pénétrer dans sa chambre en son absence, défense que bien sûr celui-ci enfreint dès que possible, d’autant plus que la pièce regorge d’objets qui le fascinent : matériel de sport et, surtout, cassettes et cd de musique dont il recopie, presque religieusement, chacun des titres dans un carnet.
Mais c’est ailleurs, hors du clan familial, que l’adolescent trouve ce qui lui convient. Ce qu’il ne peut trouver chez lui, il le cherche du côté d’un groupe de quatre garçons plus âgés que lui de deux ou trois ans (ce qui est considérable au temps de l’adolescence). Pourtant, malgré cette différence d’âge, Stevie parvient, sans trop de difficultés, à intégrer cette petite troupe ayant une passion commune, le skate. Pour faire partie de la bande, lui-même s’efforce d’acquérir un skate et de s’en servir avec autant de savoir-faire que possible. Il n’égalera jamais les prouesses de ses compagnons, mais ses efforts suffisent à le faire accepter par ceux-ci.
Auprès de ces garçons-là, Stevie ne se contente pas de faire des progrès en skate. Il est également initié à leurs codes, à leur langage fleuri, aux cigarettes, à la musique, etc. C’est aussi, bien sûr, grâce à cet environnement, si l’on peut dire, que l’adolescent connaît sa première véritable expérience sexuelle. Avec eux, avec la bande des quatre, il est même prêt à faire le casse-cou pour montrer de quoi il est capable. Jonah Hill compare ces rites d’initiation à ce qui se passe dans le règne animal quand « un petit se pointe et apprend à survivre et à se construire au milieu de la meute ».
Il y a de cela, en effet, mais il y a aussi ce qui différencie l’expérience humaine de l’expérience animale, le changement de regard. Et c’est en cela, à mon avis, que ce film atteint des sommets de finesse et d’intelligence du propos. Certes, on ne peut qu’être impressionné par la maîtrise fulgurante de la réalisation, par des mouvements de caméra stupéfiants, par une bande musicale du tonnerre, mais le plus touchant, c’est que tout ce talent de mise en scène est au service d’un scénario qui fait mouche et qui repose sur un point de vue ne manquant pas de pertinence. Car que nous dit le cinéaste, en fin de compte ? Que l’on a tort de trop rapidement cataloguer les autres ! Les jeunes qu’on voit évoluer dans le film, il est facile et tentant de leur mettre une étiquette dévalorisante du genre « racailles » ou « bons à rien ». Or, avec une subtilité qui n’est jamais prise en défaut, le réalisateur s’emploie à abattre ces préjugés. spoiler: La mère elle-même de Stevie, une mère qui a toutes les raisons d’exercer son mépris à l’égard de la bande qui a séduit son fils, finit par changer de regard, et c’est un des plus beaux moments du film.
Shawn777
Shawn777

617 abonnés 3 524 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 novembre 2022
Ce film, réalisé par Jonah Hill et sorti en 2019, n'est pas mal mais vraiment, sans plus. Le réalisateur nous propose ici le parcours initiatique d'un pré-ado dont la mère est quasi-absente et dont le frère est d'un naturel plutôt violent. Alors en quête d'identité, il va commencer à fréquenter un groupe de skaters. Dans une esthétique cinéma indépendant mais surtout très années 90 (comme le titre du film l'indique évidemment), jusqu'à reproduire le grain de la pellicule à l'image, le film rappelle beaucoup le cinéma de Larry Clark, de Gus Van Sant et de Gregg Araki (notamment dans sa trilogie de l'Apocalypse Adolescente) et n'apporte finalement que trop peu d'originalité par rapport à ses ainés. Effectivement, le film peut malgré tout être plus considéré comme un hommage à ces films-là mais en beaucoup trop sage. En effet, si les films de Clark étaient pessimistes, les films d'Araki incisifs et les films de Van Sant violents, ici, nous avons un espèce d'hybride entre ces trois "genres" mais dont aucun n'est jamais assez poussé, ce qui est bien dommage ! Nous avons une nouvelle fois le portrait d'une jeunesse socialement inadaptée livrée à elle-même mais c'est un portrait qui ne sort pas assez des sentiers battus. De plus, le parcours initiatique du jeune ado est plutôt prévisible et en devient finalement assez vite lassant. On ressent également une volonté du réalisateur de peut-être revivre son adolescence à travers ce film en revenant à ces années 90 qui sont d'ailleurs très bien retranscrites à l'écran ! Concernant les acteurs, nous retrouvons, entre autres, Sunny Suljic, Na-kel Smith, Olan Prenatt, Lucas Hedges etc. qui jouent très bien. "90's" reste donc un film relativement bon mais qui m'a personnellement plutôt ennuyé.
Xavi_de_Paris
Xavi_de_Paris

313 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 11 mai 2019
Ce "90's" me fait penser à "Paranoid Park", par l'un des plus grands réalisateurs de l'adolescence, Gus Van Sant. Une référence qui semble planer tout au long du film. J'ai surtout retenu une photographie très années 90 justement, un peu crade, et beaucoup de références à cette époque, que Jonah Hill montre sous une couture nostalgique. La dimension psychologique des personnages n'est pas occultée, loin de là, dans ce récit initiatique qui montre le passage de l'enfance à l'adolescence pour le personnage principal, à l'âge adulte pour d'autres. L'interprétation très juste par l'ensemble des jeunes acteurs renforce le réalisme de l'ensemble, qui montre une bande d'ados avec toutes les erreurs qu'il est possible de faire à cet âge. La dimension sociale n'est pas occultée non plus, ce qui fait de "90's" un bon premier film de la part du néo-réalisateur, qui a beaucoup de choses à dire.
SebLefr3nch
SebLefr3nch

196 abonnés 687 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 mai 2019
Jonah Hill passe dernière la caméra avec un film sur l'univers du skate qu'apprend à maitriser un garçon de 8 ans pour se lier d'amitié avec une bande et fuir l'ambiance destructrice de son foyer. Dès le départ, on est mis dans le bain. Le jeune garçon prend des coups hallucinants de son grand frère de 18 ans et sa mère de 36 ans leur partage ses histoires de coeur. On comprend rapidement la jalousie du grand frère sur le petit et le besoin d'évasion de ce dernier. Il va très loin, trop loin pour son âge dans l'alcool, la drogue et le sexe juste pour exister. Heureusement, son nouvel ami, le plus âgé de la bande, essaie de le protéger et de le conseiller. A travers le skate, ce petit garçon va enfin se libérer et se détacher de ce qui est toxique pour lui. La réalisation est très marquée années 90, peut-être même trop. Il n'était pas nécessaire de tourner en 16 mm et 4:3 pour donner de la profondeur au propos. On peut saluer les comédiens tous amateurs qui sont vraiment bons et les quelques bonnes idées de réalisation de Jonah Hill. Ce premier film marque l'arrivée d'un nouveau réalisateur qui est bien meilleur derrière la caméra que devant.
PaulGe G
PaulGe G

114 abonnés 607 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 14 juin 2019
dans un quartier pauvre de Los Angeles, une bande de gamins un peu paumés s'entraine au skate . réalisé comme un documentaire avec un écran carré pour mieux montrer que leur vie est étriquée , on plonge dans un univers a l'envers du strass d'Hollywood, une étude palpitante des jeunes sans avenir, comme si le soleil ne voulait pas se lever chez eux, un film coup de poing qui déchire l'écran. on en sort abasourdi
Jonathan P
Jonathan P

70 abonnés 395 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 juillet 2019
Quelques pars au fin fond de la cour de récré. Entre Xavier Dolan, Larry Clark et Gus Van Sant. Fin de l’enfance, on bascule vers l’adolescence. Premier film sur les premières fois, avec beaucoup de classe et de douceur. Touchant d’y voir un enfant se construire en même tant que son propre réalisateur. La composition de Trent Reznor & Atticus Ross, me donne la sensation d’être en dehors du temps. D’écouter et de contempler un monde qui n’est plus, déstabilisant de tristesse.
NarnoNarno
NarnoNarno

41 abonnés 649 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 28 décembre 2019
Indéniablement sympathique et d'une coolitude naturelle et spontanée, "90's“ est un objet filmique aux allures d'amateurisme, et pourtant, parfaitement juste et maîtrisé. D'autant plus étonnant que derrière la caméra, le néo-réalisateur s'est fait plutôt connaître par ses talents d'acteurs dont on n'a plus retenu le registre comique et potache, que sa filmographie sérieuse et souvent réussie (“le Loup de Wall Street"). Ici, J.Hill ressort son caméscope et filme une époque qu'il semble sincèrement avoir vécu. Par les émois du jeune Stevie, ses révélations skate aux pieds, ses diverses premières fois: en suivant les épopées d'un quotidien presque lambda de ce jeune pré-ado, de la découverte de sa soudaine liberté choisie et très hédoniste, “90's“ reste un témoignage gentillet au capital sympathie évident, mais qui manque de mordant et de percutant pour réellement rester dans les annales. Mais le registre choisi, la reconstitution d'époque, la bande-son bien empreintée, et la sincérité de l'ensemble, font de “90's“ une jolie et prometteuse prestation dans le CV du jeune réalisteur.
Zayzay
Zayzay

2 abonnés 17 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 26 juillet 2019
Ce film retranscrit très bien les premières découvertes adolescentes et les premières recherches d’identité chez un jeune garçon.

Cette première réalisation de Jonah Hill rappelle le milieu de skateur que le réalisateur fréquentait à l’époque.
Les images sont aussi éblouissantes que le jeu des acteurs ; les décors et les costumes rappellent vraiment cet univers de skate dans les années 90, ce film vaut vraiment le détour
Fêtons le cinéma
Fêtons le cinéma

720 abonnés 3 148 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 27 juillet 2023
La chronique adolescente composée par Jonah Hill surprend par son extrême douceur de ton alors même que le milieu dans lequel Stevie évolue est gangréné par la violence : celle de son frère d’abord, incapable de maîtriser sa colère et ses coups, celle ensuite des jeunes skateurs qui emploient le verbe « to fuck » avec l’abondance d’un connecteur logique et qui recourent abondamment aux substances illicites. Le portrait brossé est celui de marginaux qui trouvent dans le skate un instrument de liberté et de révolte contre un ordre établi qui ne leur donne aucune place viable et digne, et dans sa pratique l’occasion de former une famille de substitution. Hill prend le soin de singulariser le groupe par une attention photographique portée aux visages, aux gestes de chacun, par une explicitation de leur situation et de leurs traumatismes lors d’un dialogue touchant entre Ray et le nouveau-venu, Stevie, qui vit un récit d’apprentissage, jalonné d’initiations, au terme duquel il aura définitivement quitté le monde de l’enfance pour un microcosme dangereux mais au sien duquel tout le monde est égal.
Le film épouse en principe esthétique la liberté revendiquée par ses personnages et rappelle en cela Paranoid Park (Gus Van Sant, 2008), référence explicitement citée en ouverture ; il articule sobriété et partis pris ingénieux, comme lors de la soirée de dépucelage de son protagoniste principal qui est précédé d’un plan fixe rythmé par un montage synchronisé sur la musique ; il oppose deux générations qui ne parviennent à communiquer, en témoigne la clausule qui laisse silencieuse la mère voire absente au chevet de son fils, préférant la compagnie des skateurs. Les acteurs sont remarquables d’authenticité et de vitalité que capte à merveille la réalisation de Jonah Hill. Un premier film magnifique.
Ufuk K
Ufuk K

539 abonnés 1 511 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 25 avril 2019
" 90'S" premier film de Jonah Hill en partie autobiographique est une chronique sur l'adolescence touchante.En effet le film doit beaucoup à son jeune héros Sunny Suljic en adolescent tourmente dans les années 1990 qui m'a rappelle un peu ma jeunesse avec une bande sonore vintage au bon souvenir de la génération ninety.
QuelquesFilms.fr
QuelquesFilms.fr

281 abonnés 1 659 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 8 mai 2019
Années 1990, Los Angeles, milieu des skaters. C'est à la fois la chronique d'une adolescence, en mode roman d'apprentissage, et un film d'atmosphère. Le style de l'époque est soigneusement reconstitué : images, musiques, looks vestimentaires au diapason. La tonalité oscille entre l'humour potache des films de potes et une sensibilité douce-amère, un peu meurtrie, vaguement mélancolique. Ce qui rend le film sympathique et touchant, à défaut d'être original ou mémorable sur le fond. Jolie réalisation, belle interprétation, simples et humbles.
MC feely
MC feely

78 abonnés 660 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 14 mars 2019
Un film léger sans scénario particulier,on suit juste une bande d'adolescents pratiquant le skate dans les années 90 et qui se cherche à leurs heures perdues.Les années 90 sont des années qui me parle beaucoup puisque j'y ai grandi aussi et j'ai essayé de pratiquer le skate à la meme periode sans succès,tout ça pour en venir à dire que ce film joue énormément sur la nostalgie avec des tas de références à cette époque qui m'ont vraiment plu et qui ont bien marché sur moi.J'ai trouvé aussi certains dialogues ou certaines situation intéressantes dans le film qu'elles soient drôles ou dramatiques.Ce n'est certainement pas le film de l'année mais c'est plutôt bon pour moi.3,5/5
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