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    Les Proies
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    313 critiques spectateurs

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    jaja77
    jaja77

    59 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2017
    un très beau film durant la guerre de session dans un internat de jeunes filles qui accueillent à bras ouvert un soldat blessé bien qu'il soit au camp adverse. une très belle prestation de la gente féminine et du seul homme "colin farell" parfait aussi qui y fait régner une atmosphère entre rivalités et jeux dangereux.côté sentiments. donc un bon moment de cinéma pour ma part.
    eduboisgeoffroy
    eduboisgeoffroy

    47 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2017
    The Beguiled, " le séduit" ou "les séduites", une adaptation en demi-teinte par Sofia Coppola. A la différence du premier film de Don Siegel de 1971, le film est recentré sur les personnages féminins. Disparaissent les aspects racistes et incestueux du premier film. Le caporal nordiste est confronté exclusivement à un microcosme féminin, où frustrations sociales et sexuelles, peurs et désirs, rêves et renoncements des femmes, jeunes filles et fillettes vont faire du soldat une marionnette objets des querelles, jalousies et mensonges que nourrissent ces femmes les unes envers les autres. Les dialogues sont épurés, les contacts avec le monde extérieur pratiquement inexistants, contrairement au premier film. Les soldats sudistes apparaissent comme des spectres, des ombres, entraperçus ou croisés un court moment.
    Sofia Coppola, fidèle à son écriture cinématographique privilégiant l'image et la photographie sur les dialogues, fait de chaque plan, de chaque couleur, de chaque espace, de chaque lumière, les éléments clés du récit. Nul besoin de dialogues. Des espaces extérieurs sombres, verdâtres, brumeux, autour du jardin et de la maison, forment une sorte de forêt des sortilèges et démons, de cauchemars et de violences que recèle le monde extérieur en guerre.
    Qu'une petite fille s'y aventure pour y ramasser des champignons ou y secourir de petits animaux, son innocence qui la poussera à introduire dans l'espace clos d'une belle demeure blanche, à colonnade, sorte de temple sacré dédié à une fausse idée de la féminitié, un démon/soldat, objet de tentations, puis d'un déchaînement de violence et de haine, la pureté apparente de ce pensionnat de jeunes filles vole en éclat dès les premières images du soldat que l'on installe dans le salon de musique, lieu symbolique du pensionnat.
    Sofia Coppola apporte un soin extrême à l'évolution des couleurs et à la confrontation des teintes claires, roses, bleues, etc des robes, à celles du dehors , vertes et bleues, sombres ou de l'uniforme du soldat. Comme les roses du jardin, que tente en vain de libérer le caporal nordiste, les costumes et pièces de la vaste demeure sont immaculés, excepté le salon de musique souillé par le sang du soldat. Chaque objet de la maison, chaque bougie, le lustre de cristal brisé, les chemises de nuit de dentelles blanches, les corsets éclatant des femmes tenus par de petits boutons bien fragiles, tous évoquent les différents caractères de ses femmes qui depuis 4 ans de guerre de Sécession tentent de se protéger des violences guerrières masculines, de la mort qui a emporté maris, frères et fiancés, et de protéger le souvenir d'une culture sudiste, européenne, où les femmes sont cultivées mais recluses, condamnée à rêver une vie de livres et de partitions sans possiblité de se confronter au monde réel.
    Le casting est excellent, l'interprétation homogène et pertinente.
    Malgré le talent de la réalisatrice, cette écriture très visuelle, épurée, manque quelques fois de dialogues, de scènes qui donneraient aux différentes relations entre le soldat et chacunes de ces femmes, plus de force et de sens.
    Pour ma part, un film visuellement intéressant, du très bon Sofia Coppola.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    93 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2017
    Excellente interprétation de l'ensemble du casting. Je ne m'explique pas le titre VF. C'est un peu le miel et les abeilles pendant la guerre de sécession. il y règne une atmosphère érotique. plaisant mais peut être un peu lent. Cela serait bien en pièce de théâtre aussi.
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2017
    Sofia Coppola nous offre avec les Proies, un très beau film. Les actrices sont excellentes même celles qui interprètent les pensionnaires. Bien entendu Nicole Kidman mais c'était attendu. Colin Farell dans le rôle du soldat nordiste est plus vrai que nature. Un film où on ne s'ennuie pas. A voir
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 30 août 2017
    Les remakes souvent pas terrible
    s et là ce film confirme la règle je préfère 100 fois le 1er de Don Siegel avec Clint Eastwood qui avait un plus grand charisme que Colin Farrel qui est très fade et pas du tout séduisant dans ce rôle, j'ai trouvé ce film très ennuyeux
    stanley.k 2
    stanley.k 2

    16 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 août 2017
    SI Sofia Coppola c'était spécialisé à filmer dans ces précédents longs la vacuité contemporaine, elle s'attaque la à un remake d'un film de Don Siegel sans aucun recul, aucune parabole ( sur la société actuel) ni aucune variante qui pourrait être intéressante pour ce démarquer du film originale....Du plagiat donc sans l'aspect subversif de quelque scénes de l'original et sans point de vus auquel c'est vrai Coppola nous a jamais habitué...
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    70 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2017
    J'avais adoré Virgin Suicide puis, au fil de sa carrière, j'ai été de plus en plus déçue par Sofia Coppola. Aujourd'hui, nous retrouvons justement l'ambiance de cette première oeuvre, et c'est bien! Un univers de très jeunes filles, dans un cadre désuet qui met en valeur leur innocence et leur fragilité.

    Je n'ai plus tellement de souvenirs du film de Don Siegel. Mais ce qui est certain, c'est que c'était un film de mec. Ici, c'est une oeuvre féministe -et ça change tout!

    Le soldat nordiste blessé en Georgie -un mercenaire en fuite, pas un militariste convaincu!- c'est ici Colin Farrell, très bien. La délicieuse petite Amy (Oona Laurence) le trouve en ramassant des champignons, et, pleine de bons sentiments, le ramène jusqu'au pensionnat où miss Martha (Nicole Kidman) tente de survivre avec le reste de sa petite troupe, une institutrice et cinq ados qui, pour des raisons diverses, n'ont pu être exfiltrées hors de cette zone de combat. Ce sont de bonnes chrétiennes; elles soigneront sa blessure avant de le livrer aux Confédérés car, en l'état, il ne survivrait pas; et, comme il est joli garçon, toutes ces demoiselles cherchent une occasion de venir lui rendre visite.

    Mais le caporal McBurney n'a pas du tout l'intention de finir prisonnier. Pas plus que de retourner faire la guerre du côté du Nord. Il est heureux comme Renard dans un poulailler; rétabli, il rend des services, il remet le jardin en ordre puisque le petit gynécée n'a plus de personnel; et puis, pour mieux assurer sa position, il entreprend de séduire ces dames. Il commence par déclarer son amour à Edwina, l'institutrice, la vieille fille (Kirsten Dunst) qui n'en demandait pas tant.... plus subtil avec la raide miss Martha, il va user de la flatterie puisqu'il a compris qu'elle était assez orgueilleuse. Quant à l'aînée des pensionnaires, Alicia (Elle Fanning), c'est encore plus simple: elle lui a fait des avances très directes. Bref, regardez comme Sofia nous a mis dans sa poche: le caporal n'aura que ce qu'il mérite; il a juste trompé la confiance de femmes en grande fragilité, mais aux sentiments élevés, en jouant sur ce qui leur manque le plus, la sexualité. Donc ce n'est en rien un remake, même si sur le plan scénaristique c'est copié-collé. Cela dit, ce serait sympa qu'Arte, par exemple, nous reprogramme le film de Don Siegel....

    Toutes les jeunes filles sont décrites finement avec leur personnalités; la rondouillarde un peu nunuche, (c'est le rôle le plus souvent réservé aux rondouillardes...) Addison Riecke; les musiciennes, dont l'une a des idées politiques très arrêtées: elle hait les nordistes et rechigne à jouer pour le caporal: Angourie Rice et Emma Howard.... oui vraiment, Sofia a un talent sans pareil à décrire ces très jeunes filles et leur grâce éphémère.... Les décors sont raffinés et les extérieurs poétiques. Je me suis vraiment laissée prendre au charme et j'ai beaucoup aimé!
    jeff21
    jeff21

    58 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 août 2017
    Film hélas un peu mou sans réelles émotions. Tout semble plat, mal rythmé, mal joué et pour tout dire un peu bâclé. Très décevant au final avec une fin d'ailleurs très décevante...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 août 2017
    Merveilleux. J'ai adore ce film hors commun filme à la Kubrick. Ce n'est pas un film thriller . C'est un drame ... Nicole est magnifique
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 août 2017
    la bande annonce ne reflete pas du tout l'ambiance du film. et une fois que vous avez vu la BA, vous avez vu les passages les plus importants du film. a tel point que nous avons pu deviner très facilement la fin... un film très beau esthetiquement mais ennuyeux a mourir.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    171 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 août 2017
    Le contemplatif et les personnages féminins définissent la marque de fabrique de Sofia Coppola. Dans "Les Proies", deuxième adaptation du livre de Thomas P. Culminant, un soldat se retrouve dans une école pour jeunes filles après avoir été blessé à la jambe. S'en suit des jeux de séduction entre lui et les occupantes de tout âge. Mais ce petit jeu ne dura pas longtemps. Malheureusement l'histoire est assez pauvre et c'est du aux personnages féminins qui se ressemblent tous. C'est assez étonnant qu'une femme fasse un film où toutes les femmes veuillent le même homme juste parce qu'elles n'ont pas vu depuis un moment. C'est assez réducteur. Là où le film réussit au haut la main, c'est bien sur sa réalisation. Sofia Coppola insiste sur le contemplatif avec des plans magnifiques, une mise-en-scène sobre mais très efficace. On remarque aussi le jeu parfait des acteurs, rien à redire la dessus non plus. L'absence de musique non-diégétique augmente la sensation de longueur. On comprend ce choix mais heureusement que le film ne dépasse pas les 1h30. Sofia Coppola signe un film personnel à la mise-en-scène magistrale mais qui reste assez vide.
    Guiciné
    Guiciné

    141 abonnés 1 217 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2017
    Un film qui prend son temps mais pas toujours à bon escient et qui arrive à installer une certaine pesanteur, mais qui hélas se dénoue trop rapidement en rapport à la mise en place des idées. Dommage car l'interprétation est magnifique et la photo plutôt recherchée.
    Pierre Andre E
    Pierre Andre E

    12 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2017
    Malgré un jeu d'acteur plutôt brillant ( surtout chez Kidman et Dunst ), on ne sort pas beaucoup de la rêverie à la David Hamilton... Un beau soldat blessé qui éveille la libido endormie de quelques femmes... Il aurait fallu plus d'audace dans la mise en scène et les enjeux pour que l'on se sente vraiment emporté. Du coup, la fin arrive un peu comme un pétard mouillé...
    Wikus83
    Wikus83

    24 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2017
    Après avoir filmé l'ennui et la mélancolie avec brio (Virgin Suicides, chef d'œuvre absolu pour son premier film) comme avec paresse (Somewhere), Sofia Coppola reste dans l'exploration du désir féminin avec un casting 4 étoiles (Colin Farrell, Nicole Kidman, Kirsten Dunst, Elle Fanning).

    Sauf qu'à ralentir, c'est le spectateur qui s'ennuie ferme dès les premières minutes.
    C'est indéniablement beau, mais tellement interminable qu'après avoir lutté pendant plus d'une demi-heure pour essayer de m'intéresser à cette histoire de femmes troublées qui minaudent devant un soldat recueilli dans leur pensionnat pendant la guerre de Sécession, je suis sorti de la salle.

    Quel dommage de réussir autant ses deux premiers films et de se fourvoyer autant ensuite.
    eleonora
    eleonora

    14 abonnés 313 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 août 2017
    Cette plongée dans le Sud profond des Etats Unis se révèle vite soporifique. L'installation du soldat dans le pensionnat est très longue mais donne lieu cependant à une belle scène de soins de la part de Nicole Kidman. Les jeux de regard ou d'effleurement de mains révèlent bien le fait que le soldat ne laisse pas ces femmes et filles indifférentes. Malheureusement le rôle de chacune est réduit à la portion congrue; le côté sensuel est vite gommé par des scènes de prière.On assiste à un défilé dans la chambre du soldat avec peu de dialogues d'où des personnages sans épaisseur. Le film bascule ensuite dans la violence de manière incompréhensible , avec une fin ultra prévisible.
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