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    L'Amant D'un Jour
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 189 abonnés 5 197 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juin 2017
    Joli film sur l'amour qui frôle le bonheur et trouve parfois la désillusion. Le style est élégant. Il n'est pas sans rappeler Rohmer car il a le charme de la simplicité.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    136 abonnés 2 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 juin 2023
    HAUTES SOLITUDES. Que la lumière soit et la lumière déçoit. La routine de Garrel, toujours sur la même vague, sans audace pour surfer. Désaccordé. Edith Piaf aurait aimé.
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2017
    Philippe Garrel questionne l'identité de l'amour. Ce n'est pas une histoire d'âge ni de conviction, mais un désir sincère de mettre en lumière le couple. La maturité du personnage d'Eric Cravacha cherche la folie qui accompagnera la deuxième partie de sa vie. Il part sur la voie d'une femme charnelle, jeune, qui pourra autant le satisfaire sexuellement que mettre du piquant dans son quotidien. Les errances du personnage de Louise Chevillotte, en sainte-ni-touche moderne. Elle cherche la maturité d'un homme pour satisfaire une partie de ses envies, tout en ayant le confort d'une relation pérenne. Et il y a l'envie d'un bonheur simple exprimé par le personnage d'Esther Garrel. Attachée à son amant comme l'épicentre de son bonheur, elle se noie dans un chagrin de jeune adolescente pour se montrer à elle-même que celui là est surement le bon. Noir et blanc essentiel dans le cinéma de Garrel père, qui révèle au grand jour la poésie du jeu de Garrel fille.
    Pauline_R
    Pauline_R

    180 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2017
    Sans doute pas la meilleure réalisation de Philippe Garrel mais L'Amant d'un Jour se regarde sans déplaisir, avec une écriture toujours aussi fine et une direction d'acteurs remarquable. Il a d'ailleurs le don de révéler une très belle actrice en la personne de Louise Chevillotte, très juste et au charisme certain en jeune maîtresse sûre et fragile à la fois. Si le scénario n'a en lui-même rien d’exceptionnel, Garrel filme la confusion des sentiments amoureux, les contradictions de l'âme humaine, avec une délicatesse infinie qui fait tout le charme du film.
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2017
    J'avais quelques difficultés à visionner un film de Louis Garrel en totalité: La longueur m'a effrayé!
    Les amants réguliers a été ma première tentative ratée , puis L'ombre des femmes dont la mélancolie m'avait touché.
    Alors 1h16 pour un film de Louis Garrel et Éric Caravaca, 2 arguments qui m'ont décidé!
    Je suis un fan d'Éric Caravaca et il est assez absent sur les écrans !
    J'ai été séduit par la simplicité des plans, des enchaînements, des décors. Un dépouillement très réaliste. Voire crade par moment (les portes, les murs de la fac, les toilettes, les escaliers) ou à la limite de l'insalubrité. Bizarrement cela y apporte un certain charme, une certaine profondeur, du vécu, au décor. Un témoignage de la densité de l'existence des êtres qui l'ont parcouru, touché utilisé , salit. Le noir et blanc renforce ce ressenti.
    Pour l'anecdote vous allez enfin découvrir ce qui se cache derrière la porte des "toilettes des professeurs" à La fac!
    C'est une pièce de théâtre ! Ce trio évolue dans un appartement, exigu, avec des cloisons qui coupe les plans, des portes qui s'ouvre qui se ferment… Souvent sans bruit!
    J'ai beaucoup aimé les jeux des acteurs, souvent en limite d'improvisation me semble-t-il! Les dialogues sont d'une telle spontanéité que s'en est troublant.
    Les comédiens m'ont entraîné dans cette ambiance à la fois tres familière et aussi tres théâtral sans tomber dans l'élitisme des dialogues rhomerien ou décalé à la doinelle !
    Esther Garrel et Louise chevillotte incarne leurs personnages avec fraicheur et spontanéité. Éric C campe le sage professeur de philo apportant sagesse et réflexion mais reste émotionnellement humain . C'est un amant mur et décidé!
    J'y ai vu un choc générationnel et de filiation dans ces personnages. Bien amené par La mise en scène discrète et tres précise !
    A noté une musique de Jean Louis Aubert dont un titre de son album "chante Houellebecq" .
    Vraiment une excellente surprise de limpidité et de synthèse sur les relations amoureuses!
    Belle découverte pour ma part!
    Agathe R.
    Agathe R.

    14 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2017
    Film à l’esthétique en noir et blanc, L’amant d’un jour questionne la notion de fidélité à travers Ariane, jeune femme à la recherche du plaisir physique qu'elle oppose à la fidélité des sentiments. Si le scénario n'a en lui-même rien d’exceptionnel, Garrel filme la confusion des sentiments amoureux, les contradictions de l'âme humaine avec beaucoup d’élégance.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 713 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 septembre 2020
    À première vue l'intrigue est intéressante mais elle devient prévisible. En raison de la faible structure dramatique L'Amant D'un Jour est lent. L'histoire est claire. Un professeur de philosophie nommé Gilles (Éric Caravaca) a une relation avec Ariane (Louise Chevillotte) qui est l'une de ses étudiantes. spoiler: La fille de Gilles Jeanne emménage pour vivre avec eux après avoir été expulsée de l'appartement de son petit ami. Plus tard, on découvre qu'Ariane est attirée par les jeunes hommes et qu'elle a également été abattue pour la couverture d'un magazine porno. Une des choses les plus étranges est que Gilles et Jeanne ne comprennent pas qui est Ariane. À mon avis l'actrice prétend tellement être un loup déguisé en mouton que son caractère odieux est évident dès le début. Il y a une chose positive c'est une idée que le faux amour aide le père à établir des relations avec sa fille. Et grâce à l'exemple négatif du comportement d'Ariane Jeanne et son petit ami se sont réconciliés et ont commencé à s'apprécier. Ce qui se passe dans l'âme d'Ariane n'est pas clair quand elle dit à Gilles et Jeanne qu'elle les aime tous les deux. De plus ce qui se passe dans l'âme de tous les personnages de ce film n'est pas clair. Le point culminant est trop vague on regarde aussi Ariane coucher avec un autre jeune homme. Et quelle conclusion devons-nous en tirer ?. Ce n'est pas la première fois. La scène comme celle que nous avons vue au moins deux fois auparavant donc ça ne nous surprend pas du tout. Quant au directeur du travail photographique c'est très simple. Les plans sont plats sans perspective ni profondeur.
    Les mises en scènes ne sont pas bien construites, les gros plans ne sont pas toujours bien connectés avec les images précédentes. Il peut sembler que l'éditeur n'a pas eu assez de temps pour rendre l'image à l'écran de qualité plus technique. Je suppose qu'il aurait été préférable que le réalisateur ait passé plus de temps à travailler avec ses acteurs qu'à réfléchir au rendu des couleurs du film. Pour résumer l'idée du film est en surface et la conception du réalisateur est trop simple pour une expression artistique de qualité...
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juin 2017
    "L'amant d'un jour" rappelle furieusement le précédent film de Philippe Garrel, "L'ombre des femmes" que j'avais trouvé prétentieux dans ses dialogues, suranné dans sa mise en scène dont une voix off insupportable. Celle ci est toujours présente dans ce film et, cette fois ci, cela fonctionne parfaitement en raison, en particulier, d'une vraie profondeur du scénario et des dialogues. Par petites touches aux émotions variées, Philippe Garrel dresse une cartographie du désir féminin d'un frémissement infini. Outre, une fois de plus, une lumière magnifique en noir et blanc de Renato Berta, la présence irradiante de la nouvelle venue, Louise Chevillotte (dont Philippe Garrel filme délicieusement la moindre tache de rousseur, le moindre souffle, le grain de peau) y est pour beaucoup.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 juin 2017
    Première bonne surprise de Cannes: film de la Quinzaine dans lequel Garrel nous montre un triangle amoureux, mais pas celui qu'on pourrait attendre, entre 3 comediens formidables dont Louise Chevillote, une révélation! Réalisation sobre, beaucoup de gros plans, impressionnant en scope ! Pas de psychologie encombrante, les personnages agissent et réagissent selon leurs passions. On pense à Truffaut ou à Roehmer. La classe, quoi!
    MSMBMSM
    MSMBMSM

    2 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 février 2021
    "Mauvais" parce que pédant au possible... Le réalisateur qui n'a rien d'autre à dire ou à faire que de filmer sa fille (l'idée même m'insupporte) et sa copine confrontées à un quadra /quinqua, intellectuel-prof-de-philo-bedonnant-dormant-en-pyjama-rayé (Plus lourd comme cliché, tu meurs !!!), le tout, filmé en N&B pour faire "genre" que même le décor de l'appart' à la mode "Les 400 Coups" mais filmé en 2017 (pas en 1959) et faussement défraîchi pour en rajouter, est d'une prétention révoltante ! Quant à justifier la liberté et " l'amour d'un jour " pour une fille de 20 ans en la confinant à "baiser dans les toilettes", est juste une vision SORDIDE de la relation amoureuse... Et Les Cahiers du Cinéma (dont je suis parfois en accord avec leur point de vue exigeant) de crier au chef-d'œuvre... Soyons sérieux, c'est juste un film pour rien ! Ah si... Louise Chevillotte est mimi comme tout avec ses petites tâches de rousseur et pour une première apparition en tant qu'actrice, plutôt convaincante... Point.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2017
    Le propos est sympa et la manière esthétisante dont il est traité est plutôt réussi, on regrettera des lourdeurs, notamment une narration totalement inutile et redondante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 juin 2017
    Ceci est l'histoire d'une fille qui va vivre chez son père après avoir quitté son copain. Elle arrive à l'appart pour découvrir que son père fréquente une des élèves à lui, du même âge qu'elle. L'hostilité de cette situation de départ se transforme progressivement en rapprochement et entre les différents caractères et sentiments du trio. Garrel, disciple direct de la Nouvelle Vague, libère son style qui imprègne une des photographies les plus élaborées des dernières années.

    Comme d'habitude, tout dans le film tourne autour le désir ou le chagrin. Plus qu'un portrait des personnages, Garrel essaye de capter l'évolution du bonheur et des tortures de chaque un. Le manque de retenu sans jugement devient la routine qui provoque la liberté des personnages converge vers celle du réalisateur. Un artiste qui ne se gêne pas de créer des films si modestes. Précisément cette simplicité rend évidentes les supplices les plus compliqués. Une expérience libératrice pour le spectateur.

    Le seul bémol du film c'est le goût amer qui laisse à la fin une fois qu'il met en évidence la supériorité du personnage masculin par-dessus les deux filles, les traitant d'inconscientes face à l'homme: spoiler: l'une infidèle et infantile, l'autre capricieuse, hystérique et qui a tendance à tourner en rond
    . Garrel nous a déjà prouvé qu'il a une sensibilité si précieuse qu'il me paraît impossible qu'il soit machiste. La preuve, la caricature du macho de son film précédent. Cependant, j'attend encore le moment où le personnage masculin de ses récits s’effondrera pour qu'on témoigne ce pathétisme que si bien maîtrise-t-il.

    Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous//////

    hommecinema.blogspot.fr
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juillet 2017
    Bjr très beau film sur un sujet pas facile, même de nos jours, d'aborder (un adulte, prof, qui vit avec une femme beaucoup plus jeune que lui, étudiante dans sa fac!). La mise en scène centrée sur les quartiers 18/20 de Paris est superbe renforcée par le noir et blanc. L'omniprésence des 3 acteurs principaux tous géniaux donnent une vraie profondeur au scénario. Ces tranches de vie qui s’enchaînent entre les trois personnages dans un quotidien urbain et sans poudre aux yeux (parfois cru) glissent sans accroc. J'avoue avoir été charmé...malgré tout je garde un esprit critique et la fin m'a laissée sur ma "faim" pour ainsi dire c'est toujours un peu comme ça avec les films portraits intimes. A voir.
    Clef en or Dulac
    Clef en or Dulac

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2017
    Tout dans L'Amant d'un jour porte la signature de Philippe Garrel.

    Le noir et blanc lumineux, qui accueille dans des plans longs, souvent fixes, les corps des personnages, enfermés dans d'étroits appartements et dans la verticalité de la ville, menacée de délabrement ; noir et blanc qui sublime l'éclat graphique de la carnation des visages des belles actrices – Louise Chevillote et Esther Garrel, ici.

    La voix off et les dialogues littéraires, qui, avec ces corps, et sans souci de réalisme, jouent toute la partition du film : l'absolu du sentiment amoureux et son lot de souffrances, parfois suicidaires, quand le désamour, l'infidélité et la jalousie s'en mêlent.

    Le trio de personnages, presque marivaudien et la réitération des situations et des décors, s'entrecroisant autour d'une respiration musicale et chorégraphique.

    Enfin, l'atmosphère chargée d'échos autobiographiques et cinématographiques de la Nouvelle Vague : on pense à Cléo de 5 à 7 de Varda et à Adieu Philippine de Rozier, pour l'attention sensible portée aux jeunes filles, à l'aube de l'âge adulte : des films dont Garrel cite aussi la référence à la guerre d'Algérie. On songe à Rohmer et Eustache, pour les dialogues qui dévident les fils de la morale ou de la souffrance relatifs à l'infidélité.

    Pourtant, ce film de Garrel, avantageusement court, semble s'être délesté aussi de certaines obsessions. La vision masculine de l'amour et des femmes disparaît, pulvérisée par l'intensité de la souffrance, comme le figure cette séquence mêlant l'ironie et le pathétique, où s'amorce entre deux hommes un dialogue stéréotypé aux accents machistes, et qui se brise en son milieu.

    A l'inverse, ce sont les femmes qui délivrent des sentences généralisatrices sur les hommes. Mais les agressions de ces dernières sont moins des actes « égoïstes » – comme le dit Gilles d'Ariane – que l'effet d'une adolescence dans le défi et sur la défensive, pleine de sa toute puissance, autant que du manque de confiance en soi, comme l'incarnent les deux héroïnes.

    Ces jeunes filles, Dom Juan amoureuse et amante délaissée faussaire, refusant le risque de devenir des victimes de l'abandon, de l'infidélité, de l'exploitation pornographique, prennent les devants, dans des démarches aussi volontairement assumées qu'aveuglément ordaliques.

    Ce romantisme au féminin régénère le cinéma de Garrel, qui réussit à faire la synthèse entre hier et aujourd'hui : la jeunesse soixante-huitarde et celle de 2017 – la génération de Philippe et celle d'Esther ? –, et régénère le romantisme-même.
    Temps off zemovieblog.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 avril 2021
    Jeune je détestais Garrel. Il filmait un peu à l'arrache et ne m'offrait pas cette belle maîtrise que j'aimais chez les américains. C'était au temps de "l'enfant secret".
    Aujourd'hui je l'aime à cause de ça, à cause de sa fidélité à ses thèmes, à son côté Parigot, à son noir et blanc. Ses jeunes comédiennes comme ses films sont plus belles au fil du récit.
    On s'en fout de l'histoire, il faut juste savourer. C'est un Garrel. On part dans un autre monde, faussement proche...
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