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    The Wall
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "The Wall" et de son tournage !

    Conseiller

    Un ancien militaire sniper répondant au nom de Nicholas Irving a servi de conseiller technique sur le film. Il était surnommé "the reaper" (le faucheur) lorsqu'il servait en Afghanistan en raison des 33 personnes recensées qu'il a tuées. Irving a par ailleurs écrit "Team Reaper: 33 Kills...4 months" en 2012 et "The Reaper: Autobiography of One of the Deadliest Special Ops Snipers" en 2015. Il travaille désormais pour la télévision et une mini-série sur son parcours sortira en 2017.

    Nicholas Irving a passé du temps avec les deux acteurs principaux (Aaron Taylor-Johnson et John Cena), et plus tard avec les figurants qui incarnent des soldats. Il leur a appris la bonne manière de tirer et de se déplacer, et avec Aaron Taylor-Johnson en particulier, il a évoqué en détail le caractère mathématique et mécanique du travail de repérage et d’observation.

    Blacklist

    Le scénario de The Wall, écrit par Dwain Worrell, figurait parmi la fameuse liste noire 2014 des scripts les plus aimés n'ayant pas pu aboutir à une mise en production.

    Idée de départ

    The Wall est le premier scénario de Dwain Worrell à devenir un film. Il l’a écrit en Chine, où il enseignait l’anglais. Il raconte : "Cette idée me trottait dans la tête et je me suis enfin décidé à la coucher sur le papier sur mon temps libre. Pour moi, le thème principal de cette histoire a toujours été celui du camouflage. Le film suit un sniper américain pris pour cible par un légendaire tireur d’élite irakien, mais il raconte également l’histoire d’hommes qui se mentent autant à eux-mêmes qu’à l’autre. Le jeu du chat et de la souris auquel ils se livrent durant la majeure partie du film est une manifestation extérieure de ce qui les agite intérieurement."

    Doug Liman et la guerre

    Le réalisateur Doug Liman est un spécialiste des ambiances guerrières et de l'action soutenue ! En effet, c'est à lui que l'on doit notamment La mémoire dans la peau, Mr and Mrs Smith et Edge of Tomorrow. Il est également annoncé à la réalisation de Justice League Dark.

    La question du langage

    Les échanges radio entre le soldat américain et son homologue irakien ainsi que leurs dialogues tout au long du film révèlent les points communs des personnages autant que le vaste fossé qui les sépare. Cela s’explique par l’intérêt de Dwain Worrell pour le langage. Le scénariste explique : "Je suis passionné de linguistique. J’ai étudié le mandarin à l’université d’État de Géorgie et je parle couramment le chinois. Apprendre une langue étrangère et essayer de penser et de converser dans cette langue vous donne une nouvelle vision de toutes les nuances qui entrent en jeu dans la communication. Le langage est pour moi l’un des outils les plus importants acquis au cours de l’évolution humaine."

    Travail de recherche

    Le scénariste Dwain Worrell a fait d’importantes recherches sur la guerre en Irak, l’état de stress post-traumatique et la vie quotidienne des soldats. Il commente : "J’ai rencontré des familles de militaires et regardé tous les documentaires possibles et imaginables sur le métier de tireur d’élite afin d’essayer de me familiariser avec leur jargon et de comprendre leur état d’esprit. J’ai ensuite envoyé le scénario à Amazon depuis la Chine et ils l’ont accepté en l’espace de deux semaines."

    Un soldat en plus

    Le réalisateur Doug Liman a ajouté à l’histoire un ingrédient qui n’était pas présent dans le scénario original : un troisième soldat, le sergent Matthews, officier supérieur du sniper américain Isaac. L’amitié qui lie les deux hommes vient encore accroître les enjeux du film. Isaac ne se bat pas uniquement pour sa vie, il se bat aussi pour celle de son camarade, et leurs efforts conjugués confèrent une toute nouvelle dimension à l’intrigue.

    "J’aimais la simplicité de l’histoire d’un soldat acculé derrière un muret, mais l’idée d’un film ne reposant que sur un seul acteur ne me plaisait pas, ça me rappelait trop ces exercices imposés sur lesquels planchent les étudiants en cinéma. J’ai donc conservé le postulat de départ en y ajoutant un personnage supplémentaire, celui du sergent Matthews, et l’histoire a pris un tout autre visage : celui d’un buddy movie. Leur amitié et le fait qu’elle soit mise en danger rend le film d’autant plus intéressant et palpitant", analyse le cinéaste.

    Tournage éprouvant

    Aaron Taylor-Johnson et John Cena n’ont pas hésité à passer plusieurs heures allongés sur le sable brûlant par plus de 42 degrés, et ce jour après jour, sans se plaindre. "J’ai été très impressionné par leur engagement", confie le producteur David Bartis.

    L'irak à Los Angeles

    The Wall a été tourné en 14 jours à Lancaster, dans le désert près de Los Angeles, ce que le producteur David Bartis ne peut s’empêcher de trouver ironique : "Après avoir parcouru le monde entier pour trouver le décor idéal, nous avons atterri à deux pas de chez nous ! Pour donner l’illusion que les personnages se trouvent à l’autre bout du monde, nous avons ajouté un pipeline au décor. Une partie de cet oléoduc a été construite sur le tournage, le reste a été créé en images de synthèse. Sa présence évoque nos intérêts au Moyen-Orient et les nombreuses vies sacrifiées au nom du pétrole sans jamais que cette question ne soit abordée frontalement dans l’histoire."

    L'importance du mur

    Le mur qui offre une protection précaire à Isaac contre l’assaillant irakien devient presque un personnage à part entière dans le film. La structure est progressivement détruite tandis que les deux soldats échangent des tirs ; la production a donc organisé le tournage en fonction de ses différentes étapes de destruction. Le chef décorateur Jeff Mann et Doug Liman avaient travaillé ensemble pour la première fois sur Mr and Mrs Smith et entretiennent depuis une étroite relation professionnelle et personnelle. 

    Le cinéaste déclare : "Aaron Taylor-Johnson a passé énormément de temps derrière ce mur, ça a vraiment été notre point de départ. Sur le plan visuel, Jeff Mann et moi avons essayé de raconter l’histoire en construisant tout un monde à travers ce mur parce que c’est ce qu’il représente pour Isaac ; il fait la différence pour lui entre la vie et la mort."

    Choix esthétiques

    Le calendrier serré du tournage, le budget restreint du film, les conditions météorologiques éprouvantes et la volonté de la production de tourner en lumière naturelle ont inspiré le directeur de la photographie Roman Vasyanov et validé sa décision de filmer sur pellicule plutôt qu’en numérique. Le technicien a choisi une approche visuelle adaptée à ces conditions météorologiques changeantes en optant pour le format Super 16, plus facile et rapide à insérer dans la caméra que le 35 mm, et idéal donc pour un tournage dans des conditions aussi inhospitalières et un calendrier aussi serré. Il confie : 

    "J’ai aussi pensé que le grain du Super 16, qui rappelle celui de la photographie de guerre, se prêterait merveilleusement à ce drame captivant. J’ai également eu l’idée de faire appel à la macrophotographie lorsque le personnage d’Aaron Taylor-Johnson est épuisé ou perd conscience, j’ai pensé qu’il serait intéressant d’utiliser un objectif très courte focale qui provoque des effets prismatiques. J’avais donc en tête ces plans très serrés mais également de vastes plans larges du désert avec la poussière suspendue dans les airs et les tempêtes de sable."

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