Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 21 septembre 2017
Pourquoi pas. Décors et images plutôt attrayantes, ambiance combinée d'un milieu de femmes. Le film est maîtrisé. J ai aimé les jeux des acteurs et actrices. L'histoire manque peut être un peu de dynamisme, rebondissements, de rythme. Manque de pression , de force dans le jeu ou le scénario . Au final, "tout ça pour ça"? Pourtant, j ai plutôt passé un bon moment. Et surtout je suis curieuse de comparer avec d autres adaptations.
Donc un pourquoi pas mais pas de quoi en garder sa dvdtheque
J'ai mis deux étoiles à ce film, une pour la musique et une pour le visuel qui était vraiment très agréable.
Le jeu d'acteur était vraiment peu appréciable. Quant au scénario, mon Dieu, j'ai tellement baillé que j'ai eu mal à la mâchoire. L'intrigue était longue, trop longue. J'ai fermé les yeux un instant, et je me suis réveillée quelques instants plus tard, l'intrigue n'avait pas vraiment avancé.
Ce film aurait pu être vraiment très bon, l'idée de base était très bonne, au final, je suis vraiment déçue.
Je ne connais pas la version précédente. Celle-ci est honnête. Les décors sont réalistes. Les acteurs sont crédibles. Leur jeu montre les sentiments, la duplicité, la jalousie, ... naissant au gré des rapports entre les protagonistes. Un bon moment !
Inutile remake du classique et dérangeant film de Don Siegel avec Clint Eastwood. Sofia Coppola se perd dans un maniérisme esthétique certes de qualité (photo et cadres) mais où émerge uniquement un savoir-faire sans le talent d’auteur de metteur en scène qu’on lui connaissait. Après The Bling Ring, aucun signe du retour en grâce de celle qu’on a tant apprécié à une époque. Un sujet original aurait été bienvenu plus qu’un remake sans intérêt où aucun changement ni apport n’est opéré. Beau et vénéneux à la limite.
Une magnifique mise en scène et une atmosphère digne de celles que nous a déjà montré sofia coppola précédemment : tension sexuelle, et sorte de froid ambiant. Mais a mon sens, il manque quelque chose, déjà je m'attendais a un scénario autre, plus abouti, moins "bizarre", le thème et l'histoire ayant déjà été écrit (pièce de théâtre de Garcia Lorca la maison de bernarda alba, puis film de Don Siegel, puis Mustang qui en dérive aussi, différemment bien sûr). Pour moi il y a comme quelque chose qui cloche dans l'enchaînement inattendu relation sexuelle entre le soldat et une fille - autre fille qui est choquée et le pousse - soldat qui tombe dans les escaliers - blessure grave - amputation de la jambe (déjà ça ça fait beaucoup) et ensuite soldat qui s'emporte, devient fou/violent - relation sexuelle entre la fille qui avait été "trahie" et lui - et le fameux happy ending repas d'empoisonnement du soldat. Honnêtement, j'ai juste l'impression qu'à l'écriture du scénario la personne à été prise d'une crise de folie : "comment pourrais-je faire l'histoire la plus invraisemblable possible ?" Parce que ça part quand même dans tous les sens pour pas dire grand chose. Mais j'aime ben le fait qu'on trouve si attirant le soldat puis que quelques minutes après notre jugement change au vu de son nouvel handicap physique (il faut avouer que ça rend la personne moins attirante quand même) et sa démence (plus ou moins justifié étant donné la jambe en moins)
c'était bien même si je l'ai vu en espagnol et que je n'ai pas tout compris j'ai adoré d'abord les décors étaient énormes pas étonnant que le film ait reçu le prix de la mise en scène et Colin Farell était une fois de plus bon acteur. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
Je n'ai pas vu la bande annonce, juste lu le synopsis. Les acteurs sont convaincants, le retournement de situation bien imaginé ... le scénario prenant, malgré quelques lenteurs au début.
Très déçue, notamment par le manque d'intériorité des femmes. C'est presque de la publicité mensongère, puisqu'on nous promettait une version du film de 1971 mais à travers le regard des femmes. La montée du désir pour cet étranger n'est absolument pas transmise, on ne comprend pas pourquoi elles sont soudain toutes folles de lui. Elles apparaissent toutes plus folles et idiotes les unes que les autres. Seule la petite brune qui le trouve dans la forêt réchappe de cette médiocrité. A éviter.
Le coté esthétique est indéniable et fait oublier, une certaine lenteur de la première partie. La seconde partie plaine de tension nous fait découvrir l'ambivalence de l'être humain, qui peut en fonction des évènements qu'il ne métrise pas, basculer du bien vers le mal.
Déçue. Un bon choix d’acteurs mais malheureusement le rythme du film ne m’a pas emporté. Le début est trop rapide. Les liens entre chaque personnages et le blessé sont flous et ne nous permettent pas de nous transporter dans le film. Par ailleurs, la fin est très bien.
Si vous voulez transformer une œuvre très ambiguë d’une grande puissance et possédant une tension sexuelle rare au cinéma en un joli livre d’images complètement vide d’émotion et de fond, appelez Sofia Coppola ! La fille du grand Francis a ainsi réussi à lisser complètement son adaptation du roman de Thomas P. Cullinan. Contrairement au chef-d’œuvre de Don Siegel, les personnages ne possèdent aucune ambigüitéspoiler: (oubliez le baiser pédophile de McBurney à Amy, la relation incestueuse de Martha et de son frère, les pulsions sexuelles qui animaient tous les personnages…) et aucune personnalité. De même, il est extrêmement surprenant de voir les thématiques raciales liées à la Guerre de Sécession complètement évacuées du film (le personnage de Hallie est tout simplement supprimé !!!) et de voir des décors et des costumes incroyablement propres alors que la région du film est en train de perdre la guerre.spoiler: Il en est de même pour les séquences où McBurney est gravement blessé : il faut qu’on ouvre la jambe de son pantalon pour voir du sang (surtout pour la séquence d’ouverture où il est loin d’être l’homme agonisant qu’interprétait Clint Eastwood dans la version de Don Siegel). Ainsi, la vision successive des deux adaptations fait énormément de mal à celle de Coppola car, ayant encore en tête toutes les séquences du premier film, la comparaison incessante de chaque scène prouve constamment à quel point la réalisatrice a affadi chaque instant : tout est plus joli (la photographie est très belle), ce qui n’est pas spécialement adapté au sujet, mais on perd tout le fond. Pour ce qui est des acteurs, ceux-ci ne sont pas mauvais mais sont obligés de se débrouiller avec ce qu’on leur donne, c’est-à-dire pas grand-chose. Ainsi, Sofia Coppola transforme la puissante œuvre mature et ambiguë de Don Siegel en un film réalisé par une petite fille riche qui semble tout ignorer de la dureté de la vie.
Que dire de ce film... Le sujet est intéressant, on découvre des jeunes femmes courageuses, un poil mystérieuse et on a tout de suite le sentiment malgré leur bienveillance qu'un truc cloche, il en est de même pour le capitaine McBurney. Et c'est à ce moment là que la réalisation de Sofia Coppola montre tout son talent. Elle nous expose alors chaque facette de ses protagoniste, et prend un malin plaisir à jouer avec les spectateurs qui fini par croire que les proies ne sont peut être pas celle que l'on croit. Un film intéressant et fort sympathique qui a malheureusement le gros défaut d'être beaucoup trop lent. A la sortie, j'ai eu le sentiment d'être restée une heure de plus dans la salle. J'ai eu cependant beaucoup de plaisir de retrouver Kristen Dunst, j'ai eu l'impression de ne pas l'avoir vu depuis des années ! Le casting reste impressionnant, mais plus que les grands noms ce sont Oona Laurence, Angourie Rice, Addison Riecke et Emma Howard qui m'ont beaucoup impressionnée. Un film au décors et à l'ambiance sympathique que je vous recommande si vous ne craignez pas les longueurs.
Avec son casting alléchant, "Les Proies" s'annonçait comme un film intéressant à la fois thriller psychologique et fable historique au coeur d'une Amérique dévastée par la Guerre civile entre Confédérés et Unionistes. Les décors très beaux, l'ambiance volontairement pesante et les longs silences créent une atmosphère presque mystique où le caporal John McBurney vient se perdre à la fois proie et prédateur... Si le film est un peu long à se mettre en place dans ce huis-clos, le rythme devient plus intéressant lorsque le mercenaire blessé commence à remarcher... Mais ensuite, alors que l'on s'attend à des retournements de situation le film garde un rythme de croisière jusqu'à la fin sans réel rebondissement. On sait ce qui va se passer, ça se passe. Et voilà... Un film qui malgré ses bonnes promesses s'est révélé un peu ennuyeux sur la fin.