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    L'Amant D'un Jour
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    45 critiques spectateurs

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    1ou2mo
    1ou2mo

    9 abonnés 468 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juin 2017
    Que dire? Ce parti pris du noir et blanc est-il emballant..?. A y réfléchir c'est non, car inutile. Le film n'est pas un chef d’œuvre mais il plaira aux amateurs de ces romans photos d'antan. Une voix off narrative persistante vous renvoie à ces téléfilms pour midinettes avec des scénarios d'une concision désarmante ou à ces programmations des cinémas de quartiers disparus. Jeanne se retrouve chez son papa après avoir être rejetée par son p'tit ami. Elle découvre que la maison est également occupée. Gilles ,le père séparée de sa mère a une copine de son âge très décomplexée...
    Julien F.
    Julien F.

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    Monsieur GARREL nous fait subir, au travers de ce film, ce qui est peut être sa vision du rapport femme-homme... Vision sans envergure, ennuyeuse de banalité, à la hauteur de ce film ennuyeux de banalité... Il enfonce des portes ouvertes, et ce n'est pas parce qu'il fait jouer sa fille que le film est meilleur...Les acteurs ont l'air de s'ennuyer...L'utilisation du noir et blanc donne à un bon film un grand attrait, l'absence de couleur des images rendant très purs les idées et les sentiments exprimés. Mais pour un mauvais film, cela ne fait qu'accentuer le désarroi et l'ennui du spectateur... Nous sommes malheureusement dans ce second cas.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2017
    Plus les films de Garrel s'enchaînent, plus ils se ressemblent et ce n'est pas pour me déplaire, parce que tout comme la Jalousie ou l'Ombre des femmes, L'amant d'un jour est vraiment pas mal. Sans rentrer dans les détails de l'histoire ce qui est beau c'est cette capacité à réussir à traiter de quasiment tous les moments de la vie amoureuse, la rupture, le quotidien, les retrouvailles et il s'amuse à les mélanger entre ses différents personnages ce qui donne véritablement une impression de vie, il y a forcément un personnage auquel on va s'identifier vu la quantité de sentiments différents qui est montrée.

    Mais ce que je trouve le plus beau, outre encore une fois une très belle photographie qui laisse les tâches de rousseur de Chevillotte briller de mille deux, c'est la tendresse. Garrel filme quelque chose que les autres ne filment pas, ou rarement, il filme les gens se toucher, il me le contact entre les êtres et ça donne un film extrêmement charnel. Les gens vont s'embrasser, mais pas que, ils vont se caresser les cheveux, se toucher la nuque, se palper lorsqu'ils se prennent dans les bras ce qui ne fait que renforcer l'impression de vérité des personnages et donc notre identification. Ils ne font pas semblant que leurs corps se touchent.

    Le tout, bien entendu, sans jamais tomber dans la vulgarité.

    Bref, un film plein de tendresse qui prend le temps, malgré sa courte durée, de montrer ce qu'est un couple sans jamais trop en faire ou être didactique. Il laisse la vie se développer à l'écran.
    C'est beau.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2017
    Il est des films dont la bande-annonce suffit à me séduire. "La La land" évidemment. Mais aussi cet "Amant d'un jour" dont le beau noir et blanc m'a immédiatement séduit. Mon coup de foudre doit beaucoup - il me faut le confesser - au beau visage grave de Louis Chevillotte qui, d'une voix suave, rappelle à son professeur de philosophie leur première rencontre : "Quand tu as dit la philosophie n'est pas un divorce avec la vie/ Tu m'as regardée / Tu t'es arrêté juste en face de moi / Je me suis sentie complètement toute nue / Je suis tombée amoureuse de toi"

    Pourquoi ce titre ? pourquoi cette affiche ? Le sujet du film est moins le donjuanisme féminin d'Ariane, jouée par la lumineuse Louise Chevillotte, que le trio qu'elle forme avec son professeur de philosophie, dont elle partage l'appartement, et la fille de celui-ci, Jeanne, qui s'y réfugie après une rupture douloureuse. Trio d'une grande modernité à une époque où les différences d'âge dans le couple et les familles recomposées sont désormais monnaie courante. Trio qui n'en interroge pas moins les rapports homme-femme.

    Première question lourde de relents œdipiens : comment un homme peut-il cohabiter avec deux femmes du même âge, sa fille et son amante ? Second sujet examiné, lui, du point de vue féminin : la fidélité. Jeanne fait le deuil d'un amour exclusif et se dit incapable d'aimer un autre homme que le garçon dont elle est séparée. Ariane prône au contraire le libertinage et revendique son droit de jouir de chaque rencontre.

    Ainsi posés les caractères semblent voués à une évolution prévisible. On prend le pari que, sous l'influence d'Ariane, Jeanne oubliera progressivement son fiancé et rencontrera un nouvel amoureux, tandis que, sous celle de Jeanne, Ariane se lassera de ses aventures éphémères pour se fidéliser. Il n'en sera rien. La fin de "L'Amant d'un jour" a déjoué tous mes pronostics. Ce dénouement a eu l'avantage de me surprendre. mais il ne m'a pas convaincu pour autant.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2017
    Avec "L'amant d'un jour", Philippe Garrel met en scène un triangle original dans lequel se jouent une relation amoureuse (le père avec sa nouvelle femme, une étudiante de 23 ans), une relation père-fille et une improbable histoire d'amitié entre les deux jeunes femmes du même âge. L'arrivée de la jeune fille va en partie bousculer la vie du couple mais va surtout le pousser à une réflexion sur la confiance et la jalousie, sur la capacité à pardonner ou pas. Fort d'une écriture qui s'appuie sur de subtils jeux d'échos, d'oppositions et de renversements, le film garde une liberté de tons qui lui permet de rester longtemps indécis quant à son issue; en effet, il est difficile de savoir à dix minutes de la fin si la conclusion sera tragique ou heureuse. Cette écriture imprévisible doit beaucoup à l'instabilité des personnages qui, s'ils ont leur caractère, oscillent entre espoir et lâcher-prise ou préfèrent s'appuyer sur des préjugés pour concilier leur vie amoureuse avec leur vie libertine, quitte à menacer l'avenir du couple. "L'amant d'un jour" est un film où la drôlerie et la tendresse côtoient la cruauté, comme si la vie finissait par rattraper le jeu : Ariane (la révélation Louise Chevillotte) peut tout s'autoriser, coucher avec qui elle veut, mais elle finira peut-être par se brûler; Jeanne (la mélancolie d'Esther Garrel) peut se mentir à elle-même et cacher son malheur mais n'est pas loin du suicide; Gilles (Éric Caravaca tout en nuances), sous son air nonchalant et apaisé, est aux portes de la désillusion. Garrel aime filmer ses personnages, les sublimer par son noir et blanc lumineux, comme lors d'une scène de danse vibrante et sensuelle, mais il ne leur fait aucun cadeau : la vie se heurte au jeu et met en avant l'affrontement violent de sentiments contradictoires dans une issue magnifique.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    174 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2017
    "L'Amant d'un jour" est un film un peu inégal. Dès lors qu'on aime l'univers de Philippe Garrel, un certain cinéma d'auteur et les apports d'un Rohmer, d'un Resnais ou de la Nouvelle Vague, on ne peut qu'être séduit par la magnifique esthétique en noir & blanc de ce film, et l'essentiel des scènes amoureuses et filiales qui s'y jouent. Les acteurs sont superbes (dans tous les sens du terme), la mise en scène très élégante, les situations souvent d'une grande délicatesse et les dialogues (en partie supervisés par Jean-Claude Carrière) ciselés et profonds. Cependant, toute personne réfractaire à ce monde pourra aisément nourrir une sérieuse antipathie pour ce qu'il voit à l'écran, antipathie nourrie par certaines répliques et scènes assez maladroites. Mais bon, pour ma part, j'appartiens à la première catégorie de spectateurs, et à ceux-ci, je ne peux que conseiller d'aller voir ce film, même avec ses défauts...
    SociN
    SociN

    11 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2019
    Les aventures sentimento-amoureuses de personnages peu intéressants. Les dialogues sont assez plats, la voix off incongrue, les acteurs peu convaincus, et assez mauvais, à l'exception d'Ester Garrel. Une bonne BO.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2017
    L’amant d’un jour clôt une belle trilogie de Philippe Garrel sur la fidélité et la jalousie. Une mise en scène pleine e grâce.
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2017
    pas un chef d'œuvre mais bien sympathique sur son fond en noir et blanc avec une belle mise en scène , de jolies images ainsi qu'un bon jeu d'acteurs.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2017
    Le film est assez inutile, pourquoi faire un film comme ça aujourd'hui : noir et blanc, chassé croisé amoureux classique vu et rebattu, dialogues à la touche nouvelle vague... mais il est plaisant à regarder ! L'actrice principale joue à merveille, le jeu de la fille Garrel ne tient pas la route face à ces 2 acteurs (Cavaraca, très bon aussi, comme d'habitude).
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2017
    Sans atteindre la splendeur visuelle et scénaristique d' A l'ombre des femmes, L'amant d'un jour, au gré de certaines scènes sublimes (l spoiler: e plan de la danse, Ariane qui quitte le lit de l'amant en laissant les mots "plus jamais ça",
    les pleurs, l spoiler: es passages déchirants en entre Ariane et son amant
    ...) qui parsèment ce film d'une durée inusité, est cependant une réussite émotionnelle et d'une grande subtilité. Philippe Garrel a en permanence le sens de la mise en scène grâce des mouvements de caméra, une belle qualité de la photographie en noir et blanc, un beau sens du cadre (les appartements sont filmés au mieux), utilisation judicieuse de la musique qui sied parfaitement au propos (avec une belle mélodie d'Aubert). Le cinéaste est toujours un grand directeur d'acteurs dont il saisit au mieux les forces, les faiblesses et le trouble de leurs personnages. Eric Caravaca effectue une de ses plus grandes performances d'acteur dans le rôle d'un père aimant, doux, non sans faiblesses qu'il se refuse à (se) cacher. Louise Chevillotte, où dans une scène ses taches de rousseurs semblent surgir, est une révélation. C'est un personnage à la recherche du plaisir physique qu'elle oppose à la fidélité des sentiments. Esther Garrel, dans un rôle trouble, à la fois faible et manipulatrice, a une fonction clef. Pourtant, il s'agit pour moi de la faiblesse du film, un personnage assez insuffisant écrit ou un peu mal joué. Dans ce film à la fois doux et violent, le notion de fidélité est mise en évidence. Elle est montrée en tant que concept, on aurait tort de limiter ce bon film à un drame de la jalousie. L'amant double questionne la notion de la fidélité et de la manipulation. L'idée de cet improbable ménage à trois, troublante confrontation entre ces deux femmes du même âge est formidable et rarement vue. C'est l'une des grandes forces du dernier film de Garrel qui n'est pas toujours à son meilleur mais qui reste gravé à l'esprit et dont la force émotionnelle est indéniable.
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2018
    Raté en salles, séance de rattrapage pour ce nouveau film de Philippe Garrel. J’avais bien aimé son précédent opus L’ombre des femmes. Outre leur courte durée (1h16 ici, mais une durée parfaite, plus long aurait pu tourner à l’ennui) et leurs images noir et blanc (splendides et toujours de Renato Berta), les deux films ont pas mal de points communs et je pourrais écrire le même article qu’il y a trois ans. Toujours une chronique douce amère autour du couple, sur fond, cette fois, de rapport père/fille. Le tout est toujours aussi élégamment écrit et mis en scène et s’avère être très attachant. Une histoire qui peut sembler banale et insignifiante mais reste, au final, beaucoup moins légère qu’il n’y paraît. Un film aussi simple que complexe. Un joli moment.
    Puss D
    Puss D

    17 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2017
    Superbe film de Garell..les acteurs sont fabuleux..filmés dans un décor dépouillé en noir et blanc sans fard pour mettre en lumière le jeu des acteurs,leurs émotions leur souffrance (chacun a eu son lot !) et ce naturel incroyable ds leur jeu où on n'oublie complètement que c'est juste un film...
    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2017
    Le dernier film de Philippe GARREL « L’amant d’un jour », retenu pour la quinzaine des réalisateurs à Cannes et présenté par le groupement national des cinémas de recherche, n’est pas inintéressant.
    Jeanne (Esther Garrel) suite à une brouille avec son ami alors qu’elle veut vivre un amour exclusif profond et durable, retourne chez son père, Gilles (Éric Caravaca). Elle découvre qu’il est en ménage avec Ariane (Louise Chevillotte) bien que 30 ans les séparent et que tous 2 savent qu’un jour ou l’autre une incartade surviendra. C’est Jeanne – une Don Juan qui pense que puisque les hommes se permettent des infidélités, avoir tort de se priver de quelque plaisir que ce soit - qui a fait le forcing pour séduire Gilles, son Professeur de Philosophie, qui las de sa vie sexuelle et semble-t-il de sa vie souhaite se sentir bien et au calme. Ariane va rapidement devenir « copine » avec sa « belle-mère » qui a le même âge qu’elle (23 ans), l’une et l’autre se faisant des confidences. Mais – consciemment ou non ? – Ariane va pousser Jeanne dans les bras d’un jeune étudiant et cet « amant d’un jour » va casser la liaison de son père et au final permettre à Ariane de retrouver son ancien ami.
    Ce film qui est le pendant du complexe d’Œdipe – le complexe d’Electre de Jung (thèse non partagée par Freud) – est filmé de façon très simple sans fioriture mais en un noir et blanc esthétiquement parfait et avec – comme je l’aime – l’accompagnement par une narratrice de l’histoire. Ce film qui n’est pas sans me rappeler Éric Rohmer, dure 1 h 16 et il se veut faire partie d’un triptyque sur les femmes ou plutôt sur la fidélité et la jalousie avec « La jalousie » (2013) et « L’ombre des femmes » (2015).
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    205 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2019
    Louise Chevillotte et Raphaël Naasz sont très bien. Pour le reste, c'est de l'archi convenu, du déjà vu de chez déjà vu. Pas la moindre nouveauté ici, pas l'ombre d'une surprise C'est un film de Garrel de plus dont on ne comprend pas la nécessité. Cette histoire, il l'a déjà raconté en long et en large au moins dix fois. Pourquoi une fois de plus? Épuisant.
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