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    Les Proies
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    GodMonsters
    GodMonsters

    1 254 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2017
    Visuellement bon, avec un très bon casting et de bons dialogues (les dialogues sont subtils). Cependant, l'histoire n'est pas vraiment passionnante, on regarde sans grand intérêt pour le dénouement de l'intrigue..
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    67 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2017
    La réalisatrice signe un film en tous points élégant mais curieusement assez désincarné. Elle ponctue son scénario de répliques perfides et de dialogues ironiques assez efficaces qui illustrent avec humour la tension sexuelle et la frustration régnant dans ce gynécée. Malheureusement, malgré un casting impressionnant, je trouve que les personnages manquent de relief. C'est criant chez Colin Farrell dont la partition est plutôt insipide. À l'annonce de ce projet, je m'étonnais qu'on s'attaque au remake d'un film aussi réussi que celui de Don Siegel en 1971. Chef d'œuvre d'ambiguïté, la première version était autrement plus subversive, poisseuse, violente et perverse. Portée par un Clint Eastwood au sommet de son sex-appeal, on avait toutes envie (enfin je crois :-) de lui refaire son pansement ! Le regard féminin que Sofia Coppola pose sur cette histoire tragique manque cruellement de chair et d'audace. Dommage.
    Morcar
    Morcar

    16 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2017
    Sentiment très mitigé à la fin de ce film, à la mise en scène soignée et franchement réussie, et à l'interprétation très bonne, mais pour lequel j'ai l'impression d'avoir été arnaqué à cause d'une bande-annonce qui vend une intrigue tout à fait différente de celle qui est finalement celle du film. Voilà bien longtemps que je n'avais pas été confronté à une bande-annonce aussi mensongère ! (bande-annonce qui par ailleurs montre des extraits de plus des 3/4 du film).
    La tension sexuelle dans ce pensionnat, suite à l'arrivée de ce soldat, monte petit à petit, mais le résultat est finalement bien loin de ce que laissait entendre la bande-annonce. On imaginait que l'élément perturbateur présenté dans la BA allait être le point de départ d'un long calvaire pour cet homme, et il n'en est rien.

    Dommage donc car encore une fois la mise en scène et l'interprétation sont bonnes. Mais le scénario décevant, surtout car il a été vendu différent.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 août 2017
    Film ennuyeux sans aucune tension érotique ou sexuelle. Des scènes puériles, castratrices et sans intérêt. Le film bascule dans la seconde moitié à partir d'un événement peu crédible ; la fin est désastreuse.
    Le tout est filmé dans la pénombre ce qui finit par faire mal aux yeux.
    Sylvain P
    Sylvain P

    317 abonnés 1 341 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 août 2017
    Si l'esthétique SofiaCoppolienne convenait (et même magnifiait) certains des univers de ses précédents films (Marie-Antoinette, Lost in Translation, Virgin Suicides...), force est de constater que dans le contexte d'un film aussi dramatique et historique, cette qualité se transforme en un défaut qui confère au snobisme ridicule, voire à la parodie. Les Proies est un ratage total.
    Flaw 70
    Flaw 70

    255 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2017
    Sofia Coppola s'est imposée tout au long de sa carrière comme une cinéaste de l'ennui. Pas que ses films soient ennuyeux (même si The Bling Ring met à rude épreuve) mais elle s'intéresse à l'ennui du quotidien et au vide que peu procurer l'existence. Et avec son nouveau film, The Beguiled, elle ne compte pas encore trahir ses thématiques et ce qui fait l'essence de son cinéma. Nouvelle adaptation d'un roman du même nom après un film, aussi du même nom, de Don Siegel en 1971, Coppola entend bien se lancer dans son premier remake et prenant cette histoire et la soumettant totalement à son regard si singulier. Surtout qu'ici elle renvoie directement à son premier film, The Virgin Suicides, de quoi promettre un retour aux sources salvateur pour la réalisatrice qui a quelque peu perdu de sa force avec ses derniers films ? Pas vraiment.

    Après avoir marqué tout le monde avec son très bon The Virgin Suicides et l'excellent Lost in Translation, ses deux premiers films, Sofia Coppola à ensuite souffert de la comparaison avec ses derniers. Beaucoup voulant retrouver la sensibilité et l'impact de ces œuvres mais elle n'a jamais vraiment réussi à retaper aussi juste. Avec Somewhere, qui reste malgré tout une belle réussite, elle tentait beaucoup trop de surfer sur ce qui faisait le charme de Lost in Translation mais l'originalité en moins. C'est aussi ce qui va faire du mal à son The Beguiled, car à trop vouloir rappeler The Virgin Suicides elle ne fait que le citer sans retrouver son essence. En terme de mise en scène, elle utilise souvent les mêmes plans pour symboliser l'enfermement et elle finit plus par s'auto-citer que de vraiment apporter quelque chose de nouveau à son cinéma. Après elle offre quand même une mise en scène solide, notamment dans ses premiers instants où la caméra se fait plus voyeuriste et trouble surtout dans sa manière d'utiliser la brume pour instaurer une atmosphère mystique. D'ailleurs techniquement le film est irréprochable, la photographie est somptueuse et magnifie chaque scènes d'une atmosphère à la fois pesante mais aussi incroyablement douce, nous enroulant dans un faux sentiment de confort sans pour autant enlever le sentiment d'un danger qui plane. Que ce soit dans la reconstitution d'époque, les cadres et le montage, le film s'avère carré et sans fausse note même si globalement il manque de fulgurance. Le film à eu le prix de la mise en scène à Cannes et même si il ne démérite pas il n'est quand même pas exceptionnel sur ce point.

    Mais The Beguiled souffre aussi de la comparaison avec son prédécesseur, le film de Siegel. Car même si sur la forme il se montre impeccable, on ne peut pas en dire autant sur le fond. Le film étant très court il ne prend pas le temps de vraiment développer ses personnages et nous donnent l'impression d'un développement succinct qui oublie les principaux atouts d'un huit clos et d'une guerre des sexes, la tension et la dualité. Même si embrasser le point de vue des femmes, là où le film de Siegel suivait plus celui de l'homme, est judicieux notamment dans la manière que Coppola suggère que l'un et l'autre sont très semblables, le tout manque d'approfondissement. On constate que l'homme comme les femmes sont à la fois prisonniers de leurs désirs mais aussi de l'ennui de leur quotidien. D'ailleurs la cinéaste est plus intéressée par ce dernier point que le premier ce qui enlève pas mal de tensions et crée même certaines longueurs. Il est intéressant de voir comment ils se séduisent pour se sortir de leurs quotidiens, chacun étant l'attraction de l'autre, et de voir aussi comment ce quotidien se retourne contre eux et qu'ils réagissent de la même façon lorsqu'ils se sentent menacés, par la violence. Coppola les prend avant tout pour des créatures victimes de leurs instincts mais ne pousse jamais la réflexion très loin et finit par la réduire aux femmes contre les hommes. Ce qui s'avère décevant et loin de la dualité passionnante qui découle derrière ce sujet. Surtout que le film ne brille pas non plus par sa subtilité à cause de dialogues trop appuyés et d'un casting assez effacé. Au final seuls Kirsten Dunst, très juste, et Colin Farrell, impeccable même si il n'a pas le charisme d'un Clint Eastwood, sortent un peu du lot face à une Nicole Kidman monolithique et Elle Fanning qui se contente de faire le minimum.

    The Beguiled est un peu la confirmation que le cinéma de Sofia Coppola tourne en rond. Elle reste une cinéaste au regard singulier et pas inintéressant mais apporte de moins en moins de soin à ses scénarios quitte à passer à côté des réflexions les plus palpitantes. Elle les esquisse mais ne semble plus intéressée à les explorer. En résulte un film relativement bien fait sur la forme, la mise en scène est très solide même si classique, mais vain sur son fond. La qualité technique ne suffit pas à faire un film et même si certains éléments maintiennent l'intérêt ici et là on plonge de plus en plus dans ce qui fascine la cinéaste, l'ennui. The Beguiled est donc une oeuvre relativement moyenne qui se montre plus faible que les films qu'elle tente de citer et surtout elle n'est pas vraiment soutenue par un casting en demi-teinte.
    Requiemovies
    Requiemovies

    192 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2017
    Inutile remake du classique et dérangeant film de Don Siegel avec Clint Eastwood.
    Sofia Coppola se perd dans un maniérisme esthétique certes de qualité (photo et cadres) mais où émerge uniquement un savoir-faire sans le talent d’auteur de metteur en scène qu’on lui connaissait. Après The Bling Ring, aucun signe du retour en grâce de celle qu’on a tant apprécié à une époque. Un sujet original aurait été bienvenu plus qu’un remake sans intérêt où aucun changement ni apport n’est opéré. Beau et vénéneux à la limite.
    Alejandro Almodoclint
    Alejandro Almodoclint

    16 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 août 2017
    Une fois de plus à la vue du générique final, je me suis dit "tout ça pour ça?". encore 10€ de perdu .....Etre aussi sévère avec un film de Sofia Coppola ? J'assume complètement, moi qui suis pourtant généralement assez fan de son travail.
    Là, certes on a une réalisation haut de gamme, un séduisant casting , de beaux décors et parfois de magnifiques images, mais sinon à part ça il n'y a rien!!!!!! Vous allez me dire c'est déjà pas si mal : oui mais ça ne suffit pas car pendant 1h30 on s'ennuie, c'est plein de lenteurs, on a aucun suspens et lorsque ça commence à s’accélérer et à être intéressant c'est déjà fini :( Peut-être est-ce un peu trop poétique pour moi? Peut-être n'ai-je pas compris la satire du puritanisme américain ? ni la description de la rivalité entre 7 femmes enfermées dans un pensionnat face à un séduisant soldat? ni comment les désirs empêchés peuvent se transformer en violence? Mon adhésion à Coppola sera pour la prochaine fois surement ...
    Le scénario suit portant parfaitement le livre dont il est tiré, mais on n'arrive jamais à accrocher...contrairement à la précédente adaptation (plus virile) de Don Siegel (avec Clint Eastwood);
    D'aucuns m'avaient dit que le film était rempli d'humour noir dont j'affectionne, je ne sais pas où ils les ont vu ou peut-etre ai-je dormi?
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    371 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2017
    Un remake plan plan et tapissier de l'excellent film de Siegel où Sofia Coppola peine à passer au travers de la comparaison malgré tous les efforts du monde, même si le regard disons plus féminin fonctionne un temps, notamment pour s'intéresser au petit jeu de désirs des pensionnaires, Kirsten Dunst sort du lot grâce à son rôle tout en subtilité. Seulement ce pauvre diable de Colin Farrell ne parvient absolument jamais à faire oublier un Clint Eastwood qui capturait tout le relief des ambiguïtés de cette histoire, ici son personnage se transforme d'une seconde à l'autre tout en voyant pour nous la chose arriver, ce qui dénature relativement toute tension. Et puis la fin c'est un total copié collé, donc bwarf!
    Enfin en toute honnêteté j'aurais préféré découvrir ce film indépendamment du souvenir de l'original, car je n'ai pas réussi à m'en découdre, cela dit ça aurait pu être pire, genre mettre du Lady Gaga durant la scène du lavement.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    289 abonnés 2 849 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 août 2018
    un cadre agréable, une belle lumière, un casting étoilé ne suffisent pas à combler un scénario bien mince. le film ne décolle jamais vraiment, l'intrigue aurait pu être beaucoup plus poussée apportant un climat inquiétant. finalement, un résultat platonique, sans véritable enjeu.
    Ricco92
    Ricco92

    192 abonnés 2 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 septembre 2017
    Si vous voulez transformer une œuvre très ambiguë d’une grande puissance et possédant une tension sexuelle rare au cinéma en un joli livre d’images complètement vide d’émotion et de fond, appelez Sofia Coppola ! La fille du grand Francis a ainsi réussi à lisser complètement son adaptation du roman de Thomas P. Cullinan. Contrairement au chef-d’œuvre de Don Siegel, les personnages ne possèdent aucune ambigüité spoiler: (oubliez le baiser pédophile de McBurney à Amy, la relation incestueuse de Martha et de son frère, les pulsions sexuelles qui animaient tous les personnages…)
    et aucune personnalité. De même, il est extrêmement surprenant de voir les thématiques raciales liées à la Guerre de Sécession complètement évacuées du film (le personnage de Hallie est tout simplement supprimé !!!) et de voir des décors et des costumes incroyablement propres alors que la région du film est en train de perdre la guerre. spoiler: Il en est de même pour les séquences où McBurney est gravement blessé : il faut qu’on ouvre la jambe de son pantalon pour voir du sang (surtout pour la séquence d’ouverture où il est loin d’être l’homme agonisant qu’interprétait Clint Eastwood dans la version de Don Siegel).
    Ainsi, la vision successive des deux adaptations fait énormément de mal à celle de Coppola car, ayant encore en tête toutes les séquences du premier film, la comparaison incessante de chaque scène prouve constamment à quel point la réalisatrice a affadi chaque instant : tout est plus joli (la photographie est très belle), ce qui n’est pas spécialement adapté au sujet, mais on perd tout le fond. Pour ce qui est des acteurs, ceux-ci ne sont pas mauvais mais sont obligés de se débrouiller avec ce qu’on leur donne, c’est-à-dire pas grand-chose. Ainsi, Sofia Coppola transforme la puissante œuvre mature et ambiguë de Don Siegel en un film réalisé par une petite fille riche qui semble tout ignorer de la dureté de la vie.
    Newstrum
    Newstrum

    35 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 septembre 2017
    La mise en scène vaporeuse de Sofia Coppola sied mal à ce récit d'un soldat nordiste blessé recueilli dans un pensionnant de jeunes filles. On ne ressent guère de tension durant la première partie et les évènements de la seconde semblent précipités. Quant aux personnages féminins, ils ne sont guère creusés, un comble alors que Sofia Coppola entendait raconter cette histoire du point de vue des femmes. Très moyen donc. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    rogerwaters
    rogerwaters

    130 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2017
    On se demande quel était l’intérêt de refaire Les Proies, petit classique de Don Siegel, pour finalement l’édulcorer davantage que dans les années 70. La vision féminine est ici privilégiée, même si aucun personnage ne sort vraiment grandi de cette histoire bien perverse. La réalisatrice échoue à créer une tension dès le début et nous laisse parfois à l’abandon, tant elle n’arrive pas à créer une sensualité entre les personnages, pourtant tous frustrés sexuellement. Heureusement, la deuxième partie du film se révèle plus perverse et donc plus intéressante. Toutefois, la réalisatrice ne parvient jamais à nous impliquer totalement dans ce qui se déroule à l’écran et livre donc un bel exercice de style appliqué, bien joué, mais finalement assez anodin et que l’on publiera bien vite contrairement à son aîné.
    Jonathan M
    Jonathan M

    119 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2017
    Bien trop timide pour faire naître l'angoisse, bien trop sage pour surligner l'horreur, ce huit clos est bien fade. Sofia Coppola nous avez habitué à des incursions dans des sujets bien diverses les uns des autres, mais qui avait ce trait estampillé Coppola, qui laisser place à beaucoup de fantaisie scénaristique. Les Proies est une demie déception pour ma part, dans la mesure où le classicisme de la forme, poli, un peu trop à mon goût, dans le sens du poil une histoire de huis clos déjà bien terne de base. A l'écran, les couleurs choisies sont lourdes, dissimulant des performances d'acteurs en-deçà de leur potentiel voué. Un ensemble insuffisant.
    Daniel C.
    Daniel C.

    134 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2017
    Prenez des actrices renommées, une fille de cinéaste de renom, des moyens de tournage conséquents et malgré tous ces ingrédients, cela ne fait pas nécessairement un bon film. Quel est le message de cette histoire ? Le contexte de la Guerre de Sécession n'existe que par le bruit des canons à la fois lointains et proches. Un nordiste blessé est trouvé par l'une des jeunes pensionnaires d'un internat de jeunes filles dans le Sud. L'émoi général que va déclencher la présence de cet homme au milieu de cette communauté féminine est sans doute ce qui est le mieux réussi dans ce film, mais la réalisatrice n'en fait rien. On ne voit pas où elle veut aller. Ce qui va fragiliser le groupe, puis le ressouder autour d'un objectif commun n'est pas exploité. L'esclavagisme, qui est quand même l'enjeu central, me semble-t-il de la Guerre de Sécession, aurait pu être travaillé au travers de cette situation. Non vraiment, la lumière a beau être magnifiquement travaillée dans "Les proies", je me suis ennuyé et suis resté sur ma faim...
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