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    Les Proies
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    titicaca120
    titicaca120

    369 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2017
    un film visuellement et esthétiquement très beau et fort bien joué.
    un presque huis clos glaçant au scénario parfait.
    malgré un rythme assez lent on prend plaisir à chaque scène.
    islander29
    islander29

    805 abonnés 2 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2017
    un peu flamboyant, je trouve, le synopsis d'Allo ciné. Le film est ans doute le plus discret de Sofia Coppola. s'adresse plutôt à des cinéphiles sensibles, mais peut intéresser un grand public. Le début est interminable, mais nous plonge dans l'ambiance du 19ème siècle américain.... Après c'est vrai que la seconde moitié est subtile et apporte son lot de surprises, sans tapage ni forfanterie. On est alors pris par les personnages, si bien interprétés, et si bien imprégnés de la guerre de sécession...A noter la belle sobriété des décors, intérieurs et extérieurs dans cette plantation de Virginie (qui vu certains végétaux me semble plutôt de Louisiane, mais bref) ......Nicole Kidman et Kirsten Dunst, ainsi que leurs jeunes élèves sont magistrales et toutes ont rôle à jouer dans l'affaire....Une atmosphère qui peut faire penser de loin au film de Amenabar Les autres (je n'ai pas été vérifié)? cela reste un cinéma élégant dans le fond et la forme, et qui au final, malgré une certaine lenteur emporte les suffrages.....J'ai apprécié ce film discret.
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    44 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2017
    Un très joli film sur fond de guerre de sécession ou Nicole Kidman dirige quelques jeunes femmes dans un internat et le souci va commencer quand ses femmes vont aider un officier du camp adverse blessé et la elles tombent toutes sous le charme de cet officier joué par Colin Farrel. Évidemment il ne se rend pas compte tout de suite que ses heures sont comptées et pourtant il ne demande qu'à oublier cette guerre et rester avec elles. Très beau décor très beaux costumes merci à Sofia Coppola à voir
    Marc P
    Marc P

    31 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 août 2017
    Un très bon Sofia Coppola avec une belle performance de Nicole Kidman. un casting très bien étudié. J ai adoré
    VOSTTL
    VOSTTL

    75 abonnés 1 826 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mars 2020
    Que dire ? Que penser ? Commençons par la photo : douce, poétique pour les extérieurs, douce et obscure en ombres chinoises pour les intérieurs ! Ce n'est pas un compliment ! Le reste : du rien, un film à rien, un remake inutile qui n’apporte rien, amputé d’intensité, de tension, de charge érotique. Eh ! C’est Sophia Coppola ! C’est sa vision ! « Les proies » vu par une femme. C’est son point de vue. Entendu, je respecte sa démarche artistique mais elle ne me convient pas car rien ne fonctionne à part la photo, et encore ! Elle n’a rien de sensationnelle. Elle lorgne du côté carte postale de luxe, et encore ! Certes, je suis sous influence Siegel/Eastwood mais quand même je suis persuadé qu’une Kathryn Bigelow ou encore une Jane Campion auraient traité le remake avec plus d’aspérité, plus de rusticité, plus de profondeur, plus de tension érotique, plus d’épices, plus de venimosité que cet acidulé insipide signé Sophia Coppola. C’est quoi ce film ? Une parodie ? Un exercice de style à la Hamilton du pauvre pour élève en fin d’année dans un atelier de cinéma ?! Un film inutilement délicat. Tout est fade, chichiteux jusqu’aux jeux des acteurs. Le caporal joué par Clint Eastwood était un loup dans une bergerie, tout dans son interprétation à travers ses silences, ses regards, ses sourires respiraient la manipulation et le désir ; de la petite Amy (Remaquable Pamelyn Ferdin) à Carol en passant par miss Farnworth (Merveilleuse Géraldine Page) et Edwina toutes transpiraient la jalousie, la frustration et le désir. Oui, « Les proies » de Don Siegel n’étaient pas qu’une lecture à sens unique masculine, le récit concernait aussi les femmes. Mine de rien, un film plus féministe que celui de Coppola. L’acteur Clint Eastwood a prouvé l’étendu de tout son talent en acceptant d’interpréter un personnage homme-objet, malmené par quelques femmes de caractère. Ce qu’on ne retrouve pas chez Coppola. Cela semble surfait, artificiel. D’accord, « Les « proies » de Don Siegel a été un échec commercial, mais au fil du temps, il s’est inscrit comme une des oeuvres majeures du cinéma. « Fuyez ce désastre et revoyez plutôt le joyau noir de Siegel. » nous écrit les Cahiers du Cinéma ; mieux : « Film creux, incapable de retranscrire la perversité du texte qu'il adapte ou de dupliquer l'audace du film dont il est le remake, "Les Proies" est la proposition la plus faible et désincarnée de Sofia Coppola », selon Ecran Large. C’est ça : désincarné ! « Les proies » version Sophia Coppola : des jeunes filles caressant un édredon de soie avec le revers de la mains sans risquer de le froisser ! Désastreux !
    Jorik V
    Jorik V

    1 230 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2017
    Il est plutôt étonnant, de prime abord, de voir Sofia Coppola s’atteler pour son sixième film à une reconstitution d’époque, qui plus est un remake. Elle, qui à l’accoutumée est plus habituée à sonder les vicissitudes adolescentes et/ou féminins dans un monde bien contemporain, se plonge donc en pleine Guerre de Sécession pour y mettre un Colin Farrell blessé en soldat confédéré dans un pensionnat de jeunes filles. Au final, son film lui ressemble tout de même beaucoup et le fond est tout aussi féministe, sans que ce terme soit un défaut, que peut l’être le reste de sa filmographie. Ce sont bien les demoiselles qui tiennent le haut de la rampe ici et plus le film avance, plus cela semble une évidence. Si l’on passe un moment agréable et que, sans avoir vu l’original avec Clint Eastwood, on ne devine pas vers où le script va nous emmener, il y manque cependant un je ne sais quoi…

    « Les Proies » a reçu le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes cette année. Sans que tous les films soient sortis, difficile de dire si c’est ce long-métrage qui le méritait le plus mais dans tous les cas, la cinéaste soigne toujours autant sa mise en scène. Sans être tape-à-l’œil, sa caméra enveloppe ce huis-clos dans la moiteur du sud-est américain avec volupté et des images léchées du meilleur goût. La grande maison coloniale où se déroule l’action semble endormie et coupée du monde et les plans de la réalisatrice la placent dans une torpeur crépusculaire qui donne à l’ensemble une ambiance éthérée tout à fait délicieuse. C’est d’ailleurs dans la façon dont elle plante le contexte et l’impression ouatée qui en ressort que la fille Coppola s’en tire le mieux.

    Pour ce qui est de la trame générale, elle semble moins à l’aise. Son film peut sembler plat mais paradoxalement il est peut-être trop court. En effet, la plupart de ses personnages ne sont pas assez creusés et on ne peut vraiment s’attacher à eux ou à leur histoire. L’exemple le plus frappant est le personnage d’Elle Fanning réduit à une post-adolescente aguicheuse et peu farouche. Hormis minauder, on n’en sait que très peu sur elle. Quant à Colin Farrell, si sa beauté virile est parfaite pour le rôle, son personnage passe trop rapidement d’une attitude à l’autre sans parfois de réelle logique et le comédien ne semble pas toujours à l’aise. Nicole Kidman et Kirsten Dunst sont mieux loties mais n’ont pas assez de temps à l’écran pour étoffer leurs rôles. Surtout, il manque surtout de la tension sexuelle inhérente à un tel sujet mais aussi de sensualité refoulée et de venin pour que le trouble recherché puisse agir. « Les Proies » semble trop timoré et n’en devient qu’une simple évocation d’une invasion masculine au pays des femmes.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    178 abonnés 1 428 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 août 2017
    J'ai un avis très mitigé sur ce film car malgré ce que j'avais en tête en me rendant en salle, j'en suis ressortie un peu déçue et encore sur ma fin. Nous avons là, certes, un casting d'exception et pourtant le film se tire énormément en longueur et finit sur beaucoup trop de points d'interrogation.
    Eponaa
    Eponaa

    188 abonnés 1 108 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2017
    Ce n'est pas que ce film est mauvais en soi mais c'est l'exacte réplique d'un film de 1971 avec Clint Eastwood. Quel dommage qu'on manque à ce point d'imagination pour produire des remakes au lieu de réelles nouveautés. ...
    Stéphane C
    Stéphane C

    56 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 août 2017
    Plus inconsistant le film de Sofia Coppola c'est possible ? Un film bâclé, totalement éthéré et émaillé de longueurs interminables ... 🎬
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 juillet 2017
    film intéressant, originale avec une belle brochette d'acteurs. on se demande quel est le message de ce film mais en même temps on reste bien captivé du début à la fin.
    virnoni
    virnoni

    95 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 septembre 2017
    Bouhhh la nullité! Passez votre chemin. Encore une réalisatrice sur-évaluée du fait de ces 1ers films majestueux. Sofia Coppola perd donc son talent avec l'âge. Cela devrait pourtant être le contraire. J'étais alléchée par le casting, le style typique poétique et gracieux de Coppola, mais je craignais aussi tant son dernier film avait perdu ces effets et ce talent particulier. On assiste donc à sa chute. Comment a-t-elle reçu un prix de mise en scène ? Merci intelligentsia idiote de Cannes! C'est fade, c'est bête (merci l'image de la femme...film féministe lis-je ??). L'image n'est pas belle, Coppola pensant bien faire en utilisant un "vieux" format et des couleurs saturées (comment peut-on dire qu'elles sont lumineuses ?). Les actrices sont en roues libres, mais comment faire autrement quand leurs personnages sont aussi creux que des huitres!? Aucune psychologie : zouuu en 10mn, un soldat blessé arrive, zouuu leurs hormones sont en ébullition ! Elle se jettent tour à tour sur ce pauvre idiot, qui, lui-même, ne sait que faire de ses propres hormones...ou son besoin de survie dans ce monde de mantes ! Cela aurait tellement pu être plus sombre, violent, tendu, sensuel et sexuel. C'est mou et abrutissant en entendant ces gourdasses chanter, jouer de la musique, piaffer, manger, se cacher, s'effrayer...1h30 à bailler! Les dialogues sont insipides.
    On pense bien que tout ceci ne va pas se finir par un joli mariage...la conclusion arrive donc péniblement, de manière aussi illogique que l'ensemble. Tout ça pour ça à la fin...pardon, je m'étais endormie!
    Kidman est tjs majestueuse quoiqu'elle fasse, c'est sa force et son luxe, mais arrêtez la chirurgie! Kirsten Dunst est vraiment pas mal également (naturelle et pourtant elle a vieilli de manière peu gratifiante). Colin Farell est fade mais assez impeccable dans ce personnage fadasse justement. Quant à Elle Fanning, je suis déçue car elle est horripilante (même si c'est le but de son personnage) mais jusqu'au ridicule, même pas appétissante, ni dangereuse. Quel dommage que ce casting, pourtant impeccable sur le papier, soit si mal exploité !
    Je n'ai pas vu l'original, ni lu le texte initial, mais avec qq scènes narratives/explicatives en plus, un zeste de sensualité, d'originalité, plus de force et de laisser aller dans les gestes, les regards, les silences : l'ensemble aurait pris surement corps.
    Au secours donc! Navet de cette rentrée et ciao Coppola pour ma part.
    Coxwell 51
    Coxwell 51

    22 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 août 2017
    Don Siegel est mort dans une certaine indifférence. Sa vie de cinéaste n’a pas suscité la même attention que les débuts de chaque rejeton de famille Coppola. Après avoir été finalement passé sous silence dans le rôle assez déterminant qu’il a exercé dans la carrière de Clint Eastwood (Dirty Harry - 1970), Don Siegel vient à nouveau de se faire coiffer au poteau de la reconnaissance par l’existence du gentil film enrubanné de S. Coppola. Son film proposait une vision rurale et terreuse bien inscrite dans la réalité et les projections que se faisaient les Nordistes de ce territoire de Virginie du mi-XIXe. Une histoire malsaine et transgressive dans laquelle Clint Eastwood - ô combien plus charismatique que C. Farrell - campe un individu peu à peu habité par un environnement trouble, mystérieux et contradictoire dans les apparences et les fantasmagories de l’Amérique terrienne du XIX e siècle. A cette version de 1971 dont la texture d’image était faite de terre et de chair suintante, Sofia Coppola construit un objet artificiel et déterritorialisé dans lequel broderies et sourires « Virgin suicides » participent (in)offensivement) à l’oppression générale de la guerre, de ses hommes, de l’esclavage, de la chair meurtrie, et des plaisirs refoulés. La photographie brumeuse et sans contraste caractérisent bien la retenue presque prude (oh tu es jolie ! sourire - yeux - sourire - bis) de la manipulation psychologique d’un personnage et de ses proies (ou l’inverse), une tension inaboutie et inadaptée entre la chasse et l’horreur supposées des uns, et la cueillette et la douceur innocente des autres. Toute la dureté intrinsèque à cette histoire est policée dans une platitude d’images et de narration qui font regretter amèrement la première adaptation sèche et grinçante de cette expérience presque primitive, mais bien plus envoûtante (beguiled).
    Aldrium
    Aldrium

    10 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2017
    Film creux et vidé de toute substance... Certes Sophia Copolla s'est plus intéressée au côté féminin des protagonistes, mais en malheureusement oubliant de mettre de la profondeur dans ses personnages. La première partie est toute en nuance, et la réalisatrice joue très bien sur le côté ambigu du personnage joué par Colin Farrell. Elle exprime bien le côté "vieille Angleterre" emprisonnée dans les normes de Nicole Kidmann également mais à force de vouloir vider l'oeuvre originale de tout contenu sexiste, ou raciste du film de 1971, on arrive à un film plat et sans saveur, avec des réactions de personnages totalement aberrantes car tombant comme un cheveu dans la soupe (car faisant référence à des éléments présents dans l'oeuvre originale mais coupé par la réalisatrice.
    Bref, cette nouvelle mouture n'apporte rien bien au contraire...
    Caine78
    Caine78

    6 247 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 septembre 2017
    Inconditionnel du film original, je pensais Sofia Coppola capable d'offrir un remake digne de ce nom, à défaut d'atteindre le pouvoir subversif du chef-d'œuvre de Don Siegel : hélas, il n'en est rien. S'il y a un domaine où la fille du grand Francis Ford brille ici, c'est sur la technique. L'écrin est magnifique, la lumière superbe, les costumes au diapason et son talent pour exploiter le lieu unique de l'intrigue qu'est la maison et son jardin est manifeste. Sauf que pour tout le reste, l'ennui guette. Je ne me rappelle pas bien du film de 1971, et pourtant j'ai eu l'impression de le voir défiler à plusieurs reprises devant moi, en beaucoup moins corrosif, le scénario enlevant à plusieurs reprises les moments les plus dérangeants, comme celui où spoiler: l'on découvre dès le départ que le soldat nordiste est un homme peu fréquentable et qu'il ment sur les raisons de sa blessure
    , ce qui n'est pas du tout abordé ici. Alors que tout était réuni pour offrir un film glaçant sur l'aspect le plus sombre de la nature humaine, à base de pulsions sexuelles, de mensonges, d'hypocrisie, de manipulations, on sent ces éléments présents mais restant en surface, comme si la réalisatrice n'osait jamais les prendre à bras le corps, trop soucieuse de son image proprette, ce qui est totalement contradictoire au vu du sujet. Reste alors un récit dérangeant et mal exploité, même le dénouement pourtant très noir nous laissant de marbre. Interprétation correcte, sans plus, à l'exception de Nicole Kidman, magistrale : aucun doute, la grande actrice du film, c'est elle. Bref, si Coppola reste manifestement une esthète de la caméra, l'époque de l'audace ayant conclu sur les somptueux « Virgin Suicides » et « Lost in Translation » semble bel et bien révolue : en espérant (évidemment) me tromper.
    Fabien D
    Fabien D

    172 abonnés 1 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2017
    Les Proies mérite largement son prix de la mise en scène. Sofia Coppola livre un film à l'esthétique ouatée d'une grande sensualité à l'intérieur duquel Nicole Kidman et Kirsten Dunst livrent des performances aussi sobres que renversantes tandis que Elle Fanning, trop peu présente à l'écran, incarne parfaitement la cruauté et la perversité de la jeunesse. Lent et contemplatif, ce film sur la frustration et le désir fascine bien qu'il marque une certaine scission avec le reste de l'oeuvre de la cinéaste. Moins pop, plus rigide, les proies confirme néanmoins la cohérence d'une oeuvre toujours ouverte sur les mêmes obsessions.
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