90's
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158 critiques spectateurs

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LiJie
LiJie

5 abonnés 49 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 12 mai 2019
J'ai adoré ce film - qui tient en grande partie pour une mise en scène efficace sans être énervée - et surtout au visage d'ange de l'enfant (Sunny Suljic) qui devient adolescent dans sa nouvelle bande de quatre potes, tous les quatre différents et dont on découvre la vie à travers leurs échanges souvent amusants, parfois franchement drôle et toujours très touchants. Le skate sert de lien entre ces jeunes ados mais ce n'est pas là le plus important. La découverte de l'amitié, l'évidence de l'amour et de l'amitié, au-delà des disputes mais aussi au-delà des blessures profondes est le thème central de ce film beau et attachant. Dommage qu'en français on l'ait si mal nommé.
Olivier Bastien
Olivier Bastien

3 abonnés 39 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 8 mai 2019
Histoires d’adolescents. Histoires de vies abîmées qui se retrouvent autour d’une passion commune. Histoire d’un enfant qui grandit et qui découvre. Des dialogues qui claquent plein d’humour et de dérision. Des images qui mettent en valeur de beaux acteurs et leurs performances de skateurs... Et une bande son qui déchire. Bref... un film magnifique qu’on aimerait plus long pour savoir ce que vont devenir ces cinq là.
bsalvert
bsalvert

435 abonnés 3 617 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 12 août 2019
Un jeune homme qui se cherche et pense se trouver une place au sein de skaters. On suit cette quète d'identité mais on en sort déçu.
PLV : légère perte de temps
Moorhuhn
Moorhuhn

151 abonnés 579 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 29 mai 2019
Acteur trublion à la carrière remplie de rôles comiques avec une orientation vers des rôles plus dramatiques depuis quelques années, Jonah Hill nous propose ici sa première expérience de réalisateur. Un projet qui nous ramène, comme son titre l’indique, au beau milieu des années 90, dans un milieu de jeunes skateurs. Difficile de savoir à quoi s’attendre de ce Mid90s quand on ne connaît que le comédien et non le potentiel cinéaste, d'autant plus que le sujet était un terrain propice à la prolifération de nombreux clichés. Et pourtant dans ce cas présent, pas de crainte à avoir ! Jonah Hill est en effet parvenu à nous livrer un portrait de jeunesse intéressant et avec son lot de qualités.

Ce film ressemble à ce que donnerait un mélange entre un Gus Van Sant, un Linklater et un Larry Clark. On retrouve les thématiques intimes centrées sur l’adolescence du premier, la tendresse et la bienveillance envers ses personnages du deuxième et le côté cru et direct du dernier. Un mélange détonant qui fonctionne très bien même si ce serait très réducteur de rester sur cette comparaison tant le film parvient à développer sa propre identité, à mi-chemin entre naturalisme et nostalgie d'une époque révolue (mais pas tant que ça). J’ignore à quel degré Mid90s est autobiographique mais on sent que ce projet est très personnel avec une volonté de présenter des morceaux de vie aux thèmes universels.

Le film nous propose ainsi des instants épars qui transpirent le vrai sans pour autant être en permanence dans une optique ultra réaliste, avec notamment une part de scènes qui semblent tenir du fantasme. On s’attache vite au jeune Stevie, préado pas forcément malheureux mais qui cherche à exister davantage entre sa mère aimante mais absente, son frère violent et cette bande de skateurs qu’il rencontre au cours de l’été. Suivre la vie de cette petite troupe est un plaisir, on apprend à découvrir tous ces jeunes avec leurs qualités et leurs faiblesses. Des caractères bien distincts, des vies et trajectoires différentes mais une passion qui les lie : le skate.

L'écriture est très convaincante en règle générale tant elle évite soigneusement de tomber dans le piège des personnages clichés, que ce soit dans la famille ou le cercle d'amis. Chacun est caractérisé et n'est pas cloisonné dans une seule fonction. Pour reprendre l'exemple du milieu familial, il était simple de cantonner la mère célibataire à un rôle de femme désespérée ou le frère à un rôle de bourrin sans cervelle. Mais heureusement il n'en est rien tant le film prend le temps de développer leurs caractères et d'en faire autre chose que des marionnettes prévisibles. Il y a notamment cette part de tendresse dans ces relations exposées à l'écran qui fonctionne particulièrement bien et qui peuvent nous toucher, à tout moment. A ce titre je trouve que les cinq dernières minutes du film sont vraiment très belles, et le tout sans que le réalisateur ne rajoute trois couches de guimauves.

Sans pour autant constituer un tour de force, le film de Jonah Hill n'en demeure pas moins réussi, sincère et juste dans son approche introspective des tracas de l'adolescence, de la découverte d'autres facettes de la vie... Le scénario est suffisamment épuré pour permettre à tous ces personnages de vivre, pour permettre aux spectateurs de s'y attacher, de les comprendre. Et rien que pour ça, ce petit séjour dans cet été des années 90 valait le détour.
DAVID MOREAU
DAVID MOREAU

137 abonnés 2 253 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 4 juin 2020
GENERATION PERDUE. La planche à roulettes comme évasion, des rêves dans la tête et le monde à ses pieds. Jonah Hill jugé sur son run et ses racines. Est ce qu'une idée de jeunesse peut faire un film? Est ce q'une étincelle peut allumer un grand feu? Est qu'au milieu de ces endroits on aime l'envers?. Une génération en accélérée avec le minimum syndical.
Loïck G.
Loïck G.

349 abonnés 1 688 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 27 avril 2019
Quitter l’adolescence, sans encore comprendre le monde des adultes, c’est la quête inattendue pour Stevie quand il découvre le monde des skateurs, leur liberté, leur folie. Attention on ne reprend pas l’excellent film de Crystal Moselle sur le skate new-yorkais. Ce n'est pas le même sujet. On le rappelle simplement, vaguement en posant maladroitement sa caméra sur une bande de copains et leurs élucubrations plus ou moins inspirées. L'apprentissage de la vie, la découverte de l’amitié pour le jeune héros qui sous son toit ne connait rien de la fraternité ou de l’amour maternel. C’est ainsi très consensuel, pour un scénario peu original, et surtout peu abouti. Ça reste plaisant, mais frustrant
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Jean H.
Jean H.

3 abonnés 32 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 mai 2019
Comment un pré ado trouve l'amitié dans un groupe de jeunes la complicité que son frère ne lui apporte pas la planche à roulettes est le lien entre ces différents personnages beaucoup de sensibilité un excellent film
eldarkstone
eldarkstone

240 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 26 février 2019
Jonah Hill se lance en realisation, on sent l'envie de bien faire avec un melo-drame sur l'adolescence perdue des US, mais l'essai est helas un peu manqué, on s'ennuie beaucoup et il n'y a rien de très original, dommage...
Remi S.
Remi S.

19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 mai 2019
Jonah Hill débute sa carrière de réalisateur, et de bonne manière !
''Mid90's'' ( de son titre original ) nous plonge dans un été à Los Angeles au milieu des années 90, où l'on y suit le jeune Stevie et son tout nouveau groupe de potes, tous fans de skate.

Un scénario qui nous présente leur quotidien : les difficultés familiales de chez Stevie, les après-midis au skate park, leurs soirées ... tout en mélangeant aussi bien le comique que le dramatique. On découvre bien d'ailleurs la notion de nostalgie que veut nous présenter Jonah Hill à travers son film ( l'époque oublié de Los Angeles des années 90; la séquence de fin au magnétoscope ... ).

Autre point fort du film et qui n'est pas a négliger : c'est la réalisation qui est formidable ! La photographie est réussi, le grain et sautillement de la pellicule et le format d'image en 1.33 accentue encore plus le charme et la nostalgie du film, et enfin la mise en scène du film est propre.

Pour finir, Jonah Hill peut compter sur un très bon casting pour encore mieux valoriser son premier film : au-delà du la justesse de chaque acteur, grosse mention spéciale pour Sunny Suljic ( déjà vu dans ''Mise à mort du cerf sacré'' de Yorgos Lanthimos ) et qui est extrêmement talentueux !
carpdiem72
carpdiem72

11 abonnés 356 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 juin 2020
une film simple , mais qui glisse tout seul . on ce laisse prendre par ce scénario , ici pas de fx , ou de l'action a gogo , mais juste une bonne histoire .
Ceiner M
Ceiner M

40 abonnés 212 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 20 mai 2019
On a l'impression de voir un documentaire en immersion sur un groupe d'amis skateur dans la moitié des années 90's. Cette chronique douce-amère de ce groupe est sympathique et nostalgique mais finalement c'est un peu court niveau scénario et final mais c'est très bien filmé et joué, surtout le jeune stevie ...On est pas encore au niveau de "Stand by me" mais j'ai passé un bon moment..je ne suis pas certaine qu'il me reste en mémoire longtemps même si les personnages sont attachants...à voir….A déconseiller aux mères de famille qui se font des cheveux blancs pour leur progéniture adolescente!
Yves G.
Yves G.

1 546 abonnés 3 568 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 25 avril 2019
À Los Angeles, au milieu des années quatre-vingt-dix, Stevie, treize ans, n'est plus tout à fait un enfant, pas encore un adolescent. Coincé entre une mère célibataire et un grand frère violent, il se rapproche d'une bande de quatre skateurs : Ray, grand frère de substitution, Fuckshit, bogosse et déconneur, Ruben, enfant battu, et Fourth Grade, l’œil vissé derrière sa caméra vidéo.

Sorti aux États-Unis en octobre 2018, projeté aux festivals de Toronto et de Berlin, "90's" (audacieuse traduction de "Mid 90's" que les distributeurs français ont sans doute considéré trop difficile à prononcer) arrive sur nos écrans précédé d'une solide réputation. Les critiques sont dithyrambiques. "Tout y sonne juste, authentique, avec son lot de discussions à l'emporte-pièce sur le sexe, la famille, le skate, " écrit "L'Express". "Cette brève chronique d'apprentissage parvient à saisir avec une justesse inouïe l'instant du passage de l'enfance à l'adolescence." renchérit "Ouest-France". "Le film aura finalement trouvé son ton, dans une vraie condensation, rendant à leur densité première les moments essentiels où un jeune garçon a transcendé son complexe d’infériorité pour en extraire une véritable poétique de petit homme." jargonne "Les Cahiers du cinéma".

On est désolé de ne pas partager un tel unanimisme.
Même s'il a l'élégance de ne pas dépasser les quatre-vingt-dix minutes, "90's" nous a semblé bien longuet, étirant plus que de raison une trame étique. Ce "coming of age movie" traite d'un sujet mille fois filmé : la sortie de l'enfance. Il accumule les tics du cinéma indépendant : une caméra 16mm qui donne des images granuleuses aux tons fadasses, un format 4:3 dont on peine à comprendre la légitimité, des raccords brouillons, des angles de vue paresseux.

Les mânes de Larry Clark (des jeunes qui skatent) ou de Gus van Sant (des ados à la beauté angélique) sont invoquées. Autant revoir leur œuvre plutôt que s'imposer la nostalgie de la jeunesse fantasmée d'un acteur à succès (le rondouillard Jonah Hill, star de "21 Jump Street" et "SuperGrave", passé derrière la caméra pour son premier film).
pitch22
pitch22

175 abonnés 684 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 24 mai 2019
MID-NINETIES n'est pas un film qui met de bonne humeur (mis à part quelques passages de bande originale rétro) ni un film fait pour détendre autour d'une atmosphère années '90 nostalgique. Non, tout tourne autour d'un gosse mal dégrossi victime d'un frère spoiler: gay non assumé
qui passe ses nerfs sur lui, et du skate-board comme fétiche d'appartenance à une bande de potes plus ou moins immature. Bien que l'histoire vise à jouer la carte de l'amitié indéfectible, spoiler: ça finit très tristement, comme on le sent venir, et
je trouve très artificielle cette insistance dramaturgique à taper dans un masochisme certain autour du protagoniste, ce Stevie (Sunny Suljic) plutôt fade, qui ne ressemble ni à son frère (Lucas Hedges, bien) ni à sa mère, tous deux bien névrosés. Ça reste une fiction d'initiation, le portrait d'un passage de l'enfance à l'adolescence. J'ai trouvé que le personnage secondaire le plus remarquable (parmi ces jeunes inconnus) était finalement Na-kel Smith spoiler: mais encore une fois, rien n'est fait pour empêcher son pote de tout foutre en l'air, ce qui n'est guère crédible.
Sans réelle histoire, sans grand intérêt, je ne recommande pas.
Simob
Simob

1 abonné 18 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 22 mai 2019
Exceptionnel! Quelle justesse! Sans jamais tomber dans le mélodrame, Jonah Hill décrit à merveille une jeunesse en péril mais surtout lance un appel alarmant à tous les parents.
Lou-Anna P.
Lou-Anna P.

2 abonnés 6 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 1 juin 2020
Super film ! On est complètement attendrit par l'innocence de ce gamin qui découvre "la vie" avec des jeunes.
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